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Lundi 10 mars
Dernier réveil sur le sol péruvien, dernier matin dans la jolie ville de Cuzco. Chatoune se sent mieux, le bidon tiraille toujours pas mal mais c'est beaucoup moins pire qu'hier et ça change quand même la vie. Un petit câlin et on file manger, elle va nous manquer cette petite auberge et son bon petit déjeuner. Petits pains confitures et un petit lait chaud ce matin, avant de se poser au soleil avec notre ami colombien Jaime et la belle espagnole Sara. On blablate et viennent nous rejoindre deux argentins forts sympathiques. On prend un peu le temps mais pas trop car il faut préparer les sacs à dos et faire le check out. On commence à avoir l'habitude de déballer/remballer mais c'est pas pour autant qu'on y prend goût. Mais bon, on est contentes de partir à la découverte d'un nouveau pays oui oui oui. Les sacs faits, on les dépose à la consigne et on part en vadrouille. À nouveau, on file au marché qu'on adore, on y achète un petit truc chouette pour notre mamounette (surprise surprise) et on se prend un bon petit jus de fruits frais. Sara et Jaime nous y retrouvent et on file tous les quatre dans une librairie où on échange notre guide du Pérou contre un bouquin du dalaï lama, Petit Chat est aux anges. D'ailleurs, en parlant de guide, c'est pas joli joli mais Chatoune a "trouvé" un guide de la Bolivie à l'auberge. Non, non trouver n'est peut être pas le bon mot, une française avait oublié sur la table son routard et Chatoune l'a tout simplement pris. Oui on l'avoue c'est pas topissime du tout mais bon, elle était déjà allée en Bolivie donc elle n'en avait plus besoin et puis elle l'avait oublié donc bon....bon, ok aucune excuse, il faut assumer ses petits délits.
Après cette balade matinale, on se retrouve tous à déjeuner : nous quatre, les argentins et Francis qui nous a rejoint. Assis autour d'une grande table, on se délecte d'un menu végétarien tout en parlant fort et en riant. C'est assez drôle comme ambiance et surtout de se dire qu'on se connaît tous à peine. Déjeuner terminé, Petit Chat se balade pendant que Chatoune a un rendez vous Skype avec mamounette. Ça fait du bien d'entendre sa maman quand on est malade et surtout de sentir que même si on est loin, on reste en lien. Petit coup de fil qui réconforte la mère comme la fille et troque les larmes contre un sourire. Fanny rejoint ensuite la Jul pour un petit point cartes postales, petit rituel bien sur auquel on ne déloge pas. La nuit tombe vite et nous décidons de rentrer cuisiner à l'auberge un petit dîner avant de partir prendre notre bus de nuit. On prend aussi le temps d'une petite douche pour se relaxer et de réchauffer, c'est qu'il fait frisquet le soir au Pérou.
On prépare donc un petit apéro fort sympathique en compagnie de tout le petit monde. Guacamole, cacahouètes et bières (sauf pour Chatoune qui est à l'eau). Petit Chat ne se sent pas non plus très bien -quelle famille d'éclopés !- donc l'infirmière Julie lui prescrit quelques médicaments pour son petit ventre aussi. Et oui, voilà plus de deux mois que l'on voyage donc forcément même si on fait gaffe, il arrive un moment où le corps se demande ce qui lui arrive. Entre décalage horaire, altitude, fatigue, changement de rythme et de nourriture, c'est un peu normal qu'on se sente pas au tiptop niveau forme physique. Remède ingurgité, on se prépare un bon plat de pâtes aux carottes, brocolis et thon, dernier repas partagé en bonne compagnie. Le temps file et il faut qu'on y aille, c'est l'heure de dire bye bye. Jaime part avec nous donc on embrasse les autres avec un petit pincement au cœur. Drôle de sentiment que de quitter un pays et des gens avec qui on a partagé peu de moments mais des moments vrais, drôles et simples. Petite photo et sacs sur le dos, on se dirige vers la station de bus. Titicaca bus, nom de la compagnie que nous avons choisi, ça annonce la couleur pour la suite de nier voyage, 10h et nous serons en Bolivie. Copacabana, au bord du lac titicaca, nous y voilà !!!
Dernier réveil sur le sol péruvien, dernier matin dans la jolie ville de Cuzco. Chatoune se sent mieux, le bidon tiraille toujours pas mal mais c'est beaucoup moins pire qu'hier et ça change quand même la vie. Un petit câlin et on file manger, elle va nous manquer cette petite auberge et son bon petit déjeuner. Petits pains confitures et un petit lait chaud ce matin, avant de se poser au soleil avec notre ami colombien Jaime et la belle espagnole Sara. On blablate et viennent nous rejoindre deux argentins forts sympathiques. On prend un peu le temps mais pas trop car il faut préparer les sacs à dos et faire le check out. On commence à avoir l'habitude de déballer/remballer mais c'est pas pour autant qu'on y prend goût. Mais bon, on est contentes de partir à la découverte d'un nouveau pays oui oui oui. Les sacs faits, on les dépose à la consigne et on part en vadrouille. À nouveau, on file au marché qu'on adore, on y achète un petit truc chouette pour notre mamounette (surprise surprise) et on se prend un bon petit jus de fruits frais. Sara et Jaime nous y retrouvent et on file tous les quatre dans une librairie où on échange notre guide du Pérou contre un bouquin du dalaï lama, Petit Chat est aux anges. D'ailleurs, en parlant de guide, c'est pas joli joli mais Chatoune a "trouvé" un guide de la Bolivie à l'auberge. Non, non trouver n'est peut être pas le bon mot, une française avait oublié sur la table son routard et Chatoune l'a tout simplement pris. Oui on l'avoue c'est pas topissime du tout mais bon, elle était déjà allée en Bolivie donc elle n'en avait plus besoin et puis elle l'avait oublié donc bon....bon, ok aucune excuse, il faut assumer ses petits délits.
Après cette balade matinale, on se retrouve tous à déjeuner : nous quatre, les argentins et Francis qui nous a rejoint. Assis autour d'une grande table, on se délecte d'un menu végétarien tout en parlant fort et en riant. C'est assez drôle comme ambiance et surtout de se dire qu'on se connaît tous à peine. Déjeuner terminé, Petit Chat se balade pendant que Chatoune a un rendez vous Skype avec mamounette. Ça fait du bien d'entendre sa maman quand on est malade et surtout de sentir que même si on est loin, on reste en lien. Petit coup de fil qui réconforte la mère comme la fille et troque les larmes contre un sourire. Fanny rejoint ensuite la Jul pour un petit point cartes postales, petit rituel bien sur auquel on ne déloge pas. La nuit tombe vite et nous décidons de rentrer cuisiner à l'auberge un petit dîner avant de partir prendre notre bus de nuit. On prend aussi le temps d'une petite douche pour se relaxer et de réchauffer, c'est qu'il fait frisquet le soir au Pérou.
On prépare donc un petit apéro fort sympathique en compagnie de tout le petit monde. Guacamole, cacahouètes et bières (sauf pour Chatoune qui est à l'eau). Petit Chat ne se sent pas non plus très bien -quelle famille d'éclopés !- donc l'infirmière Julie lui prescrit quelques médicaments pour son petit ventre aussi. Et oui, voilà plus de deux mois que l'on voyage donc forcément même si on fait gaffe, il arrive un moment où le corps se demande ce qui lui arrive. Entre décalage horaire, altitude, fatigue, changement de rythme et de nourriture, c'est un peu normal qu'on se sente pas au tiptop niveau forme physique. Remède ingurgité, on se prépare un bon plat de pâtes aux carottes, brocolis et thon, dernier repas partagé en bonne compagnie. Le temps file et il faut qu'on y aille, c'est l'heure de dire bye bye. Jaime part avec nous donc on embrasse les autres avec un petit pincement au cœur. Drôle de sentiment que de quitter un pays et des gens avec qui on a partagé peu de moments mais des moments vrais, drôles et simples. Petite photo et sacs sur le dos, on se dirige vers la station de bus. Titicaca bus, nom de la compagnie que nous avons choisi, ça annonce la couleur pour la suite de nier voyage, 10h et nous serons en Bolivie. Copacabana, au bord du lac titicaca, nous y voilà !!!
Dimanche 9 mars
Ce matin est à l'image de la journée qui va suivre : pas simple. Jul se réveille nauséeuse et avec un mal d'estomac encore bien la. Pour Fanny, ça va, elle a eu froid cette nuit mais elle a plutôt la pêche avec le soleil qui s'annonce. Les tensions entre les deux chats sont donc présentes dès le matin, d'autant plus qu'il nous faut gérer aussi la réservation de nos billets pour partir en Bolivie, et ce un dimanche donc pas simple. Après avoir compris qu'il nous été impossible de trouver une agence ouverte en ce jour saint, nous prenons donc notre petit dej avant de trouver une solution. Chatoune a faim mais son ventre tiraille donc Petit Chat lui conseille de boire beaucoup et manger plutôt pas trop. On part ensuite avec Jaime, colombien rencontré hier et partant comme nous pour la Bolivie demain, à la recherche de billets de bus. On réalise en quittant l'auberge, que à notre grand désespoir, non seulement c'est dimanche mais c'est aussi le dernier jour du carnaval. Et oui, vous vous rappelez sûrement de la description de dimanche dernier : ouverture du carnaval. Et bien aujourd'hui, c'est rebelote! À nouveau, on aperçoit les péruviens munis de leurs bombes à mousse à raser et pistolets à eau. Et merde, il ne manquait plus que ça, Chatoune, qui est patraque, a tout sauf envie de se faire en plus aspergée par une bande de zouaves qui s'en donne à cœur joie. Mission donc pour éviter l'attaque avec les manteaux imperméables (on aurait pas forcément penser qu'ils puissent avoir une telle utilisation durant le voyage). Ça a l'air de plutôt fonctionné mais malheureusement nous trouvons le point d'achat des billets de bus fermé, direction la station du coup. Avec l'aide de Jaime, on y achète pour pas cher nos billets de bus pour Copacabana (ville bolivienne sur le lac titicaca pour l'info géographie). Nous partirons donc à 22h30 demain pour 11h de bus et arriverons donc mardi matin en Bolivie.
Jul est épuisée et ne sent pas de faire un tour, elle se pose donc au Starbucks pendant que les deux font un petit tour. Une heure plus tard, tout le petit monde se retrouve pour déjeuner et notre ami Francis est aussi de la partie. Comme d'habitude dans notre petit restau favori, et puis on retourne au Starbucks pour écrire quelques cartes postales et avoir l'avis du docteur Jean-Marc Betsch sur l'état de sa fille. Le verdict est plutôt clair : Chatoune a tiré sur la corde physiquement ce qui a du la rendre plus sensible à chopper une intoxication alimentaire. Bon, c'est pas grave mais ça atteint pas mal le moral de la grande qui a juste envie d'être tranquille et de se poser. Difficile donc de se sentir malade quand on est loin de chez soi et difficile aussi pour l'un de rester impuissant face à la douleur de l'autre. Petit Chat tente d'aider sa sœur tant bien que mal, mais Chatoune a le moral dans les chaussettes et n'est plutôt pas du tout commode. Un petit muffin arrive tout de même à apaiser les tensions et le coup de fil du papa fait du bien.
La nuit tombe doucement et on rentre se prendre une bonne douche : chaude ouf ! On se pose ensuite dans les canapés de l'auberge, Fanny reprend son activité bracelets brésiliens. Il est déjà 21h quand on commence à préparer le dîner : riz aux petits légumes et ça te tente une assiette de frites Chatoune ? Oui pourquoi pas tiens. On mange donc tranquillement et on file au lit, en espérant que demain soit un jour meilleur.
Ce matin est à l'image de la journée qui va suivre : pas simple. Jul se réveille nauséeuse et avec un mal d'estomac encore bien la. Pour Fanny, ça va, elle a eu froid cette nuit mais elle a plutôt la pêche avec le soleil qui s'annonce. Les tensions entre les deux chats sont donc présentes dès le matin, d'autant plus qu'il nous faut gérer aussi la réservation de nos billets pour partir en Bolivie, et ce un dimanche donc pas simple. Après avoir compris qu'il nous été impossible de trouver une agence ouverte en ce jour saint, nous prenons donc notre petit dej avant de trouver une solution. Chatoune a faim mais son ventre tiraille donc Petit Chat lui conseille de boire beaucoup et manger plutôt pas trop. On part ensuite avec Jaime, colombien rencontré hier et partant comme nous pour la Bolivie demain, à la recherche de billets de bus. On réalise en quittant l'auberge, que à notre grand désespoir, non seulement c'est dimanche mais c'est aussi le dernier jour du carnaval. Et oui, vous vous rappelez sûrement de la description de dimanche dernier : ouverture du carnaval. Et bien aujourd'hui, c'est rebelote! À nouveau, on aperçoit les péruviens munis de leurs bombes à mousse à raser et pistolets à eau. Et merde, il ne manquait plus que ça, Chatoune, qui est patraque, a tout sauf envie de se faire en plus aspergée par une bande de zouaves qui s'en donne à cœur joie. Mission donc pour éviter l'attaque avec les manteaux imperméables (on aurait pas forcément penser qu'ils puissent avoir une telle utilisation durant le voyage). Ça a l'air de plutôt fonctionné mais malheureusement nous trouvons le point d'achat des billets de bus fermé, direction la station du coup. Avec l'aide de Jaime, on y achète pour pas cher nos billets de bus pour Copacabana (ville bolivienne sur le lac titicaca pour l'info géographie). Nous partirons donc à 22h30 demain pour 11h de bus et arriverons donc mardi matin en Bolivie.
Jul est épuisée et ne sent pas de faire un tour, elle se pose donc au Starbucks pendant que les deux font un petit tour. Une heure plus tard, tout le petit monde se retrouve pour déjeuner et notre ami Francis est aussi de la partie. Comme d'habitude dans notre petit restau favori, et puis on retourne au Starbucks pour écrire quelques cartes postales et avoir l'avis du docteur Jean-Marc Betsch sur l'état de sa fille. Le verdict est plutôt clair : Chatoune a tiré sur la corde physiquement ce qui a du la rendre plus sensible à chopper une intoxication alimentaire. Bon, c'est pas grave mais ça atteint pas mal le moral de la grande qui a juste envie d'être tranquille et de se poser. Difficile donc de se sentir malade quand on est loin de chez soi et difficile aussi pour l'un de rester impuissant face à la douleur de l'autre. Petit Chat tente d'aider sa sœur tant bien que mal, mais Chatoune a le moral dans les chaussettes et n'est plutôt pas du tout commode. Un petit muffin arrive tout de même à apaiser les tensions et le coup de fil du papa fait du bien.
La nuit tombe doucement et on rentre se prendre une bonne douche : chaude ouf ! On se pose ensuite dans les canapés de l'auberge, Fanny reprend son activité bracelets brésiliens. Il est déjà 21h quand on commence à préparer le dîner : riz aux petits légumes et ça te tente une assiette de frites Chatoune ? Oui pourquoi pas tiens. On mange donc tranquillement et on file au lit, en espérant que demain soit un jour meilleur.
Samedi 8 mars
Après le marathon macchu picchu, la nuit dans notre petite auberge fait du bien. Au petit matin, Chatoune se glisse dans les draps de Petit Chat et les deux se rendorment jusqu'à 9h. On retrouve les joies d'un bon petit dej à l'auberge et de prendre son temps le matin. Petite anecdote oubliée hier : Jul n'ayant pas bien écrit sur le formulaire d'entrée à l'auberge, se retrouve dénommée par le prénom "Julk" au lieu de Julie par les gens de l'accueil. Ma foi, c'est original et Fanny en rigole. Revenons à nos moutons. Ce matin, Chatoune ne se sent pas très bien du bidon, ça fait plusieurs jours mais ça n'a pas l'air de s'arranger. Mais on positive en se disant que ça ira mieux au cours de la journée. Il est 11h30 quand on décide de partir pour Pisacq, petite ville qui a l'air fort sympathique à une heure de Cuzco. On file à la station de bus et c'est parti pour une bonne heure de transport. Il faut croire qu'on aime ça le bus, mais après le trajet chaotique des deux jours précédants, celui la nous paraît hyper relax.
On arrive donc à Pisacq, petite ville toute mimi, au bord d'une rivière, entourée par la grandeur des montagnes et très calme. Et oui, on a prévu le coup, cette ville est proposée en excursion 4 jours par semaine pour les touristes donc nous avons bien sur prévu d'y aller un jour où touristes il n'y a pas. Résultat quand on arrive sur le grand marché artisanal -oui c'est surtout pour ça qu'on avait envie d'y aller aussi- il n'y a pas un chat. On déambule donc tranquille entre les étalages tous plus colorés les uns que les autres. Aujourd'hui, on a décidé de se faire plaisir, enfin surtout de faire plaisir à ceux qu'on aime aussi (un paquet sera envoyé mamounette à Alençon plage de Bolivie). C'est dur car on a envie de tout acheter et de régaler tous ceux qu'on aime, mais le porte monnaie et surtout le sac à dos qu'on ne veut pas alourdir ne nous le permettent pas. On reste donc assez sages tout en étant super contentes de nos petits achats (on s'excuse d'avance mais ce sera la famille l'heureuse élue de ces petites emplettes). Petit Chat est devenue une experte dans l'art de la négociation (non il n'y a pas d'erreur sur les rôles papou, c'est bien Fanny qui négocie). En prenant un air bien sérieux, avec son espagnol au top et en faisant les yeux doux aux vendeurs, elle est sûrement la touriste la plus têtue de tous. À base de : "on fait le tour du monde pendant 8 mois et on compte les sous chaque jour, vous comprenez ?" ou encore " j'habite la depuis 6 mois et sais que ce n'est pas le prix!". Bref, une technique bien rodée et on en rigole beaucoup.
Après les petits achats, il est 15h et on a faim. Va t-on un jour arriver à manger à une heure normale au Pérou ? Pas sur! On se dirige donc vers un petit restau pas cher, conseillé par le lonely planet. Pas envie de manger de viande, on dit qu'on est végétarienne et c'est parfait : soupe de légumes en entrée, petite omelette tomates épinards avec salade et riz aux légumes en plat. On se régale! Par contre, ayant envie d'une bière, on nous sert une brune et la dessus c'est plutôt clair : on est pas fan du tout, trop fort de goût pour les petits chats. Un petit maté de coca pour digérer et on part refaire un petit tour du le marché avant de reprendre le bus vers Cuzco.
De retour, on file au supermarché où on achète de quoi dîner. Chatoune commence à se tordre de plus en plus de mal de ventre et donc on ne traine pas trop pour rentrer. Nous pensions sortir boire un verre mais du coup c'est partie encore une fois remise... Fanny se cuisine un bon petit plat de riz pendant que c'est céréales pour Jul. Malheureusement, pendant que Fanny discute avec Jaime, colombien rencontré ici, cela ne va pas en s'arrangeant pour Julie qui file au lit et espère que la douleur va passer. En espérant que la nuit apaise les maux !!
Après le marathon macchu picchu, la nuit dans notre petite auberge fait du bien. Au petit matin, Chatoune se glisse dans les draps de Petit Chat et les deux se rendorment jusqu'à 9h. On retrouve les joies d'un bon petit dej à l'auberge et de prendre son temps le matin. Petite anecdote oubliée hier : Jul n'ayant pas bien écrit sur le formulaire d'entrée à l'auberge, se retrouve dénommée par le prénom "Julk" au lieu de Julie par les gens de l'accueil. Ma foi, c'est original et Fanny en rigole. Revenons à nos moutons. Ce matin, Chatoune ne se sent pas très bien du bidon, ça fait plusieurs jours mais ça n'a pas l'air de s'arranger. Mais on positive en se disant que ça ira mieux au cours de la journée. Il est 11h30 quand on décide de partir pour Pisacq, petite ville qui a l'air fort sympathique à une heure de Cuzco. On file à la station de bus et c'est parti pour une bonne heure de transport. Il faut croire qu'on aime ça le bus, mais après le trajet chaotique des deux jours précédants, celui la nous paraît hyper relax.
On arrive donc à Pisacq, petite ville toute mimi, au bord d'une rivière, entourée par la grandeur des montagnes et très calme. Et oui, on a prévu le coup, cette ville est proposée en excursion 4 jours par semaine pour les touristes donc nous avons bien sur prévu d'y aller un jour où touristes il n'y a pas. Résultat quand on arrive sur le grand marché artisanal -oui c'est surtout pour ça qu'on avait envie d'y aller aussi- il n'y a pas un chat. On déambule donc tranquille entre les étalages tous plus colorés les uns que les autres. Aujourd'hui, on a décidé de se faire plaisir, enfin surtout de faire plaisir à ceux qu'on aime aussi (un paquet sera envoyé mamounette à Alençon plage de Bolivie). C'est dur car on a envie de tout acheter et de régaler tous ceux qu'on aime, mais le porte monnaie et surtout le sac à dos qu'on ne veut pas alourdir ne nous le permettent pas. On reste donc assez sages tout en étant super contentes de nos petits achats (on s'excuse d'avance mais ce sera la famille l'heureuse élue de ces petites emplettes). Petit Chat est devenue une experte dans l'art de la négociation (non il n'y a pas d'erreur sur les rôles papou, c'est bien Fanny qui négocie). En prenant un air bien sérieux, avec son espagnol au top et en faisant les yeux doux aux vendeurs, elle est sûrement la touriste la plus têtue de tous. À base de : "on fait le tour du monde pendant 8 mois et on compte les sous chaque jour, vous comprenez ?" ou encore " j'habite la depuis 6 mois et sais que ce n'est pas le prix!". Bref, une technique bien rodée et on en rigole beaucoup.
Après les petits achats, il est 15h et on a faim. Va t-on un jour arriver à manger à une heure normale au Pérou ? Pas sur! On se dirige donc vers un petit restau pas cher, conseillé par le lonely planet. Pas envie de manger de viande, on dit qu'on est végétarienne et c'est parfait : soupe de légumes en entrée, petite omelette tomates épinards avec salade et riz aux légumes en plat. On se régale! Par contre, ayant envie d'une bière, on nous sert une brune et la dessus c'est plutôt clair : on est pas fan du tout, trop fort de goût pour les petits chats. Un petit maté de coca pour digérer et on part refaire un petit tour du le marché avant de reprendre le bus vers Cuzco.
De retour, on file au supermarché où on achète de quoi dîner. Chatoune commence à se tordre de plus en plus de mal de ventre et donc on ne traine pas trop pour rentrer. Nous pensions sortir boire un verre mais du coup c'est partie encore une fois remise... Fanny se cuisine un bon petit plat de riz pendant que c'est céréales pour Jul. Malheureusement, pendant que Fanny discute avec Jaime, colombien rencontré ici, cela ne va pas en s'arrangeant pour Julie qui file au lit et espère que la douleur va passer. En espérant que la nuit apaise les maux !!
Vendredi 7 mars
Bon bah on y est : 4h04 et le réveil sonne (oui Jul aime avoir des heures de réveil plutôt précises, petit clin d'œil à 8h12 pour Paul et maman). Chatoune se sent un peu mieux donc c'est décidé, elle ira en marchant. On s'habille, on dépose les sacs à la consigne et lampe frontale en place on part dans la nuit. À 5h, on arrive devant le pont d'entrée pour l'ascension du macchu, il y a déjà un bon nombre de motivés comme nous à vouloir arriver tôt sur ce lieu mythique. Les portes ouvrent et c'est parti pour plus d'une heure de montée. Au début dans la nuit noire puis avec le jour qui se lève petit à petit, on grimpe. Après déjà 5 minutes, Chatoune se demande ce qui a pu lui passer par la tête, c'est putain de dur! Petit Chat adorable attend sa sœur et l'aide en la motivant et lui donnant de l'eau. Quel bonheur que d'arriver en haut ! Il est un peu plus de 6h et après avoir passé les guichets : whaou! Car il faut l'avouer que malgré tout, malgré ce bus de m*****, la marche d'hier, la montée plutôt sacrément difficile de ce matin, on comprend pourquoi d'un coup on est la. C'est immense, c'est majestueux, c'est mythique et c'est le macchu quoi !!! On réalise qu'on y est enfin et on profite de la vue sur le lieu, peu envahi à cette heure par les touristes. Le temps n'est pas au beau fixe, c'est très gris, humide et nuageux mais ça n'enlève rien à notre enchantement.
On fait un petit tour avec les yeux grands ouverts, difficile à s'imaginer que ce lieu ait pu être habité : comment ont ils fait pour construire ça ? Combien vivaient la ? Pendant combien de temps? Les seuls habitants du lieu sont désormais des lamas, qui se baladent comme nous et nous font beaucoup rire. Il faut dire qu'ici le lama est l'animal domestique péruvien par excellence, tout comme le sont nos toutous adorés. C'est déjà formidable et si je vous dit qu'on ne voulait pas s'arrêter la, ça vous étonne ? Et oui, nous avions décidé non seulement de faire lascension du macchu mais aussi celle du waynapiccchu, petite montage qui domine le macchu. Seulement 400 personnes par jour sont autorisés à poursuivre sur cette ascension, de manière à réserver le site. Nous avions donc pris nos billets en avance, de manière à pouvoir en faire partie. Il faut aussi noter que de manière assez surprenante, cette envie d'aller plus loin dans l'exploration du site, a été lancée et largement motivée par Chatoune. Allez comprendre pourquoi, elle voulait absolument aussi faire le waynapicchu pour pousser encore plus loin l'expérience. Cette envie un peu étonnante d'il y a quelques jours, devint d'un coup, à 7h du mat, moment où la pluie décide d'être de la partie, complètement cinglée. Jul commence à se maudir sérieusement tandis que ninouche lui rappelle que c'est elle qui en a eu l'idée.
" c'est toi qui voulait absolument le faire cœur, mais si ça te paraît trop dur tant pis, n'y va pas.", lui dit gentiment Fanny.
" bah non, on a payé et puis on est la maintenant, et puis je le voulait mais j'ai quand même envie de me tuer pour cette idée !!!!", marmonne Julie.
Car oui, sur l'ordinateur ça semble tentant cette petite montagne en plus, mais quand on arrive devant et on se rend compte de la taille et l'étroitesse des marches, c'est une autre affaire. Petit Chat remarque que : "la c'est plus de la rando, c'est de l'escalade!", pendant que Chatoune tente de se motiver tout en se maudissant chaque seconde de cette idée qui lui est venue on ne sait d'où. Après une heure de grimpe, et avec l'aide d'un adorable colombien Jaime, les deux chats arrivent au top. Bon, ok, ça valait carrément la peine! On surplombe les nuages, on a à même l'impression d'être dans un nuage (plus qu'en impression, on y est), et la perspective est à couper le souffle. On ne voit pas le macchu, grognent certains mais pour nous deux, c'est encore plus magique car c'est comme une mer de nuages qui nous entoure avec des traces de montagnes dedans. En plus, on a été très rapides et on se retrouve à peine une dizaine au top, si bien qu'en redescendant, on croise tout le monde monter avec la joie de se dire qu'on a eu le privilège de ce paysage de rêve. Chanceuses puisque le temps se gâte petit à petit, on redescend le waynapicchu, petite balade à nouveau sur le macchu, puis on redescend le macchu aussi jusqu'à Agua calientes. La pluie bat à torrent et les routes de la ville sont innondées quand nous arrivons à l'auberge pour récupérer les sacs. Il est 10h, nous sommes trempées comme des souches et marchons depuis 4h30 ce matin. Les jambes sont tremblantes et les muscles tirent après l'effort de ce matin. C'est pourquoi en observant la pluie battante, Chatoune se décompose un peu, en réalisant qu'il leur reste encore 2h30 de marche à nouveau le long des rails pour retourner à hydroelectrica. L'homme de service de l'auberge, nous suggère de rester la un jour de plus car selon lui, il va pleuvoir toute la journée. Cependant, on attribue cette idée au fait qu'il nous aime plutôt bien, car rien ne garantie que demain sera meilleur. On grignote rapide, on achète des panchos de pluie et on décide donc de partie : " je vais prier pour vous les beautés, ah quelles beautés nous dit il !". Et bien, il fait croire que ça à marché puisqu'au moment de partir, la pluie s'arrête soudainement pour laisser place au soleil. On marche donc tranquillement deux heures et on arrive à notre point de départ de la veille.
Il est 13h30 et on est quand même épuisées, 8h de marche depuis ce matin, ça a de quoi sacrément mettre notre corps à l'épreuve. On attend le bus pour cuzco, car on a décidé finalement de rentrer direct et on se baladera dans les petits villages alentours les prochains jours. On appréhende un peu le retour, qu'on espère moins chaotique que la veille. Ça commence mal : alors que tous les bus sont partis, le notre n'est pas encore la, et on est les derniers à partir vers 15h. Bon cette fois, on la joue malines et on se met à l'avant pour ne pas être malades. On réexpérimente les joies de la route de la veille mais sans le mal de cœur cette fois. Tout va bien, jusqu'au moment ou notre chauffeur décide d'échapper à un contrôle de police. Police qui le rattrape 10km plus loin avec deux autres bus touristiques. On comprend vite le soucis : un des trois chauffeurs n'a pas le permis, raison pour laquelle les trois ont essayé d'échapper au contrôle pour ne pas se faire toper. Manque de bol, ça n'a pas marché et on reste sur le bas côté pendant une bonne demi heure. Chatoune n'est pas rassurée, et Petit Chat se moque un peu d'elle : "ça va Marie Chapelle ?". Le policier vient nous voir et nous rassure, ce n'est pas notre chauffeur le fraudeur. Ouf, sinon c'était demi tour vers le commissariat. La route reprend donc et on arrive vers 22h à cuzco, après multiples arrêts puisque le chauffeur prend des péruviens sur la route pour se mettre un peu plus de sous dans la poche.
Bonheur que de retrouver notre auberge, un lieu connu, un lit, une douche chaude et un petit dîner. Dortoir de 18 plein mais on est si contentes de pouvoir se poser. Le macchu picchu, on l'a fait !!!!
Bon bah on y est : 4h04 et le réveil sonne (oui Jul aime avoir des heures de réveil plutôt précises, petit clin d'œil à 8h12 pour Paul et maman). Chatoune se sent un peu mieux donc c'est décidé, elle ira en marchant. On s'habille, on dépose les sacs à la consigne et lampe frontale en place on part dans la nuit. À 5h, on arrive devant le pont d'entrée pour l'ascension du macchu, il y a déjà un bon nombre de motivés comme nous à vouloir arriver tôt sur ce lieu mythique. Les portes ouvrent et c'est parti pour plus d'une heure de montée. Au début dans la nuit noire puis avec le jour qui se lève petit à petit, on grimpe. Après déjà 5 minutes, Chatoune se demande ce qui a pu lui passer par la tête, c'est putain de dur! Petit Chat adorable attend sa sœur et l'aide en la motivant et lui donnant de l'eau. Quel bonheur que d'arriver en haut ! Il est un peu plus de 6h et après avoir passé les guichets : whaou! Car il faut l'avouer que malgré tout, malgré ce bus de m*****, la marche d'hier, la montée plutôt sacrément difficile de ce matin, on comprend pourquoi d'un coup on est la. C'est immense, c'est majestueux, c'est mythique et c'est le macchu quoi !!! On réalise qu'on y est enfin et on profite de la vue sur le lieu, peu envahi à cette heure par les touristes. Le temps n'est pas au beau fixe, c'est très gris, humide et nuageux mais ça n'enlève rien à notre enchantement.
On fait un petit tour avec les yeux grands ouverts, difficile à s'imaginer que ce lieu ait pu être habité : comment ont ils fait pour construire ça ? Combien vivaient la ? Pendant combien de temps? Les seuls habitants du lieu sont désormais des lamas, qui se baladent comme nous et nous font beaucoup rire. Il faut dire qu'ici le lama est l'animal domestique péruvien par excellence, tout comme le sont nos toutous adorés. C'est déjà formidable et si je vous dit qu'on ne voulait pas s'arrêter la, ça vous étonne ? Et oui, nous avions décidé non seulement de faire lascension du macchu mais aussi celle du waynapiccchu, petite montage qui domine le macchu. Seulement 400 personnes par jour sont autorisés à poursuivre sur cette ascension, de manière à réserver le site. Nous avions donc pris nos billets en avance, de manière à pouvoir en faire partie. Il faut aussi noter que de manière assez surprenante, cette envie d'aller plus loin dans l'exploration du site, a été lancée et largement motivée par Chatoune. Allez comprendre pourquoi, elle voulait absolument aussi faire le waynapicchu pour pousser encore plus loin l'expérience. Cette envie un peu étonnante d'il y a quelques jours, devint d'un coup, à 7h du mat, moment où la pluie décide d'être de la partie, complètement cinglée. Jul commence à se maudir sérieusement tandis que ninouche lui rappelle que c'est elle qui en a eu l'idée.
" c'est toi qui voulait absolument le faire cœur, mais si ça te paraît trop dur tant pis, n'y va pas.", lui dit gentiment Fanny.
" bah non, on a payé et puis on est la maintenant, et puis je le voulait mais j'ai quand même envie de me tuer pour cette idée !!!!", marmonne Julie.
Car oui, sur l'ordinateur ça semble tentant cette petite montagne en plus, mais quand on arrive devant et on se rend compte de la taille et l'étroitesse des marches, c'est une autre affaire. Petit Chat remarque que : "la c'est plus de la rando, c'est de l'escalade!", pendant que Chatoune tente de se motiver tout en se maudissant chaque seconde de cette idée qui lui est venue on ne sait d'où. Après une heure de grimpe, et avec l'aide d'un adorable colombien Jaime, les deux chats arrivent au top. Bon, ok, ça valait carrément la peine! On surplombe les nuages, on a à même l'impression d'être dans un nuage (plus qu'en impression, on y est), et la perspective est à couper le souffle. On ne voit pas le macchu, grognent certains mais pour nous deux, c'est encore plus magique car c'est comme une mer de nuages qui nous entoure avec des traces de montagnes dedans. En plus, on a été très rapides et on se retrouve à peine une dizaine au top, si bien qu'en redescendant, on croise tout le monde monter avec la joie de se dire qu'on a eu le privilège de ce paysage de rêve. Chanceuses puisque le temps se gâte petit à petit, on redescend le waynapicchu, petite balade à nouveau sur le macchu, puis on redescend le macchu aussi jusqu'à Agua calientes. La pluie bat à torrent et les routes de la ville sont innondées quand nous arrivons à l'auberge pour récupérer les sacs. Il est 10h, nous sommes trempées comme des souches et marchons depuis 4h30 ce matin. Les jambes sont tremblantes et les muscles tirent après l'effort de ce matin. C'est pourquoi en observant la pluie battante, Chatoune se décompose un peu, en réalisant qu'il leur reste encore 2h30 de marche à nouveau le long des rails pour retourner à hydroelectrica. L'homme de service de l'auberge, nous suggère de rester la un jour de plus car selon lui, il va pleuvoir toute la journée. Cependant, on attribue cette idée au fait qu'il nous aime plutôt bien, car rien ne garantie que demain sera meilleur. On grignote rapide, on achète des panchos de pluie et on décide donc de partie : " je vais prier pour vous les beautés, ah quelles beautés nous dit il !". Et bien, il fait croire que ça à marché puisqu'au moment de partir, la pluie s'arrête soudainement pour laisser place au soleil. On marche donc tranquillement deux heures et on arrive à notre point de départ de la veille.
Il est 13h30 et on est quand même épuisées, 8h de marche depuis ce matin, ça a de quoi sacrément mettre notre corps à l'épreuve. On attend le bus pour cuzco, car on a décidé finalement de rentrer direct et on se baladera dans les petits villages alentours les prochains jours. On appréhende un peu le retour, qu'on espère moins chaotique que la veille. Ça commence mal : alors que tous les bus sont partis, le notre n'est pas encore la, et on est les derniers à partir vers 15h. Bon cette fois, on la joue malines et on se met à l'avant pour ne pas être malades. On réexpérimente les joies de la route de la veille mais sans le mal de cœur cette fois. Tout va bien, jusqu'au moment ou notre chauffeur décide d'échapper à un contrôle de police. Police qui le rattrape 10km plus loin avec deux autres bus touristiques. On comprend vite le soucis : un des trois chauffeurs n'a pas le permis, raison pour laquelle les trois ont essayé d'échapper au contrôle pour ne pas se faire toper. Manque de bol, ça n'a pas marché et on reste sur le bas côté pendant une bonne demi heure. Chatoune n'est pas rassurée, et Petit Chat se moque un peu d'elle : "ça va Marie Chapelle ?". Le policier vient nous voir et nous rassure, ce n'est pas notre chauffeur le fraudeur. Ouf, sinon c'était demi tour vers le commissariat. La route reprend donc et on arrive vers 22h à cuzco, après multiples arrêts puisque le chauffeur prend des péruviens sur la route pour se mettre un peu plus de sous dans la poche.
Bonheur que de retrouver notre auberge, un lieu connu, un lit, une douche chaude et un petit dîner. Dortoir de 18 plein mais on est si contentes de pouvoir se poser. Le macchu picchu, on l'a fait !!!!
Jeudi 6 mars
6h30, il faut se lever et c'est pas simple. On aurait bien dormi encore un peu plus c'est certain, mais une des sept merveilles du monde, j'ai nommé monsieur macchu picchu, nous attend. Ni une ni deux, on sort du lit, on boucle les sacs (on en met un en consigne) et on prend un petit dej avant le départ. On engloutit des petits pains confitures et avant de monter dans le bus, Chatoune s'offre même un petit pain au raisin. Ceci n'étant pas l'idée du siècle, vous allez voir très vite pourquoi. Nous nous asseyons donc dans le bus tous les trois, oui notre ami québécois Francis est de la partie aussi, et avons la très mauvaise idée de s'asseoir au fond. En effet, nous réalisons très vite que ceci est un très mauvais placement stratégique. À cela, deux raisons : la première est que nous avons à peine de quoi mettre nos jambes (contrairement à tous les autres qui ont moulte place pour leur patounes), la deuxième et la pire des deux étant le mal de cœur. Pas besoin de vous rappeler chers parents que vos deux filles sont plus que sensibles à la route et au mal de cœur. Et bien ça n'a pas loupé, après une heure (c'est pas comme si il y en avait 6 autres à suivre...), Chatoune se sent déjà très mal et au premier arrêt c'est vomito. La route ne va pas en s'améliorant et on enchaine les virages très étroits tout comme les ralentisseurs bien abruptes. Les deux chats palissent à vue d'œil et commence à se dire que ce macchu picchu c'est une vraie expédition rien que de s'y rendre. Voilà que Chatoune vide le sac de bouffe pour en faire un sac pré-vomi, tout en s'en empêchant puisqu'elle sent bien que Petit Chat la suivra dans sa lancée sinon. Les deux petits chats sont loin de se douter que le pire est à venir puisqu'après 3 heures ainsi, la route laisse plutôt place à un "chemin". Imaginez vous descendre le long d'une montagne sur une route de terre, à 1m du précipice, traversant régulièrement des cascades qui éclaboussent le minibus et accessoirement nous aussi. Du coup quand on aperçoit un pont en bois, on se dit que non on va quand même pas rouler la dessus...mais si en fait. Et de nombreuses petites croix au bord de la route sont la pour nous rappeler la dangerosité du chemin. Bref, après 5h30 ainsi, quand on arrive dans un petit village pour la pause déjeuner, nous sommes plutôt soulagées. On cherche un petit restau pas trop cher, mais il n'y a pas trop de choix donc on prend le premier. Sacrée expérience la aussi puisque comme Chatoune a l'estomac retourné par la route, elle regarde sa sœur déguster un plat peu ragoûtant. Après quelques minutes, Fanny réalise en effet qu'elle vient de goûter des tripes. Beurk beurk beurk, elle ne mangera que le riz.
On reprend la route pour 30 petites minutes et nous arrivons enfin à hydroelectrica. Il est 14h30 et c'est parti pour deux heures et demi de marche le long des rails du train. C'est assez fou de voir qu'on est des dizaines à marcher le long des rails et que le train compte 4 personnes. Une très belle balade avec des paysages de rêves encore, au milieu de la vallée. C'est dur dur quand même après 6h30 de bus sur des routes chaotiques mais la beauté des montagnes nous aide à avancer. Il est 17h, et la pluie bat fortement, quand nous arrivons à Agua calientes, ville de départ de l'ascension pour le macchu picchu. On se trouve une petite auberge avec un chambre pour nous trois et une salle de bain commune : c'est le top. Bonheur de la douche après l'épuisement de la journée, Petit Chat s'endort d'ailleurs avant d'aller dîner. On est mort tous les trois et on part à la recherche d'un bon dîner. Un petit pisco sour, salade et pizza, ça fait du bien. Sauf pour Chatoune qui est vraiment encore toute retournée par la route, elle se sent nauséeuse et pas bien du tout, et l'ascension de demain commence à la tracasser. "Bon, au pire, il y des bus mon cœur si tu te sens mal.", oui Petit Chat a raison, on verra demain même si Chatoune aimerait bien avoir la force de monter cette fameuse merveille du monde quand même.
Allez allez, il est 21h et on file sous les draps. Le réveil est programmé pour 4h...qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour le voir ce monsieur picchu.
6h30, il faut se lever et c'est pas simple. On aurait bien dormi encore un peu plus c'est certain, mais une des sept merveilles du monde, j'ai nommé monsieur macchu picchu, nous attend. Ni une ni deux, on sort du lit, on boucle les sacs (on en met un en consigne) et on prend un petit dej avant le départ. On engloutit des petits pains confitures et avant de monter dans le bus, Chatoune s'offre même un petit pain au raisin. Ceci n'étant pas l'idée du siècle, vous allez voir très vite pourquoi. Nous nous asseyons donc dans le bus tous les trois, oui notre ami québécois Francis est de la partie aussi, et avons la très mauvaise idée de s'asseoir au fond. En effet, nous réalisons très vite que ceci est un très mauvais placement stratégique. À cela, deux raisons : la première est que nous avons à peine de quoi mettre nos jambes (contrairement à tous les autres qui ont moulte place pour leur patounes), la deuxième et la pire des deux étant le mal de cœur. Pas besoin de vous rappeler chers parents que vos deux filles sont plus que sensibles à la route et au mal de cœur. Et bien ça n'a pas loupé, après une heure (c'est pas comme si il y en avait 6 autres à suivre...), Chatoune se sent déjà très mal et au premier arrêt c'est vomito. La route ne va pas en s'améliorant et on enchaine les virages très étroits tout comme les ralentisseurs bien abruptes. Les deux chats palissent à vue d'œil et commence à se dire que ce macchu picchu c'est une vraie expédition rien que de s'y rendre. Voilà que Chatoune vide le sac de bouffe pour en faire un sac pré-vomi, tout en s'en empêchant puisqu'elle sent bien que Petit Chat la suivra dans sa lancée sinon. Les deux petits chats sont loin de se douter que le pire est à venir puisqu'après 3 heures ainsi, la route laisse plutôt place à un "chemin". Imaginez vous descendre le long d'une montagne sur une route de terre, à 1m du précipice, traversant régulièrement des cascades qui éclaboussent le minibus et accessoirement nous aussi. Du coup quand on aperçoit un pont en bois, on se dit que non on va quand même pas rouler la dessus...mais si en fait. Et de nombreuses petites croix au bord de la route sont la pour nous rappeler la dangerosité du chemin. Bref, après 5h30 ainsi, quand on arrive dans un petit village pour la pause déjeuner, nous sommes plutôt soulagées. On cherche un petit restau pas trop cher, mais il n'y a pas trop de choix donc on prend le premier. Sacrée expérience la aussi puisque comme Chatoune a l'estomac retourné par la route, elle regarde sa sœur déguster un plat peu ragoûtant. Après quelques minutes, Fanny réalise en effet qu'elle vient de goûter des tripes. Beurk beurk beurk, elle ne mangera que le riz.
On reprend la route pour 30 petites minutes et nous arrivons enfin à hydroelectrica. Il est 14h30 et c'est parti pour deux heures et demi de marche le long des rails du train. C'est assez fou de voir qu'on est des dizaines à marcher le long des rails et que le train compte 4 personnes. Une très belle balade avec des paysages de rêves encore, au milieu de la vallée. C'est dur dur quand même après 6h30 de bus sur des routes chaotiques mais la beauté des montagnes nous aide à avancer. Il est 17h, et la pluie bat fortement, quand nous arrivons à Agua calientes, ville de départ de l'ascension pour le macchu picchu. On se trouve une petite auberge avec un chambre pour nous trois et une salle de bain commune : c'est le top. Bonheur de la douche après l'épuisement de la journée, Petit Chat s'endort d'ailleurs avant d'aller dîner. On est mort tous les trois et on part à la recherche d'un bon dîner. Un petit pisco sour, salade et pizza, ça fait du bien. Sauf pour Chatoune qui est vraiment encore toute retournée par la route, elle se sent nauséeuse et pas bien du tout, et l'ascension de demain commence à la tracasser. "Bon, au pire, il y des bus mon cœur si tu te sens mal.", oui Petit Chat a raison, on verra demain même si Chatoune aimerait bien avoir la force de monter cette fameuse merveille du monde quand même.
Allez allez, il est 21h et on file sous les draps. Le réveil est programmé pour 4h...qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour le voir ce monsieur picchu.
Mercredi 5 mars
Bon bah les amis, c'est clair maintenant : on a le mal des montagnes. Grâce aux conseils et informations précieuses de la biologiste Ema Churin et du rhumatologue Sylvain Lanot, nous comprenons petit à petit notre état. En effet, ce matin on est encore pas très bien. On petit déjeune avec le sourire mais on sent que pour notre petit corps, c'est pas encore ça. On trouve ça un peu vexant que d'avoir aussi peu d'énergie surtout dans une ville comme Cuzco. Ça a d'ailleurs tendance à nous entamer un peu le moral, et ce matin c'est surtout celui de Chatoune. Envie d'être à la maison, de se sentir bien, cocooner et de pouvoir être un peu seules surtout. Car oui dans un dortoir de 18, et dans une auberge bien sympa mais très grande, difficile d'avoir un petit moment à soi pour se poser un peu. Mal d'altitude donc qui révèle un léger mal du pays donc mais bon, on peut pas être au top chaque jour, si ?
Difficile donc de se botter les fesses pour sortir, et en même temps on va pas passer la soirée à l'auberge. Après deux heures de bracelets brésiliens pour Fanny pendant que Jul surfe un peu sur le net à la recherche de réconfort de ses amis et famille, on décide d'aller se balader. On voudrait aller en haut de la colline où se trouve un christ et où on peut avoir une superbe vue sur la ville, mais au moment de partir, la pluie commence. Et merde alors! Si le temps n'y met pas du sien aussi. Bon c'est pas grave, on doit aussi aller au temple du soleil, il paraît que c'est à voir. Dès l'entrée, on sent quand même à nouveau que tous ces trucs culturels à faire c'est pas notre truc. Oui on le sait on est un peu nulasses mais nous si on nous dit temple du soleil, on s'imagine un temple très grand plein de couleur tout ça tout ça... Que nenni, il s'agit des "restes" du temple inca et surtout de sa réhabilitation par les espagnols, c'est beau certes mais c'est un bâtiment plus européen qu'inca ma foi. Bon on essaie quand même de lire quelques pancartes, on fait un bon tour mais la où le guide dit rester 3h, une heure nous suffit. Bon bah, qu'est ce qu'on fait maintenant ? Un regard à la montre, 14h : l'heure du déjeuner pardi. On se dirige donc vers notre petit restau à un euro le menu et surprise : les québécois sont la. Chouette on déjeune avec eux, ou plutôt après eux, vu qu'on met 45 min à nous servir. Bon en même temps, la, on sait que c'est frais. Il nous manque une petite douceur sucrée dans cette journée de petit moral, une pensée commune : le starbucks. Ça fait un peu mal de voir qu'un muffin coûte plus cher que notre repas entier, mais bon il faut savoir se faire du bien. Raison pour laquelle on passe aussi un petit coût de fil à notre mamounette....voilà qui requinque les trois nanas!
Au starbucks, on retrouve aussi des français : Eloise et Milan, à l'auberge avec nous. C'est l'occasion de discuter un peu et on se met d'accord pour dîner ensemble. On fait nos sacs pour le macchu picchu et on les retrouve pour une petite bière avant de sortir dîner. On parle, parle, parle, et merde les gars il est 22h! Plus grand chose d'ouvert pour manger et surtout rien dans le budget des petits chats donc on laisse les français aller au resto, nous c'est supermarché. Après une engueulade inutile mais plutôt forte tout de même à cause du choix des courses, les soeurs se serrent dans les bras, dînent et vont au lit, en espérant que demain le ciel soit moins gris.
Bon bah les amis, c'est clair maintenant : on a le mal des montagnes. Grâce aux conseils et informations précieuses de la biologiste Ema Churin et du rhumatologue Sylvain Lanot, nous comprenons petit à petit notre état. En effet, ce matin on est encore pas très bien. On petit déjeune avec le sourire mais on sent que pour notre petit corps, c'est pas encore ça. On trouve ça un peu vexant que d'avoir aussi peu d'énergie surtout dans une ville comme Cuzco. Ça a d'ailleurs tendance à nous entamer un peu le moral, et ce matin c'est surtout celui de Chatoune. Envie d'être à la maison, de se sentir bien, cocooner et de pouvoir être un peu seules surtout. Car oui dans un dortoir de 18, et dans une auberge bien sympa mais très grande, difficile d'avoir un petit moment à soi pour se poser un peu. Mal d'altitude donc qui révèle un léger mal du pays donc mais bon, on peut pas être au top chaque jour, si ?
Difficile donc de se botter les fesses pour sortir, et en même temps on va pas passer la soirée à l'auberge. Après deux heures de bracelets brésiliens pour Fanny pendant que Jul surfe un peu sur le net à la recherche de réconfort de ses amis et famille, on décide d'aller se balader. On voudrait aller en haut de la colline où se trouve un christ et où on peut avoir une superbe vue sur la ville, mais au moment de partir, la pluie commence. Et merde alors! Si le temps n'y met pas du sien aussi. Bon c'est pas grave, on doit aussi aller au temple du soleil, il paraît que c'est à voir. Dès l'entrée, on sent quand même à nouveau que tous ces trucs culturels à faire c'est pas notre truc. Oui on le sait on est un peu nulasses mais nous si on nous dit temple du soleil, on s'imagine un temple très grand plein de couleur tout ça tout ça... Que nenni, il s'agit des "restes" du temple inca et surtout de sa réhabilitation par les espagnols, c'est beau certes mais c'est un bâtiment plus européen qu'inca ma foi. Bon on essaie quand même de lire quelques pancartes, on fait un bon tour mais la où le guide dit rester 3h, une heure nous suffit. Bon bah, qu'est ce qu'on fait maintenant ? Un regard à la montre, 14h : l'heure du déjeuner pardi. On se dirige donc vers notre petit restau à un euro le menu et surprise : les québécois sont la. Chouette on déjeune avec eux, ou plutôt après eux, vu qu'on met 45 min à nous servir. Bon en même temps, la, on sait que c'est frais. Il nous manque une petite douceur sucrée dans cette journée de petit moral, une pensée commune : le starbucks. Ça fait un peu mal de voir qu'un muffin coûte plus cher que notre repas entier, mais bon il faut savoir se faire du bien. Raison pour laquelle on passe aussi un petit coût de fil à notre mamounette....voilà qui requinque les trois nanas!
Au starbucks, on retrouve aussi des français : Eloise et Milan, à l'auberge avec nous. C'est l'occasion de discuter un peu et on se met d'accord pour dîner ensemble. On fait nos sacs pour le macchu picchu et on les retrouve pour une petite bière avant de sortir dîner. On parle, parle, parle, et merde les gars il est 22h! Plus grand chose d'ouvert pour manger et surtout rien dans le budget des petits chats donc on laisse les français aller au resto, nous c'est supermarché. Après une engueulade inutile mais plutôt forte tout de même à cause du choix des courses, les soeurs se serrent dans les bras, dînent et vont au lit, en espérant que demain le ciel soit moins gris.
Mardi 4 mars
On se réveille doucement et première pensée du matin : joyeux anniversaire Matthieu! On pense fort à toi et d'autant plus qu'on sait que ce voyage on aurait aussi pu le partager avec toi, cousin adoré.
Matin frisqué, le thermomètre iPhone affiche 8 degré, soleil où es tu ? C'est qu'on s'y habitue drôlement à ce monsieur jaune qui nous envoie luminosité et chaleur. Mais ce matin, il a l'air de faire le difficile, tant pis, on file prendre un petit dej. Chatoune a la dalle et s'enfile du pain confiture, pendant que Petit Chat enfile des perles. Et oui, on ne l'arrête plus, et quand elle a une idée dans la tête celle la, c'est quelque chose. Opération bracelet brésilien donc qui démarre et qui tend à devenir un nouveau passe temps pour la ninouche. Chatoune est toujours fascinée par la volonté de sa sœur du style : ce bracelet je le finis aujourd'hui, faut aller acheter des perles toute suite maintenant car si jamais il n'y en a pas en Bolivie et qu'on a plus de stock ou encore, je veux apprendre plein de techniques différentes. Jul reste donc pensive face à la patience de sa sœur dans ce genre d'activité et, se demande si, finalement, c'est pas sa sœur qui aurait dû faire des études d'art... Car pour la grande, c'est chiant, c'est long et puis le pauvre petit bracelet qu'elle a commencé ne ressemble pas à grande chose. Bref, moment de remise en question pour Julie (relatif tout de même) quant à ses capacités artistiques.
L'heure passe et les deux chats décident de se rendre à midi sur la place principale pour le Free tour. Pas fan des regroupements de touristes, elles se bottent les fesses car ces deux heures de balade guidée autour de la ville sont tout de même le moyen de connaître un peu la culture du pays, sachant que ni l'une ni l'autre ne se résout à lire les pages culturelles du guide. On réalise à nouveau et on apprend à l'accepter : on est des cancres. On vous voit déjà sourire mais on vous assure, on est les deux indisciplinées de service. D'autant plus que, quand une petite dame de 69 ans dit qu'elle a l'habitude de marcher beaucoup et qu'elle arrive à suivre le groupe quand même malgré son âge, on explose de rire, en pensant à notre beau père de compet et notre grand mère adorée.
" Et oh mamie, arrête de te prendre pour une superwoman ! Encore heureux que tes pas à la ramasse à ton âge. Notre polo, il serait en haut des escaliers avant tout le groupe et notre Mayé, de 80 ans, elle serait bien moins derrière que toi.."
Enfin bref, tout en rigolant, on ingurgite quelques infos et un point culture vous sera d'ailleurs bientôt proposé ( pour toi Roland ). Ce tour est également l'occasion de retrouver notre ami hollandais Ward, à l'auberge avec nous à Arequipa et arrivé à Cuzco aujourd'hui. Nous allons d'ailleurs ensuite déjeuner tous les trois et manger une super glace dans le paradis dégoté hier. Fanny qui n'ai à la base pas fan de glace en vient à déclarer : "on revient la demain encore hein jul?!" ainsi que "je crois que finalement maintenant je viens adorer les glaces". On file ensuite acheter de quoi faire progresser ninouche dans son artisanat, plus de fil et des petites pierres.
Retour à l'auberge et Fanny se met tout de suite à l'œuvre, un tour aux toilettes et elle ne bougera plus tant qu'elle n'aura pas terminé son bracelet. Jul essaie de faire de même mais après avoir regarder le résultat de son bracelet : "c'est décidé, moi, j'aime pas ça !". Il faudra donc trouve une autre activité manuelle pour Chatoune.
La soirée passe finalement vite, on rencontre deux français du sud et des anglais qui essaient d'apprendre quelques phrases de français, tous s'en vont, et oui c'est ça quand on rencontre des voyageurs. On décide de regarder un petit peu de top chef, avec une vidéo qui coupe toutes les 15 secondes à cause de la connexion, c'est dire qu'on en a envie de voir cette émission! On regarde les candidats qui tente de transformer les ingrédients d'un hamburger en un plat gastro. Du coup, ça nous donne faim et qu'a-t-on envie de manger pardi ? Un hamburger bien sur. Ça tombe bien, il y en a dans l'auberge. On dévale les escaliers, on engloutit notre bon burger, et hop hop hop, au lit.
On se réveille doucement et première pensée du matin : joyeux anniversaire Matthieu! On pense fort à toi et d'autant plus qu'on sait que ce voyage on aurait aussi pu le partager avec toi, cousin adoré.
Matin frisqué, le thermomètre iPhone affiche 8 degré, soleil où es tu ? C'est qu'on s'y habitue drôlement à ce monsieur jaune qui nous envoie luminosité et chaleur. Mais ce matin, il a l'air de faire le difficile, tant pis, on file prendre un petit dej. Chatoune a la dalle et s'enfile du pain confiture, pendant que Petit Chat enfile des perles. Et oui, on ne l'arrête plus, et quand elle a une idée dans la tête celle la, c'est quelque chose. Opération bracelet brésilien donc qui démarre et qui tend à devenir un nouveau passe temps pour la ninouche. Chatoune est toujours fascinée par la volonté de sa sœur du style : ce bracelet je le finis aujourd'hui, faut aller acheter des perles toute suite maintenant car si jamais il n'y en a pas en Bolivie et qu'on a plus de stock ou encore, je veux apprendre plein de techniques différentes. Jul reste donc pensive face à la patience de sa sœur dans ce genre d'activité et, se demande si, finalement, c'est pas sa sœur qui aurait dû faire des études d'art... Car pour la grande, c'est chiant, c'est long et puis le pauvre petit bracelet qu'elle a commencé ne ressemble pas à grande chose. Bref, moment de remise en question pour Julie (relatif tout de même) quant à ses capacités artistiques.
L'heure passe et les deux chats décident de se rendre à midi sur la place principale pour le Free tour. Pas fan des regroupements de touristes, elles se bottent les fesses car ces deux heures de balade guidée autour de la ville sont tout de même le moyen de connaître un peu la culture du pays, sachant que ni l'une ni l'autre ne se résout à lire les pages culturelles du guide. On réalise à nouveau et on apprend à l'accepter : on est des cancres. On vous voit déjà sourire mais on vous assure, on est les deux indisciplinées de service. D'autant plus que, quand une petite dame de 69 ans dit qu'elle a l'habitude de marcher beaucoup et qu'elle arrive à suivre le groupe quand même malgré son âge, on explose de rire, en pensant à notre beau père de compet et notre grand mère adorée.
" Et oh mamie, arrête de te prendre pour une superwoman ! Encore heureux que tes pas à la ramasse à ton âge. Notre polo, il serait en haut des escaliers avant tout le groupe et notre Mayé, de 80 ans, elle serait bien moins derrière que toi.."
Enfin bref, tout en rigolant, on ingurgite quelques infos et un point culture vous sera d'ailleurs bientôt proposé ( pour toi Roland ). Ce tour est également l'occasion de retrouver notre ami hollandais Ward, à l'auberge avec nous à Arequipa et arrivé à Cuzco aujourd'hui. Nous allons d'ailleurs ensuite déjeuner tous les trois et manger une super glace dans le paradis dégoté hier. Fanny qui n'ai à la base pas fan de glace en vient à déclarer : "on revient la demain encore hein jul?!" ainsi que "je crois que finalement maintenant je viens adorer les glaces". On file ensuite acheter de quoi faire progresser ninouche dans son artisanat, plus de fil et des petites pierres.
Retour à l'auberge et Fanny se met tout de suite à l'œuvre, un tour aux toilettes et elle ne bougera plus tant qu'elle n'aura pas terminé son bracelet. Jul essaie de faire de même mais après avoir regarder le résultat de son bracelet : "c'est décidé, moi, j'aime pas ça !". Il faudra donc trouve une autre activité manuelle pour Chatoune.
La soirée passe finalement vite, on rencontre deux français du sud et des anglais qui essaient d'apprendre quelques phrases de français, tous s'en vont, et oui c'est ça quand on rencontre des voyageurs. On décide de regarder un petit peu de top chef, avec une vidéo qui coupe toutes les 15 secondes à cause de la connexion, c'est dire qu'on en a envie de voir cette émission! On regarde les candidats qui tente de transformer les ingrédients d'un hamburger en un plat gastro. Du coup, ça nous donne faim et qu'a-t-on envie de manger pardi ? Un hamburger bien sur. Ça tombe bien, il y en a dans l'auberge. On dévale les escaliers, on engloutit notre bon burger, et hop hop hop, au lit.
Lundi 3 mars
Difficile tout de même d'avoir un sommeil vraiment réparateur dans un dortoir de 18. Une nuit un peu coupée avec les allers et venues des uns des autres, et puis se lever tard demeure totalement impossible. Mais bon, on a des bons lits et ça fait quand même vachement de bien. On se réveille donc vers 8h, et Chatoune se glisse dans les draps de Petit Chat -comme le fait leur maman chat pour les réveiller le matin- pour un petit bisou tout doux. De manière commune, ce matin on s'imagine à maison, au coin du feu, un petit chocolat chaud, un gros bisou de maman ou alors dans le canapé, devant la télé, un bol de lion, et un câlin de papa. Bref, vous l'avez compris, aujourd'hui les petits chats sont encore fatigués et ont juste envie d'être cocoonées. On se lève donc en douceur pour un petit déjeuner, moment de bien être qui nous aide à nous réveiller car il est pas mal bon ce petit dej, et notre ami Patrice nous fait rire dès le début de journée.
On décide donc, de manière commune, qu'aujourd'hui c'est tranquille. Encore vous nous direz, oui encore mais la on sent qu'on en a besoin. Le ventre qui joue toujours à la bataille navale, on se sent toutes deux pas en tiptop forme, mais au moins cette fois c'est les deux en même temps donc pas de soucis quant à nos envies pour la journée. On prend le temps de lire un peu au soleil, faire les comptes et discuter un peu avec notre mamounette avant de partir se balader. La balade commence au marché, et oui, les chiens ne font pas des chats, petites filles de Papito, comment ne pas être fan des marchés ? D'autant plus qu'on adore l'artisanat coloré péruvien. Mais bon, nos désirs d'achats restent raisonnés par nos sacs à dos qu'on ne veut pas alourdir et notre budget bien sur. Du coup, on trouve la solution idéale: on s'achète des fils brésiliens et des perles pour se faire des petits bracelets. Ça prend pas de place, c'est pas cher et surtout on est trop contentes de trouver les joies du "bricolage" (encore une pensée pour nos mercredis d'enfance à Alençon). Bref, on va peut être arrêter la nostalgie fm pour aujourd'hui ? Euh non, en fait on a pas envie. Car après le marché, nous devions retrouver les québécois pour le déjeuner mais eux aillant un peu zappé l'heure du rendez vous, on se trouve un petit restaurant végétarien trop mimi. Petit Chat est aux anges : "pour une ancienne végétarienne, ça fait quand même du bien !". On savoure de bons petits plats, et puis on retrouve Francis pour aller payer et chercher nos billets pour le macchu macchu, réservés sur le net. En route, nous passons devant un glacier repèré par jul pour ses bonnes glaces et notamment un parfum cannelle, qu'elle sait le favori de sa petite sœur. Pas moyen d'y couper, on rentre mais malheureusement cannelle il n'y a plus, c'est pas grave, Fanny opte pour une boule fleur de lait. Surprise du jour, Chatoune n'est pas tentée par une glace alors que Petit Chat la déguste : meilleure glace et cornet (maison avec zestes de citron) de sa vie de chat. Glace en main, on arrive à la maison de la culture pour acheter nos billets et mauvaise surprise : la réservation n'est valable que 6 heure sur le net. Jul gueule que c'était pas écrit mais avec sa mine de chat triste arrive à obtenir des tickets pour le jour suivant. Bon, on part donc un jour plus tard mais comme dit quelqu'un qu'on connaît, rien n'arrive par hasard, et vu notre état de fatigue, ça nous arrange !
On passe ensuite réserver dans la foulée le bus. Le programme est fait : départ 7h30 jeudi matin pour arriver jeudi soir à aguacalientes, point de départ de l'ascension du macchu picchu. Nous partirons avec Francis, qui lui non plus ne veux pas faire de trek organisé donc nous lui avons proposé de se joindre à nous. Organisation bouclée, nous retournons à l'auberge avec un arrêt en route douceur, cette fois pour Chatoune, un vrai pain au raisin français dans une bonne boulangerie. Le sourire jusqu'aux moustaches de la grande en dit long, retrouver le goût d'une vraie pâtisserie (et il faut l'avouer les amis, en France on est les best),c'est juste une joie extrême. La soirée sera donc calme pour les deux petits chats. Les québécois rigolent de notre molasse, car voila trois jours qu'on leur dit qu'on veut faire la fiesta et trois jours qu'à 18h on est carpettes (comme dit Fanny). Du coup, on commence à essayer de fabriquer nos petits bracelets avec l'aide de Charlotte, française pro du bracelet brésilien et qui gentiment nous montre comment faire. Puis, petit dîner humus, pâtes et pancakes chocolat banane (enfin on partage tout à deux donc c'est pas énorme hein....) dans un petit restau mignon. De retour, on essaie de regarder un petit top chef, ça marche pas donc c'est vite vu : dodo, on en peux plus!
Difficile tout de même d'avoir un sommeil vraiment réparateur dans un dortoir de 18. Une nuit un peu coupée avec les allers et venues des uns des autres, et puis se lever tard demeure totalement impossible. Mais bon, on a des bons lits et ça fait quand même vachement de bien. On se réveille donc vers 8h, et Chatoune se glisse dans les draps de Petit Chat -comme le fait leur maman chat pour les réveiller le matin- pour un petit bisou tout doux. De manière commune, ce matin on s'imagine à maison, au coin du feu, un petit chocolat chaud, un gros bisou de maman ou alors dans le canapé, devant la télé, un bol de lion, et un câlin de papa. Bref, vous l'avez compris, aujourd'hui les petits chats sont encore fatigués et ont juste envie d'être cocoonées. On se lève donc en douceur pour un petit déjeuner, moment de bien être qui nous aide à nous réveiller car il est pas mal bon ce petit dej, et notre ami Patrice nous fait rire dès le début de journée.
On décide donc, de manière commune, qu'aujourd'hui c'est tranquille. Encore vous nous direz, oui encore mais la on sent qu'on en a besoin. Le ventre qui joue toujours à la bataille navale, on se sent toutes deux pas en tiptop forme, mais au moins cette fois c'est les deux en même temps donc pas de soucis quant à nos envies pour la journée. On prend le temps de lire un peu au soleil, faire les comptes et discuter un peu avec notre mamounette avant de partir se balader. La balade commence au marché, et oui, les chiens ne font pas des chats, petites filles de Papito, comment ne pas être fan des marchés ? D'autant plus qu'on adore l'artisanat coloré péruvien. Mais bon, nos désirs d'achats restent raisonnés par nos sacs à dos qu'on ne veut pas alourdir et notre budget bien sur. Du coup, on trouve la solution idéale: on s'achète des fils brésiliens et des perles pour se faire des petits bracelets. Ça prend pas de place, c'est pas cher et surtout on est trop contentes de trouver les joies du "bricolage" (encore une pensée pour nos mercredis d'enfance à Alençon). Bref, on va peut être arrêter la nostalgie fm pour aujourd'hui ? Euh non, en fait on a pas envie. Car après le marché, nous devions retrouver les québécois pour le déjeuner mais eux aillant un peu zappé l'heure du rendez vous, on se trouve un petit restaurant végétarien trop mimi. Petit Chat est aux anges : "pour une ancienne végétarienne, ça fait quand même du bien !". On savoure de bons petits plats, et puis on retrouve Francis pour aller payer et chercher nos billets pour le macchu macchu, réservés sur le net. En route, nous passons devant un glacier repèré par jul pour ses bonnes glaces et notamment un parfum cannelle, qu'elle sait le favori de sa petite sœur. Pas moyen d'y couper, on rentre mais malheureusement cannelle il n'y a plus, c'est pas grave, Fanny opte pour une boule fleur de lait. Surprise du jour, Chatoune n'est pas tentée par une glace alors que Petit Chat la déguste : meilleure glace et cornet (maison avec zestes de citron) de sa vie de chat. Glace en main, on arrive à la maison de la culture pour acheter nos billets et mauvaise surprise : la réservation n'est valable que 6 heure sur le net. Jul gueule que c'était pas écrit mais avec sa mine de chat triste arrive à obtenir des tickets pour le jour suivant. Bon, on part donc un jour plus tard mais comme dit quelqu'un qu'on connaît, rien n'arrive par hasard, et vu notre état de fatigue, ça nous arrange !
On passe ensuite réserver dans la foulée le bus. Le programme est fait : départ 7h30 jeudi matin pour arriver jeudi soir à aguacalientes, point de départ de l'ascension du macchu picchu. Nous partirons avec Francis, qui lui non plus ne veux pas faire de trek organisé donc nous lui avons proposé de se joindre à nous. Organisation bouclée, nous retournons à l'auberge avec un arrêt en route douceur, cette fois pour Chatoune, un vrai pain au raisin français dans une bonne boulangerie. Le sourire jusqu'aux moustaches de la grande en dit long, retrouver le goût d'une vraie pâtisserie (et il faut l'avouer les amis, en France on est les best),c'est juste une joie extrême. La soirée sera donc calme pour les deux petits chats. Les québécois rigolent de notre molasse, car voila trois jours qu'on leur dit qu'on veut faire la fiesta et trois jours qu'à 18h on est carpettes (comme dit Fanny). Du coup, on commence à essayer de fabriquer nos petits bracelets avec l'aide de Charlotte, française pro du bracelet brésilien et qui gentiment nous montre comment faire. Puis, petit dîner humus, pâtes et pancakes chocolat banane (enfin on partage tout à deux donc c'est pas énorme hein....) dans un petit restau mignon. De retour, on essaie de regarder un petit top chef, ça marche pas donc c'est vite vu : dodo, on en peux plus!
Dimanche 2 mars
On ouvre les yeux à 9h et c'est la qu'on réalise le sens du mot fatigue. Car quand on dort comme une souche pendant 10h dans un dortoir de 18, un samedi soir, ayant le lit à côté de la porte et quand tout le monde ne fait qu'aller et venir...c'est vraiment qu'on est naze de chez naze! Alors une bonne nuit ça fait du bien, tout comme la petite douche qui suit et le bon petit dej. Nous y retrouvons d'ailleurs nos amis québécois qui ont fait la fiesta hier, contrairement aux petits chats trop fatigués. Ils nous racontent leur soirée et puis on se prépare à aller se balader.
Aujourd'hui, c'est carnaval à Cuzco. Et les amis, les péruviens, ils ne rigolent pas à ce sujet. Ou plutot si, ils déconnent grave ! Pierre, parisien adorable, qu'on a rencontré hier soir nous offre avant de partir des ballons de baudruche complètement désuets (il est pour toi ce mot maman ;)). On rigole et on accroche nos ballons à nos sacs comme des enfants et on part tous les trois. On comprend malheureusement très vite qu'avec nos têtes de bons français et nos ballons qui nous identifient encore plus, on est les cibles parfaites. En deux minutes, c'est simple, on est trempés et plein de mousse. Et oui, pour les péruviens, le carnaval ne rime pas avec déguisement mais avec bordel général. Comment décrire l'ambiance des rues ? C'est difficile et nous ne pouvions même pas prendre de vidéo ni photo sous risque de tremper nos appareils. Car oui les amis, il faut essayer de s'imaginer les rues bondées de gens qui ne cessent de se lancer de l'eau (bombes à eau des balcons, viseurs à eau des voitures et pistolets à eau à gogo) et chacun possède une bombe de mousse à raser bien collante de sorte qu'en 2 secondes tu es recouvert de mousse. Alors au début tu rigoles bien sur, c'est une course géante ou faire un pas devient impossible, mais rapidement la lassitude de ne pouvoir se balader prend le dessus. On essaie donc d'échapper de la place principale vers les petites ruelles plus calmes où l'attaque est plus rare. Pierre nous fait découvrir les hauteurs de la ville et le charme de ces petites rues pavées. On reste à l'affût de petits rigolos potentiels et surtout des plus virulents qui ont troqués les bombes à eau pour des sceaux dos carrément. Ayant un peu froid, on décide de rentrer à l'auberge, obligés de repasser par la place principale, Fanny fait les frais d'une dernière attaque. Et Bim, 2 bombes à eau dans la tête : "ça fait mal en plus ces conneries". C'est vrai qu'après 3h, on a eu notre dose. Du coup, petite douche et on part déjeuner avec notre ami québécois Francis dans un petit restau. C'est la surprise du jour, un peu caché dans une petite rue, une adorable péruvienne nous propose un menu fait minute avec une petite salade en entrée, des pâtes et des légumes frais brocolis aubergine tomates et un petit thé pour un peu plus d'un euro. On attend donc un peu car elle cuisine tout à la minute devant nous...un régal! De retour, Petit Chat fatigué fait une petite sieste, c'est difficile pour elle l'altitude et on y attribue d'ailleurs tous nos petits maux: tête, bide en vrac, grosse fatigue. Merci d'ailleurs emouchou pour ton petit mail qui nous rassure et nous fait beaucoup de bien. La soirée sera donc calme pour les deux sœurettes, on trie un peu les photos, on joue aux cartes avec nos chers québécois et un petit dîner du dimanche soir : céréales et lait. Un plaisir simple mais qui nous rapproche de l'envie d'un dimanche soir au coin du feu à la maison. On se couche, épuisées mais toutes deux sur la même longueur d'ondes, en se disant quand même que c'est un sacré soutien.
On ouvre les yeux à 9h et c'est la qu'on réalise le sens du mot fatigue. Car quand on dort comme une souche pendant 10h dans un dortoir de 18, un samedi soir, ayant le lit à côté de la porte et quand tout le monde ne fait qu'aller et venir...c'est vraiment qu'on est naze de chez naze! Alors une bonne nuit ça fait du bien, tout comme la petite douche qui suit et le bon petit dej. Nous y retrouvons d'ailleurs nos amis québécois qui ont fait la fiesta hier, contrairement aux petits chats trop fatigués. Ils nous racontent leur soirée et puis on se prépare à aller se balader.
Aujourd'hui, c'est carnaval à Cuzco. Et les amis, les péruviens, ils ne rigolent pas à ce sujet. Ou plutot si, ils déconnent grave ! Pierre, parisien adorable, qu'on a rencontré hier soir nous offre avant de partir des ballons de baudruche complètement désuets (il est pour toi ce mot maman ;)). On rigole et on accroche nos ballons à nos sacs comme des enfants et on part tous les trois. On comprend malheureusement très vite qu'avec nos têtes de bons français et nos ballons qui nous identifient encore plus, on est les cibles parfaites. En deux minutes, c'est simple, on est trempés et plein de mousse. Et oui, pour les péruviens, le carnaval ne rime pas avec déguisement mais avec bordel général. Comment décrire l'ambiance des rues ? C'est difficile et nous ne pouvions même pas prendre de vidéo ni photo sous risque de tremper nos appareils. Car oui les amis, il faut essayer de s'imaginer les rues bondées de gens qui ne cessent de se lancer de l'eau (bombes à eau des balcons, viseurs à eau des voitures et pistolets à eau à gogo) et chacun possède une bombe de mousse à raser bien collante de sorte qu'en 2 secondes tu es recouvert de mousse. Alors au début tu rigoles bien sur, c'est une course géante ou faire un pas devient impossible, mais rapidement la lassitude de ne pouvoir se balader prend le dessus. On essaie donc d'échapper de la place principale vers les petites ruelles plus calmes où l'attaque est plus rare. Pierre nous fait découvrir les hauteurs de la ville et le charme de ces petites rues pavées. On reste à l'affût de petits rigolos potentiels et surtout des plus virulents qui ont troqués les bombes à eau pour des sceaux dos carrément. Ayant un peu froid, on décide de rentrer à l'auberge, obligés de repasser par la place principale, Fanny fait les frais d'une dernière attaque. Et Bim, 2 bombes à eau dans la tête : "ça fait mal en plus ces conneries". C'est vrai qu'après 3h, on a eu notre dose. Du coup, petite douche et on part déjeuner avec notre ami québécois Francis dans un petit restau. C'est la surprise du jour, un peu caché dans une petite rue, une adorable péruvienne nous propose un menu fait minute avec une petite salade en entrée, des pâtes et des légumes frais brocolis aubergine tomates et un petit thé pour un peu plus d'un euro. On attend donc un peu car elle cuisine tout à la minute devant nous...un régal! De retour, Petit Chat fatigué fait une petite sieste, c'est difficile pour elle l'altitude et on y attribue d'ailleurs tous nos petits maux: tête, bide en vrac, grosse fatigue. Merci d'ailleurs emouchou pour ton petit mail qui nous rassure et nous fait beaucoup de bien. La soirée sera donc calme pour les deux sœurettes, on trie un peu les photos, on joue aux cartes avec nos chers québécois et un petit dîner du dimanche soir : céréales et lait. Un plaisir simple mais qui nous rapproche de l'envie d'un dimanche soir au coin du feu à la maison. On se couche, épuisées mais toutes deux sur la même longueur d'ondes, en se disant quand même que c'est un sacré soutien.
Samedi 1 mars
12h de bus pour arriver à cuzco qui vous laissent imaginer la tronche des deux petits chats à leur arrivée. 12h pendant lesquels le bus avance à deux à l'heure, recule même parfois (on se demande si notre vision ne nous joue pas des tours mais non il recule bien). Les petits vendeurs ambulants refont leur apparition dans le bus, ainsi que des petites madames qui chantent (enfin essaient plutôt) et des démonstrateurs qui viennent donner des conseils pour éviter le cholestérol et manger que des bonnes graisses, comme l'huile de morue par exemple (à 6h du mat, c'est une première et le son de sa voix nous endort). 8h30, nous arrivons tous les quatre (toujours avec nos amis québécois) à bon port et nous rendons en taxi dans le centre de la ville. Jul a repéré une petite auberge de jeunesse qui a l'air pas mal du tout et n'est pas loin en plus, on y file ni une ni deux. Dortoir de 18 mais lit assez grand et super agréable, déco des chambres tout en bois, casier, petit dej inclu, cocktail gratuit de bienvenue, cuisine et wifi... Que demande le peuple, on prend! On part prendre le petit déjeuner dans un petit restau avec une péruvienne toute sympa et on se balade sur la place principale.
Les deux petits chats sont fatigués et Chatoune se sent comme un peu malade et toute patraque. Mal de tête, ventre barbouillé, chaleur...c'est sûrement la fatigue mais l'enquêtrice Petit Chat a une autre explication plutôt maline : l'altitude. En effet, on est à 3300m à Cuzco et le manque d'une bonne respiration est ressentie par Fanny et son asthme. Nous trouvons donc une origine logique à notre état patraque et on se dit que ça ira mieux demain quand la fatigue ne prendra plus le dessus. Du coup, aujourd'hui, c'est tranquille. On regarde comment on va organiser notre expédition au macchu picchu, on se balade au marché entre les étalages de fruits, légumes, viandes mais surtouts artisanats péruviens. On adore toutes les petites babioles d'ici : tissus, chapeaux, sacs, bijoux, chaussures....toutes plus colorées les unes que les autres. On fait donc un petit repérage car on sait qu'on va succomber à quelques petits plaisirs. Le premier pour Chatoune : achat de quelques rubans, motivé par Fanny pour enrichir sa collection de tissus et matières. Le soleil tape et Chatoune se sent vraiment pas au top donc retour à l'auberge et petite sieste de 20 min (oui papa on a bien compris la méthode) avant que Fanny la réveille pour un petit thé. On rencontre un parisien en voyage pour 6 mois en Amérique du Sud et on blablate voyages, études et même psychanalyse (oui maman !!). À l'heure de l'apéro, on retrouve nos amis québécois pour un petit pisco sour (plutôt bien dosé) avant d'aller se faire un petit resto. Entrée, plat, thé pour 2 euros, c'est plutôt raisonnable et ça fait du bien au bidou. Les deux petits chats sont repus et fatiguées et filent au lit pour une bonne nuit. On vous embrasse les amis :)))
12h de bus pour arriver à cuzco qui vous laissent imaginer la tronche des deux petits chats à leur arrivée. 12h pendant lesquels le bus avance à deux à l'heure, recule même parfois (on se demande si notre vision ne nous joue pas des tours mais non il recule bien). Les petits vendeurs ambulants refont leur apparition dans le bus, ainsi que des petites madames qui chantent (enfin essaient plutôt) et des démonstrateurs qui viennent donner des conseils pour éviter le cholestérol et manger que des bonnes graisses, comme l'huile de morue par exemple (à 6h du mat, c'est une première et le son de sa voix nous endort). 8h30, nous arrivons tous les quatre (toujours avec nos amis québécois) à bon port et nous rendons en taxi dans le centre de la ville. Jul a repéré une petite auberge de jeunesse qui a l'air pas mal du tout et n'est pas loin en plus, on y file ni une ni deux. Dortoir de 18 mais lit assez grand et super agréable, déco des chambres tout en bois, casier, petit dej inclu, cocktail gratuit de bienvenue, cuisine et wifi... Que demande le peuple, on prend! On part prendre le petit déjeuner dans un petit restau avec une péruvienne toute sympa et on se balade sur la place principale.
Les deux petits chats sont fatigués et Chatoune se sent comme un peu malade et toute patraque. Mal de tête, ventre barbouillé, chaleur...c'est sûrement la fatigue mais l'enquêtrice Petit Chat a une autre explication plutôt maline : l'altitude. En effet, on est à 3300m à Cuzco et le manque d'une bonne respiration est ressentie par Fanny et son asthme. Nous trouvons donc une origine logique à notre état patraque et on se dit que ça ira mieux demain quand la fatigue ne prendra plus le dessus. Du coup, aujourd'hui, c'est tranquille. On regarde comment on va organiser notre expédition au macchu picchu, on se balade au marché entre les étalages de fruits, légumes, viandes mais surtouts artisanats péruviens. On adore toutes les petites babioles d'ici : tissus, chapeaux, sacs, bijoux, chaussures....toutes plus colorées les unes que les autres. On fait donc un petit repérage car on sait qu'on va succomber à quelques petits plaisirs. Le premier pour Chatoune : achat de quelques rubans, motivé par Fanny pour enrichir sa collection de tissus et matières. Le soleil tape et Chatoune se sent vraiment pas au top donc retour à l'auberge et petite sieste de 20 min (oui papa on a bien compris la méthode) avant que Fanny la réveille pour un petit thé. On rencontre un parisien en voyage pour 6 mois en Amérique du Sud et on blablate voyages, études et même psychanalyse (oui maman !!). À l'heure de l'apéro, on retrouve nos amis québécois pour un petit pisco sour (plutôt bien dosé) avant d'aller se faire un petit resto. Entrée, plat, thé pour 2 euros, c'est plutôt raisonnable et ça fait du bien au bidou. Les deux petits chats sont repus et fatiguées et filent au lit pour une bonne nuit. On vous embrasse les amis :)))
Vendredi 28 février
Fatiguées nous l'étions, et contre toute attente, ce matin à 7h on est sur le pied de guerre ! Le dortoir de 10 est sûrement un des facteurs de notre réveil plutôt matinal mais bon, aujourd'hui c'est repos et organisation. On s'étire, on prend un petit thé au soleil et petit bonheur du matin : la session Skype avec nos deux parents. On commence par maman et c'est plutôt drôle de suivre son programme pendant 10 minutes à travers toutes les pièces de la maison, des toilettes à la voiture. On la retrouve en compagnie de Paul une heure plus tard et ça fait du bien de voir leurs deux petites bouilles. C'est ensuite le tour de papa, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas eu et les premières secondes en témoignent : larmes aux yeux pour les trois. Surprise d'apercevoir Mido derrière lui, voir les quatre en une heure : c'est le jackpot. C'est quand même pas si mal la technologie et ça nous permet de bien commencer la journée.
Aujourd'hui, c'est départ pour le canyon de cotahuasi avec nos amis québécois alors on refait les sacs et on part s'informer des horaires de bus. On s'organise tous les quatre et on enchaine avec la laverie pour déposer quelques affaires et les courses pour notre petit périple comme on doit voyager de nuit. Deux filles, deux garçons, deux françaises et deux québécois, un quatuor de choc. On rigole toutes les trois minutes que ce soit à cause de nos accents et incompréhensions ou de la prise en charge de l'organisation par la jul. De retour à l'auberge, un bon déjeuner et il est l'heure de dire au revoir à Arequipa pour quelques jours, le canyon nous attend et on est tous les quatre hyper contents. Nous arrivons à la station de bus, fiers de notre super programme et avec la ferme intention de négocier (ici c'est une tradition pour tout) le prix du bus.
Et la, c'est la douche froide. Car pour négocier, il faudrait encore qu'il y ai encore des bus avec des places disponibles. Rien, nada, pas de place avant lundi. Ah si, il y en reste mais sur une petite compagnie inconnue au bataillon et qui n'inspire pas toute notre confiance. Que faire ? Fanny et Patrice ne se posent pas trop de questions et y voit la seule option possible, mais Julie et Francis sont plus hésitants et ne le sentent pas forcément. Bus de nuit, Pérou, compagnie inconnue, la réflexion de Chatoune se met en place et l'idée que l'envie puisse dépasser la raison et la sécurité la questionne. Quelle décision prendre ? Est-ce qu'on se fait un film ou est ce peu prudent ? Fanny regarde Julie avec insistance pour sentir ce qu'elle en pense, et comprend vite que pour la grande c'est pas ça, n'y allons pas. Décision commune : la raison, on ne peut pas prévoir et le trajet peut se dérouler parfaitement tout comme il peut être pas très sur et vu la situation du Pérou, on ne prend pas le risque. Bon bah....énième changement de programme. On se demande si on va pas d'ailleurs renommer "fourfeetaroundtheworld" en "wedontknowwhatwewilldotomorrow".
Pas de cotahuasi donc, on est déçus tous les quatre mais on reprend vite du poil de la bête. Pas question que ça entame notre bonne humeur, bon bah, on va ou? Décision vite prise : cuzco, on y sera plus tôt et puis c'est tout. Recherche de billets pour le jour même car on est dans notre lancée de départ alors allons y. On cherche une compagnie de bus pas trop chère et on apprend par la même occasion que ce week end, c'est le carnaval de cuzco. Et bien voilà, pas de canyon mais carnaval et fiesta, notre nouveau programme nous va bien. On se fait vite à l'imprévu et on rigole de la situation qui nous oblige à retourner à l'auberge, chercher les sacs laissés à la consigne. On explose de rire en imaginant la tête des gens nous voyons revenir à l'auberge bredouille, et c'est le cas mais nous en profitant pour nous faire un petit apéro dîner avant de repartir prendre le bus.
Il est donc 21h et nous sommes dans un bus de nuit (de pas n'importe qu'elle compagnie) vers cuzco. À nouveau dodo dans le bus pour arriver au petit matin, on s'y fait à ces longs trajets de bus mais aussi à tous ces imprévus. C'est ce qui fait le charme de ces voyages non?
Fatiguées nous l'étions, et contre toute attente, ce matin à 7h on est sur le pied de guerre ! Le dortoir de 10 est sûrement un des facteurs de notre réveil plutôt matinal mais bon, aujourd'hui c'est repos et organisation. On s'étire, on prend un petit thé au soleil et petit bonheur du matin : la session Skype avec nos deux parents. On commence par maman et c'est plutôt drôle de suivre son programme pendant 10 minutes à travers toutes les pièces de la maison, des toilettes à la voiture. On la retrouve en compagnie de Paul une heure plus tard et ça fait du bien de voir leurs deux petites bouilles. C'est ensuite le tour de papa, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas eu et les premières secondes en témoignent : larmes aux yeux pour les trois. Surprise d'apercevoir Mido derrière lui, voir les quatre en une heure : c'est le jackpot. C'est quand même pas si mal la technologie et ça nous permet de bien commencer la journée.
Aujourd'hui, c'est départ pour le canyon de cotahuasi avec nos amis québécois alors on refait les sacs et on part s'informer des horaires de bus. On s'organise tous les quatre et on enchaine avec la laverie pour déposer quelques affaires et les courses pour notre petit périple comme on doit voyager de nuit. Deux filles, deux garçons, deux françaises et deux québécois, un quatuor de choc. On rigole toutes les trois minutes que ce soit à cause de nos accents et incompréhensions ou de la prise en charge de l'organisation par la jul. De retour à l'auberge, un bon déjeuner et il est l'heure de dire au revoir à Arequipa pour quelques jours, le canyon nous attend et on est tous les quatre hyper contents. Nous arrivons à la station de bus, fiers de notre super programme et avec la ferme intention de négocier (ici c'est une tradition pour tout) le prix du bus.
Et la, c'est la douche froide. Car pour négocier, il faudrait encore qu'il y ai encore des bus avec des places disponibles. Rien, nada, pas de place avant lundi. Ah si, il y en reste mais sur une petite compagnie inconnue au bataillon et qui n'inspire pas toute notre confiance. Que faire ? Fanny et Patrice ne se posent pas trop de questions et y voit la seule option possible, mais Julie et Francis sont plus hésitants et ne le sentent pas forcément. Bus de nuit, Pérou, compagnie inconnue, la réflexion de Chatoune se met en place et l'idée que l'envie puisse dépasser la raison et la sécurité la questionne. Quelle décision prendre ? Est-ce qu'on se fait un film ou est ce peu prudent ? Fanny regarde Julie avec insistance pour sentir ce qu'elle en pense, et comprend vite que pour la grande c'est pas ça, n'y allons pas. Décision commune : la raison, on ne peut pas prévoir et le trajet peut se dérouler parfaitement tout comme il peut être pas très sur et vu la situation du Pérou, on ne prend pas le risque. Bon bah....énième changement de programme. On se demande si on va pas d'ailleurs renommer "fourfeetaroundtheworld" en "wedontknowwhatwewilldotomorrow".
Pas de cotahuasi donc, on est déçus tous les quatre mais on reprend vite du poil de la bête. Pas question que ça entame notre bonne humeur, bon bah, on va ou? Décision vite prise : cuzco, on y sera plus tôt et puis c'est tout. Recherche de billets pour le jour même car on est dans notre lancée de départ alors allons y. On cherche une compagnie de bus pas trop chère et on apprend par la même occasion que ce week end, c'est le carnaval de cuzco. Et bien voilà, pas de canyon mais carnaval et fiesta, notre nouveau programme nous va bien. On se fait vite à l'imprévu et on rigole de la situation qui nous oblige à retourner à l'auberge, chercher les sacs laissés à la consigne. On explose de rire en imaginant la tête des gens nous voyons revenir à l'auberge bredouille, et c'est le cas mais nous en profitant pour nous faire un petit apéro dîner avant de repartir prendre le bus.
Il est donc 21h et nous sommes dans un bus de nuit (de pas n'importe qu'elle compagnie) vers cuzco. À nouveau dodo dans le bus pour arriver au petit matin, on s'y fait à ces longs trajets de bus mais aussi à tous ces imprévus. C'est ce qui fait le charme de ces voyages non?
Jeudi 27 février
4h30, dans une cabane en bambou, le réveil sonne. Ni une ni deux, lampe frontale en place, on s'habille, une banane pour se donner de l'énergie et on part dans la nuit noire. On ne voit rien, on essaie de ne pas se prendre les pieds dans les roches et l'ascension commence. Moment où on se demande pourquoi on fait ça : ça c'est se réveiller au milieu de la nuit pour remonter un canyon. Malgré tout, le jour se lève petit à petit et la fraîcheur du matin aide à l'effort, plus que la chaleur écrasante de la veille. Un quart de fait en une demi-heure, on se dit que finalement ça va aller et qu'on va pas trop souffrir pour cette remontée. Tu parles Charles! Petit à petit, ça se complique et devient de plus en plus pentu, le souffle nous manque et la respiration est difficile. Le chemin se constitue désormais casi seulement de grosses marches pleines de rochers et on fait moins les malines. Chatoune sent que son corps tiraillé dans tous les sens mais en imaginant la difficulté pour sa sœurette, refuse de se plaindre ne serait ce qu'une seconde. En effet, Petit. Chat se trimballe le gros sac à dos qui la retient vers l'arrière à chaque pas, rendant l'effort encore plus difficile. On rappèlera aussi que Fanny fait un peu d'asthme, ce qui n'arrange pas la tâche. Bref, Chatoune est impressionnée de la résistance de sa sœur, qui a le visage désormais marqué par l'effort. La route est plutôt monotone et surtout qu'on sait qu'il n'y aura que de la montée pour arriver au sommet, c'est donc de l'effort physique pur et dur. Nouvelle sensation pour Julie qui ne concevait pas le dépassement physique comme une activité à plein temps mais bon finalement, il faut croire qu'on peut y prendre goût. Accompagnée d'Elodie et Lucas, la marche est déjà plus agréable et on se motive à l'idée d'un bon petit déjeuner en arrivant au sommet. Lucas aide Fanny dans les dernières montées puisque le sac lui fait quand même sacrément mal au dos, en même temps elle trimballe les affaires des deux sœurettes.
Il est donc 8h quand nous arrivons au sommet et explosons de soulagement, joie et fierté. On remercie le guide de nous avoir mis en garde pour notre périple supposé de base, puisque c'était pas 3 mais 6 heures comme ça qui nous attendait...Fatiguées mais heureuses, on rejoint donc le village pour reprendre le bus dans l'autre sens, direction Arequipa. Un super petit déjeuner avec petits pains et dulce de leche, un petit lait au chocolat pour les enfants, une mangue et une banane, et nous sommes prêtes pour les 6 h de route qui nous attendent. On se rend compte qu'on commence à s'habituer réellement aux longs trajets en bus, on gagne sérieusement en patience. Après le bus frigo mexicain, on a droit au bus four péruvien. Entre les vendeurs ambulants qui montent dans le bus toutes les dix minutes vendre porc séché, gelées et autres étranges spécialités locales, et le mode vibreur lié à la qualité relative de la route, le bus péruvien est assez folklorique. On en rit maintenant et on prend notre mal en patience, en profitant pour roupiller pas mal.
Nous arrivons vers 16h à Arequipa, on va déjeuner au marché et on retrouve notre petite auberge. Une bonne douche plus tard et quelques parties de cartes plus tard, on retrouve pour la dernière fois Elodie et Lucas pour un petit dîner. On rigole, on se pose devant la cathédrale, avant de se dire au revoir. Un pincement au cœur mais on sait qu'on les reverra en France. Nos petits pieds sont fatiguées, on peut même dire que notre corps tout entier. Chatoune marche comme un canard et Petit Chat sent les courbatures fortes liées au sac à dos. Demain c'est reparti, donc il serait peut être temps d'aller au lit ? Oui oui oui !
4h30, dans une cabane en bambou, le réveil sonne. Ni une ni deux, lampe frontale en place, on s'habille, une banane pour se donner de l'énergie et on part dans la nuit noire. On ne voit rien, on essaie de ne pas se prendre les pieds dans les roches et l'ascension commence. Moment où on se demande pourquoi on fait ça : ça c'est se réveiller au milieu de la nuit pour remonter un canyon. Malgré tout, le jour se lève petit à petit et la fraîcheur du matin aide à l'effort, plus que la chaleur écrasante de la veille. Un quart de fait en une demi-heure, on se dit que finalement ça va aller et qu'on va pas trop souffrir pour cette remontée. Tu parles Charles! Petit à petit, ça se complique et devient de plus en plus pentu, le souffle nous manque et la respiration est difficile. Le chemin se constitue désormais casi seulement de grosses marches pleines de rochers et on fait moins les malines. Chatoune sent que son corps tiraillé dans tous les sens mais en imaginant la difficulté pour sa sœurette, refuse de se plaindre ne serait ce qu'une seconde. En effet, Petit. Chat se trimballe le gros sac à dos qui la retient vers l'arrière à chaque pas, rendant l'effort encore plus difficile. On rappèlera aussi que Fanny fait un peu d'asthme, ce qui n'arrange pas la tâche. Bref, Chatoune est impressionnée de la résistance de sa sœur, qui a le visage désormais marqué par l'effort. La route est plutôt monotone et surtout qu'on sait qu'il n'y aura que de la montée pour arriver au sommet, c'est donc de l'effort physique pur et dur. Nouvelle sensation pour Julie qui ne concevait pas le dépassement physique comme une activité à plein temps mais bon finalement, il faut croire qu'on peut y prendre goût. Accompagnée d'Elodie et Lucas, la marche est déjà plus agréable et on se motive à l'idée d'un bon petit déjeuner en arrivant au sommet. Lucas aide Fanny dans les dernières montées puisque le sac lui fait quand même sacrément mal au dos, en même temps elle trimballe les affaires des deux sœurettes.
Il est donc 8h quand nous arrivons au sommet et explosons de soulagement, joie et fierté. On remercie le guide de nous avoir mis en garde pour notre périple supposé de base, puisque c'était pas 3 mais 6 heures comme ça qui nous attendait...Fatiguées mais heureuses, on rejoint donc le village pour reprendre le bus dans l'autre sens, direction Arequipa. Un super petit déjeuner avec petits pains et dulce de leche, un petit lait au chocolat pour les enfants, une mangue et une banane, et nous sommes prêtes pour les 6 h de route qui nous attendent. On se rend compte qu'on commence à s'habituer réellement aux longs trajets en bus, on gagne sérieusement en patience. Après le bus frigo mexicain, on a droit au bus four péruvien. Entre les vendeurs ambulants qui montent dans le bus toutes les dix minutes vendre porc séché, gelées et autres étranges spécialités locales, et le mode vibreur lié à la qualité relative de la route, le bus péruvien est assez folklorique. On en rit maintenant et on prend notre mal en patience, en profitant pour roupiller pas mal.
Nous arrivons vers 16h à Arequipa, on va déjeuner au marché et on retrouve notre petite auberge. Une bonne douche plus tard et quelques parties de cartes plus tard, on retrouve pour la dernière fois Elodie et Lucas pour un petit dîner. On rigole, on se pose devant la cathédrale, avant de se dire au revoir. Un pincement au cœur mais on sait qu'on les reverra en France. Nos petits pieds sont fatiguées, on peut même dire que notre corps tout entier. Chatoune marche comme un canard et Petit Chat sent les courbatures fortes liées au sac à dos. Demain c'est reparti, donc il serait peut être temps d'aller au lit ? Oui oui oui !
Mercredi 26 février
Nous y voilà. Il est 3h et nous sommes sur le pied de guerre pour partir au canyon. Le temps de s'habiller et déposer un sac en consigne à l'auberge et on monte dans le bus. Nous retrouvons avec joie nos amis québécois, puisque qu'avec un guide ou non, on prend tous le même minibus. Leur accent nous donne le sourire des le matin et, en raison de l'heure très matinale, nous faisons tous un petit roupillon (expression de notre ami québécois Patrice). 3h de bus et nous arrivons à 6h à Chivay pour acheter le billet touristique pour accéder au canyon, Fanny tente de nous faire passer pour des étudiants locaux pour payer moins cher, en vain. On ne peut pas dire que notre physique nous aide et la petite madame est plus que dubitative. Bref, billet acheté, on s'arrête pour le petit déjeuner et croyant qu'on est passées à travers les mailles du filet, on mange comme si on faisait partie du groupe, pensant bien sur ne rien payer. C'est loupé, le guide nous rappelle bien qu'on a pris que le transport : et merde, mais ça fait quand même du bien. Un petit thé aux feuilles de coca pour se donner de l'énergie et on repart vers cruz del condor. C'est un point de vue magique sur le canyon, et des les premières minutes d'observation, on sent que ça va être de la folie ce trek. Cinq majestueux condors planent au dessus de nos têtes et à 3300m d'altitude, la perspective du canyon nous ébloui totalement. Julie se rend tout de même compte que sa vison lui joue des tours mais se dit que c'est sûrement encore plus impressionnant pour elle car, sans la vision 3D, elle a l'impression d'être devant une immense fresque.
Encore 30 min de bus et à 9h du matin, nous arrivons au point de départ du trek. Moment d'un premier changement de programme (encore et toujours, mais c'est le meilleur). En effet, le guide, comme tout le bus sauf nous à pris un trek organisé, nous propose de les suivre gratuitement. Nous paraissant inutile de les laisser marcher 10 minutes devant nous avant de commencer notre trek, d'autant plus que nos amis québécois sont avec le guide, nous décidons donc de suivre le groupe. La boucle que nous avons décider pour la journée est la même que la leur : arriver à l'oasis de sangalle en fin de journée car nous avons prévu d'y retrouver nos amis français Elodie et Lucas. Eux étant partis hier, mais à raison de 6h de marche pour nous, versus 3 pour eux, on avait prévu de se faire un petit apéro ensemble. Raison pour laquelle, en plus des 2 litres et demi d'eau dans le sac, Petit Chat se trimballe deux litres de cocktail pour notre soirée tous les quatre. Oui, on est un peu cinglées mais c'est ce qui fait aussi notre charme non ?
Ainsi donc nous marchons, et ça commence par 3h de descente en plein soleil, Chatoune commence à se dire qu'elle va y laisser sa peau, mais la beauté du canyon ne peut qu'être créatrice de joie, la difficulté de l'effort passant seconde. Petit Chat galope devant sa sœur malgré son gros sac à dos et descend avec une tranquillité plutôt extraordinaire. Mélange d'incompréhension et de respect quand nous observons qu'une des nana est en tongs, robe et sac bandoulière alors que le chemin c'est cailloux, roches, et pieds tordus. Pourquoi pas après tout, m'enfin bon : "c'est pas bon pour le dos et les genoux tout ça!", remarque le docteur Fanny Betsch. Vers midi, nous nous arrêtons dans un petit village où le déjeuner est préparé pour le groupe. Pris de sympathie envers nous, le guide nous propose de déjeuner avec eux et de nous faire payer le prix du groupe, à peine 2 euros pour entrée et plat, nous acceptons avec plaisir. C'est l'occasion de goûter un plat typique : le lomo saltado d'alpaga. Un peu inquiètes au départ, nous nous régalons car la viande est délicieuse et les plats très frais.
C'est l'heure du deuxième changement de programme, puisqu'en faisant part au guide de notre trek des prochains jours, nous le voyons sacrément grimacer. Gentiment, il nous indique que les chemins que nous souhaitions prendre ne sont pas balisés et qu'il est plus que facile de se perdre, même avec un bon sens d'orientation. Il nous prévient qu'entre chaque village, il y a minimum 5 heures de marche et que n'étant casi pas empruntés, les chemins sont plutôt risqués. Il ne nous décourage pas mais veut que nous en soyons conscientes, c'est un peu dangereux et nous n'avons pas de tente donc, si on se perd, et bien c'est à nos risques et périls. Moment pour revoir nos plans, que faire ? Nous le bombardons de questions et la conclusion est la suivante : nous allons retrouver et finir le trek à colca avec nos amis français demain; et partir samedi dans le canyon de cotahuasi, le plus grand du monde. En effet, très peu visité par les touristes, puisqu'il se trouve à 12h de bus d'arequipa, on peut y faire des petits treks d'une journée dans plusieurs villes dans le canyon. Nous en avions déjà eu echo, la perspective des 12 heures de bus sur les routes de montagne (entre tape cul et vibrations) nous refroidissant. Mais bon, voilà que tous les locaux nous disent que c'est encore plus beau que le canyon de colca et absolument pas touristique, donc nous ne pouvons pas y échapper.
Notre programme soudainement modifié et après un bon repas, nous reprenons la route vers l'oasis. Nous sommes un peu déçues de ne pouvoir sortir comme nous voulions des sentiers battus, mais pas question de nous mettre en danger. Imprévu vite oublié puisque le paysage nous régale. On avance et on en chie, les muscles nous tirent, il fait chaud, et ça grimpe donc le souffle avec l'altitude nous manque, mais on est aux anges d'avoir la chance d'accéder à un tel paysage. On est au milieu d'un canyon, les montagnes aux couleurs oranges, jaunes, ocres, la profusion d'arbres d'un dégradé jamais vu de vert et les cascades d'eau nous entourent. On suit donc le groupe jusqu'à l'oasis et on profite au final des découvertes de fruits (tous inconnus au bataillon) et de plantes grâce au guide. Nous avons finalement profité des avantages d'être avec un guide, sans pour autant avoir comme les autres débourser le moindre centime.
Il est donc 17h quand nous arrivons à l'oasis et avec joie retrouvons Lucas et Elodie. Nous prenons une chambre ou plutôt une cabane dans leur auberge. Deux lits entourés d'une cabane en structure de bambou, pas d'électricité c'est assez rustique mais ça donne tout son charme à l'expédition. Après l'effort, c'est donc le réconfort : celui de déguster tous les quatre notre petite piña colada, transportée par Fanny pendant ces 6 heures de marche. Dîner à la bougie ou on apprend encore plus à connaître ces deux français qu'on aime de plus en plus, des amours. Il est 21h quand tout le monde file se coucher, et oui, c'est pas fini, demain c'est départ 5h du mat pour 3h d'ascension pour remonter en haut du canyon. Les fesses tiraillent et les corps sont endoloris, les petits chats ont besoin de reprendre des forces pour être d'attaque. On éteint la lampe frontale, bonne nuit les petits.
Nous y voilà. Il est 3h et nous sommes sur le pied de guerre pour partir au canyon. Le temps de s'habiller et déposer un sac en consigne à l'auberge et on monte dans le bus. Nous retrouvons avec joie nos amis québécois, puisque qu'avec un guide ou non, on prend tous le même minibus. Leur accent nous donne le sourire des le matin et, en raison de l'heure très matinale, nous faisons tous un petit roupillon (expression de notre ami québécois Patrice). 3h de bus et nous arrivons à 6h à Chivay pour acheter le billet touristique pour accéder au canyon, Fanny tente de nous faire passer pour des étudiants locaux pour payer moins cher, en vain. On ne peut pas dire que notre physique nous aide et la petite madame est plus que dubitative. Bref, billet acheté, on s'arrête pour le petit déjeuner et croyant qu'on est passées à travers les mailles du filet, on mange comme si on faisait partie du groupe, pensant bien sur ne rien payer. C'est loupé, le guide nous rappelle bien qu'on a pris que le transport : et merde, mais ça fait quand même du bien. Un petit thé aux feuilles de coca pour se donner de l'énergie et on repart vers cruz del condor. C'est un point de vue magique sur le canyon, et des les premières minutes d'observation, on sent que ça va être de la folie ce trek. Cinq majestueux condors planent au dessus de nos têtes et à 3300m d'altitude, la perspective du canyon nous ébloui totalement. Julie se rend tout de même compte que sa vison lui joue des tours mais se dit que c'est sûrement encore plus impressionnant pour elle car, sans la vision 3D, elle a l'impression d'être devant une immense fresque.
Encore 30 min de bus et à 9h du matin, nous arrivons au point de départ du trek. Moment d'un premier changement de programme (encore et toujours, mais c'est le meilleur). En effet, le guide, comme tout le bus sauf nous à pris un trek organisé, nous propose de les suivre gratuitement. Nous paraissant inutile de les laisser marcher 10 minutes devant nous avant de commencer notre trek, d'autant plus que nos amis québécois sont avec le guide, nous décidons donc de suivre le groupe. La boucle que nous avons décider pour la journée est la même que la leur : arriver à l'oasis de sangalle en fin de journée car nous avons prévu d'y retrouver nos amis français Elodie et Lucas. Eux étant partis hier, mais à raison de 6h de marche pour nous, versus 3 pour eux, on avait prévu de se faire un petit apéro ensemble. Raison pour laquelle, en plus des 2 litres et demi d'eau dans le sac, Petit Chat se trimballe deux litres de cocktail pour notre soirée tous les quatre. Oui, on est un peu cinglées mais c'est ce qui fait aussi notre charme non ?
Ainsi donc nous marchons, et ça commence par 3h de descente en plein soleil, Chatoune commence à se dire qu'elle va y laisser sa peau, mais la beauté du canyon ne peut qu'être créatrice de joie, la difficulté de l'effort passant seconde. Petit Chat galope devant sa sœur malgré son gros sac à dos et descend avec une tranquillité plutôt extraordinaire. Mélange d'incompréhension et de respect quand nous observons qu'une des nana est en tongs, robe et sac bandoulière alors que le chemin c'est cailloux, roches, et pieds tordus. Pourquoi pas après tout, m'enfin bon : "c'est pas bon pour le dos et les genoux tout ça!", remarque le docteur Fanny Betsch. Vers midi, nous nous arrêtons dans un petit village où le déjeuner est préparé pour le groupe. Pris de sympathie envers nous, le guide nous propose de déjeuner avec eux et de nous faire payer le prix du groupe, à peine 2 euros pour entrée et plat, nous acceptons avec plaisir. C'est l'occasion de goûter un plat typique : le lomo saltado d'alpaga. Un peu inquiètes au départ, nous nous régalons car la viande est délicieuse et les plats très frais.
C'est l'heure du deuxième changement de programme, puisqu'en faisant part au guide de notre trek des prochains jours, nous le voyons sacrément grimacer. Gentiment, il nous indique que les chemins que nous souhaitions prendre ne sont pas balisés et qu'il est plus que facile de se perdre, même avec un bon sens d'orientation. Il nous prévient qu'entre chaque village, il y a minimum 5 heures de marche et que n'étant casi pas empruntés, les chemins sont plutôt risqués. Il ne nous décourage pas mais veut que nous en soyons conscientes, c'est un peu dangereux et nous n'avons pas de tente donc, si on se perd, et bien c'est à nos risques et périls. Moment pour revoir nos plans, que faire ? Nous le bombardons de questions et la conclusion est la suivante : nous allons retrouver et finir le trek à colca avec nos amis français demain; et partir samedi dans le canyon de cotahuasi, le plus grand du monde. En effet, très peu visité par les touristes, puisqu'il se trouve à 12h de bus d'arequipa, on peut y faire des petits treks d'une journée dans plusieurs villes dans le canyon. Nous en avions déjà eu echo, la perspective des 12 heures de bus sur les routes de montagne (entre tape cul et vibrations) nous refroidissant. Mais bon, voilà que tous les locaux nous disent que c'est encore plus beau que le canyon de colca et absolument pas touristique, donc nous ne pouvons pas y échapper.
Notre programme soudainement modifié et après un bon repas, nous reprenons la route vers l'oasis. Nous sommes un peu déçues de ne pouvoir sortir comme nous voulions des sentiers battus, mais pas question de nous mettre en danger. Imprévu vite oublié puisque le paysage nous régale. On avance et on en chie, les muscles nous tirent, il fait chaud, et ça grimpe donc le souffle avec l'altitude nous manque, mais on est aux anges d'avoir la chance d'accéder à un tel paysage. On est au milieu d'un canyon, les montagnes aux couleurs oranges, jaunes, ocres, la profusion d'arbres d'un dégradé jamais vu de vert et les cascades d'eau nous entourent. On suit donc le groupe jusqu'à l'oasis et on profite au final des découvertes de fruits (tous inconnus au bataillon) et de plantes grâce au guide. Nous avons finalement profité des avantages d'être avec un guide, sans pour autant avoir comme les autres débourser le moindre centime.
Il est donc 17h quand nous arrivons à l'oasis et avec joie retrouvons Lucas et Elodie. Nous prenons une chambre ou plutôt une cabane dans leur auberge. Deux lits entourés d'une cabane en structure de bambou, pas d'électricité c'est assez rustique mais ça donne tout son charme à l'expédition. Après l'effort, c'est donc le réconfort : celui de déguster tous les quatre notre petite piña colada, transportée par Fanny pendant ces 6 heures de marche. Dîner à la bougie ou on apprend encore plus à connaître ces deux français qu'on aime de plus en plus, des amours. Il est 21h quand tout le monde file se coucher, et oui, c'est pas fini, demain c'est départ 5h du mat pour 3h d'ascension pour remonter en haut du canyon. Les fesses tiraillent et les corps sont endoloris, les petits chats ont besoin de reprendre des forces pour être d'attaque. On éteint la lampe frontale, bonne nuit les petits.
Mardi 25 février
Ayant décider de s'accorder encore une nuit de repos avant de partir pour notre super trek, ce matin c'est lever tranquille. Enfin tout est relatif, puisque Petit Chat est sur le pied de guerre dès 7h du mat, Chatoune encore tout à fait dans les vapes. Cheveux dans les yeux, absolument pas réveillée, elle ouvre l'œil et aperçoit sa sœur déjà habillée, lavée, coiffée :
"mais qu'est ce que tu fais? Il est quel heure ?"
" il est 7h20 mon cœur, rendors toi. "
Chatoune n'a même entendu l'accord de sa sœur pour retrouver Morphée, sachant que le sommeil est précieux avant la grande expédition. Petit déjeuner à base d'ananas, mangue, banane et petits pains confiture de fraise. On prend notre temps, lecture, iPad et papotage avec nos amis français avant de décider de ce que nous allons faire de cette belle journée ensoleillée. L'heure avance et nous nous décidons pour une petite marche vers un mirador ayant une vue sur Arequipa. Opération chapeau, crème solaire, pantalon long pour Julie en mode : les coups de soleil non merci. Petite balade donc entre 4 français et un argentin Juliań, rencontrer hier soir, et nous arrivons au "supposé" mirador.
" euh bah la on est sensé y être les gas...", observe Chatoune qui a fait le pilote de marche, carte à la main
" ah bah d'accord, c'est ça..? merci l'ami lonely planet "
Petit Chat vérifie auprès d'un policier : " oui c'est bien la..."
Bon, bah ça c'est fait. Un peu déçues de la vue, on voit en effet la ville mais c'est pas folichon, nous retournons vers le centre ville. Que faire ? Il est 13h, et bien un petit cocktail pourquoi pas. Juliań nous demande si c'est normal de boire à cette heure en France, on lui répond qu'on en sait rien mais que la un petit pisco sour frais nous tente bien. Petit verre en terrasse avant de rejoindre le marché - comme les deux jours précédants - pour un déjeuner au comptoir pas cher : un euro pour deux ce midi. On en profite pour acheter fruits secs, fruits (oui toujours) et divers encas pour notre trek.
Retour à l'auberge et session vélo pour Fanny sur la terrasse pendant que Julie appelle mamounette, qu'elle ne s'inquiète pas de l'absence de nouvelles pendant trois jours. En effet, demain lever 2h45 (non pas d'erreur, en pleine nuit les amis) pour un trek de trois jours dans le canyon de colca ( le deuxième plus profond du monde). C'est Petit Chat qui aura le sac à dos, pas très équitable notre affaire mais bon, il faut faire en fonction des capacités de chacun et pour le premier trek (et pas des moindres) de Chatoune, allons y molo (l'asticot). Sac préparé, derniers petites courses et dîner à l'auberge plutôt très drôle en compagnie de deux québécois -Patrice et Kevin- rencontrés ici. On explose de rire à chaque phrase, ne comprenant que la moitié de leur vocabulaire. Mutuellement, on partage les différences de langage d'une langue pourtant commune. De quoi finir une journée en beauté. Bon c'est pas le tout de se marrer, 21h30, on file au lit car demain les choses sérieuses commencent !
Ayant décider de s'accorder encore une nuit de repos avant de partir pour notre super trek, ce matin c'est lever tranquille. Enfin tout est relatif, puisque Petit Chat est sur le pied de guerre dès 7h du mat, Chatoune encore tout à fait dans les vapes. Cheveux dans les yeux, absolument pas réveillée, elle ouvre l'œil et aperçoit sa sœur déjà habillée, lavée, coiffée :
"mais qu'est ce que tu fais? Il est quel heure ?"
" il est 7h20 mon cœur, rendors toi. "
Chatoune n'a même entendu l'accord de sa sœur pour retrouver Morphée, sachant que le sommeil est précieux avant la grande expédition. Petit déjeuner à base d'ananas, mangue, banane et petits pains confiture de fraise. On prend notre temps, lecture, iPad et papotage avec nos amis français avant de décider de ce que nous allons faire de cette belle journée ensoleillée. L'heure avance et nous nous décidons pour une petite marche vers un mirador ayant une vue sur Arequipa. Opération chapeau, crème solaire, pantalon long pour Julie en mode : les coups de soleil non merci. Petite balade donc entre 4 français et un argentin Juliań, rencontrer hier soir, et nous arrivons au "supposé" mirador.
" euh bah la on est sensé y être les gas...", observe Chatoune qui a fait le pilote de marche, carte à la main
" ah bah d'accord, c'est ça..? merci l'ami lonely planet "
Petit Chat vérifie auprès d'un policier : " oui c'est bien la..."
Bon, bah ça c'est fait. Un peu déçues de la vue, on voit en effet la ville mais c'est pas folichon, nous retournons vers le centre ville. Que faire ? Il est 13h, et bien un petit cocktail pourquoi pas. Juliań nous demande si c'est normal de boire à cette heure en France, on lui répond qu'on en sait rien mais que la un petit pisco sour frais nous tente bien. Petit verre en terrasse avant de rejoindre le marché - comme les deux jours précédants - pour un déjeuner au comptoir pas cher : un euro pour deux ce midi. On en profite pour acheter fruits secs, fruits (oui toujours) et divers encas pour notre trek.
Retour à l'auberge et session vélo pour Fanny sur la terrasse pendant que Julie appelle mamounette, qu'elle ne s'inquiète pas de l'absence de nouvelles pendant trois jours. En effet, demain lever 2h45 (non pas d'erreur, en pleine nuit les amis) pour un trek de trois jours dans le canyon de colca ( le deuxième plus profond du monde). C'est Petit Chat qui aura le sac à dos, pas très équitable notre affaire mais bon, il faut faire en fonction des capacités de chacun et pour le premier trek (et pas des moindres) de Chatoune, allons y molo (l'asticot). Sac préparé, derniers petites courses et dîner à l'auberge plutôt très drôle en compagnie de deux québécois -Patrice et Kevin- rencontrés ici. On explose de rire à chaque phrase, ne comprenant que la moitié de leur vocabulaire. Mutuellement, on partage les différences de langage d'une langue pourtant commune. De quoi finir une journée en beauté. Bon c'est pas le tout de se marrer, 21h30, on file au lit car demain les choses sérieuses commencent !
Lundi 24 février
Ce matin, ce réveil, une seule pensée : que c'est bon de dormir ! En effet, étant toutes les deux toutes seules dans notre dortoir de 6, nous avons dormi à poings fermés. Nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse en compagnie d'Alix qui nous rejoint avec son ami Nutella, le bonheur pour Chatoune qui ne rêvait que de ça. Petite discussion, matin tranquille, puis nous décidons de nous rendre au centre d'informations. Et oui les amis, nous prenons notre temps, mais il nous faut prévoir notre trek au canyon del colca, que nous refusons de faire de manière organisée. Et nombreuses agences proposent des tours très attractifs, au même tarif que de le faire seul, mais les deux chats veulent être libres pendant leur trek. Après avoir eu de bonnes infos, nous rejoignons Alix et Wartz (surnomé copain), hollandais rencontré ce matin, pour un tour gratuit de la ville. Ce tour nous fait découvrir de nombreux aspects de la culture péruvienne et de la ville d'arequipa, et pour les deux cancres que nous sommes, et qui refusent de lire les pages culturelles de notre ami Lonely, nous permet d'avoir de meilleures connaissances sur le Pérou. Arequipa est surnommée la ville blanche de part la couleur des bâtiments tous uniformes, ce qui donne un charme certain à cette ville. Nous découvrons aussi la richesse textile du pays, moment de joie pour Chatoune, et de rire pour petit chat puisque l'industrie textile est basée sur la tonte des lamas et alpagas que nous avons pu observer vivants avant de pouvoir en toucher la laine. Chatoune se régale de pouvoir toucher de plus près ces étoffes et matières qu'elle a étudié, pendent que petit chat rit de la carrure du lama. Pouvoir observer ensuite les péruviennes en train de tisser les étoffes nous a toutes deux subjugué par le travail, le temps et le savoir faire nécessaires. Découverte culturelle mais aussi gustative puisque le tour nous emmène dans une chocolaterie où nous goûtons un thé à base de cacao, puis une spécialité locale à base de pomme de terre et de viande.
Vient alors la petite anecdote de la journée. La dernière étape de ce tour gratuit d'arequipa fut en effet assez drôle, puisque nous nous rendions dans un restaurant pour déguster une dernière spécialité, lorsque la guide annonce que le petit papier qu'elle nous a distribué correspond à un ticket de loterie. Celui dont elle va tirer le nom gagne, en effet, un repas. And the winner is.......
"C'est moi !!!", crie Chatoune. Comme une petite fille, Julie saute au plafond à l'idée d'avoir été tirée au sort parmi les 30 personnes présentes.
Ce tour de la ville très intéressant (en plus gratuit!) nous a permis de faire la connaissance de deux autres frenchis voyageant autour du monde : Elodie et Lucas. Un amour de couple qui nous as suivis toute la journée pour un déjeuner au marché et une balade entre les différentes agences touristiques. Eux ayant décidé de passer par une agence pour leur trek, petit chat s'improvise négociatrice hors pair et leur obtient le meilleur prix, tout en s'informant des routes pour les deux solitaires que nous sommes. C'est donc décidé, nous n'allons pas faire le circuit traditionnel : plus de marche, sans guide, plus longtemps et sur des routes sans touristes. Pas d'inquiétude papa-maman, nous n'allons pas la jouer danger, juste nature, plaisir, liberté et dépassement de soi. Petit chat est au septième ciel et Chatoune étonnement toute excitée. Différentes mais sur la même longueur d'onde. Fanny aura tout de même le sac à dos, histoire d'avancer à la même vitesse, on se la joue Pékin express : handicap pour petit chat et défi pour Chatoune. Nous avons décidé de rejoindre nos nouveaux amis français pendant ce trek, eux avançant plus lentement, pour une petite soirée dans un oasis.
Heureuses de cette perspective future, nous entamons notre soirée autour d'un petit cocktail avec Alix et Wartz, après une petite séance de yoga pour Fanny pendant que Julie mène ses études comparatives sur les routes du trek (prudence quand tu nous tiens!). S'ensuit un petit dîner guacamole et salade, on kiff ça et il va être l'heure de se coucher. On vous souhaite une bonne journée !
Ce matin, ce réveil, une seule pensée : que c'est bon de dormir ! En effet, étant toutes les deux toutes seules dans notre dortoir de 6, nous avons dormi à poings fermés. Nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse en compagnie d'Alix qui nous rejoint avec son ami Nutella, le bonheur pour Chatoune qui ne rêvait que de ça. Petite discussion, matin tranquille, puis nous décidons de nous rendre au centre d'informations. Et oui les amis, nous prenons notre temps, mais il nous faut prévoir notre trek au canyon del colca, que nous refusons de faire de manière organisée. Et nombreuses agences proposent des tours très attractifs, au même tarif que de le faire seul, mais les deux chats veulent être libres pendant leur trek. Après avoir eu de bonnes infos, nous rejoignons Alix et Wartz (surnomé copain), hollandais rencontré ce matin, pour un tour gratuit de la ville. Ce tour nous fait découvrir de nombreux aspects de la culture péruvienne et de la ville d'arequipa, et pour les deux cancres que nous sommes, et qui refusent de lire les pages culturelles de notre ami Lonely, nous permet d'avoir de meilleures connaissances sur le Pérou. Arequipa est surnommée la ville blanche de part la couleur des bâtiments tous uniformes, ce qui donne un charme certain à cette ville. Nous découvrons aussi la richesse textile du pays, moment de joie pour Chatoune, et de rire pour petit chat puisque l'industrie textile est basée sur la tonte des lamas et alpagas que nous avons pu observer vivants avant de pouvoir en toucher la laine. Chatoune se régale de pouvoir toucher de plus près ces étoffes et matières qu'elle a étudié, pendent que petit chat rit de la carrure du lama. Pouvoir observer ensuite les péruviennes en train de tisser les étoffes nous a toutes deux subjugué par le travail, le temps et le savoir faire nécessaires. Découverte culturelle mais aussi gustative puisque le tour nous emmène dans une chocolaterie où nous goûtons un thé à base de cacao, puis une spécialité locale à base de pomme de terre et de viande.
Vient alors la petite anecdote de la journée. La dernière étape de ce tour gratuit d'arequipa fut en effet assez drôle, puisque nous nous rendions dans un restaurant pour déguster une dernière spécialité, lorsque la guide annonce que le petit papier qu'elle nous a distribué correspond à un ticket de loterie. Celui dont elle va tirer le nom gagne, en effet, un repas. And the winner is.......
"C'est moi !!!", crie Chatoune. Comme une petite fille, Julie saute au plafond à l'idée d'avoir été tirée au sort parmi les 30 personnes présentes.
Ce tour de la ville très intéressant (en plus gratuit!) nous a permis de faire la connaissance de deux autres frenchis voyageant autour du monde : Elodie et Lucas. Un amour de couple qui nous as suivis toute la journée pour un déjeuner au marché et une balade entre les différentes agences touristiques. Eux ayant décidé de passer par une agence pour leur trek, petit chat s'improvise négociatrice hors pair et leur obtient le meilleur prix, tout en s'informant des routes pour les deux solitaires que nous sommes. C'est donc décidé, nous n'allons pas faire le circuit traditionnel : plus de marche, sans guide, plus longtemps et sur des routes sans touristes. Pas d'inquiétude papa-maman, nous n'allons pas la jouer danger, juste nature, plaisir, liberté et dépassement de soi. Petit chat est au septième ciel et Chatoune étonnement toute excitée. Différentes mais sur la même longueur d'onde. Fanny aura tout de même le sac à dos, histoire d'avancer à la même vitesse, on se la joue Pékin express : handicap pour petit chat et défi pour Chatoune. Nous avons décidé de rejoindre nos nouveaux amis français pendant ce trek, eux avançant plus lentement, pour une petite soirée dans un oasis.
Heureuses de cette perspective future, nous entamons notre soirée autour d'un petit cocktail avec Alix et Wartz, après une petite séance de yoga pour Fanny pendant que Julie mène ses études comparatives sur les routes du trek (prudence quand tu nous tiens!). S'ensuit un petit dîner guacamole et salade, on kiff ça et il va être l'heure de se coucher. On vous souhaite une bonne journée !
Dimanche 23 février
Avant toute chose, nous nous excusons du retard du bilan Mexicain qui est désormais disponible à la page : "l'heure du bilan"
Retour sur notre arrivée de ce matin à Arequipa. Après avoir été lâchées au milieu de la ville par le bus, il est 7h du mat et l'heure de chercher une auberge. Nous parcourons donc les rues encore désertes de la seconde plus grande ville du Pérou avec le bonheur du calme d'une ville encore endormie. Après avoir parcouru quelques rues et sonné à quelques auberges qui ne nous attiraient pas, nous arrivons à Point Hostel qui nous paraît être un endroit plutôt chaleureux. Chambre de 6 avec salle de bain à l'intérieur, nous y rencontrons deux sympathiques argentines qui malheureusement repartent aujourd'hui. Néanmoins nous sommes contentes de pouvoir nous poser tranquilles toutes les deux et avons finalement la chambre pour nous. Le bonheur d’une douche après une nuit dans le bus est immense, tout comme le petit dej basic sur la terrasse. Nous nous posons pour commencer à regarder les trekking possibles dans le canyon de colca. Cette petite pause thé nous permet de faire la connaissance de Louis et Alix, deux amis français, voyageant pendant 9 mois en Amérique. Rencontre fort sympathique puisque nous allons passer la journée avec eux : déjeuner dans un petit marché, rigolades, petits thés, courses ensemble et préparation d'un dîner de roi ! Une journée de repos bien méritée, d'autant plus que l'atmosphère très accueillante de l’auberge invite à partager. Canadiens, allemands, belges et français, tout le monde vit ensemble et autour du bar l'ambiance est simple et détendue.
L'arrivée à Arequipa marque aussi le début d'une nouvelle philosophie de voyage en Amérique du Sud, celle d'encore plus suivre nos envies, nos rencontres et le fil du temps. Toujours bien sur en mouvements (pour Petit chat), nous prenons aussi notre temps (pour les deux!) tout en nous relaxant (pour Chatoune). La soirée de ce soir est à cette image : simple, joyeuse et pleine de partage. Le cadre de cette auberge nous permet de vaquer à diverses activités : une heure de vélo pour Petit chat avec Louis qu'elle a tenté d'initier ensuite à l'art du yoga ; pendant que Chatoune se renseigne sur les trekking possibles. De manière inattendue, Chatoune est plutôt motivée pour faire un trek (solo bien sur, nous on est des warriors, les guides c'est pas pour nous).
Après un dîner, petite salade et guacamole préparé par Louis, nous écrivons autour d'un autre petit thé avant de filer nous coucher.
Avant toute chose, nous nous excusons du retard du bilan Mexicain qui est désormais disponible à la page : "l'heure du bilan"
Retour sur notre arrivée de ce matin à Arequipa. Après avoir été lâchées au milieu de la ville par le bus, il est 7h du mat et l'heure de chercher une auberge. Nous parcourons donc les rues encore désertes de la seconde plus grande ville du Pérou avec le bonheur du calme d'une ville encore endormie. Après avoir parcouru quelques rues et sonné à quelques auberges qui ne nous attiraient pas, nous arrivons à Point Hostel qui nous paraît être un endroit plutôt chaleureux. Chambre de 6 avec salle de bain à l'intérieur, nous y rencontrons deux sympathiques argentines qui malheureusement repartent aujourd'hui. Néanmoins nous sommes contentes de pouvoir nous poser tranquilles toutes les deux et avons finalement la chambre pour nous. Le bonheur d’une douche après une nuit dans le bus est immense, tout comme le petit dej basic sur la terrasse. Nous nous posons pour commencer à regarder les trekking possibles dans le canyon de colca. Cette petite pause thé nous permet de faire la connaissance de Louis et Alix, deux amis français, voyageant pendant 9 mois en Amérique. Rencontre fort sympathique puisque nous allons passer la journée avec eux : déjeuner dans un petit marché, rigolades, petits thés, courses ensemble et préparation d'un dîner de roi ! Une journée de repos bien méritée, d'autant plus que l'atmosphère très accueillante de l’auberge invite à partager. Canadiens, allemands, belges et français, tout le monde vit ensemble et autour du bar l'ambiance est simple et détendue.
L'arrivée à Arequipa marque aussi le début d'une nouvelle philosophie de voyage en Amérique du Sud, celle d'encore plus suivre nos envies, nos rencontres et le fil du temps. Toujours bien sur en mouvements (pour Petit chat), nous prenons aussi notre temps (pour les deux!) tout en nous relaxant (pour Chatoune). La soirée de ce soir est à cette image : simple, joyeuse et pleine de partage. Le cadre de cette auberge nous permet de vaquer à diverses activités : une heure de vélo pour Petit chat avec Louis qu'elle a tenté d'initier ensuite à l'art du yoga ; pendant que Chatoune se renseigne sur les trekking possibles. De manière inattendue, Chatoune est plutôt motivée pour faire un trek (solo bien sur, nous on est des warriors, les guides c'est pas pour nous).
Après un dîner, petite salade et guacamole préparé par Louis, nous écrivons autour d'un autre petit thé avant de filer nous coucher.
Samedi 22 février
Vous nous excuserez tout d'abord du retard de la publication de cette journée mais vous en comprendrez par la suite la raison! Samedi matin c'est donc réveil aux aurores, 6h45, nous aurions bien dormi plus mais la visite des iles Ballestas n'attend pas. En effet, en face de Paracas se trouve une réserve naturelle marine incroyable avec des centaines d'espèces différentes. Nous prenons donc un bateau (comme les autres nombreux touristes qui nous accompagnent, mais c'est le seul moyen de visiter cette île) pour observer la faune autour de l'île. La, c'est le choc : des milliers de lions de mers faisant un boucan pas possible, des oiseaux par milliers survolant les roches (attention à leurs défections), et des petits pingouins qui par leur démarche nous font beaucoup rire. Malgré la foule de touristes réalisant cette excursion, nous sommes impressionnées par la découverte de la richesse de la faune de ses îles! À l'émerveillement de l'observation de tous ces animaux nouveaux, s'ajoute la magie de la "Candelabra geoglyph", figure à trois branches de 150m de long et 50 m de large creusée dans les dunes de sable. Cette figure date de 300 avant JC et n'a pas bougée ! C'est impressionnant puisque l'on se demande comment cela a pu être tracé il y a si longtemps, dans une dune de sable.. Il ne s'agit que de quelques centimètres de profondeurs et la durabilité de ce dessin serait du à la présence de minéraux... Quand nous pourrons nous posterons des photos ! De retour à Paracas, nous changeons pour la millième fois en quelques heures de programme. Oui, nous ne sommes jamais sûres de rien ! La tension se fait sentir entre les deux sœurs qui sont encore très fatiguées... Nous décidons après quelques tergiversations de prendre un bus nommé "Peru hop" dont les étapes seront nombreuses.
Premier arrêt à Huacachina pour récupérer d'autres personnes ce qui nous permet de apercevoir les énormes dunes de sables, impressionnantes. Puis direction Ica pour la découverte d'un vignoble péruvien. Ceci est à marquer comme étant un moment d'anthologie puisqu'il nous faut être au Pérou pour apprendre comment faire du vin ! Le comble pour des français, et d'autant plus pour les filles de Jean Marc Betsch pour qui l'apprentissage du vin commence des le berceau. À cela s'ajoute l'accent péruvien du guide parlant anglais qui nous empêche de garder notre sérieux : de vrais cancres ! Mais rien que pour cela, la visite vaut le détour. Après avoir du quelques informations sur le procédé c'est l'heure de la dégustation !
Point culture : l'alcool fabriqué ici se nomme le pisco et atteint la modique concentration en alcool de 40 à 45 degré. À partir de cet alcool fort, on peux préparer le cocktail dégusté il y a quelques jours : le pisco sour. On peux aussi réaliser de la crème de pisco qui ressemble beaucoup à du baileys. À partir du même raisin, ils produisent aussi du vin mais la grimace des sœurettes à la dégustation vous confirme que rien ne vaut notre bon rouge français. Petit chat rêve d'un bon "grave" comme sa mère et avec Chatoune se remémorent que certains de leurs amis dont l'anonymat sera préservé ne pourraient déguster ce vin à 9h du matin (même en jouant aux cartes). Suite à ce point culture, c'est le point humour ! En effet, le guide, avant la dégustation, demande à Fanny si elle croit en l'amour parfait puisque le vin que nous allons goûter se nomme "les jumeaux" car il est censé aider à la procréation de jumeaux. Fanny observe donc que :
" si un jour on a des jumeaux, on saura pourquoi !"
Ce à quoi sa sœur répond :
" moi des jumeaux, j'en veux pas !"
Et, de manière inattendue et restant toujours inexpliqué, Fanny répond :
" moi ça ne me dérange pas, tant qu'ils ne sont pas bizarres !"
Après ce moment sympathique c'est l'heure de rejoindre le bus (juste le temps d'acheter deux bananes et des chips car on meurt de faim et il n'y a que ça dans le minimarket).
Vers 17h nous arrivons à Nazca pour une pause de quelques minutes, le temps de monter sur le mirador permettant de observer les lignes de 'Nazca (pour plus d'infos regardez Wikipedia ;)). Nous sommes éblouies par l'immensité du désert et de ces lignes surnaturelles dont l'explication reste inconnue. Nous rejoignons ensuite le centre de Nazca pour un bon dîner toutes les deux, puisque nous n'avons pas voulu nous joindre au reste du bus dînant dans un fastfood : les deux chats sont en manque de salade, graines, riz et tisanes !!! Nous riions de notre refus physique de gras mais aussi de notre volonté de suivre nos envies. Remontée dans le bus pour un trajet de 10h, il faut croire que dormir dans le bus on y prend goût. Non, en fait on y prend pas goût du tout, entre la musique insupportable du chauffeur qui a besoin de réconfort mêlé au bruit du film en anglais et à la lumière du bus qui reste inexplicablement allumée, cette nuit ne fut pas encore de tout repos. Bref, on est bien contente d'être arrivées à Arequipa même s'il est 6h du matin.
Vous nous excuserez tout d'abord du retard de la publication de cette journée mais vous en comprendrez par la suite la raison! Samedi matin c'est donc réveil aux aurores, 6h45, nous aurions bien dormi plus mais la visite des iles Ballestas n'attend pas. En effet, en face de Paracas se trouve une réserve naturelle marine incroyable avec des centaines d'espèces différentes. Nous prenons donc un bateau (comme les autres nombreux touristes qui nous accompagnent, mais c'est le seul moyen de visiter cette île) pour observer la faune autour de l'île. La, c'est le choc : des milliers de lions de mers faisant un boucan pas possible, des oiseaux par milliers survolant les roches (attention à leurs défections), et des petits pingouins qui par leur démarche nous font beaucoup rire. Malgré la foule de touristes réalisant cette excursion, nous sommes impressionnées par la découverte de la richesse de la faune de ses îles! À l'émerveillement de l'observation de tous ces animaux nouveaux, s'ajoute la magie de la "Candelabra geoglyph", figure à trois branches de 150m de long et 50 m de large creusée dans les dunes de sable. Cette figure date de 300 avant JC et n'a pas bougée ! C'est impressionnant puisque l'on se demande comment cela a pu être tracé il y a si longtemps, dans une dune de sable.. Il ne s'agit que de quelques centimètres de profondeurs et la durabilité de ce dessin serait du à la présence de minéraux... Quand nous pourrons nous posterons des photos ! De retour à Paracas, nous changeons pour la millième fois en quelques heures de programme. Oui, nous ne sommes jamais sûres de rien ! La tension se fait sentir entre les deux sœurs qui sont encore très fatiguées... Nous décidons après quelques tergiversations de prendre un bus nommé "Peru hop" dont les étapes seront nombreuses.
Premier arrêt à Huacachina pour récupérer d'autres personnes ce qui nous permet de apercevoir les énormes dunes de sables, impressionnantes. Puis direction Ica pour la découverte d'un vignoble péruvien. Ceci est à marquer comme étant un moment d'anthologie puisqu'il nous faut être au Pérou pour apprendre comment faire du vin ! Le comble pour des français, et d'autant plus pour les filles de Jean Marc Betsch pour qui l'apprentissage du vin commence des le berceau. À cela s'ajoute l'accent péruvien du guide parlant anglais qui nous empêche de garder notre sérieux : de vrais cancres ! Mais rien que pour cela, la visite vaut le détour. Après avoir du quelques informations sur le procédé c'est l'heure de la dégustation !
Point culture : l'alcool fabriqué ici se nomme le pisco et atteint la modique concentration en alcool de 40 à 45 degré. À partir de cet alcool fort, on peux préparer le cocktail dégusté il y a quelques jours : le pisco sour. On peux aussi réaliser de la crème de pisco qui ressemble beaucoup à du baileys. À partir du même raisin, ils produisent aussi du vin mais la grimace des sœurettes à la dégustation vous confirme que rien ne vaut notre bon rouge français. Petit chat rêve d'un bon "grave" comme sa mère et avec Chatoune se remémorent que certains de leurs amis dont l'anonymat sera préservé ne pourraient déguster ce vin à 9h du matin (même en jouant aux cartes). Suite à ce point culture, c'est le point humour ! En effet, le guide, avant la dégustation, demande à Fanny si elle croit en l'amour parfait puisque le vin que nous allons goûter se nomme "les jumeaux" car il est censé aider à la procréation de jumeaux. Fanny observe donc que :
" si un jour on a des jumeaux, on saura pourquoi !"
Ce à quoi sa sœur répond :
" moi des jumeaux, j'en veux pas !"
Et, de manière inattendue et restant toujours inexpliqué, Fanny répond :
" moi ça ne me dérange pas, tant qu'ils ne sont pas bizarres !"
Après ce moment sympathique c'est l'heure de rejoindre le bus (juste le temps d'acheter deux bananes et des chips car on meurt de faim et il n'y a que ça dans le minimarket).
Vers 17h nous arrivons à Nazca pour une pause de quelques minutes, le temps de monter sur le mirador permettant de observer les lignes de 'Nazca (pour plus d'infos regardez Wikipedia ;)). Nous sommes éblouies par l'immensité du désert et de ces lignes surnaturelles dont l'explication reste inconnue. Nous rejoignons ensuite le centre de Nazca pour un bon dîner toutes les deux, puisque nous n'avons pas voulu nous joindre au reste du bus dînant dans un fastfood : les deux chats sont en manque de salade, graines, riz et tisanes !!! Nous riions de notre refus physique de gras mais aussi de notre volonté de suivre nos envies. Remontée dans le bus pour un trajet de 10h, il faut croire que dormir dans le bus on y prend goût. Non, en fait on y prend pas goût du tout, entre la musique insupportable du chauffeur qui a besoin de réconfort mêlé au bruit du film en anglais et à la lumière du bus qui reste inexplicablement allumée, cette nuit ne fut pas encore de tout repos. Bref, on est bien contente d'être arrivées à Arequipa même s'il est 6h du matin.
Vendredi 21 février
Dernière nuit chez Michèle et Ricardo, car aujourd'hui le périple vers le sud du Pérou démarre. Un réveil qui commence par un bon petit dej, comme d'hab, dans le jardin. On vérifie les horaires de départ du bus et l'accueil de notre couchsurfeur. Julie tente en vain d'appeler sa Laura adorée, mais il faut croire que la technologie est contre elle, et après une heure de recherche, elle ne parvient pas à la joindre. Pendant ce temps, Fanny s'amuse à regarder la vidéo de sa connerie de machine à laver, tout en recherchent activement d’autres couchsurfeurs pour la suite du voyage. Le temps file et il nous faut rapidement faire nos sacs, préparer un déjeuner à emporter pour filer prendre le bus. Nous embrassons fortement nos hôtes, une rencontre encore très enrichissante, et commandons un taxi. Première expérience de la journée que le trajet pour se rendre à la station de bus : la chaleur, la pollution, le trafic péruvien et les multiples accélérations et décélérations nous mettent à l'épreuve. Fanny prévient sa sœur qu'elle risque de " lâcher une galette " d'une minute à l'autre, pendant que Julie se dit que déjà en France elle en chie à conduire alors n'imaginons pas ici ! Arrivées à la station de bus, il faut prendre son ticket - comme à l'institut pasteur pour les vaccinations - mais la ninouche trouve le bon filon et nous passons les premières. Billets en mains, on monte dans le bus et ce fut la surprise de la journée ! En effet, malgré nos anecdotes de sécurité, il semble que pour le bus se soit plutôt l'inverse : vérification multiple des passeports, enregistrement des bagages, hôtesse de bus, oreillers, couverture et déjeuner à bord ! On se demande si c'est pas un bus volant vu l'organisation du personnel dans le bus, mais bon tant mieux pour nous : ça nous change des bus mexicains. Nous nous régalons donc d'un petit repas avant de s'écraser, comme des masses, de sommeil.
Arrivées à Paracas, c'est le fou rire ! Efrain a prévenu Fanny : il aura un tee shirt rouge et un pantalon vert mais attention pas vert foncé mais vert plutôt clair. Il aurait pu se passer de ces détails car rien qu'à sa taille nous ne pouvions pas le louper, sa pancarte à notre nom couvrant la moitié de son petit corps. Nous découvrons ce personnage, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer. Un minuscule jovial péruvien qui ne cesse de nous prendre pour des blondes en nous racontant tout et n'importe quoi ! Il nous annonce par exemple que nous devrons pisser dans un pot, faute de toilette, et nous laver dans une bassine. Ce sur quoi Chatoune se décompose avant d'exploser de rire en découvrant la cabine de douche ! Étant de plus guide d'excursion touristique (ça tombe bien c'est l'agence conseillée par notre ami lonely planet), il s'amuse également à nous donner les prix en dollars plutôt qu'en nuevo sol, ce qui nous fait crisser des dents. Bref, après deux bières et un dîner plutôt chelou à base de frites, saucisse et poulet, nous commençons à bien nous marrer avec notre passepartout péruvien. Drôle, rieur, sarcastique, unique, mais surtout très aidant : une rencontre détonnante qui marque la fin d'une journée pleine de surprises.
Dernière nuit chez Michèle et Ricardo, car aujourd'hui le périple vers le sud du Pérou démarre. Un réveil qui commence par un bon petit dej, comme d'hab, dans le jardin. On vérifie les horaires de départ du bus et l'accueil de notre couchsurfeur. Julie tente en vain d'appeler sa Laura adorée, mais il faut croire que la technologie est contre elle, et après une heure de recherche, elle ne parvient pas à la joindre. Pendant ce temps, Fanny s'amuse à regarder la vidéo de sa connerie de machine à laver, tout en recherchent activement d’autres couchsurfeurs pour la suite du voyage. Le temps file et il nous faut rapidement faire nos sacs, préparer un déjeuner à emporter pour filer prendre le bus. Nous embrassons fortement nos hôtes, une rencontre encore très enrichissante, et commandons un taxi. Première expérience de la journée que le trajet pour se rendre à la station de bus : la chaleur, la pollution, le trafic péruvien et les multiples accélérations et décélérations nous mettent à l'épreuve. Fanny prévient sa sœur qu'elle risque de " lâcher une galette " d'une minute à l'autre, pendant que Julie se dit que déjà en France elle en chie à conduire alors n'imaginons pas ici ! Arrivées à la station de bus, il faut prendre son ticket - comme à l'institut pasteur pour les vaccinations - mais la ninouche trouve le bon filon et nous passons les premières. Billets en mains, on monte dans le bus et ce fut la surprise de la journée ! En effet, malgré nos anecdotes de sécurité, il semble que pour le bus se soit plutôt l'inverse : vérification multiple des passeports, enregistrement des bagages, hôtesse de bus, oreillers, couverture et déjeuner à bord ! On se demande si c'est pas un bus volant vu l'organisation du personnel dans le bus, mais bon tant mieux pour nous : ça nous change des bus mexicains. Nous nous régalons donc d'un petit repas avant de s'écraser, comme des masses, de sommeil.
Arrivées à Paracas, c'est le fou rire ! Efrain a prévenu Fanny : il aura un tee shirt rouge et un pantalon vert mais attention pas vert foncé mais vert plutôt clair. Il aurait pu se passer de ces détails car rien qu'à sa taille nous ne pouvions pas le louper, sa pancarte à notre nom couvrant la moitié de son petit corps. Nous découvrons ce personnage, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer. Un minuscule jovial péruvien qui ne cesse de nous prendre pour des blondes en nous racontant tout et n'importe quoi ! Il nous annonce par exemple que nous devrons pisser dans un pot, faute de toilette, et nous laver dans une bassine. Ce sur quoi Chatoune se décompose avant d'exploser de rire en découvrant la cabine de douche ! Étant de plus guide d'excursion touristique (ça tombe bien c'est l'agence conseillée par notre ami lonely planet), il s'amuse également à nous donner les prix en dollars plutôt qu'en nuevo sol, ce qui nous fait crisser des dents. Bref, après deux bières et un dîner plutôt chelou à base de frites, saucisse et poulet, nous commençons à bien nous marrer avec notre passepartout péruvien. Drôle, rieur, sarcastique, unique, mais surtout très aidant : une rencontre détonnante qui marque la fin d'une journée pleine de surprises.
Jeudi 20 fevrier
Top chef n'aura pas fait long feu, les deux sœurettes piquant du nez avant la fin de l'émission. Et merde, on ne saura pas qui n'a pas su réaliser un plat monochrome de qualité ! Ça n'empêchera tout de même pas les deux chats de dormir à points fermés. Bref, il est 8h, on se réveille, et rendez vous sur la terrasse pour un petit déjeuner préparé par notre Julieta. S'ensuit quelques petites recherches pour trouver des couchsurfeurs péruviens avant de partir à la découverte de la ville. À ce propos petite remarque à vous soumettre concernant les couchsurfing au Pérou : il n'y a bizarrement que des hommes ! On voit déjà vos têtes affolées du genre :
"Attentiiiiiiiion, certains pourraient avoir des idées derrière la tête.... Soyez pruuuuuuudente !! Et vos parents, ils en disent quoi ? Ohlalalala les pauvres ! Ah non, moi ça, je ne ferai pas !"
Finis les âneries, nous n'en avons que neni, le couchsurfing c'est pas fini ! En feet, nous avons désormais une technique bien rodée pour s'assurer de la fiabilité de nos futurs hôtes. Nous faisons donc quelques petites "requests" avant d'appeler un taxi. Deuxième info sécurité du jour, et vous verrez pas la dernière - encore une fois ne vous inquiétez pas inutilement -, comment commander un taxi au Pérou. Il est bien sur impossible ici comme on pourrait été faire habituellement de prendre un taxi dans la rue au risque de se faire voler, violer, tabasser ou peut être même découper en deux (le découpage paraissant quand même relativement rare! Humour quand tu nous tient!). Conséquence : nous devons installer une application (rien que ça) pour pouvoir commander un taxi. Expérience relativement drôle puisque pour assurer une sécurité totale cette application nous fournit la plaque d'immatriculation du taxi, la tronche de son conducteur, sa localisation GPS et sa capacité à arriver (ou pas) rapidement. Bref, nous voilà en route pour le centre historique de Lima.
Bon alors, il va falloir s'entendre sur le sens du mot historique car, les amis, Lima c'est loin d'être joli. Nous suivons un petit itinéraire alternant des églises, le palais du gouvernement, et un "soi disant" parc avec la même impression : bon, ça casse pas trois pâtes à un canard. Néanmoins cette balade nous laisse un souvenir mémorable entre le look de Chatoune ne sachant que faire entre son chapeau, ses lunettes de soleil, sa crème solaiiiire, rasant les murs, pour ne pas finir cramoisie ; et Petit chat gambadant sous le soleil, sans crème solaire, et bondissant à chaque étalage de fruits frais et fruits secs. Malgré cette légère différence de fonctionnement, les deux blondes se font siffler à chaque coin de rue et finissent par ne plus s'en rendre compte. Petite balade terminée, il est l'heure d'aller retrouver Norma pour le déjeuner. Encore une fois : Mais qui est Norma ? (Si vous en avez marre de jouer à qui est ce, veuillez nous contacter et nous verrons si nous voulons répondre à votre demande). Pour en revenir à nos moutons, 'Norma est une amie péruvienne de Marie do, rencontrée il y a un mois lors de son voyage au Pérou. Après des présentations chaleureuses, elle nous invite à goûter des spécialités péruviennes dans un petit resto super sympa :
chicha morada : boisson à base de mais violet, sucre et cannelle
Causa de pulpo : terrine de pommes de terre écrasées avec du poulpe mariné dans du citron
Tacu tacu con mariscos : riz mélangé à des beans avec des fruits de mer Lima n'est peut être pas une ville très sympa mais demeure la capitale gastronomique de l'Amérique latine donc on vous laisse imaginer le bonheur de nos papilles. La gentillesse de Norma ne s'arrête pas là. Après nous avoir offert ce délicieux repas, elle nous emmène dans un petit hall artisanal et nous offre un bandeau péruviens ainsi qu’un bracelet typique qui porte chance. Et ce ne' est pas fini ! Comme nous ne pouvions acheter de carte sims ayant oublier notre passeport chez Michèle, elle demande à un de ses employé de venir avec nous et elle nous prête sa carte de bus pour nous rendre ensuite à Miraflores. Des petites choses mais qui nous simplifient tellement la vie. Nous arrivons à Miraflores, autre quartier de 'Lima (Lima à la bagatelle de 10 millions d'habitants ou plus, et s'étend à en perdre la vue). Nous descendons à partir de Miraflores vers la plages ne réalisant pas que toute la vie est construite 200 mètres au dessus de l'eau et que donc, c'est tout un périple d'accepter à la côte. Bref, on longe la plage en se demandant comment on va bien pouvoir remonter la haut et rejoindre la ville, les ponts le permettant se faisant rares. Après une bonne marche (qui fait plus de biens à petit chat qu'à Chatoune), nous remontons vers Barranco, un autre quartier après Miraflores. Les petits chats sont assoiffés et la vue du starbuck ne fait aucun doute : c'est l'heure d'une pause pour se désaltérer. Chanceuse que nous sommes, aujourd'hui c'est deux pour un et en deux minutes notre boisson rafraîchissante au citron est engloutie ! C'est l'heure, les amis, de la troisième anecdote sécurité ! En effet, le vigil du starbuck nous propose d'attacher avec un lien nos sacs à la chaise. Bon la, c'est vrai qu'on se rend compte que le 'Pérou, c'est pas de la rigolade ; même les locaux font hyper attention. Pas d'inquiétude, il suffit d'être prudent. Petite pause faite, Norma nous rejoint pour un petit thé avec son fils. Rencontre éclair mais si forte et touchante, nous sommes si émues de la bienveillance et douceur de Norma qu'on en perd les mots. Encore merci Marie do de nous avoir fait découvert cette perle : un rayon de soleil dans l'étouffement de la ville. Il est 21h, nous rentrons à la maison, un petit dîner, et une blablate avec Michèle et 'Ricardo... Il est l'heure d'aller au dodo !
Top chef n'aura pas fait long feu, les deux sœurettes piquant du nez avant la fin de l'émission. Et merde, on ne saura pas qui n'a pas su réaliser un plat monochrome de qualité ! Ça n'empêchera tout de même pas les deux chats de dormir à points fermés. Bref, il est 8h, on se réveille, et rendez vous sur la terrasse pour un petit déjeuner préparé par notre Julieta. S'ensuit quelques petites recherches pour trouver des couchsurfeurs péruviens avant de partir à la découverte de la ville. À ce propos petite remarque à vous soumettre concernant les couchsurfing au Pérou : il n'y a bizarrement que des hommes ! On voit déjà vos têtes affolées du genre :
"Attentiiiiiiiion, certains pourraient avoir des idées derrière la tête.... Soyez pruuuuuuudente !! Et vos parents, ils en disent quoi ? Ohlalalala les pauvres ! Ah non, moi ça, je ne ferai pas !"
Finis les âneries, nous n'en avons que neni, le couchsurfing c'est pas fini ! En feet, nous avons désormais une technique bien rodée pour s'assurer de la fiabilité de nos futurs hôtes. Nous faisons donc quelques petites "requests" avant d'appeler un taxi. Deuxième info sécurité du jour, et vous verrez pas la dernière - encore une fois ne vous inquiétez pas inutilement -, comment commander un taxi au Pérou. Il est bien sur impossible ici comme on pourrait été faire habituellement de prendre un taxi dans la rue au risque de se faire voler, violer, tabasser ou peut être même découper en deux (le découpage paraissant quand même relativement rare! Humour quand tu nous tient!). Conséquence : nous devons installer une application (rien que ça) pour pouvoir commander un taxi. Expérience relativement drôle puisque pour assurer une sécurité totale cette application nous fournit la plaque d'immatriculation du taxi, la tronche de son conducteur, sa localisation GPS et sa capacité à arriver (ou pas) rapidement. Bref, nous voilà en route pour le centre historique de Lima.
Bon alors, il va falloir s'entendre sur le sens du mot historique car, les amis, Lima c'est loin d'être joli. Nous suivons un petit itinéraire alternant des églises, le palais du gouvernement, et un "soi disant" parc avec la même impression : bon, ça casse pas trois pâtes à un canard. Néanmoins cette balade nous laisse un souvenir mémorable entre le look de Chatoune ne sachant que faire entre son chapeau, ses lunettes de soleil, sa crème solaiiiire, rasant les murs, pour ne pas finir cramoisie ; et Petit chat gambadant sous le soleil, sans crème solaire, et bondissant à chaque étalage de fruits frais et fruits secs. Malgré cette légère différence de fonctionnement, les deux blondes se font siffler à chaque coin de rue et finissent par ne plus s'en rendre compte. Petite balade terminée, il est l'heure d'aller retrouver Norma pour le déjeuner. Encore une fois : Mais qui est Norma ? (Si vous en avez marre de jouer à qui est ce, veuillez nous contacter et nous verrons si nous voulons répondre à votre demande). Pour en revenir à nos moutons, 'Norma est une amie péruvienne de Marie do, rencontrée il y a un mois lors de son voyage au Pérou. Après des présentations chaleureuses, elle nous invite à goûter des spécialités péruviennes dans un petit resto super sympa :
chicha morada : boisson à base de mais violet, sucre et cannelle
Causa de pulpo : terrine de pommes de terre écrasées avec du poulpe mariné dans du citron
Tacu tacu con mariscos : riz mélangé à des beans avec des fruits de mer Lima n'est peut être pas une ville très sympa mais demeure la capitale gastronomique de l'Amérique latine donc on vous laisse imaginer le bonheur de nos papilles. La gentillesse de Norma ne s'arrête pas là. Après nous avoir offert ce délicieux repas, elle nous emmène dans un petit hall artisanal et nous offre un bandeau péruviens ainsi qu’un bracelet typique qui porte chance. Et ce ne' est pas fini ! Comme nous ne pouvions acheter de carte sims ayant oublier notre passeport chez Michèle, elle demande à un de ses employé de venir avec nous et elle nous prête sa carte de bus pour nous rendre ensuite à Miraflores. Des petites choses mais qui nous simplifient tellement la vie. Nous arrivons à Miraflores, autre quartier de 'Lima (Lima à la bagatelle de 10 millions d'habitants ou plus, et s'étend à en perdre la vue). Nous descendons à partir de Miraflores vers la plages ne réalisant pas que toute la vie est construite 200 mètres au dessus de l'eau et que donc, c'est tout un périple d'accepter à la côte. Bref, on longe la plage en se demandant comment on va bien pouvoir remonter la haut et rejoindre la ville, les ponts le permettant se faisant rares. Après une bonne marche (qui fait plus de biens à petit chat qu'à Chatoune), nous remontons vers Barranco, un autre quartier après Miraflores. Les petits chats sont assoiffés et la vue du starbuck ne fait aucun doute : c'est l'heure d'une pause pour se désaltérer. Chanceuse que nous sommes, aujourd'hui c'est deux pour un et en deux minutes notre boisson rafraîchissante au citron est engloutie ! C'est l'heure, les amis, de la troisième anecdote sécurité ! En effet, le vigil du starbuck nous propose d'attacher avec un lien nos sacs à la chaise. Bon la, c'est vrai qu'on se rend compte que le 'Pérou, c'est pas de la rigolade ; même les locaux font hyper attention. Pas d'inquiétude, il suffit d'être prudent. Petite pause faite, Norma nous rejoint pour un petit thé avec son fils. Rencontre éclair mais si forte et touchante, nous sommes si émues de la bienveillance et douceur de Norma qu'on en perd les mots. Encore merci Marie do de nous avoir fait découvert cette perle : un rayon de soleil dans l'étouffement de la ville. Il est 21h, nous rentrons à la maison, un petit dîner, et une blablate avec Michèle et 'Ricardo... Il est l'heure d'aller au dodo !
Mercredi 19 février
7h45, après la joie d'une vraie nuit dans un lit - malgré une petite engueulade des deux sœurs fatiguées avant de se coucher - c'est l'heure du réveil. Un réveil bien matinal mais c'est pour la bonne cause: aujourd'hui nous allons à la plage. Blondes que nous sommes, nous n'avions même pensé qu'il y a avait des plages au Pérou. C'est donc avec bonheur que quand Michele nous a proposé de l'accompagner pour la journée dans sa maison secondaire à la plage que nous avons accepté. Encore relativement épuisées, le corps récupérant doucement du peu de sommeil mexicain, les sœurettes de réjouissent de la perspective d'une journée Playa.
Départ 9h vers le sud de Lima pour rejoindre le complexe balnéaire où Michele et son mari ont récemment fait construire une maison. Encore un peu endormies, c'est le premier choc visuel à peine sorti de Lima : le désert. Petit chat se tourne vers sa sœur : "euh, tu savais qu'il y avait le désert toi au Pérou ? ". Réponse claire et nette de Chatoune tout aussi abasourdie : " euh.....non!".
On se sent un peu idiotes mais aussi émerveillées de ne s'être informées avant des paysages péruviens. Notre dépaysement n'en ai que plus fort et on est comme des gamines de 5 ans, à nouveau. Arrivée à la maison c'est le deuxième choc : hyper moderne mais fondue dans un paysage désertique, c'est une villa comme on en a rarement vue. Michele et son mari vont y passer le week end avec 18 autres amis ( ça vous laisse imaginer la taille de la maison!).
On profite de la vue sur le pacifique et on part s'installer dans la base du complexe nautique ou se trouve un restaurant avec une piscine sublime. Ombre pour Chatoune et soleil pour Petit chat.
À peine le temps de compter jusqu'à 3 et nous voilà à nouveau parties dans les bras de Morphée.
À notre réveil - et ben putain c'est qu'on est sacrément crevées quand même - Michele nous a commandé un ceviche. La découverte culinaire et le frémissement des papilles continue : du poisson cru mariné dans une sauce épicée et citronnée, accompagné de patates douces et de mais (totalement différent de celui français). On se régale et on profite de la vue sublime.
On en profite aussi pour poser plein de questions de Michele sur la culture culinaire péruvienne et on en apprend bien plus qu'avec notre guide lonely planet.
S'ensuit alors un moment relativement pittoresque dans cette journée tranquille : le choix de l'activité de l'après midi. Alors que Chatoune pensait simplement rester sur son transat tranquille alternant lecture, baignade et sieste, la proposition de Michèle que de faire du kayak n'a pas été oubliée par petit chat. Et merde, se dit Chatoune, qui a cru pouvoir passer au travers de l'info. Ce qui était bien sur sans compter sur l'envie permanente de mouvement de sa sœur.
" bon jul, kayak ?"
" euh ouais.....euh, on a le temps ? Et euh......c'est pas trop loin ?"
Le regard de sa sœur du genre : " on va pas faire nos crêpes toutes la journées alors qu'on a ces kayaks à disposition " supprime toute protestation possible. Let´s go.
On prend les kayaks, un chacun et hop en 5 minutes nous voilà sur l'eau. Chatoune grogne un peu, elle se sent nouille, avec son chapeau posé sur les pieds ( non il n'y a pas d'erreur) pour éviter le retour de l'allergie au soleil. La fatigue n'aide pas et évidemment en se rapprochant de sa sœur elle se prend la pagaie dans les tibias, moment de ras le bol où l'envie de rejoindre le rivage est grand mais Chatoune continue, en essayant de se botter les fesses. Petit tour donc d'une heure dans la baie avec observations des pélicans ainsi que des maisons les plus grandes les unes que les autres, tout ça dans les dunes désertiques.
Retour du complexe à la maison pour un déjeuner italien, pâtes basilic tomates fêta délicieux, puis on rentre sur Lima. Postage de photos du Mexique sur le site, point couture de nos petits drapeaux des pays déjà fait sur nos sacs, petit dineŕ à base de salade, quiche aux artichauts et tarte pomme cannelle. La soirée passe à vitesse grand V, on retrouve notre grand lit : un petit top chef? Vendu !
7h45, après la joie d'une vraie nuit dans un lit - malgré une petite engueulade des deux sœurs fatiguées avant de se coucher - c'est l'heure du réveil. Un réveil bien matinal mais c'est pour la bonne cause: aujourd'hui nous allons à la plage. Blondes que nous sommes, nous n'avions même pensé qu'il y a avait des plages au Pérou. C'est donc avec bonheur que quand Michele nous a proposé de l'accompagner pour la journée dans sa maison secondaire à la plage que nous avons accepté. Encore relativement épuisées, le corps récupérant doucement du peu de sommeil mexicain, les sœurettes de réjouissent de la perspective d'une journée Playa.
Départ 9h vers le sud de Lima pour rejoindre le complexe balnéaire où Michele et son mari ont récemment fait construire une maison. Encore un peu endormies, c'est le premier choc visuel à peine sorti de Lima : le désert. Petit chat se tourne vers sa sœur : "euh, tu savais qu'il y avait le désert toi au Pérou ? ". Réponse claire et nette de Chatoune tout aussi abasourdie : " euh.....non!".
On se sent un peu idiotes mais aussi émerveillées de ne s'être informées avant des paysages péruviens. Notre dépaysement n'en ai que plus fort et on est comme des gamines de 5 ans, à nouveau. Arrivée à la maison c'est le deuxième choc : hyper moderne mais fondue dans un paysage désertique, c'est une villa comme on en a rarement vue. Michele et son mari vont y passer le week end avec 18 autres amis ( ça vous laisse imaginer la taille de la maison!).
On profite de la vue sur le pacifique et on part s'installer dans la base du complexe nautique ou se trouve un restaurant avec une piscine sublime. Ombre pour Chatoune et soleil pour Petit chat.
À peine le temps de compter jusqu'à 3 et nous voilà à nouveau parties dans les bras de Morphée.
À notre réveil - et ben putain c'est qu'on est sacrément crevées quand même - Michele nous a commandé un ceviche. La découverte culinaire et le frémissement des papilles continue : du poisson cru mariné dans une sauce épicée et citronnée, accompagné de patates douces et de mais (totalement différent de celui français). On se régale et on profite de la vue sublime.
On en profite aussi pour poser plein de questions de Michele sur la culture culinaire péruvienne et on en apprend bien plus qu'avec notre guide lonely planet.
S'ensuit alors un moment relativement pittoresque dans cette journée tranquille : le choix de l'activité de l'après midi. Alors que Chatoune pensait simplement rester sur son transat tranquille alternant lecture, baignade et sieste, la proposition de Michèle que de faire du kayak n'a pas été oubliée par petit chat. Et merde, se dit Chatoune, qui a cru pouvoir passer au travers de l'info. Ce qui était bien sur sans compter sur l'envie permanente de mouvement de sa sœur.
" bon jul, kayak ?"
" euh ouais.....euh, on a le temps ? Et euh......c'est pas trop loin ?"
Le regard de sa sœur du genre : " on va pas faire nos crêpes toutes la journées alors qu'on a ces kayaks à disposition " supprime toute protestation possible. Let´s go.
On prend les kayaks, un chacun et hop en 5 minutes nous voilà sur l'eau. Chatoune grogne un peu, elle se sent nouille, avec son chapeau posé sur les pieds ( non il n'y a pas d'erreur) pour éviter le retour de l'allergie au soleil. La fatigue n'aide pas et évidemment en se rapprochant de sa sœur elle se prend la pagaie dans les tibias, moment de ras le bol où l'envie de rejoindre le rivage est grand mais Chatoune continue, en essayant de se botter les fesses. Petit tour donc d'une heure dans la baie avec observations des pélicans ainsi que des maisons les plus grandes les unes que les autres, tout ça dans les dunes désertiques.
Retour du complexe à la maison pour un déjeuner italien, pâtes basilic tomates fêta délicieux, puis on rentre sur Lima. Postage de photos du Mexique sur le site, point couture de nos petits drapeaux des pays déjà fait sur nos sacs, petit dineŕ à base de salade, quiche aux artichauts et tarte pomme cannelle. La soirée passe à vitesse grand V, on retrouve notre grand lit : un petit top chef? Vendu !
Mardi 18 fevrier
Aujourd'hui, c'est donc réveil....quelle heure déjà ? Euh, bah en fait, il n'y en a pas car pour avoir un réveil, il faudrait encore avoir dormi et on peut pas dire que ce soit vraiment possible dans un avion de nuit de 5h. Exagération légère car c'est vrai que Chatoune a quand elle fait son gros chat en écrasant pendant une bonne partie du vol, pendant que petit chat regardait un film. Non, il n'y a pas erreur de dénominations: c'est bien Fanny qui regarde la télé pendant que Julie dort. Le monde à l'envers. Into the wild pour Fanny alors que c'est into my dreams pour Julie. Bref, vous avez compris - humour toujours très fin aidant - que c'est Chatoune qui reprend le fil du périple au Pérou.
Nous voilà donc arrivées, 6h15, a Lima. Ça, c'est fait. Direction les taxis et choix de la bonne compagnie, car oui les taxis péruviens sont des sacrés filous, et bon nombre d'entre eux des usurpateurs. Sur conseil de Michèle, nous prenons donc les taxis green, pour se rendre chez elle. Je vous vois déjà de loin vous dire : mais qui est Michèle ?
Même s'il serait tentant de vous faire poireauter, je vous en donne l'explication. Michèle est la belle sœur de Myriam, meilleure amie d'Anne-France, notre tante adorée. Oui, bon je vous l'accorde que c'est un peu tarabiscoté mais bon en résumé : Michèle est notre hôte à Lima pour nos premiers jours. Après avoir donc tournicoter dans son quartier, oui le taxi ne connaissait pas parfaitement la route ( nécessitant l'aide des passants et policiers pour trouver son chemin). En même temps, on peut l'excuser, avec une ville de plus de 10 millions d'habitants et d'une étendue à en perdre la vue (déjà qu'elle est pas bien top...enfin bref). Nous arrivons donc dans une zone résidentielle hyper sécurisée de Lima, gardes à l'entrée et passage réglementé. L'heure de découvrir la maison est donc arrivée. Nous faisons la connaissance de Julia (homonyme péruvienne de Chatoune), l'employée de service de la famille et de Michèle. Accueil autour d'un petit déjeuner de reines avec Lavinia, étudiante belge pour 6 mois à Lima et logeant chez Michèle en attendant de trouver un logement. On se remplit le bidou mais aussi les mirettes à la vue de cette maison sublime.
Journée donc de repos, dans une maison reposante et qui invite à la détente: piscine, déjeuner délicieux de Julia en compagnie de Michèle, lecture, appels skypes....c'est chouette. On découvre aussi Michele avec qui on partage beaucoup. On en apprend sur la culture péruvienne: nourriture, endroits à visiter, vie au quotidien avec une employée de maison, départ des enfants pour les études en Europe.... Le partage du voyage continue et nos sourires en disent long ! L'après midi défile au fil des discussions sans qu'on ne voit le temps passé. 17h, il est tant d'aller acheter un guide pour prévoir un peu notre programme des prochains jours et d'acheter une carte sim péruvienne. Le trajet du retour nous permet de monter un peu sur la colline et d'observer le coucher de soleil sur la capitale : " eh bien les enfants, c'est que c'est plutôt grand tout ça!".
Nous rentrons ensuite à la maison, petite douche pour Chatoune et yoga pour Petit chat.
L'heure du dîner approche et c'est surtout le moment de rencontrer Ricardo, mari de Michèle. Oui, mille excuses demoiselles y damoiseaux, qu'on ne vous perdent pas en cours de vol, Michele est donc belge et mariée à Ricardo, péruvien. 3 enfants à leur actif, en études in London city. Après un apéro dans le salon de jardin autour d'un petit cocktail local : le pisco sour (à base de pisco, alcool local, citron et blanc d'œuf ), nous dînons tous les quatre. Anecdotes, rires, français et espagnol, on savoure le bonheur d'un dîner joyeux dans cette atmosphère bienveillante et si accueillante.
Une première journée de mise en route, mais avant tout de repos, pour les quatres pieds qui ont besoin d'un bon gros dodo. Dormir dans le bus ou dans l'avion deux heures par nuit c'est funny, m'enfin retrouver un bon lit : we're happy !!!
Aujourd'hui, c'est donc réveil....quelle heure déjà ? Euh, bah en fait, il n'y en a pas car pour avoir un réveil, il faudrait encore avoir dormi et on peut pas dire que ce soit vraiment possible dans un avion de nuit de 5h. Exagération légère car c'est vrai que Chatoune a quand elle fait son gros chat en écrasant pendant une bonne partie du vol, pendant que petit chat regardait un film. Non, il n'y a pas erreur de dénominations: c'est bien Fanny qui regarde la télé pendant que Julie dort. Le monde à l'envers. Into the wild pour Fanny alors que c'est into my dreams pour Julie. Bref, vous avez compris - humour toujours très fin aidant - que c'est Chatoune qui reprend le fil du périple au Pérou.
Nous voilà donc arrivées, 6h15, a Lima. Ça, c'est fait. Direction les taxis et choix de la bonne compagnie, car oui les taxis péruviens sont des sacrés filous, et bon nombre d'entre eux des usurpateurs. Sur conseil de Michèle, nous prenons donc les taxis green, pour se rendre chez elle. Je vous vois déjà de loin vous dire : mais qui est Michèle ?
Même s'il serait tentant de vous faire poireauter, je vous en donne l'explication. Michèle est la belle sœur de Myriam, meilleure amie d'Anne-France, notre tante adorée. Oui, bon je vous l'accorde que c'est un peu tarabiscoté mais bon en résumé : Michèle est notre hôte à Lima pour nos premiers jours. Après avoir donc tournicoter dans son quartier, oui le taxi ne connaissait pas parfaitement la route ( nécessitant l'aide des passants et policiers pour trouver son chemin). En même temps, on peut l'excuser, avec une ville de plus de 10 millions d'habitants et d'une étendue à en perdre la vue (déjà qu'elle est pas bien top...enfin bref). Nous arrivons donc dans une zone résidentielle hyper sécurisée de Lima, gardes à l'entrée et passage réglementé. L'heure de découvrir la maison est donc arrivée. Nous faisons la connaissance de Julia (homonyme péruvienne de Chatoune), l'employée de service de la famille et de Michèle. Accueil autour d'un petit déjeuner de reines avec Lavinia, étudiante belge pour 6 mois à Lima et logeant chez Michèle en attendant de trouver un logement. On se remplit le bidou mais aussi les mirettes à la vue de cette maison sublime.
Journée donc de repos, dans une maison reposante et qui invite à la détente: piscine, déjeuner délicieux de Julia en compagnie de Michèle, lecture, appels skypes....c'est chouette. On découvre aussi Michele avec qui on partage beaucoup. On en apprend sur la culture péruvienne: nourriture, endroits à visiter, vie au quotidien avec une employée de maison, départ des enfants pour les études en Europe.... Le partage du voyage continue et nos sourires en disent long ! L'après midi défile au fil des discussions sans qu'on ne voit le temps passé. 17h, il est tant d'aller acheter un guide pour prévoir un peu notre programme des prochains jours et d'acheter une carte sim péruvienne. Le trajet du retour nous permet de monter un peu sur la colline et d'observer le coucher de soleil sur la capitale : " eh bien les enfants, c'est que c'est plutôt grand tout ça!".
Nous rentrons ensuite à la maison, petite douche pour Chatoune et yoga pour Petit chat.
L'heure du dîner approche et c'est surtout le moment de rencontrer Ricardo, mari de Michèle. Oui, mille excuses demoiselles y damoiseaux, qu'on ne vous perdent pas en cours de vol, Michele est donc belge et mariée à Ricardo, péruvien. 3 enfants à leur actif, en études in London city. Après un apéro dans le salon de jardin autour d'un petit cocktail local : le pisco sour (à base de pisco, alcool local, citron et blanc d'œuf ), nous dînons tous les quatre. Anecdotes, rires, français et espagnol, on savoure le bonheur d'un dîner joyeux dans cette atmosphère bienveillante et si accueillante.
Une première journée de mise en route, mais avant tout de repos, pour les quatres pieds qui ont besoin d'un bon gros dodo. Dormir dans le bus ou dans l'avion deux heures par nuit c'est funny, m'enfin retrouver un bon lit : we're happy !!!