Vendredi 28 mars
Il est 7h et c'est l'heure du réveil dans l'hôtel de sel. On ouvre doucement les yeux et sortons de nos sacs à viandes : un véritable bonheur dans un lit un peu douteux. Brossage de dents (un minimum d'hygiène quand même) et on est déjà prêtes pour le petit dej. On y retrouve nos 4 compères et on fait vraiment une sacrée équipe ! D'abord dubitatives à l'idée de voyager avec 3 femmes de 60 ans, on se rend compte qu'on en est au final plus que chanceuses. Ça parle santé, cultures, alimentation, un partage magique entre deux générations : nous trois avec Théo les jeunes et nos trois magnifiques femmes équatoriennes, des rayons de soleil. On fait union tous les six et c'est une ambiance si chouette et chaleureuse qu'on se sent comme des poissons dans l'eau. C'est donc avec rires et partage que la journée commence autour d'un bon petit déjeuner. Il est 8h quand il est l'heure de quitter l'auberge pour partir à la découverte du sud lipez, paysages magnifiques du sud bolivien et nous disons donc au revoir au salar. La magie des paysages commence dès les premières minutes, nous traversons les champs de quinoa de multiples couleurs : jaune, vert, rouge, cela nous rappelle les cultures de blé et de mais de notre oncle mais ici la céréale cultivée c'est le quinoa. On est donc dès les premières heures de la matinée, captivées par le paysage, jusqu'au moment où un "schpffff" nous explose tous aux oreilles. On pense tous à la même chose et on espère avoir tord, mais malheureusement non, la roue a explosé. On sort de la voiture est le constat est simple : la roue est crevée et pas qu'un peu. La où la situation pourrait être difficile, le problème est finalement rapidement réglé puisque notre conducteur Edwin est un ancien mécano. Roue enlevée, voiture levée, nouvelle roue posée, en trente minutes on est prêts à repartir et tous avec le sourire puisqu'au final ça fait partie aussi de l'aventure. On est donc reparti pour 2h de route, les paysages tous plus sublimes les uns que les autres se succèdent et notre crevaison a l'énorme avantage d'être loin du convoi de tous les 4x4 et nous traçons notre chemin seuls au milieu de l'immensité des volcans, des déserts et des lagunes. Non je n'en rajoute pas une miette, c'est bien vrai, nous traversons d'abord des lagunes : une merveille encore jamais vu par nos quatre petits yeux de chats. Des couleurs sublimes : vert, bleu, rose, blanc, rouge ; des animaux qui nous émerveillent : flamancs roses, lamas, autruches, viscacha (mélange entre un lapin et un écureuil). Comment expliquer le bonheur de déjeuner à l'abord d'une telle lagune ? Nous en perdons les mots. Après un déjeuner sain et végétarien (nous avions prévenu l'agence), nous reprenons la route, et traversons 3 autres lagunes aux couleurs toutes différentes et toutes éblouissantes. Rien ne se ressemble et on a l'impression de passer de carte postale en carte postale. Après les lagunes, c'est donc le tour des volcans et on peut même y aperçoit les sommets enneigés. Après les volcans, c'est l'heure du canyon de pierres, on hallucine de pouvoir voir en si peu de temps autant de merveilles de la nature. On est ébahies. Et comme si ça ne suffisait pas, vers 16h on arrive à l'abord du désert, désert de sable cette fois. On s'arrête pour observer un arbre de pierre, une construction de roche naturelle qui nous laisse aussi sans voie. La encore nous sommes les seuls sur les lieux et ce depuis le début de la journée. On réalise non seulement que notre intuition quant à l'agence était la bonne mais que notre guide est en or. Chaque demande d'arrêt pour profiter de la vue ou prendre des photos est faite avec le sourire et on a même le droit à des détours vis à vis du circuit traditionnel pour découvrir encore plus de merveilles. Le bonheur donc de sentir que, même si cette excursion de 3 jours est très prisée par les touristes, on ressent réellement la sensation du vide, du silence et du dépaysement grâce à Edwin qui a bien compris notre envie d'être loin du convoi de 4x4. Le dernier arrêt de la journée nous achève dans notre ébahissement : notre super chauffeur nous emmène surplomber la lagune Colorada, une vision de rêve et malgré la force du froid et du vent, nous avons les yeux grands ouverts et le sourire en dit long. Une journée de route, plutôt de chemin ou même juste de traces de voitures, une expérience des sens puisque nous n'avions jamais expérimenté un trek en 4x4 entre le cahotement de la route, la poussière très forte du désert et l'altitude très élevée (on va atteindre 5000m). Jamais nous n'avons autant apprécié un trajet en voiture, les yeux ébahis du matin au soir, le sourire aux lèvres d'être si bien entourées et ne réalisant pas qu'il est possible de voir autant de merveilles de la nature dans une même journée. Il est 17h30 quand nous arrivons à notre refuge, oui j'utilise le mot refuge car sans douche, ni chauffage et ce à 4500 m d'altitude, c'est vraiment histoire d'avoir un lit. Les petits chats craignent le froid et ont bien raison car même à l'intérieur tenues de ski, avec tous les pulls, écharpes et manteaux thermiques sont de rigueur. On dine donc tous les six, collés serrés, autour d'un bon plat de pâtes et un petit verre de rouge ( oui petit car avec une bouteille pour 6, pas de quoi finir pompette). Le repas est à l'image de notre entente c'est à dire plus que convivial, ça parle de choix de vies et de familles, bref encore un moment de bonheur. Il fait nuit noire et très froid et nous n'avons aucune notion de l'heure. La lumière se met à clignoter : signe qu'il va être l'heure de filer sous la couette, puisque dans 5 min électricité il n'y aura plus. Il est 21h, certes tôt mais demain matin c'est réveil 4h et étant tous frigorifiés, on ne se fait pas priés pour aller sous la couette. Commence alors la mission : je ne veux pas avoir froid pour les deux petits chats et nous dormirons donc en tenue de ski avec 2 pulls par dessus, chaussettes, sac à viande, poncho, sac de couchage, 4 couvertures de lits et.....à deux dans le même lit (chaleur humaine aidant). Non ce n'est pas une blague et je ne suis pas marseillaise, cela étant notre accoutrement pour dormir déclenche un fou rire puisqu'on peut à peine bouger vu le nombre de couches nous entourant. On s'endort donc dans la nuit glacée en explosant de rire après une journée qui restera marquée dans nos pensées..
Il est 7h et c'est l'heure du réveil dans l'hôtel de sel. On ouvre doucement les yeux et sortons de nos sacs à viandes : un véritable bonheur dans un lit un peu douteux. Brossage de dents (un minimum d'hygiène quand même) et on est déjà prêtes pour le petit dej. On y retrouve nos 4 compères et on fait vraiment une sacrée équipe ! D'abord dubitatives à l'idée de voyager avec 3 femmes de 60 ans, on se rend compte qu'on en est au final plus que chanceuses. Ça parle santé, cultures, alimentation, un partage magique entre deux générations : nous trois avec Théo les jeunes et nos trois magnifiques femmes équatoriennes, des rayons de soleil. On fait union tous les six et c'est une ambiance si chouette et chaleureuse qu'on se sent comme des poissons dans l'eau. C'est donc avec rires et partage que la journée commence autour d'un bon petit déjeuner. Il est 8h quand il est l'heure de quitter l'auberge pour partir à la découverte du sud lipez, paysages magnifiques du sud bolivien et nous disons donc au revoir au salar. La magie des paysages commence dès les premières minutes, nous traversons les champs de quinoa de multiples couleurs : jaune, vert, rouge, cela nous rappelle les cultures de blé et de mais de notre oncle mais ici la céréale cultivée c'est le quinoa. On est donc dès les premières heures de la matinée, captivées par le paysage, jusqu'au moment où un "schpffff" nous explose tous aux oreilles. On pense tous à la même chose et on espère avoir tord, mais malheureusement non, la roue a explosé. On sort de la voiture est le constat est simple : la roue est crevée et pas qu'un peu. La où la situation pourrait être difficile, le problème est finalement rapidement réglé puisque notre conducteur Edwin est un ancien mécano. Roue enlevée, voiture levée, nouvelle roue posée, en trente minutes on est prêts à repartir et tous avec le sourire puisqu'au final ça fait partie aussi de l'aventure. On est donc reparti pour 2h de route, les paysages tous plus sublimes les uns que les autres se succèdent et notre crevaison a l'énorme avantage d'être loin du convoi de tous les 4x4 et nous traçons notre chemin seuls au milieu de l'immensité des volcans, des déserts et des lagunes. Non je n'en rajoute pas une miette, c'est bien vrai, nous traversons d'abord des lagunes : une merveille encore jamais vu par nos quatre petits yeux de chats. Des couleurs sublimes : vert, bleu, rose, blanc, rouge ; des animaux qui nous émerveillent : flamancs roses, lamas, autruches, viscacha (mélange entre un lapin et un écureuil). Comment expliquer le bonheur de déjeuner à l'abord d'une telle lagune ? Nous en perdons les mots. Après un déjeuner sain et végétarien (nous avions prévenu l'agence), nous reprenons la route, et traversons 3 autres lagunes aux couleurs toutes différentes et toutes éblouissantes. Rien ne se ressemble et on a l'impression de passer de carte postale en carte postale. Après les lagunes, c'est donc le tour des volcans et on peut même y aperçoit les sommets enneigés. Après les volcans, c'est l'heure du canyon de pierres, on hallucine de pouvoir voir en si peu de temps autant de merveilles de la nature. On est ébahies. Et comme si ça ne suffisait pas, vers 16h on arrive à l'abord du désert, désert de sable cette fois. On s'arrête pour observer un arbre de pierre, une construction de roche naturelle qui nous laisse aussi sans voie. La encore nous sommes les seuls sur les lieux et ce depuis le début de la journée. On réalise non seulement que notre intuition quant à l'agence était la bonne mais que notre guide est en or. Chaque demande d'arrêt pour profiter de la vue ou prendre des photos est faite avec le sourire et on a même le droit à des détours vis à vis du circuit traditionnel pour découvrir encore plus de merveilles. Le bonheur donc de sentir que, même si cette excursion de 3 jours est très prisée par les touristes, on ressent réellement la sensation du vide, du silence et du dépaysement grâce à Edwin qui a bien compris notre envie d'être loin du convoi de 4x4. Le dernier arrêt de la journée nous achève dans notre ébahissement : notre super chauffeur nous emmène surplomber la lagune Colorada, une vision de rêve et malgré la force du froid et du vent, nous avons les yeux grands ouverts et le sourire en dit long. Une journée de route, plutôt de chemin ou même juste de traces de voitures, une expérience des sens puisque nous n'avions jamais expérimenté un trek en 4x4 entre le cahotement de la route, la poussière très forte du désert et l'altitude très élevée (on va atteindre 5000m). Jamais nous n'avons autant apprécié un trajet en voiture, les yeux ébahis du matin au soir, le sourire aux lèvres d'être si bien entourées et ne réalisant pas qu'il est possible de voir autant de merveilles de la nature dans une même journée. Il est 17h30 quand nous arrivons à notre refuge, oui j'utilise le mot refuge car sans douche, ni chauffage et ce à 4500 m d'altitude, c'est vraiment histoire d'avoir un lit. Les petits chats craignent le froid et ont bien raison car même à l'intérieur tenues de ski, avec tous les pulls, écharpes et manteaux thermiques sont de rigueur. On dine donc tous les six, collés serrés, autour d'un bon plat de pâtes et un petit verre de rouge ( oui petit car avec une bouteille pour 6, pas de quoi finir pompette). Le repas est à l'image de notre entente c'est à dire plus que convivial, ça parle de choix de vies et de familles, bref encore un moment de bonheur. Il fait nuit noire et très froid et nous n'avons aucune notion de l'heure. La lumière se met à clignoter : signe qu'il va être l'heure de filer sous la couette, puisque dans 5 min électricité il n'y aura plus. Il est 21h, certes tôt mais demain matin c'est réveil 4h et étant tous frigorifiés, on ne se fait pas priés pour aller sous la couette. Commence alors la mission : je ne veux pas avoir froid pour les deux petits chats et nous dormirons donc en tenue de ski avec 2 pulls par dessus, chaussettes, sac à viande, poncho, sac de couchage, 4 couvertures de lits et.....à deux dans le même lit (chaleur humaine aidant). Non ce n'est pas une blague et je ne suis pas marseillaise, cela étant notre accoutrement pour dormir déclenche un fou rire puisqu'on peut à peine bouger vu le nombre de couches nous entourant. On s'endort donc dans la nuit glacée en explosant de rire après une journée qui restera marquée dans nos pensées..
Jeudi 27 mars
Nouvelle journée qui démarre, réveil en douceur avec le bonheur de trouver une vraie et bonne douche chaude. Rangement des sacs - on est de plus en plus calées - et c'est parti pour aller prendre un petit déjeuner. Il n'est pas bien tard et pourtant le rues d'Uyuni sont déjà bien remplies... Le marché regorge de tas de choses et d'autres et nombreux sont les boliviens qui s'arrêtent pour manger une soupe (viande et frites dedans), un sandwich à la viande, ou bien bœuf-patate... Évidement, tout ça, pour le petit déjeuner ! Nous partageons une banane le long du marché, sous le soleil, avant de se poser dans la cafétéria du marché central (pour changer). Nous voulons goûter l'api, la boisson traditionnelle bolivienne, et il est temps car l'arrivée au Chili et le départ de la Bolivie approche à grands pas. L'api c'est une boisson chaude à base de mais, de cannelle et sucrée. Julie adore et bien que Fanny soit fana de cannelle, elle trouve ça trop sucrée. Néanmoins nous avons acheter de la dulce de leche (confiture de lait) et le petit déjeuner s'accompagne également d'un thé et de pastèque. Le bonheur ! Retour à l'auberge où nous récupérons nos sacs et direction l'agence : le départ pour les trois jours d'excursion approche, il est 11h. Nous arrivons donc à l'agence et découvrons les trois nanas qui nous accompagnerons durant ce séjour ; Rosio, Esperanza et Catarina, trois équatoriennes d'une soixantaine d'année. Elles ont la pêche, le sourire aux lèvres et rayonnent de bienveillance. Julie glisse un "et en plus chat, si tu veux aller en équateur un jour c'est nickel" à sa sœur, sans perdre son côté pratique! Nous voilà parties, après avoir fait tamponner notre passeport au bureau de l'immigration juste à côté pour ne pas avoir à le faire à la frontière. Nous sommes 6 dans le 4x4, en comptant notre chauffeur nommé Edwin, et nous apprenons qu'une 6eme personne nous rejoint : nous ne savons ni s'il s'agit d'une femme ou d'un homme, ni sa nationalité, ni son âge. Et voilà que Théophile, lillois, arrive dans la voiture. Une super ambiance est garantie - Théo connaît ces trois supers nanas qu'il a rencontré sur la Isla del sol - entre nous six et nous avons le sourire jusqu'aux oreilles. Nous partons pour un premier stop : la visite de train, les premiers de Bolivie. Arrêt photo où nous voyons les deux petites sœurettes allemandes et c'est reparti. Dans la voiture, ça papote dans tous les sens, on rigole, on se découvre. Nous repartons ensuite pour un petit village nommé Colchani ; enfin loin d'être un petit village c'est surtout un arrêt hyper touristique où il y a une reproduction de marché artisanal. Fanny qui avait négocier un départ plus tard pour croiser moins de touristes a au moins réussie son opération car il n'y a que très peu de monde sur chaque site. Nous voilà répartis pour le désert de sel. Premier arrêt photo à l'entrée du désert.... Oooh la la, la suite s'annonce incroyable ! Tout est blanc ! Le soleil tape, nous sommes aux anges. Et c'est reparti, nous remontons dans la voiture, avant de nous arrêter en plein milieu du désert, sans personne autour, pour déjeuner. Le sol blanc est à perte de vue, le soleil tape toujours. Julie fait le reporter sans frontière tandis que Fanny essaie tant bien que mal de sortir des cristaux de sel du sol. Elle plonge sa main dans les petits trous d'eau salée sur le sol et arrive à sortir des cristaux, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Bien qu'elle se mette, du coup, du sel partout ! Le déjeuner est nickel : quinoa, tomate, banane grillées et lama (les filles font toujours cependant leur "pause viande"), tout cela ayant été préparé à l'avance. Nous avons de l'eau à volonté et du coca aussi si on veut. Après le déjeuner c'est la séance photo ! Nous sommes vraiment tous super contents d'apprendre à nous connaître et nous n'arrêtons pas de rire. Nous repartons ensuite vers "la Isla del pescado", une île au milieu du désert du sel, remplie de cactus. Nous devons normalement payer 30 bolivianos pour pouvoir monter tout en haut de l'île mais nous savons qu'il y a un moyen d'éviter de passer par l'entrée et donc de ne pas payer. Edwin, notre chauffeur qui est à la fois super drôle, gentil et attentif, nous emmène en haut de l'île et c'est assez impressionnant. Des cactus partouuuuut sur l'île et enooooorme, immeeeeense. Incroyable ! Nous redescendons de l'île et nous dirigeons vers l'hôtel où nous allons dormir. Nous arrivons dans un hôtel tout de sel... Lits, murs, tables, chaises... Tout est en sel ! Pas d'eau chaude pour les douches, à moins de payer 10 bolivianos... Bon, c'est rien, mais c'est pas non plus très grave de ne pas se doucher pendant quelques jours... Enfin, on s'est douchées ce matin et on va se doucher samedi, au Chili ! Ben oui les gars, on est en mode routard, désolé. Nous posons nos sacs, et nous voilà reparties (merci Fanny pour l'autre négociation du jour!) pour aller voir le coucher du soleil...la tombée de le nuit, et les étoiles. Nous restons plus d'une heure et demi dans le désert en observant ce magnifique couché de soleil.... Nous prenons des photos et chacun reste bouche bée devant la beauté du paysage. C'est d'une puissance incroyable ! Impressionnante ! Julie prend de magnifiques photos tandis que Fanny file marcher loin du monde et fini par s'asseoir face à ce paysage magique, pendant que les autres attendent la tombée de la nuit dans la voiture. Il y a beaucoup de vent maintenant. La plus petite est obnubilée par cette puissance, cette beauté... C'est un vrai rêve! Les couleurs du ciel, se reflétant dans l'eau légèrement salée, l'étendue blanche à perte de vue, le silence... Car oui, nous sommes tous seuls. Quant à la grande, elle attend l'arrivée des étoiles avec impatience. Nous repartons donc des étoiles pleins les yeux, sous le ciel étoilé, des moments de rires pleins la tête puisqu'en attendant les étoiles nous avons tous monter une petite chorale dans la voiture, chacun chantant en hommage à son pays... Tout en riant, encore et toujours. Nous remercions Edwin de sa patience et son attention. Nous sommes aux anges, vraiment. Retour à l'auberge, le dîner est lancé. Nous rencontrons quelques français plutôt sympa et nous nous mettons à table. Discussions philosophiques, de vie, de tout, de rien... Tous sommes heureux de l'ambiance du groupe ! S'ensuit une petite série jeux de cartes pour Julie avec Théo et les autres français tandis que Fanny file écrire la journée. Les lits sont loin d'être propre... On sort les sacs à viande ?
Nouvelle journée qui démarre, réveil en douceur avec le bonheur de trouver une vraie et bonne douche chaude. Rangement des sacs - on est de plus en plus calées - et c'est parti pour aller prendre un petit déjeuner. Il n'est pas bien tard et pourtant le rues d'Uyuni sont déjà bien remplies... Le marché regorge de tas de choses et d'autres et nombreux sont les boliviens qui s'arrêtent pour manger une soupe (viande et frites dedans), un sandwich à la viande, ou bien bœuf-patate... Évidement, tout ça, pour le petit déjeuner ! Nous partageons une banane le long du marché, sous le soleil, avant de se poser dans la cafétéria du marché central (pour changer). Nous voulons goûter l'api, la boisson traditionnelle bolivienne, et il est temps car l'arrivée au Chili et le départ de la Bolivie approche à grands pas. L'api c'est une boisson chaude à base de mais, de cannelle et sucrée. Julie adore et bien que Fanny soit fana de cannelle, elle trouve ça trop sucrée. Néanmoins nous avons acheter de la dulce de leche (confiture de lait) et le petit déjeuner s'accompagne également d'un thé et de pastèque. Le bonheur ! Retour à l'auberge où nous récupérons nos sacs et direction l'agence : le départ pour les trois jours d'excursion approche, il est 11h. Nous arrivons donc à l'agence et découvrons les trois nanas qui nous accompagnerons durant ce séjour ; Rosio, Esperanza et Catarina, trois équatoriennes d'une soixantaine d'année. Elles ont la pêche, le sourire aux lèvres et rayonnent de bienveillance. Julie glisse un "et en plus chat, si tu veux aller en équateur un jour c'est nickel" à sa sœur, sans perdre son côté pratique! Nous voilà parties, après avoir fait tamponner notre passeport au bureau de l'immigration juste à côté pour ne pas avoir à le faire à la frontière. Nous sommes 6 dans le 4x4, en comptant notre chauffeur nommé Edwin, et nous apprenons qu'une 6eme personne nous rejoint : nous ne savons ni s'il s'agit d'une femme ou d'un homme, ni sa nationalité, ni son âge. Et voilà que Théophile, lillois, arrive dans la voiture. Une super ambiance est garantie - Théo connaît ces trois supers nanas qu'il a rencontré sur la Isla del sol - entre nous six et nous avons le sourire jusqu'aux oreilles. Nous partons pour un premier stop : la visite de train, les premiers de Bolivie. Arrêt photo où nous voyons les deux petites sœurettes allemandes et c'est reparti. Dans la voiture, ça papote dans tous les sens, on rigole, on se découvre. Nous repartons ensuite pour un petit village nommé Colchani ; enfin loin d'être un petit village c'est surtout un arrêt hyper touristique où il y a une reproduction de marché artisanal. Fanny qui avait négocier un départ plus tard pour croiser moins de touristes a au moins réussie son opération car il n'y a que très peu de monde sur chaque site. Nous voilà répartis pour le désert de sel. Premier arrêt photo à l'entrée du désert.... Oooh la la, la suite s'annonce incroyable ! Tout est blanc ! Le soleil tape, nous sommes aux anges. Et c'est reparti, nous remontons dans la voiture, avant de nous arrêter en plein milieu du désert, sans personne autour, pour déjeuner. Le sol blanc est à perte de vue, le soleil tape toujours. Julie fait le reporter sans frontière tandis que Fanny essaie tant bien que mal de sortir des cristaux de sel du sol. Elle plonge sa main dans les petits trous d'eau salée sur le sol et arrive à sortir des cristaux, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Bien qu'elle se mette, du coup, du sel partout ! Le déjeuner est nickel : quinoa, tomate, banane grillées et lama (les filles font toujours cependant leur "pause viande"), tout cela ayant été préparé à l'avance. Nous avons de l'eau à volonté et du coca aussi si on veut. Après le déjeuner c'est la séance photo ! Nous sommes vraiment tous super contents d'apprendre à nous connaître et nous n'arrêtons pas de rire. Nous repartons ensuite vers "la Isla del pescado", une île au milieu du désert du sel, remplie de cactus. Nous devons normalement payer 30 bolivianos pour pouvoir monter tout en haut de l'île mais nous savons qu'il y a un moyen d'éviter de passer par l'entrée et donc de ne pas payer. Edwin, notre chauffeur qui est à la fois super drôle, gentil et attentif, nous emmène en haut de l'île et c'est assez impressionnant. Des cactus partouuuuut sur l'île et enooooorme, immeeeeense. Incroyable ! Nous redescendons de l'île et nous dirigeons vers l'hôtel où nous allons dormir. Nous arrivons dans un hôtel tout de sel... Lits, murs, tables, chaises... Tout est en sel ! Pas d'eau chaude pour les douches, à moins de payer 10 bolivianos... Bon, c'est rien, mais c'est pas non plus très grave de ne pas se doucher pendant quelques jours... Enfin, on s'est douchées ce matin et on va se doucher samedi, au Chili ! Ben oui les gars, on est en mode routard, désolé. Nous posons nos sacs, et nous voilà reparties (merci Fanny pour l'autre négociation du jour!) pour aller voir le coucher du soleil...la tombée de le nuit, et les étoiles. Nous restons plus d'une heure et demi dans le désert en observant ce magnifique couché de soleil.... Nous prenons des photos et chacun reste bouche bée devant la beauté du paysage. C'est d'une puissance incroyable ! Impressionnante ! Julie prend de magnifiques photos tandis que Fanny file marcher loin du monde et fini par s'asseoir face à ce paysage magique, pendant que les autres attendent la tombée de la nuit dans la voiture. Il y a beaucoup de vent maintenant. La plus petite est obnubilée par cette puissance, cette beauté... C'est un vrai rêve! Les couleurs du ciel, se reflétant dans l'eau légèrement salée, l'étendue blanche à perte de vue, le silence... Car oui, nous sommes tous seuls. Quant à la grande, elle attend l'arrivée des étoiles avec impatience. Nous repartons donc des étoiles pleins les yeux, sous le ciel étoilé, des moments de rires pleins la tête puisqu'en attendant les étoiles nous avons tous monter une petite chorale dans la voiture, chacun chantant en hommage à son pays... Tout en riant, encore et toujours. Nous remercions Edwin de sa patience et son attention. Nous sommes aux anges, vraiment. Retour à l'auberge, le dîner est lancé. Nous rencontrons quelques français plutôt sympa et nous nous mettons à table. Discussions philosophiques, de vie, de tout, de rien... Tous sommes heureux de l'ambiance du groupe ! S'ensuit une petite série jeux de cartes pour Julie avec Théo et les autres français tandis que Fanny file écrire la journée. Les lits sont loin d'être propre... On sort les sacs à viande ?
Mercredi 26 mars
Vin rouge aidant, les deux petits chats ont bien dormi et c'est le réveil qui est utile ce matin. Il est 8h et c'est l'heure de prendre une petite douche et un bon petit déjeuner (l'auberge n'est vraiment pas top : pas d'eau chaude, chambre minuscule et propreté à revoir mais au moins le petit dej est top). On se prépare donc assez vite car il nous faut aussi aller payer notre ami Willy, puisque ne pouvant retirer d'argent nous ne l'avons pas payé hier. Hop hop hop, argent déposé et on file au marché pour acheter notre déjeuner de midi que nous prendrons dans le bus. Une petite salade à emporter de lentilles, carottes, tomates, oignons, petits pois, betteraves (Julie comprend en l'écrivant pourquoi elle fait pipi rose depuis 2 jours..), persil, blé et tubercules, de quoi réjouir nos estomacs avides de nourriture saine. Oui c'est vrai qu'on se rend compte qu'on ne peut se passer de fruits et légumes, et que les hamburgers pas chers de la Bolivie et bah ça nous tente pas du tout. Petites courses faites (Fanny met un point d'honneur à trouver une petite douceur sucrée pour sa sœur), nous finissons de faire nos sacs pour vite filer vers la station de bus. La question de la matinée est la suivante : il y aura t'il de la place dans les bus direction Uyuni ? puisque nous n'avons pas réservé de billets. Oui nous aurions pu le faire de l'auberge hier soir, mais l'intuition que les prix seront beaucoup plus bas à la dernière minute à station nous pousse à tenter l'expérience. La réponse fut relativement rapide puisque, à peine sorties du taxi, une horde de petites madames nous alpaguent : " uyuni tickets uyuni uyuni now !!!!". Le bus de 11h qui n'est pas plein est prêt à partir et chaque compagnie tente de vendre ses dernières places, c'est parfait et on paye 25 bolivianos le bus au lieu de 39 affiché à l'auberge. Yes, notre audace a payé ! On nous annonce 4h de bus alors qu'on pensait que c'était 5/6h, mais on reste dubitatives quant aux prévisions boliviennes (qui jusqu'à ce jour se sont avérées plutôt vues largement à la baisse). Et pourtant, après 4h de route aux paysages magnifiques (au delà de la sécurité c'est sublime de voyager de jour), nous arrivons à Uyuni. Le soleil tape assez fort et il nous faut trouver une auberge. Malheureusement celle repérée par le chef des comparaisons, j'ai nommé mademoiselle Jul', n'a plus de lit disponible. Et merde, c'est parti pour faire le tour de la petite ville pour trouver un endroit pour ce soir, pas cher et propre si possible. On se rend rapidement compte que c'est pas donné ici, les auberges profitent de cette étape obligatoire pour ceux qui veulent se rendre dans le désert de sel pour faire flamber les prix pour des logements même très limites. Après une petite heure et plusieurs chambres glauques, sans eau chaude ou trop chères, on tombe sur le bon plan du jour : 9 euros la chambre que pour nous deux avec salle de bain privée et eau chaude. Youpiiiii ! Bon, c'est pas le tout mais maintenant il nous faut trouver une agence pour notre trek de 3 jours qu'on veut faire des demain matin, pas question de s'éterniser ici puisqu'il n'y a pas grand chose à faire. Nous voilà donc parties pour deux heures de la même rengaine : toutes les agences proposent le même tour avec les mêmes prestations (mêmes auberges, nourriture blabla....). Il est difficile donc de savoir laquelle choisir et laquelle semble la plus sérieuse. On finit par comprendre que le mieux est en fait le moins cher puisque le tour est le même partout. L'agence qu'on finit par choisir est celle déjà constituée d'un groupe de 3 équatoriennes de 60 ans qui ont demandé un certain standing de prestations mais l'agence veut compléter le groupe. On nous propose donc un super prix (qui doit rester secret car on paye environ la moitié de ce que payent les autres) avec en plus l'avantage par rapport aux autres agences de nous fournir de l'eau toute la journée (la où les autres agences demandent à chacun d'apporter ses réserves d'eau pour 3jours). Notre super commerciale en espagnol Fanny Betsch négocie aussi un départ plus tard pour éviter de se retrouver sur les sites en même temps que tous les touristes. Et ce n'est pas tout, on demande aussi de pouvoir faire 4 km de plus dans la soirée dans le désert de sel pour y observer le coucher du soleil. Toutes nos demandes sont acceptées et même celle de dormir dans un village différent que celui où s'arrêtent les trois quarts des agences. On verra les prochains jours si notre choix d'agence s'avère payant mais ça nous semble prometteur. Tour réservé : demain nous partirons donc à 11h30 pour 3 jours de trek dans le désert de sel et le sud lipez (paysage sublime du sud bolivien avec lagunes, geysers et eaux thermales). Ce trek en 4x4 nous permettra aussi de rejoindre le dernier jour San Pedro de Atacama, au nord du Chili. C'est donc l'heure de nos derniers instants boliviens. On décide donc de se faire quelques petites courses pour notre dîner au marché avant d'aller prendre un petit apéro bière. Tout en poursuivant nos grandes discussions sur nos projets futurs, deux adorables sœurs allemandes nous rejoignent. On remarque que, c'est non seulement la première fois qu'on rencontre des sœurs aussi qui voyagent (elles pour un mois), mais aussi qu'au final on rencontre beaucoup plus de mecs que de nanas. L'heure avance et on rentre se faire un petit dîner sandwich de crudités et persil devant notre film adoré "nos jours heureux". Allez hop, il est l'heure de filer sous la couette : demain une folle aventure commence !
Vin rouge aidant, les deux petits chats ont bien dormi et c'est le réveil qui est utile ce matin. Il est 8h et c'est l'heure de prendre une petite douche et un bon petit déjeuner (l'auberge n'est vraiment pas top : pas d'eau chaude, chambre minuscule et propreté à revoir mais au moins le petit dej est top). On se prépare donc assez vite car il nous faut aussi aller payer notre ami Willy, puisque ne pouvant retirer d'argent nous ne l'avons pas payé hier. Hop hop hop, argent déposé et on file au marché pour acheter notre déjeuner de midi que nous prendrons dans le bus. Une petite salade à emporter de lentilles, carottes, tomates, oignons, petits pois, betteraves (Julie comprend en l'écrivant pourquoi elle fait pipi rose depuis 2 jours..), persil, blé et tubercules, de quoi réjouir nos estomacs avides de nourriture saine. Oui c'est vrai qu'on se rend compte qu'on ne peut se passer de fruits et légumes, et que les hamburgers pas chers de la Bolivie et bah ça nous tente pas du tout. Petites courses faites (Fanny met un point d'honneur à trouver une petite douceur sucrée pour sa sœur), nous finissons de faire nos sacs pour vite filer vers la station de bus. La question de la matinée est la suivante : il y aura t'il de la place dans les bus direction Uyuni ? puisque nous n'avons pas réservé de billets. Oui nous aurions pu le faire de l'auberge hier soir, mais l'intuition que les prix seront beaucoup plus bas à la dernière minute à station nous pousse à tenter l'expérience. La réponse fut relativement rapide puisque, à peine sorties du taxi, une horde de petites madames nous alpaguent : " uyuni tickets uyuni uyuni now !!!!". Le bus de 11h qui n'est pas plein est prêt à partir et chaque compagnie tente de vendre ses dernières places, c'est parfait et on paye 25 bolivianos le bus au lieu de 39 affiché à l'auberge. Yes, notre audace a payé ! On nous annonce 4h de bus alors qu'on pensait que c'était 5/6h, mais on reste dubitatives quant aux prévisions boliviennes (qui jusqu'à ce jour se sont avérées plutôt vues largement à la baisse). Et pourtant, après 4h de route aux paysages magnifiques (au delà de la sécurité c'est sublime de voyager de jour), nous arrivons à Uyuni. Le soleil tape assez fort et il nous faut trouver une auberge. Malheureusement celle repérée par le chef des comparaisons, j'ai nommé mademoiselle Jul', n'a plus de lit disponible. Et merde, c'est parti pour faire le tour de la petite ville pour trouver un endroit pour ce soir, pas cher et propre si possible. On se rend rapidement compte que c'est pas donné ici, les auberges profitent de cette étape obligatoire pour ceux qui veulent se rendre dans le désert de sel pour faire flamber les prix pour des logements même très limites. Après une petite heure et plusieurs chambres glauques, sans eau chaude ou trop chères, on tombe sur le bon plan du jour : 9 euros la chambre que pour nous deux avec salle de bain privée et eau chaude. Youpiiiii ! Bon, c'est pas le tout mais maintenant il nous faut trouver une agence pour notre trek de 3 jours qu'on veut faire des demain matin, pas question de s'éterniser ici puisqu'il n'y a pas grand chose à faire. Nous voilà donc parties pour deux heures de la même rengaine : toutes les agences proposent le même tour avec les mêmes prestations (mêmes auberges, nourriture blabla....). Il est difficile donc de savoir laquelle choisir et laquelle semble la plus sérieuse. On finit par comprendre que le mieux est en fait le moins cher puisque le tour est le même partout. L'agence qu'on finit par choisir est celle déjà constituée d'un groupe de 3 équatoriennes de 60 ans qui ont demandé un certain standing de prestations mais l'agence veut compléter le groupe. On nous propose donc un super prix (qui doit rester secret car on paye environ la moitié de ce que payent les autres) avec en plus l'avantage par rapport aux autres agences de nous fournir de l'eau toute la journée (la où les autres agences demandent à chacun d'apporter ses réserves d'eau pour 3jours). Notre super commerciale en espagnol Fanny Betsch négocie aussi un départ plus tard pour éviter de se retrouver sur les sites en même temps que tous les touristes. Et ce n'est pas tout, on demande aussi de pouvoir faire 4 km de plus dans la soirée dans le désert de sel pour y observer le coucher du soleil. Toutes nos demandes sont acceptées et même celle de dormir dans un village différent que celui où s'arrêtent les trois quarts des agences. On verra les prochains jours si notre choix d'agence s'avère payant mais ça nous semble prometteur. Tour réservé : demain nous partirons donc à 11h30 pour 3 jours de trek dans le désert de sel et le sud lipez (paysage sublime du sud bolivien avec lagunes, geysers et eaux thermales). Ce trek en 4x4 nous permettra aussi de rejoindre le dernier jour San Pedro de Atacama, au nord du Chili. C'est donc l'heure de nos derniers instants boliviens. On décide donc de se faire quelques petites courses pour notre dîner au marché avant d'aller prendre un petit apéro bière. Tout en poursuivant nos grandes discussions sur nos projets futurs, deux adorables sœurs allemandes nous rejoignent. On remarque que, c'est non seulement la première fois qu'on rencontre des sœurs aussi qui voyagent (elles pour un mois), mais aussi qu'au final on rencontre beaucoup plus de mecs que de nanas. L'heure avance et on rentre se faire un petit dîner sandwich de crudités et persil devant notre film adoré "nos jours heureux". Allez hop, il est l'heure de filer sous la couette : demain une folle aventure commence !
Mardi 25 mars
La journée de ce matin démarre avec.... Le réveil ! Chatoune peste contre le fait de "devoir" se réveiller, de ne pas "pouvoir" prendre son temps : ce qui est logique puisque finalement c'est les vacances ! Serais-ce si surprenant si je vous dis, qu'au contraire, pour Petit chat, c'est plutôt chouette de se lever tôt... Et puis bon, faut pas exagérer, on se repose quand même pas mal ! Le petit déjeuner est royal : yaourt, lait chaud, confiture, pain, céréales... Enfin bref, tout ce qui faut pour se régaler et commencer la journée en douceur! Fanny file à la douche (24h/24 eau chaude nous avait dit le petit gars... Hummmm, j'ai envie de dire : Pinocchio !) pendant que Julie écrit la journée. Et, alors que Julie coiffe ses cheveux blondinet et frotte sa frimousse, Fanny plonge le nez dans Kundera, encore et toujours! C'est parti pour une petite balade dans la ville ensoleillée. Il nous faut également aller voir des agences pour faire un tour dans les mines de Potosi cet après-midi. Petit tour au marché central, dans les rues, autour des églises, des couvents... Quelle jolie ville coloniale espagnole ! Fanny se remémore son année en Espagne à travers l'architecture tandis que Julie s'extasie devant la beauté des monuments. Nous avons trouvé un bon plan pour visiter les mines (enfin, nous croyons du moins, reste à voir à la fin de la journée!) et nous retrouvons Thibaut à l'auberge, à midi, pour aller manger et lui soumettre l'idée. Il n'avait pas prévu de particulièrement faire les mines mais n'est pas contre. Nous nous dirigeons vers le marché central pour un déjeuner du tonnerre : une petite madame vend pleins de légumes, crudités, lentilles, etc... Et pour 5 bolivianos on peut remplir un bonne barquette ! Fanny est au anges ! Nous allons ensuite nous acheter une petite salteña pour Fanny et un dessert pour Julie. Nous nous dirigeons ensuite vers notre agence. Nous avions rendez vous à midi et quart là bas pour confirmer mais, malgré presque une demi heure d'attente, nous n'avions vu personne et avions décider d'aller manger et de revenir après. Le tour est sensé commencer à 14h, il est 13h15 et personne n'est là. Nous décidons donc d'attendre devant la porte. Thibaut, qui part en début de soirée pour Tarija, se démotive et décide de rentrer à l'hôtel. Nous restons motivées et prêtes à attendre ! D'un seul coup, d'un seul, merde, déluge de neige! Oui, ce n'est pas une blague, des enooooormes flocons de neige, enfin peut être même plus de la grêle, tombent "a chorros". Nous sommes à plus de 4000 mètres d'altitude et le temps change très rapidement. Nous rigolons de la situation, tout en s'abritant et en continuant d'attendre. Il est 14h pile, et la neige a cesser de tomber, lorsque Willy arrive. Qui est Willy ? Willy est le mec de l'agence qui va nous faire visiter les mines! Nous ne pensions pas qu'avec ce temps c'était possible, mais la tempête s'est calmée et au delà de ça : aucun souci ! Nous partons donc, toutes les deux, avec Willy. Oui nous ne sommes que deux à notre grand étonnement ; nous sommes super contentes! Willy est un ancien mineur, il travaillait dans les mines lorsqu'il n'était qu'un enfant. En effet, il nous explique qu'il a commencé à travailler dans les mines à 12 ans et jusqu'à ses 16 ans. Pourquoi a t'il commencé si tôt ? Pourquoi, aussi, s'est-il arrêté ? Il nous explique le fonctionnement des mines. En effet, depuis des siècles les mines de Potosi sont connues et la moitié de la population de la ville aujourd'hui travaille dans les mines. C'est l'activité principale de la région. Ce travail se transmet surtout de pères en fils (inutile de préciser que les mines sont interdites aux femmes, je vous l'expliquerai par la suite!). Alors Willy nous raconte, tout en nous conduisant aux mines, que son grand père était mineur, son père l'était également, et que toute son enfance il entendit les histoires de ses prédécesseurs travaillant dans les mines. Oui, tous les soirs, on racontait l'ambiance, les fou rires, les offrandes à la pachamama ou au diable, les anecdotes des mines. Les miniers sont fiers de travailler dans la mine qu'ils considèrent comme leur seconde famille. Qui est la pachamama ? C'est la mère de la terre, la nature toute puissante, symbolisée également par la vierge Marie ; ce qui marque le mélange entre la culture andine et la culture hispanique. Le diable, quant à lui, protège les mineurs qui lui font des offrandes (alcool, feuilles de coca, sang de lama...). Les miniers sont ainsi très croyants, ils ont la foi et doivent l'avoir ! En effet, c'est une manière de se protéger au sein de la mine. Il est aussi important d'expliquer, en lien avec cela, en quoi les femmes sont interdites dans les mines. Les femmes sont considérées comme signe de "malchance" puisque si les femmes ou les filles des miniers entrent dans ce "cercle familial" de la mine, la pacha mama, à qui les hommes font des offrandes, devient jalouse et ne protège plus le mineurs. Cela est évidemment différent pour les touristes puisqu'elles ne sont pas de la famille des mineurs (de plus le tourisme des mines ne s'est développé il y a seulement une dizaine d'année). Bref, vous l'aurez compris, cette ambiance si particulière des mines est transmises dès le plus jeune âge aux générations suivante de sorte que, petit à petit, les enfants ont envie de travailler dans cette environnement, comme leur grand père et leur père. Willy commença donc très tôt, mettant ses études de côté, à travailler. Il arrêta cependant très tôt également puisque son père et le père de son père décédèrent très vite et très jeunes. En effet, l'espérance de vie des mineurs ne va pas au delà de 35 ans à cause d'une maladie des poumons qu'on appelle la silicose. La silicose est provoquée par la poussière que ces mineurs respirent plus de 10heures par jour. Notre super guide nous explique alors qu'il reprit ses études en tourisme pour pouvoir garder un lien avec les mines et gagner sa vie grâce à ces visites. Il nous explique aussi quelques faits historiques des mines. Il faut d'abord savoir que durant 350 ans, du 15e siècle au 18e siècle voir au 19ème, à l'époque où les espagnols arrivèrent, non seulement des indigènes travaillaient dans les mines mais également des africains. Les africains ne furent cependant pas longtemps envoyés dans les mines puisqu'ils mouraient, en moyenne, en 5 mois, à cause de l'altitude et des conditions de travail. Les espagnols à cette époque dynamitèrent énormément la mine et la production était phénoménale : sur une tonne de roches récoltés, 80% était constituée de minéraux ! Pour vous donner une idée, aujourd'hui, seulement 7% d'une tonne de roche est constituée de minéraux. Après des siècles d'exploitations par les espagnols, il y eu une révolution extrêmement sanglante, en 1952, où les miniers revendiquèrent leurs droits. Cela aboutit à la naissance de "coopératives". Je dis "coopératives" puisqu'il s'agit en vérité aujourd'hui d'entreprise en auto entrepreneurs où il y a un patron et des mineurs qui travaillent pour le patron, ce qui en espagnol se diffère du terme de coopérative. Aujourd'hui on compte 182 mines pour 32 coopératives. À la tête de ces coopératives, les plus anciens s'assurent des parties de la mine à exploiter, de la sécurité de ceux qui travaillent pour eux (souvent de leur famille) et sont respectés de tous. Ainsi, nous avons rencontré durant notre visite plusieurs mineurs, dont le plus jeune avait 16 ans. C'est un travail extrêmement physique et nous avions acheté aux mineurs - après avoir enfilé bottes, pantalons, casques, lampes, vestes - du coca, des feuilles de coca, des gâteaux. Ils se nourrissent toute la journée de feuilles de coca car c'est un coupe faim, cela donne de la puissance et aide en altitude. Ils ne mangent pas durant plus de 10 heures car sinon cela se mélangerait à la poussière, extrêmement nocive et présente dans l'atmosphère. C'est très intéressant aussi de connaître un peu ce qui se passe dans les mines, comment elles s'organisent... Par exemple, il y a un respect de l'ancien, du plus vieux, incroyable! Les anciens se taisent, toujours, font très peu de blagues, contrairement aux plus jeunes. Pourquoi ? Parce qu'ils ont plus d'expérience et de responsabilité. Par contre, il paraît que quand ils boivent un peu (ou beaucoup) ils sont de vrais moulins à paroles et regorgent d'histoire intéressantes. Nous avons donc, durant quelques heures, découvert cet incroyable univers. C'est frappant de se dire que malgré la dureté du travail et des conditions dans lesquelles ils travaillent, ils sont véritablement heureux. Fanny n'a pas arrêté de se dire qu'en France, finalement, on a tendance à se plaindre pour tout... Julie était rigolote avec son casque sur la tête et sa curiosité toujours aussi présente ! Nous étions aux anges, nous en avons appris tellement. Et pourtant, Fanny n'était pas vraiment décidée à aller faire ce tour... Encore une question d'éthique ! Une des plus belles expériences que nous n'ayons jamais faites, une découverte hors du commun, sortie des sentiers battus, sortie du côté touristique aussi. Nous rentrons heureuses, bouches bées... Direction le marché maintenant pour acheter notre dîner. Petit problème de "plafond" de carte de crédit. Oui, nous avons retirer beaucoup de dollars pour l'argentine (avec l'histoire du blue dollar, du taux officiel et du taux officieux) et du coup nous ne pouvons retirer de l'argent. Ce soir, il nous reste donc 20 bolivianos pour dîner, soit 2 euros. Non ce n'est pas un blague. Du coup, petit achat d'avocats, de pain, de bananes et de fromage pour dîner. Nous rentrons à l'auberge, Fanny rédige cette journée tandis que Julie pianote sur l'iPhone. Nous repartons à 7h pour voir si nous pouvons retirer de l'argent (en France, c'est déjà une nouvelle journée et nous devons payer l'hostal, le tour et le bus demain). Bingooooooooooo ! Trop heureuses de pouvoir retirer de l'argent et remerciant
Paul pour sa réactivité, nous filons... Acheter une bouteille de rouge !!! Et oui, pas grand chose pour dîner mais on ne perd pas le nord. Nous en profitons pour racheter une tomate et deux pommes. Retour à l'hôtel, un apéro dînatoire démarre ! Le bonheur de papoter autour d'un verre, de chose et d'autre... Mais finalement de véritables choix de vie ! On vous réserve sûrement encore pas mal de surprises quand à nos vies futures....
La journée de ce matin démarre avec.... Le réveil ! Chatoune peste contre le fait de "devoir" se réveiller, de ne pas "pouvoir" prendre son temps : ce qui est logique puisque finalement c'est les vacances ! Serais-ce si surprenant si je vous dis, qu'au contraire, pour Petit chat, c'est plutôt chouette de se lever tôt... Et puis bon, faut pas exagérer, on se repose quand même pas mal ! Le petit déjeuner est royal : yaourt, lait chaud, confiture, pain, céréales... Enfin bref, tout ce qui faut pour se régaler et commencer la journée en douceur! Fanny file à la douche (24h/24 eau chaude nous avait dit le petit gars... Hummmm, j'ai envie de dire : Pinocchio !) pendant que Julie écrit la journée. Et, alors que Julie coiffe ses cheveux blondinet et frotte sa frimousse, Fanny plonge le nez dans Kundera, encore et toujours! C'est parti pour une petite balade dans la ville ensoleillée. Il nous faut également aller voir des agences pour faire un tour dans les mines de Potosi cet après-midi. Petit tour au marché central, dans les rues, autour des églises, des couvents... Quelle jolie ville coloniale espagnole ! Fanny se remémore son année en Espagne à travers l'architecture tandis que Julie s'extasie devant la beauté des monuments. Nous avons trouvé un bon plan pour visiter les mines (enfin, nous croyons du moins, reste à voir à la fin de la journée!) et nous retrouvons Thibaut à l'auberge, à midi, pour aller manger et lui soumettre l'idée. Il n'avait pas prévu de particulièrement faire les mines mais n'est pas contre. Nous nous dirigeons vers le marché central pour un déjeuner du tonnerre : une petite madame vend pleins de légumes, crudités, lentilles, etc... Et pour 5 bolivianos on peut remplir un bonne barquette ! Fanny est au anges ! Nous allons ensuite nous acheter une petite salteña pour Fanny et un dessert pour Julie. Nous nous dirigeons ensuite vers notre agence. Nous avions rendez vous à midi et quart là bas pour confirmer mais, malgré presque une demi heure d'attente, nous n'avions vu personne et avions décider d'aller manger et de revenir après. Le tour est sensé commencer à 14h, il est 13h15 et personne n'est là. Nous décidons donc d'attendre devant la porte. Thibaut, qui part en début de soirée pour Tarija, se démotive et décide de rentrer à l'hôtel. Nous restons motivées et prêtes à attendre ! D'un seul coup, d'un seul, merde, déluge de neige! Oui, ce n'est pas une blague, des enooooormes flocons de neige, enfin peut être même plus de la grêle, tombent "a chorros". Nous sommes à plus de 4000 mètres d'altitude et le temps change très rapidement. Nous rigolons de la situation, tout en s'abritant et en continuant d'attendre. Il est 14h pile, et la neige a cesser de tomber, lorsque Willy arrive. Qui est Willy ? Willy est le mec de l'agence qui va nous faire visiter les mines! Nous ne pensions pas qu'avec ce temps c'était possible, mais la tempête s'est calmée et au delà de ça : aucun souci ! Nous partons donc, toutes les deux, avec Willy. Oui nous ne sommes que deux à notre grand étonnement ; nous sommes super contentes! Willy est un ancien mineur, il travaillait dans les mines lorsqu'il n'était qu'un enfant. En effet, il nous explique qu'il a commencé à travailler dans les mines à 12 ans et jusqu'à ses 16 ans. Pourquoi a t'il commencé si tôt ? Pourquoi, aussi, s'est-il arrêté ? Il nous explique le fonctionnement des mines. En effet, depuis des siècles les mines de Potosi sont connues et la moitié de la population de la ville aujourd'hui travaille dans les mines. C'est l'activité principale de la région. Ce travail se transmet surtout de pères en fils (inutile de préciser que les mines sont interdites aux femmes, je vous l'expliquerai par la suite!). Alors Willy nous raconte, tout en nous conduisant aux mines, que son grand père était mineur, son père l'était également, et que toute son enfance il entendit les histoires de ses prédécesseurs travaillant dans les mines. Oui, tous les soirs, on racontait l'ambiance, les fou rires, les offrandes à la pachamama ou au diable, les anecdotes des mines. Les miniers sont fiers de travailler dans la mine qu'ils considèrent comme leur seconde famille. Qui est la pachamama ? C'est la mère de la terre, la nature toute puissante, symbolisée également par la vierge Marie ; ce qui marque le mélange entre la culture andine et la culture hispanique. Le diable, quant à lui, protège les mineurs qui lui font des offrandes (alcool, feuilles de coca, sang de lama...). Les miniers sont ainsi très croyants, ils ont la foi et doivent l'avoir ! En effet, c'est une manière de se protéger au sein de la mine. Il est aussi important d'expliquer, en lien avec cela, en quoi les femmes sont interdites dans les mines. Les femmes sont considérées comme signe de "malchance" puisque si les femmes ou les filles des miniers entrent dans ce "cercle familial" de la mine, la pacha mama, à qui les hommes font des offrandes, devient jalouse et ne protège plus le mineurs. Cela est évidemment différent pour les touristes puisqu'elles ne sont pas de la famille des mineurs (de plus le tourisme des mines ne s'est développé il y a seulement une dizaine d'année). Bref, vous l'aurez compris, cette ambiance si particulière des mines est transmises dès le plus jeune âge aux générations suivante de sorte que, petit à petit, les enfants ont envie de travailler dans cette environnement, comme leur grand père et leur père. Willy commença donc très tôt, mettant ses études de côté, à travailler. Il arrêta cependant très tôt également puisque son père et le père de son père décédèrent très vite et très jeunes. En effet, l'espérance de vie des mineurs ne va pas au delà de 35 ans à cause d'une maladie des poumons qu'on appelle la silicose. La silicose est provoquée par la poussière que ces mineurs respirent plus de 10heures par jour. Notre super guide nous explique alors qu'il reprit ses études en tourisme pour pouvoir garder un lien avec les mines et gagner sa vie grâce à ces visites. Il nous explique aussi quelques faits historiques des mines. Il faut d'abord savoir que durant 350 ans, du 15e siècle au 18e siècle voir au 19ème, à l'époque où les espagnols arrivèrent, non seulement des indigènes travaillaient dans les mines mais également des africains. Les africains ne furent cependant pas longtemps envoyés dans les mines puisqu'ils mouraient, en moyenne, en 5 mois, à cause de l'altitude et des conditions de travail. Les espagnols à cette époque dynamitèrent énormément la mine et la production était phénoménale : sur une tonne de roches récoltés, 80% était constituée de minéraux ! Pour vous donner une idée, aujourd'hui, seulement 7% d'une tonne de roche est constituée de minéraux. Après des siècles d'exploitations par les espagnols, il y eu une révolution extrêmement sanglante, en 1952, où les miniers revendiquèrent leurs droits. Cela aboutit à la naissance de "coopératives". Je dis "coopératives" puisqu'il s'agit en vérité aujourd'hui d'entreprise en auto entrepreneurs où il y a un patron et des mineurs qui travaillent pour le patron, ce qui en espagnol se diffère du terme de coopérative. Aujourd'hui on compte 182 mines pour 32 coopératives. À la tête de ces coopératives, les plus anciens s'assurent des parties de la mine à exploiter, de la sécurité de ceux qui travaillent pour eux (souvent de leur famille) et sont respectés de tous. Ainsi, nous avons rencontré durant notre visite plusieurs mineurs, dont le plus jeune avait 16 ans. C'est un travail extrêmement physique et nous avions acheté aux mineurs - après avoir enfilé bottes, pantalons, casques, lampes, vestes - du coca, des feuilles de coca, des gâteaux. Ils se nourrissent toute la journée de feuilles de coca car c'est un coupe faim, cela donne de la puissance et aide en altitude. Ils ne mangent pas durant plus de 10 heures car sinon cela se mélangerait à la poussière, extrêmement nocive et présente dans l'atmosphère. C'est très intéressant aussi de connaître un peu ce qui se passe dans les mines, comment elles s'organisent... Par exemple, il y a un respect de l'ancien, du plus vieux, incroyable! Les anciens se taisent, toujours, font très peu de blagues, contrairement aux plus jeunes. Pourquoi ? Parce qu'ils ont plus d'expérience et de responsabilité. Par contre, il paraît que quand ils boivent un peu (ou beaucoup) ils sont de vrais moulins à paroles et regorgent d'histoire intéressantes. Nous avons donc, durant quelques heures, découvert cet incroyable univers. C'est frappant de se dire que malgré la dureté du travail et des conditions dans lesquelles ils travaillent, ils sont véritablement heureux. Fanny n'a pas arrêté de se dire qu'en France, finalement, on a tendance à se plaindre pour tout... Julie était rigolote avec son casque sur la tête et sa curiosité toujours aussi présente ! Nous étions aux anges, nous en avons appris tellement. Et pourtant, Fanny n'était pas vraiment décidée à aller faire ce tour... Encore une question d'éthique ! Une des plus belles expériences que nous n'ayons jamais faites, une découverte hors du commun, sortie des sentiers battus, sortie du côté touristique aussi. Nous rentrons heureuses, bouches bées... Direction le marché maintenant pour acheter notre dîner. Petit problème de "plafond" de carte de crédit. Oui, nous avons retirer beaucoup de dollars pour l'argentine (avec l'histoire du blue dollar, du taux officiel et du taux officieux) et du coup nous ne pouvons retirer de l'argent. Ce soir, il nous reste donc 20 bolivianos pour dîner, soit 2 euros. Non ce n'est pas un blague. Du coup, petit achat d'avocats, de pain, de bananes et de fromage pour dîner. Nous rentrons à l'auberge, Fanny rédige cette journée tandis que Julie pianote sur l'iPhone. Nous repartons à 7h pour voir si nous pouvons retirer de l'argent (en France, c'est déjà une nouvelle journée et nous devons payer l'hostal, le tour et le bus demain). Bingooooooooooo ! Trop heureuses de pouvoir retirer de l'argent et remerciant
Paul pour sa réactivité, nous filons... Acheter une bouteille de rouge !!! Et oui, pas grand chose pour dîner mais on ne perd pas le nord. Nous en profitons pour racheter une tomate et deux pommes. Retour à l'hôtel, un apéro dînatoire démarre ! Le bonheur de papoter autour d'un verre, de chose et d'autre... Mais finalement de véritables choix de vie ! On vous réserve sûrement encore pas mal de surprises quand à nos vies futures....
Lundi 24 mars
Les petits chats se réveillent doucement ce matin, dernier réveil dans cette petite auberge calme de Sucre et c'est vrai que ce lieu tout tranquille va nous manquer. On a cependant eu un peu de mal à dormir à cause de nos coups de soleil. Et oui, ça fait les malines mais on a quand même pas mal cramé. Bon, il faut se dire que bientôt ce sera un super bronzage mais en attendant c'est biafine biafine !! Une petite douche et il est l'heure de refaire les sacs, encore une fois et c'est la qu'on voit qu'on était bien ici puisque la ninouche avait tout organisé dans la chambre comme si on était à la maison. Et oui, c'est parfois agréable de n'avoir pas toutes ses affaires dans un sac mais sur une étagère et de pouvoir s'approprier un peu un lieu. Bon, maintenant il faut ranger, on doit faire le Check out pour 10 h. Une fois les sacs laissés à l'accueil, on prend un petit dej dans la cour fleurie de l'auberge avant de partir se balader dans la ville une dernière fois. Il fait beau et chaud et malgré la chaleur on pense à protéger nos petites ou grosses rougeurs. On commence par passer dans une auberge pour échanger un de nos guides : et oui, on se débrouille pas mal puisque Pierre nous a donné deux guides pour l'argentine et que donc ce matin on a récupéré celui du Chili. Mission réussie et on file direction une magnifique petite église avec une vue sur toute la ville de Sucre. Il fait beau et le soleil illumine la ville blanche donc on apprécie grandement ce joli mirador. Par le plus grand hasard et ce fut la bonne suprise de la journée, on passe devant un petit dépôt vente. Oui maman, mais le dépôt vente bolivien on peut pas dire que ce soit comme ceux qu'on aime à Paris ou à Caen. Il n'y a rien mais rien qui tienne la route (tâché, déchiré, abîmé) sauf oui sauf......une jolie veste Pierre Cardin. Julie n'en croit pas ses yeux et hallucine, encore plus quand on demande le prix : 1euro 50. On se regarde dubitative du genre : comment c'est possible avant de pas trop réfléchir et de l'acheter illico. On se dirige ensuite vers le cimetière de la ville qui est supposé très chouette, oui supposé car quand on arrive devant il est 12h10 et les protêts sont fermées depuis 10 minutes. On tente la négociation mais il n'y a pas moyen, ça rouvre à 14h. Tant pis donc pour la visite du cimetière, on a pas le temps car on doit prendre le bus pour Potosi dans l'après midi. On décide donc de se rediriger vers le centre ville et avec la fatigue, on se perd un peu. Moment où on se rend compte que les boliviens n'ont pas l'habitude de beaucoup marcher puisqu'une gentille bolivienne nous indique le centre tout en nous disant que c'est très loin. À même pas 10 minutes plus tard, on arrive donc sur la place principale et nos estomacs gargouillent un peu. On avait repéré un petit resto sympa et healthy et on meurt d'envie d'y aller. Au menu, petite salade fraîche, super bonne et tucumanas ( empanadas de légumes, pommes de terre et œuf). On se rend encore compte qu'en ce moment et surtout en Bolivie, la viande non merci. Direction le marché car Chatoune a bien envie d'un petit dessert tout de même, et puis c'est le moment de "the mission of the day " : la poste. Après avoir appris que notre colis était plus lourd avec notre nouvelle petite veste, qu'il nous fallait trouver un carton car eux n'en avait pas à la taille, que ce carton n'allait pas car il devait être totalement vierge d'écriture et que donc il nous fallait le retourner, mais que la madame de la poste n'a pas de scotch (mon œil oui) et que donc on doit aller acheter un rouleau pour reconstituer le carton dans l'autre sens, nous y voilà carton fait. On donne gentiment le carton à la madame qui est totalement désagréable par dessus le marché et c'est la cerise sur le gâteau : 3kg005, le colis dépasse. On la regarde éberluée car elle l'avait déjà pesé à 2kg990 et ce, 5 minutes avant qu'on ferme le colis. Pour ces donc foutus 5g elle veut nous faire payer un kilo de plus, et remet la faute sur le fait d'avoir mis trop de scotch ! On se croit dans un sketch et on se voit découper des petits bouts de cartons pour que celui ci pèse moins lourd, du grand n'importe quoi. Bref, après une heure pour envoyer un colis, le voilà parti : direction la France, 20 jours, peut être un mois nous dit la petite dame (la semaine dernière on nous disait 7 à 15....merci la Bolivie). On a donc perdu pas mal de temps avec l'envoi du colis et on file récupérer nos sacs pour partir prendre le bus. Le prochain est à 17h, pas le choix que d'attendre dans la station pendant une heure. Quand on monte dans le bus et pendant les 3h30 de route, Chatoune n'est pas du tout mais pas du tout rassurée. Les mésaventures de notre ami Levi d'il y a quelques jours lui restent en tête et c'est avec la boule au ventre que s'effectue le trajet. Petit Chat est plus zen et essaie de la rassurer mais c'est mission casi impossible. Le bus roule plutôt lentement (et c'est une bonne chose) mais nous arrivons de nuit à Potosi. On retrouve Thibaut à l'auberge, lui étant arrivé par le bus d'avant et on file dîner tous les trois. Il est déjà taŕd, l'auberge n'est pas terrible et on essaie d'en trouver une autre, en vain. On file donc se coucher sous de grosses couettes car oui la on a dépassé les 4000m d'altitude et il fait pas chaud du tout. La dernière phrase de la journée sera : c'est quand même ballot d'avoir des coups de soleils tout en ayant très froid ! Amis du soir, bonsoir !
Les petits chats se réveillent doucement ce matin, dernier réveil dans cette petite auberge calme de Sucre et c'est vrai que ce lieu tout tranquille va nous manquer. On a cependant eu un peu de mal à dormir à cause de nos coups de soleil. Et oui, ça fait les malines mais on a quand même pas mal cramé. Bon, il faut se dire que bientôt ce sera un super bronzage mais en attendant c'est biafine biafine !! Une petite douche et il est l'heure de refaire les sacs, encore une fois et c'est la qu'on voit qu'on était bien ici puisque la ninouche avait tout organisé dans la chambre comme si on était à la maison. Et oui, c'est parfois agréable de n'avoir pas toutes ses affaires dans un sac mais sur une étagère et de pouvoir s'approprier un peu un lieu. Bon, maintenant il faut ranger, on doit faire le Check out pour 10 h. Une fois les sacs laissés à l'accueil, on prend un petit dej dans la cour fleurie de l'auberge avant de partir se balader dans la ville une dernière fois. Il fait beau et chaud et malgré la chaleur on pense à protéger nos petites ou grosses rougeurs. On commence par passer dans une auberge pour échanger un de nos guides : et oui, on se débrouille pas mal puisque Pierre nous a donné deux guides pour l'argentine et que donc ce matin on a récupéré celui du Chili. Mission réussie et on file direction une magnifique petite église avec une vue sur toute la ville de Sucre. Il fait beau et le soleil illumine la ville blanche donc on apprécie grandement ce joli mirador. Par le plus grand hasard et ce fut la bonne suprise de la journée, on passe devant un petit dépôt vente. Oui maman, mais le dépôt vente bolivien on peut pas dire que ce soit comme ceux qu'on aime à Paris ou à Caen. Il n'y a rien mais rien qui tienne la route (tâché, déchiré, abîmé) sauf oui sauf......une jolie veste Pierre Cardin. Julie n'en croit pas ses yeux et hallucine, encore plus quand on demande le prix : 1euro 50. On se regarde dubitative du genre : comment c'est possible avant de pas trop réfléchir et de l'acheter illico. On se dirige ensuite vers le cimetière de la ville qui est supposé très chouette, oui supposé car quand on arrive devant il est 12h10 et les protêts sont fermées depuis 10 minutes. On tente la négociation mais il n'y a pas moyen, ça rouvre à 14h. Tant pis donc pour la visite du cimetière, on a pas le temps car on doit prendre le bus pour Potosi dans l'après midi. On décide donc de se rediriger vers le centre ville et avec la fatigue, on se perd un peu. Moment où on se rend compte que les boliviens n'ont pas l'habitude de beaucoup marcher puisqu'une gentille bolivienne nous indique le centre tout en nous disant que c'est très loin. À même pas 10 minutes plus tard, on arrive donc sur la place principale et nos estomacs gargouillent un peu. On avait repéré un petit resto sympa et healthy et on meurt d'envie d'y aller. Au menu, petite salade fraîche, super bonne et tucumanas ( empanadas de légumes, pommes de terre et œuf). On se rend encore compte qu'en ce moment et surtout en Bolivie, la viande non merci. Direction le marché car Chatoune a bien envie d'un petit dessert tout de même, et puis c'est le moment de "the mission of the day " : la poste. Après avoir appris que notre colis était plus lourd avec notre nouvelle petite veste, qu'il nous fallait trouver un carton car eux n'en avait pas à la taille, que ce carton n'allait pas car il devait être totalement vierge d'écriture et que donc il nous fallait le retourner, mais que la madame de la poste n'a pas de scotch (mon œil oui) et que donc on doit aller acheter un rouleau pour reconstituer le carton dans l'autre sens, nous y voilà carton fait. On donne gentiment le carton à la madame qui est totalement désagréable par dessus le marché et c'est la cerise sur le gâteau : 3kg005, le colis dépasse. On la regarde éberluée car elle l'avait déjà pesé à 2kg990 et ce, 5 minutes avant qu'on ferme le colis. Pour ces donc foutus 5g elle veut nous faire payer un kilo de plus, et remet la faute sur le fait d'avoir mis trop de scotch ! On se croit dans un sketch et on se voit découper des petits bouts de cartons pour que celui ci pèse moins lourd, du grand n'importe quoi. Bref, après une heure pour envoyer un colis, le voilà parti : direction la France, 20 jours, peut être un mois nous dit la petite dame (la semaine dernière on nous disait 7 à 15....merci la Bolivie). On a donc perdu pas mal de temps avec l'envoi du colis et on file récupérer nos sacs pour partir prendre le bus. Le prochain est à 17h, pas le choix que d'attendre dans la station pendant une heure. Quand on monte dans le bus et pendant les 3h30 de route, Chatoune n'est pas du tout mais pas du tout rassurée. Les mésaventures de notre ami Levi d'il y a quelques jours lui restent en tête et c'est avec la boule au ventre que s'effectue le trajet. Petit Chat est plus zen et essaie de la rassurer mais c'est mission casi impossible. Le bus roule plutôt lentement (et c'est une bonne chose) mais nous arrivons de nuit à Potosi. On retrouve Thibaut à l'auberge, lui étant arrivé par le bus d'avant et on file dîner tous les trois. Il est déjà taŕd, l'auberge n'est pas terrible et on essaie d'en trouver une autre, en vain. On file donc se coucher sous de grosses couettes car oui la on a dépassé les 4000m d'altitude et il fait pas chaud du tout. La dernière phrase de la journée sera : c'est quand même ballot d'avoir des coups de soleils tout en ayant très froid ! Amis du soir, bonsoir !
Dimanche 23 mars
Levé pas trop tard, pas trop tôt pour les petits chats. Il est 9h! Fanny commence par une petite douche, Julie émerge tranquillement. S'ensuit un petit déjeuner du tonnerre avec une belle salade de fruit : mangue, pomme, banane, grenade. Il fait beau et chaud ; nous sommes dehors dans le patio et nous profitons des rayons du soleil. Le programme d'aujourd'hui n'est pas encore très claire....peut être irons nous au cascades à côté de Sucre mais en nous levant ce matin nous n'en n'avions pas envie, ou alors nous pourrions aller à l'église, au cimetière (deux choses à faire absolument car magnifique il paraît) et se balader dans les rues de la ville blanche. Mais bon, c'est dimanche et le dimanche absolument tout est fermé ! Julie rédige la journée tandis que Fanny bouquine au soleil. Et il fait chaud ! D'où notre décision, au final, d'aller voir ces cascades. Un petit message à Thibaut pour lui donner rendez vous et c'est parti mon kiki ! La première opération démarre : trouver le combis qui va jusqu'à Alegria, un petit village d'où il faut ensuite marcher pour arriver aux cascades. Il faut savoir qu'en Bolivie, il n'y a pas "d'arrêt de bus" mais juste un endroit où le bus s'arrête en général et il faut tendre le bras et faire signe au bus pour qu'il s'arrête. Après plusieurs tentatives d'arrêt de bus, reste à trouver le bon bus ! C'est le 12 rouge. Enfin pas vraiment enfaite, c'est le 12 rose, avec un panneau marqué Alegria. Bon les gars, c'est sympa mais faudrait vous mettre d'accord ! Nous attendons un petit moment et finalement le rameaux bus arrive. Ça coûte l'équivalent de 15cts pour une demi heure de trajet, ça passe !! Entourés que de Boliviens, car la majorité des touristes vont aux cascades en bus touristique, nous découvrons la beauté des paysages et des alentours. Comme dit Chatoune, rien que le trajet en bus vaut le coup ! C'est très vallonné et les couleurs sont incroyablement jolies ! Nous arrivons à
Alegria vers 13h30 sous le soleil qui tape. Nous avons chaud mais nous ne rendons pas compte de la puissance du soleil. Nous ne comptons pas rester non plus toute l'après midi aux cascades. Il y en a 7 apparemment mais elles sont toutes petites. Nous devons maintenant marcher jusqu'au cascades et nous avons bien mis une bonne demi heure. Le chemin est magnifique, en pleine vallée, et surtout, il est en descente. Nous arrivons aux cascades, encore que des boliviens qui se baignent et nous font la discute. L'eau est plutôt claire, et les cascades sont cachées entre les roches qu'il faut escalader. Oui, nous ne pensons pas qu'il fallait autant escalader et marcher pour voir ces jolies cascades. Nous ne remontons pas tout en haut pour voir les 7 puisque, au final, les trois premiers sont plus ou moins les mêmes, mais non profitons de ce moment dépaysant et hors du temps. Nous passons plus d'une heure là bas et décidons de remonter. Il est vers les 15h et le soleil est encore bien présent. Nous n'avons pas manger depuis ce matin, et la montée sous le caniar s'annonce difficile. Julie a du mal, la tête qui tourne et Thibaut lui prête gentiment sa casquette. Nous arrivons enfin en haut, il est vers les 16h, un peu avant. Par chance, le bus partira dans quelques minutes. Nous nous asseyons, regardons les photos et faisons la connaissance de Luisa, une petite fille de 7 ans qui nettoie tous les jours les roues du bus pour 1 ou 2 bolivianos, soit 10 ou 20cts. Elle est timide mais à l'air d'avoir envie de nous parler un peu. Fanny use de son charme et de son espagnol pour parler avec la petite fille... Petit moment agréable et touchant ! C'est parti pour le retour, toujours entourés que de boliviens. Nous arrivons à Sucre à 17h et l'opération : "je trouve quelque chose d'ouvert" démarre. Nous n'avons toujours pas manger (enfin pas depuis ce matin) et nous avons prévu de nous lancer dans un apéro vin rouge - guacamole avec Thibaut et JC. C'est dimanche et tout est fermé, même le marché central ! Heureusement, il y a des petites dames dans la rue qui vendent avocat, pain, citron, pomme ; et quelques tiendras d'ouvertes. Nous achetons donc de quoi faire l'apéro et de quoi faire notre dîner : des bonnes pâtes aux légumes (courgettes, oignons, carottes). Direction le super marché pour le vin, nous repassons à notre auberge et filons retrouver les gars dans la leur. Il est 6h et nous sommes affamés ! L'apéro fait du bien même si les bouteilles de vin sont imbuvables... C'était le moins cher et il est bien trop sucré. Mais bon, le guacamole est bon et nous passons un super moment. Il est 20h15 et nous devons rentrer car la cuisine de l'auberge ferme à 9h. Fanny rêve d'une douche et Julie se propose gentiment de faire le dîner pendant que sa sœur se lave. Cool ! Petit chat retrouve sa sœur dans la cuisine et deux belges sont là. Nous faisons connaissance avec ce gentil couple et papotons avec eux jusqu'à 22h30... Très sympa ! Les deux petits chats sont fatigués et, j'oubliais de le préciser, rouges comme des écrevisses. Pour Fanny c'est mieux que pour Julie et ce sera bronzé demain... Faites péter la biafine !
Levé pas trop tard, pas trop tôt pour les petits chats. Il est 9h! Fanny commence par une petite douche, Julie émerge tranquillement. S'ensuit un petit déjeuner du tonnerre avec une belle salade de fruit : mangue, pomme, banane, grenade. Il fait beau et chaud ; nous sommes dehors dans le patio et nous profitons des rayons du soleil. Le programme d'aujourd'hui n'est pas encore très claire....peut être irons nous au cascades à côté de Sucre mais en nous levant ce matin nous n'en n'avions pas envie, ou alors nous pourrions aller à l'église, au cimetière (deux choses à faire absolument car magnifique il paraît) et se balader dans les rues de la ville blanche. Mais bon, c'est dimanche et le dimanche absolument tout est fermé ! Julie rédige la journée tandis que Fanny bouquine au soleil. Et il fait chaud ! D'où notre décision, au final, d'aller voir ces cascades. Un petit message à Thibaut pour lui donner rendez vous et c'est parti mon kiki ! La première opération démarre : trouver le combis qui va jusqu'à Alegria, un petit village d'où il faut ensuite marcher pour arriver aux cascades. Il faut savoir qu'en Bolivie, il n'y a pas "d'arrêt de bus" mais juste un endroit où le bus s'arrête en général et il faut tendre le bras et faire signe au bus pour qu'il s'arrête. Après plusieurs tentatives d'arrêt de bus, reste à trouver le bon bus ! C'est le 12 rouge. Enfin pas vraiment enfaite, c'est le 12 rose, avec un panneau marqué Alegria. Bon les gars, c'est sympa mais faudrait vous mettre d'accord ! Nous attendons un petit moment et finalement le rameaux bus arrive. Ça coûte l'équivalent de 15cts pour une demi heure de trajet, ça passe !! Entourés que de Boliviens, car la majorité des touristes vont aux cascades en bus touristique, nous découvrons la beauté des paysages et des alentours. Comme dit Chatoune, rien que le trajet en bus vaut le coup ! C'est très vallonné et les couleurs sont incroyablement jolies ! Nous arrivons à
Alegria vers 13h30 sous le soleil qui tape. Nous avons chaud mais nous ne rendons pas compte de la puissance du soleil. Nous ne comptons pas rester non plus toute l'après midi aux cascades. Il y en a 7 apparemment mais elles sont toutes petites. Nous devons maintenant marcher jusqu'au cascades et nous avons bien mis une bonne demi heure. Le chemin est magnifique, en pleine vallée, et surtout, il est en descente. Nous arrivons aux cascades, encore que des boliviens qui se baignent et nous font la discute. L'eau est plutôt claire, et les cascades sont cachées entre les roches qu'il faut escalader. Oui, nous ne pensons pas qu'il fallait autant escalader et marcher pour voir ces jolies cascades. Nous ne remontons pas tout en haut pour voir les 7 puisque, au final, les trois premiers sont plus ou moins les mêmes, mais non profitons de ce moment dépaysant et hors du temps. Nous passons plus d'une heure là bas et décidons de remonter. Il est vers les 15h et le soleil est encore bien présent. Nous n'avons pas manger depuis ce matin, et la montée sous le caniar s'annonce difficile. Julie a du mal, la tête qui tourne et Thibaut lui prête gentiment sa casquette. Nous arrivons enfin en haut, il est vers les 16h, un peu avant. Par chance, le bus partira dans quelques minutes. Nous nous asseyons, regardons les photos et faisons la connaissance de Luisa, une petite fille de 7 ans qui nettoie tous les jours les roues du bus pour 1 ou 2 bolivianos, soit 10 ou 20cts. Elle est timide mais à l'air d'avoir envie de nous parler un peu. Fanny use de son charme et de son espagnol pour parler avec la petite fille... Petit moment agréable et touchant ! C'est parti pour le retour, toujours entourés que de boliviens. Nous arrivons à Sucre à 17h et l'opération : "je trouve quelque chose d'ouvert" démarre. Nous n'avons toujours pas manger (enfin pas depuis ce matin) et nous avons prévu de nous lancer dans un apéro vin rouge - guacamole avec Thibaut et JC. C'est dimanche et tout est fermé, même le marché central ! Heureusement, il y a des petites dames dans la rue qui vendent avocat, pain, citron, pomme ; et quelques tiendras d'ouvertes. Nous achetons donc de quoi faire l'apéro et de quoi faire notre dîner : des bonnes pâtes aux légumes (courgettes, oignons, carottes). Direction le super marché pour le vin, nous repassons à notre auberge et filons retrouver les gars dans la leur. Il est 6h et nous sommes affamés ! L'apéro fait du bien même si les bouteilles de vin sont imbuvables... C'était le moins cher et il est bien trop sucré. Mais bon, le guacamole est bon et nous passons un super moment. Il est 20h15 et nous devons rentrer car la cuisine de l'auberge ferme à 9h. Fanny rêve d'une douche et Julie se propose gentiment de faire le dîner pendant que sa sœur se lave. Cool ! Petit chat retrouve sa sœur dans la cuisine et deux belges sont là. Nous faisons connaissance avec ce gentil couple et papotons avec eux jusqu'à 22h30... Très sympa ! Les deux petits chats sont fatigués et, j'oubliais de le préciser, rouges comme des écrevisses. Pour Fanny c'est mieux que pour Julie et ce sera bronzé demain... Faites péter la biafine !
Samedi 22 mars
Un vendredi soir animé et une bonne nuit dans une auberge toute calme font leurs effets : il est 11h30 quand nous ouvrons les yeux ce matin. Surprise quand à la découverte que la matinée est bien avancée, mais en même temps on sait qu'on avait besoin de dormir. Bon, vu l'heure il faut juste faire un choix : petit déjeuner ou déjeuner ? On vote pour ne pas être encore plus décalées et donc on choisi l'option déjeuner. Julie file à la douche pendant que Fanny se fait une petite séance d'étirements et écrit la journée de la veille. Petit coup de fil à mamounette en week end, le bonheur que de l'imaginer profiter de ce samedi alenconnais tout en s'informant des dernières nouvelles du front (c'est le cas de le dire puisque c'est le week end des élections). On s'habille et on file alors se remplir le bidon puisque nos estomacs gargouillent. Et c'est l'heure de la critique du jour : celle de notre ex-ami monsieur routard! En effet, il nous indique deux restos végétariens sympas et pas chers. Imaginez donc notre envie et notre joie nous les amatrices de légumes, à l'idée de déguster en ce lendemain de soirée un bon petit repas bien équilibré. Nous arrivons donc à côté des deux "supposés" super chouettes et nous rendons compte non seulement que les prix de notre ami routard sont faux mais que c'est surtout loin d'être hyper sympa. Deuxième fois donc que nous sommes déçues par notre poto et ses bon plans puisque on vous rappelle qu'à la Paz, le super végétarien était lui fermé depuis 4 mois. Conclusion radicale et définitive : le routard c'est de la merde. Tant pis, on file au marché et on s'y fait une petite assiette veggie plutôt copieuse avant de s'enfiler un cake à l'orange en dessert. Estomacs bien remplis, on file se renseigner sur les treks faisables aux alentours dans une agence qui a l'air pas trop mal. On se rend compte d'ailleurs que cette agence est dans un resto végétarien qui lui a l'air super bon : c'est ballot, on vient de manger...mais bon on retient l'adresse. Treks possibles il y a mais, à 8h de marche par jour, ça refroidit un peu Chatoune. On prend la brochure pour y réfléchir et direction le mirador de la ville où on doit rejoindre Pierre. La vue sur Sucre est juste sublime, surnommée la ville blanche et entourée de montagnes, la ville a vraiment beaucoup de charme. On s'installe dans un petit café extérieur pour profiter de cette superbe vue et aussi du soleil, qui ne tarde malheureusement pas à disparaître rapidement. Pierre nous rejoint et on rigole avec lui, c'est vraiment un mec attachant, même si très stressé, il nous fait beaucoup rire. Il fait de plus en plus frisquet et les deux chats grelottent et donc décident de rentrer. Il nous faut repasser par l'agence pour donner une réponse pour un éventuel trek : ce sera non puisque c'est quand même pas donner et que Chatoune ne se sent pas de faire 3 jours avec autant de marche. Un léger froid s'installe car la encore les différences de la fratrie se font ressentir. Difficile parfois de combiner les envies des deux mais nous arrivons de mieux en mieux à en parler et à respecter nos envies mutuelles.
On se pose donc en cette fin d'après midi à l'auberge : une bonne séance de yoga et médiation pour Petit Chat pendant que Chatoune alterne lecture et iPad. L'heure du dîner approche et ce soir nous sommes heureuses toutes les deux car c'est cuisine. Et oui, après plusieurs semaines sans avoir pu se préparer un bon petit plat maison, on est aux anges de pouvoir toutes les deux se faire une petite tambouille. On discute en se préparant de bonnes pâtes fraîches aux légumes sautés et un petit melon en entrée. On a un peu l'impression d'être à la maison en dégustant tranquilles toutes les deux notre petit plat, tout en étant emmitouflées dans nos ponchos boliviens. Le dîner terminé, on rejoint Pierre et Thibaut dans l'auberge de Thibaut pour un petit verre de rouge (Thibaut nous doit deux bouteilles en raison d'un pari perdu). On y fait la connaissance d'un autre frenchie JC, voyageur de longue durée -déjà un an et demi au compteur- et avec une personnalité plus que chouette. Squatteur, dessinateur, photographe, il nous montre photos, vidéos et dessins qui nous laissent un peu sans voix. L'heure passe sans qu'on s'en aperçoive et les deux petits chats fatigués rentrent se coucher pour une bonne nuit calme et réparatrice.
Un vendredi soir animé et une bonne nuit dans une auberge toute calme font leurs effets : il est 11h30 quand nous ouvrons les yeux ce matin. Surprise quand à la découverte que la matinée est bien avancée, mais en même temps on sait qu'on avait besoin de dormir. Bon, vu l'heure il faut juste faire un choix : petit déjeuner ou déjeuner ? On vote pour ne pas être encore plus décalées et donc on choisi l'option déjeuner. Julie file à la douche pendant que Fanny se fait une petite séance d'étirements et écrit la journée de la veille. Petit coup de fil à mamounette en week end, le bonheur que de l'imaginer profiter de ce samedi alenconnais tout en s'informant des dernières nouvelles du front (c'est le cas de le dire puisque c'est le week end des élections). On s'habille et on file alors se remplir le bidon puisque nos estomacs gargouillent. Et c'est l'heure de la critique du jour : celle de notre ex-ami monsieur routard! En effet, il nous indique deux restos végétariens sympas et pas chers. Imaginez donc notre envie et notre joie nous les amatrices de légumes, à l'idée de déguster en ce lendemain de soirée un bon petit repas bien équilibré. Nous arrivons donc à côté des deux "supposés" super chouettes et nous rendons compte non seulement que les prix de notre ami routard sont faux mais que c'est surtout loin d'être hyper sympa. Deuxième fois donc que nous sommes déçues par notre poto et ses bon plans puisque on vous rappelle qu'à la Paz, le super végétarien était lui fermé depuis 4 mois. Conclusion radicale et définitive : le routard c'est de la merde. Tant pis, on file au marché et on s'y fait une petite assiette veggie plutôt copieuse avant de s'enfiler un cake à l'orange en dessert. Estomacs bien remplis, on file se renseigner sur les treks faisables aux alentours dans une agence qui a l'air pas trop mal. On se rend compte d'ailleurs que cette agence est dans un resto végétarien qui lui a l'air super bon : c'est ballot, on vient de manger...mais bon on retient l'adresse. Treks possibles il y a mais, à 8h de marche par jour, ça refroidit un peu Chatoune. On prend la brochure pour y réfléchir et direction le mirador de la ville où on doit rejoindre Pierre. La vue sur Sucre est juste sublime, surnommée la ville blanche et entourée de montagnes, la ville a vraiment beaucoup de charme. On s'installe dans un petit café extérieur pour profiter de cette superbe vue et aussi du soleil, qui ne tarde malheureusement pas à disparaître rapidement. Pierre nous rejoint et on rigole avec lui, c'est vraiment un mec attachant, même si très stressé, il nous fait beaucoup rire. Il fait de plus en plus frisquet et les deux chats grelottent et donc décident de rentrer. Il nous faut repasser par l'agence pour donner une réponse pour un éventuel trek : ce sera non puisque c'est quand même pas donner et que Chatoune ne se sent pas de faire 3 jours avec autant de marche. Un léger froid s'installe car la encore les différences de la fratrie se font ressentir. Difficile parfois de combiner les envies des deux mais nous arrivons de mieux en mieux à en parler et à respecter nos envies mutuelles.
On se pose donc en cette fin d'après midi à l'auberge : une bonne séance de yoga et médiation pour Petit Chat pendant que Chatoune alterne lecture et iPad. L'heure du dîner approche et ce soir nous sommes heureuses toutes les deux car c'est cuisine. Et oui, après plusieurs semaines sans avoir pu se préparer un bon petit plat maison, on est aux anges de pouvoir toutes les deux se faire une petite tambouille. On discute en se préparant de bonnes pâtes fraîches aux légumes sautés et un petit melon en entrée. On a un peu l'impression d'être à la maison en dégustant tranquilles toutes les deux notre petit plat, tout en étant emmitouflées dans nos ponchos boliviens. Le dîner terminé, on rejoint Pierre et Thibaut dans l'auberge de Thibaut pour un petit verre de rouge (Thibaut nous doit deux bouteilles en raison d'un pari perdu). On y fait la connaissance d'un autre frenchie JC, voyageur de longue durée -déjà un an et demi au compteur- et avec une personnalité plus que chouette. Squatteur, dessinateur, photographe, il nous montre photos, vidéos et dessins qui nous laissent un peu sans voix. L'heure passe sans qu'on s'en aperçoive et les deux petits chats fatigués rentrent se coucher pour une bonne nuit calme et réparatrice.
Vendredi 21 mars
Le réveil de ce matin n'est pas un réveil habituel... Contrôle des passeports ! Oui, encore dans un bus, nous ouvrons nos petits yeux. Alors, alors, verdict de cette nuit ??? Fanny a dormi comme un bébé, emmitouflée dans son pull péruvien ; bon, Julie a moins bien dormi mais c'était mieux quand même. Les deux messieurs de devant nous tapent la discut' jusqu'à l'arrivée et nous apercevons enfin la jolie ville de Sucre. Contente de retrouver la ville et les quelques personnes que nous connaissons. Nous allons dans une première auberge qui est trop chère pour notre budget et finissons par aller dans une autre, conseillée par nos potos Grégoire et Ugo, qui est du tonnerre! Une chambre rien que pour nous deux, salle de bain, au troisième étage, vu donnant sur une petite cour intérieure, avec de la pelouse, des petites tables en pierres, et une cuisine de fou! Silence et paisibilité sont au rendez vous, le bonheur ! Nous nous posons donc dans notre petite chambre et commençons par contacter Levi, notre ami néo-zélandais. Ce fut le choc de la journée, le moment où nous nous rendons compte que la vie ne tient qu'à un fil, qu'elle est si fragile qu'il faut en prendre soin, et en profiter. Oui, Levi avait booké un tour avec notre auberge de La Paz pour se rendre à Sucre, comme nous, en bus. Il n'est jamais arrivé à Sucre puisque qu'à 3h30 du matin, le bus, qui était en plein désert, se retourna deux fois. Il y eut des morts, et beaucoup de blessés. Lui va bien, il est maintenant à Potosi car ils ont tous été transférés là bas, là où l'hôpital était le plus proche. Levi est donc bouleversé par ce qu'il a vu et vécu. Nous avons essayé de lui apporter notre soutient autant que possible en lui disant que s'il voulait que l'on vienne lui tenir compagnie qu'on arriverait demain! Nous avons suivi aussi ses conseils : toujours se mettre en bas des bus, au milieu. Et nous sommes restées choquées, nous aussi. Oui, on fait attention aux compagnies de bus que l'on prend (même si celle de Levi n'était pas une mauvaise) mais il faut redoubler d'attention. La vie est trop courte et nous aurions pu être dans ce bus. La journée démarre donc avec cette nouvelle et Fanny est bien décidée à profiter de la vie, encore plus, tandis que Julie vise à redoubler d'efforts pour rester en sécurité. Deux visions et leçons que les filles interprètent différemment mais à juste titre. Cette nouvelle apprise et malgré l'impact qu'elle a eu sur nous, nous continuons notre journée. Nous contactons Thibaut, ami français rencontré à Copacabana, et nous filons pour l'EXPERIENCE de la journée : l'épilation ! Oui, la bande de cire froide à ses limite et nous rêvons d'une vraie épilation. Direction donc un institut à côté de notre hostal. Mais attention, un institut bolivien ! Ne vous imaginez pas le luxe d'un institut français, non, non. C'est une petite dame de 27 ans qui a la fois est coiffeuse, esthéticienne, fait des manucures, etc... Julie commence par se faire épiler les demi jambes. Hum, nous n'imaginions pas que l'épilation se ferai sur la mezzanine, juste à côté de l'escalier où il suffit de passer sa tête pour nous voir en culotte, les pieds sur un tabouret. Imaginez vous la scène ! Le canapé en velour de mamie et Julie en culotte assise dessus les petits pieds sur son tabouret ! Épilation au miel qui prend du temps mais plutôt réussie ! Pendant ce temps Fanny et Julie papote avec cette jeune femme : politique, insécurité, études, vie personnelle. Julie part pour prendre une douche et dire à Thibaut que nous serons en retard pour notre rendez vous car l'épilation prend plus de temps que prévu. Surtout que Fanny a prévu de faire... Demi jambes, maillot et aisselles ! La totale quoi... Julie s'inquiète pour le maillot de sa sœur mais Fanny se dit qu'au pire, c'est l'expérience. Et, je vous laisse imaginez la scène : Fanny toujours sur son canapé quasiment en face de l'escalier, sans culotte (ben oui pour faire le maillot!) et les jambes en forme grenouille, se demandant ce qu'elle fait si jamais quelqu'un entre. Bon, à part ça, Fanny qui adore se renseigner auprès des locaux sur le pays apprend des tas de choses sur la situation de la Bolivie. Ne t'inquiète pas Roland, le résumé sur la bolivie est en cours, et je prends vraiment plaisir à l'écrire ! De retour à l'hostal, une bonne douche nous attend ! Quel bonheur ! Nous repartons ensuite au marché pour manger.... Un plat végétarien pour deux (oui, en ce moment, on fait un break sur la viande, on en a pas envie !) et un dessert... Petite balade dans la ville qui est magnifique et nous retrouvons Thibaut, à côté du cinéma. Il se fait un petit ciné pendant qu'on va acheter une bouteille de rouge et des fruits. On repasse à l'auberge avant de retourner le chercher à 6h15. Fanny commence une petite séance de méditation suivi d'une séance de yoga... Après les dortoirs de 18, pouvoir avoir le luxe de cette intimité, il n'y a rien de mieux ! Julie se repose à côté tout en ayant la pince à épiler dans les mains. La séance de Fanny terminée, elle demande un câlin à sa sœur et les deux chats sont enlacés, heureuses de pouvoir se retrouver. Nous revenons ensuite avec Thibaut à l'hostal, une autre bouteille de rouge à la main (si ça n'est pas pour ce soir, ce sera pour demain soir!) et c'est partie pour un apéro - jeu de cartes super chouette ! Nous retrouvons ensuite Pierre pour aller dîner. Contentes de le revoir, il nous raconte sa randonnée du jour et son séjour à
Potosi. Nous retournons au marché nocturne car c'est la où c'est le moins cher ! On se prend également un petit gâteau sec (pas terrible pour Fanny!) avant d'aller dans un bar. Pierre paye sa première tournée, petit mojito! Et les filles prenne une assiette de crêpes pour deux (oui elle se sont partagé encore une assiette végétarienne ce soir et ont encore faim !), tellement bonne! Et puis Thibaut renchaine avec une deuxième tournée mais cette fois de Caipirinia ! Les filles ne vont pas dire non ! Le cocktail terminé, petit chat à envie de bouger : bon, on test la boîte bolivienne les gars ? C'est partie ! On apprend grâce à deux bolivien que, ce soir, c'est l'inauguration du "VIT" ! Nous sommes les quatre seuls européens de la boîte... Et évidemment nous deux sommes en tongs ! Malgré leur talons pigeonnant, les boliviennes ne sont pas plus grande que nous et s'il y en a des mignonnes, nous ne pouvons pas dire autant des boliviens ! Malgré votre regard envers nous (pas souvent que deux blondes sont dans le coin!), désolé les gars mais on est pas intéressées ! La musique n'est pas du tonnerre non plus, on rigole en dansant - ou du moins en essayant - et en buvant un petit cocktail. Nous ne restons pas longtemps, peut être un peu plus de deux heures et décidons de sortir de cette boîte au son un peu étouffant. Nous sommes néanmoins super contents d'avoir connue cette ambiance. Nous raccompagnons tous les trois Pierre à son auberge qui est si l'opposé de la notre... Petite marche nocturne ponctuée de fou rires ! Et nous rentrons vers notre auberge. Contentes de retrouver notre petite chambre et de se dire que demain c'est grasse mat ! Contentes aussi de simplement pouvoir se glisser sous la couette en culotte, comme à la maison !
Le réveil de ce matin n'est pas un réveil habituel... Contrôle des passeports ! Oui, encore dans un bus, nous ouvrons nos petits yeux. Alors, alors, verdict de cette nuit ??? Fanny a dormi comme un bébé, emmitouflée dans son pull péruvien ; bon, Julie a moins bien dormi mais c'était mieux quand même. Les deux messieurs de devant nous tapent la discut' jusqu'à l'arrivée et nous apercevons enfin la jolie ville de Sucre. Contente de retrouver la ville et les quelques personnes que nous connaissons. Nous allons dans une première auberge qui est trop chère pour notre budget et finissons par aller dans une autre, conseillée par nos potos Grégoire et Ugo, qui est du tonnerre! Une chambre rien que pour nous deux, salle de bain, au troisième étage, vu donnant sur une petite cour intérieure, avec de la pelouse, des petites tables en pierres, et une cuisine de fou! Silence et paisibilité sont au rendez vous, le bonheur ! Nous nous posons donc dans notre petite chambre et commençons par contacter Levi, notre ami néo-zélandais. Ce fut le choc de la journée, le moment où nous nous rendons compte que la vie ne tient qu'à un fil, qu'elle est si fragile qu'il faut en prendre soin, et en profiter. Oui, Levi avait booké un tour avec notre auberge de La Paz pour se rendre à Sucre, comme nous, en bus. Il n'est jamais arrivé à Sucre puisque qu'à 3h30 du matin, le bus, qui était en plein désert, se retourna deux fois. Il y eut des morts, et beaucoup de blessés. Lui va bien, il est maintenant à Potosi car ils ont tous été transférés là bas, là où l'hôpital était le plus proche. Levi est donc bouleversé par ce qu'il a vu et vécu. Nous avons essayé de lui apporter notre soutient autant que possible en lui disant que s'il voulait que l'on vienne lui tenir compagnie qu'on arriverait demain! Nous avons suivi aussi ses conseils : toujours se mettre en bas des bus, au milieu. Et nous sommes restées choquées, nous aussi. Oui, on fait attention aux compagnies de bus que l'on prend (même si celle de Levi n'était pas une mauvaise) mais il faut redoubler d'attention. La vie est trop courte et nous aurions pu être dans ce bus. La journée démarre donc avec cette nouvelle et Fanny est bien décidée à profiter de la vie, encore plus, tandis que Julie vise à redoubler d'efforts pour rester en sécurité. Deux visions et leçons que les filles interprètent différemment mais à juste titre. Cette nouvelle apprise et malgré l'impact qu'elle a eu sur nous, nous continuons notre journée. Nous contactons Thibaut, ami français rencontré à Copacabana, et nous filons pour l'EXPERIENCE de la journée : l'épilation ! Oui, la bande de cire froide à ses limite et nous rêvons d'une vraie épilation. Direction donc un institut à côté de notre hostal. Mais attention, un institut bolivien ! Ne vous imaginez pas le luxe d'un institut français, non, non. C'est une petite dame de 27 ans qui a la fois est coiffeuse, esthéticienne, fait des manucures, etc... Julie commence par se faire épiler les demi jambes. Hum, nous n'imaginions pas que l'épilation se ferai sur la mezzanine, juste à côté de l'escalier où il suffit de passer sa tête pour nous voir en culotte, les pieds sur un tabouret. Imaginez vous la scène ! Le canapé en velour de mamie et Julie en culotte assise dessus les petits pieds sur son tabouret ! Épilation au miel qui prend du temps mais plutôt réussie ! Pendant ce temps Fanny et Julie papote avec cette jeune femme : politique, insécurité, études, vie personnelle. Julie part pour prendre une douche et dire à Thibaut que nous serons en retard pour notre rendez vous car l'épilation prend plus de temps que prévu. Surtout que Fanny a prévu de faire... Demi jambes, maillot et aisselles ! La totale quoi... Julie s'inquiète pour le maillot de sa sœur mais Fanny se dit qu'au pire, c'est l'expérience. Et, je vous laisse imaginez la scène : Fanny toujours sur son canapé quasiment en face de l'escalier, sans culotte (ben oui pour faire le maillot!) et les jambes en forme grenouille, se demandant ce qu'elle fait si jamais quelqu'un entre. Bon, à part ça, Fanny qui adore se renseigner auprès des locaux sur le pays apprend des tas de choses sur la situation de la Bolivie. Ne t'inquiète pas Roland, le résumé sur la bolivie est en cours, et je prends vraiment plaisir à l'écrire ! De retour à l'hostal, une bonne douche nous attend ! Quel bonheur ! Nous repartons ensuite au marché pour manger.... Un plat végétarien pour deux (oui, en ce moment, on fait un break sur la viande, on en a pas envie !) et un dessert... Petite balade dans la ville qui est magnifique et nous retrouvons Thibaut, à côté du cinéma. Il se fait un petit ciné pendant qu'on va acheter une bouteille de rouge et des fruits. On repasse à l'auberge avant de retourner le chercher à 6h15. Fanny commence une petite séance de méditation suivi d'une séance de yoga... Après les dortoirs de 18, pouvoir avoir le luxe de cette intimité, il n'y a rien de mieux ! Julie se repose à côté tout en ayant la pince à épiler dans les mains. La séance de Fanny terminée, elle demande un câlin à sa sœur et les deux chats sont enlacés, heureuses de pouvoir se retrouver. Nous revenons ensuite avec Thibaut à l'hostal, une autre bouteille de rouge à la main (si ça n'est pas pour ce soir, ce sera pour demain soir!) et c'est partie pour un apéro - jeu de cartes super chouette ! Nous retrouvons ensuite Pierre pour aller dîner. Contentes de le revoir, il nous raconte sa randonnée du jour et son séjour à
Potosi. Nous retournons au marché nocturne car c'est la où c'est le moins cher ! On se prend également un petit gâteau sec (pas terrible pour Fanny!) avant d'aller dans un bar. Pierre paye sa première tournée, petit mojito! Et les filles prenne une assiette de crêpes pour deux (oui elle se sont partagé encore une assiette végétarienne ce soir et ont encore faim !), tellement bonne! Et puis Thibaut renchaine avec une deuxième tournée mais cette fois de Caipirinia ! Les filles ne vont pas dire non ! Le cocktail terminé, petit chat à envie de bouger : bon, on test la boîte bolivienne les gars ? C'est partie ! On apprend grâce à deux bolivien que, ce soir, c'est l'inauguration du "VIT" ! Nous sommes les quatre seuls européens de la boîte... Et évidemment nous deux sommes en tongs ! Malgré leur talons pigeonnant, les boliviennes ne sont pas plus grande que nous et s'il y en a des mignonnes, nous ne pouvons pas dire autant des boliviens ! Malgré votre regard envers nous (pas souvent que deux blondes sont dans le coin!), désolé les gars mais on est pas intéressées ! La musique n'est pas du tonnerre non plus, on rigole en dansant - ou du moins en essayant - et en buvant un petit cocktail. Nous ne restons pas longtemps, peut être un peu plus de deux heures et décidons de sortir de cette boîte au son un peu étouffant. Nous sommes néanmoins super contents d'avoir connue cette ambiance. Nous raccompagnons tous les trois Pierre à son auberge qui est si l'opposé de la notre... Petite marche nocturne ponctuée de fou rires ! Et nous rentrons vers notre auberge. Contentes de retrouver notre petite chambre et de se dire que demain c'est grasse mat ! Contentes aussi de simplement pouvoir se glisser sous la couette en culotte, comme à la maison !
Jeudi 20 mars
Dernier réveil à la Paz, et oui après avoir passé près d'une semaine ici, il va être l'heure de quitter cette ville si particulière. À première vue étouffante, chaotique et polluée mais pleine de surprises, de lieux typiques et pleine de charme. Bref, vous l'avez compris : on a beaucoup aimé cette ville et ne nous attendions pas à y rester si longtemps. Un mélange de rencontres et de l'envoûtement du chaos de la ville dont on a voulu profiter. Dernier petit déjeuner donc à l'auberge en compagnie de nos potes Ugo et Grégoire, on quitte Thibaut aussi qui part pour Oruro ce matin. Petite douche et on prend le temps de faire nos sacs qu'on laisse à la consigne de l'auberge. Comme d'habitude et puisque cette technique a du succès, au moment de payer, on improvise un : "On nous avait dit que si on restait une semaine, on aurait une réduction? (ce qui est bien sur totalement produit de notre imagination)". Il n'empêche que ça marche à chaque fois : moins quinze pour cents sur la facture. On part ensuite se balader car on a quelques missions pratiques à régler. La première c'est de retirer des dollars, vous vous demandez pourquoi des dollars ? Et bien la réponse est la suivante, il nous faut un max de dollars en arrivant en Argentine car le pays est soumis à un tel taux d'inflation que le taux officiel de change est beaucoup plus bas que le taux réel. On a donc appris par nos amis voyageurs qu'il faut avoir le plus de dollars sur soi, à échanger dans la rue dans des lieux spéciaux pour ne pas se faire avoir niveau change. Cette valeur différente prise par le dollar s'appelle le blue dollar : un dollar dans la rue (blue dollar) vaudra par exemple 14 pesos argentins alors qu'un dollar à la banque en vaut 8. Raison pour laquelle, il nous faut des dollars si on veux pouvoir vivre correctement en Argentine. On arrive à en retirer déjà un peu, première mission réussie. La deuxième mission de la matinée c'est d'envoyer un colis en France. Direction la poste où une petite madame nous informe qu'on paye au kilo le prix du colis, et que sachant que notre paquet pèse 1,350 kg autant en rajouter puisque c'est le même prix jusqu'à 2 kg. Bon, bah ça c'est une bonne nouvelle pour la famille, on va racheter des petits cadeaux du coup, de quoi remplir un peu plus notre colis qu'on enverra dans quelques jours. Les deux missions pratiques de la matinée sont donc rapidement effectuées et les deux petits chats que nous sommes commencent à gargouiller du bidon. Non, ne vous inquiétez pas ce n'est pas qu'on est malades à nouveau mais juste qu'on a faim ahah. Direction donc, comme la veille, notre petit restau végétarien pour un déjeuner du tonnerre de Brest. Petite pause qui fait du bien avant de partir vers la troisième mission pratique de la journée : acheter nos billets de bus pour partir le soir même pour Sucre, la capitale constitutionnelle du pays. Sauf que : quand on vient de s'enfiler un mega déjeuner, que le soleil tape ( et oui, monsieur à repointé le bout de son nez) et qu'on oublie pas que les rues de la Paz c'est que du dénivelé, et bien les dix minutes pour aller à la station ça nous paraît une montagne. Résultat : on rentre à l'auberge digérer un peu avant de repartir vers la station de bus. C'est l'occasion de donner un rendez vous Skype à notre petit papou et hop, on repart. Bon, ok la station était vraiment pas loin en fait, on y réserve nos billets pour 20h. Petit plaisir de se prendre pour 3 euros de plus des sièges beaucoup plus inclinables, et oui les 12h de bus on s'y fait mais bon ce serait bien de dormir quand même un peu.
De retour à l'auberge, grand réconfort que de pouvoir skyper notre petit papou, il est tout beau et on est tous les trois trop contents de se voir. Ça fait du bien de pouvoir le voir et qu'il nous raconte aussi sa petite vie tout en se projetant dans nos retrouvailles au Cambodge, qui se concrétisent petit à petit. Julie appelle aussi son polo, beau papa du tonnerre, car c'est bien beau d'avoir maman assez souvent mais son beau père chéri lui manque aussi. La maman ne sera tout de même pas en reste et on l'appelle avant de partir. Derniers instants donc à l'auberge, on dit au revoir à Ugo, et on file sac à dos en place vers la station de bus. En route, on s'achète un petit dîner pour manger dans le bus et on s'installe sur nos supers sièges. Ahh le bonheur que d'avoir des sièges un peu plus confortables! Un bon petit dîner autour d'une bonne papote et on s'endort rapidement, la première vraie nuit en bus va t'elle être possible ? Réponse demain matin !
Dernier réveil à la Paz, et oui après avoir passé près d'une semaine ici, il va être l'heure de quitter cette ville si particulière. À première vue étouffante, chaotique et polluée mais pleine de surprises, de lieux typiques et pleine de charme. Bref, vous l'avez compris : on a beaucoup aimé cette ville et ne nous attendions pas à y rester si longtemps. Un mélange de rencontres et de l'envoûtement du chaos de la ville dont on a voulu profiter. Dernier petit déjeuner donc à l'auberge en compagnie de nos potes Ugo et Grégoire, on quitte Thibaut aussi qui part pour Oruro ce matin. Petite douche et on prend le temps de faire nos sacs qu'on laisse à la consigne de l'auberge. Comme d'habitude et puisque cette technique a du succès, au moment de payer, on improvise un : "On nous avait dit que si on restait une semaine, on aurait une réduction? (ce qui est bien sur totalement produit de notre imagination)". Il n'empêche que ça marche à chaque fois : moins quinze pour cents sur la facture. On part ensuite se balader car on a quelques missions pratiques à régler. La première c'est de retirer des dollars, vous vous demandez pourquoi des dollars ? Et bien la réponse est la suivante, il nous faut un max de dollars en arrivant en Argentine car le pays est soumis à un tel taux d'inflation que le taux officiel de change est beaucoup plus bas que le taux réel. On a donc appris par nos amis voyageurs qu'il faut avoir le plus de dollars sur soi, à échanger dans la rue dans des lieux spéciaux pour ne pas se faire avoir niveau change. Cette valeur différente prise par le dollar s'appelle le blue dollar : un dollar dans la rue (blue dollar) vaudra par exemple 14 pesos argentins alors qu'un dollar à la banque en vaut 8. Raison pour laquelle, il nous faut des dollars si on veux pouvoir vivre correctement en Argentine. On arrive à en retirer déjà un peu, première mission réussie. La deuxième mission de la matinée c'est d'envoyer un colis en France. Direction la poste où une petite madame nous informe qu'on paye au kilo le prix du colis, et que sachant que notre paquet pèse 1,350 kg autant en rajouter puisque c'est le même prix jusqu'à 2 kg. Bon, bah ça c'est une bonne nouvelle pour la famille, on va racheter des petits cadeaux du coup, de quoi remplir un peu plus notre colis qu'on enverra dans quelques jours. Les deux missions pratiques de la matinée sont donc rapidement effectuées et les deux petits chats que nous sommes commencent à gargouiller du bidon. Non, ne vous inquiétez pas ce n'est pas qu'on est malades à nouveau mais juste qu'on a faim ahah. Direction donc, comme la veille, notre petit restau végétarien pour un déjeuner du tonnerre de Brest. Petite pause qui fait du bien avant de partir vers la troisième mission pratique de la journée : acheter nos billets de bus pour partir le soir même pour Sucre, la capitale constitutionnelle du pays. Sauf que : quand on vient de s'enfiler un mega déjeuner, que le soleil tape ( et oui, monsieur à repointé le bout de son nez) et qu'on oublie pas que les rues de la Paz c'est que du dénivelé, et bien les dix minutes pour aller à la station ça nous paraît une montagne. Résultat : on rentre à l'auberge digérer un peu avant de repartir vers la station de bus. C'est l'occasion de donner un rendez vous Skype à notre petit papou et hop, on repart. Bon, ok la station était vraiment pas loin en fait, on y réserve nos billets pour 20h. Petit plaisir de se prendre pour 3 euros de plus des sièges beaucoup plus inclinables, et oui les 12h de bus on s'y fait mais bon ce serait bien de dormir quand même un peu.
De retour à l'auberge, grand réconfort que de pouvoir skyper notre petit papou, il est tout beau et on est tous les trois trop contents de se voir. Ça fait du bien de pouvoir le voir et qu'il nous raconte aussi sa petite vie tout en se projetant dans nos retrouvailles au Cambodge, qui se concrétisent petit à petit. Julie appelle aussi son polo, beau papa du tonnerre, car c'est bien beau d'avoir maman assez souvent mais son beau père chéri lui manque aussi. La maman ne sera tout de même pas en reste et on l'appelle avant de partir. Derniers instants donc à l'auberge, on dit au revoir à Ugo, et on file sac à dos en place vers la station de bus. En route, on s'achète un petit dîner pour manger dans le bus et on s'installe sur nos supers sièges. Ahh le bonheur que d'avoir des sièges un peu plus confortables! Un bon petit dîner autour d'une bonne papote et on s'endort rapidement, la première vraie nuit en bus va t'elle être possible ? Réponse demain matin !
Mercredi 19 mars
Réveil, petit déjeuner, rien de bien exceptionnel dans ce début de matinée. S'ensuit, comme tous les jours ici, l'écriture de la journée, de la lecture, de l'organisation, une petite séance nouvelles. Nous sommes en compagnie de Ugo, Thibaut et Grégoire. Nous avons rencontré Ugo et 'Grégoire ici, au Bacoo et Thibaut à Copacabana. Grégoire bosse dans une ONG un mois donc s'en va travailler, Thibaut part faire un tour dans la ville pendant que Ugo surfe sur l'ordi. Après une petite douche pour les deux chats et Fanny qui ne tient plus en place, nous partons pour une petite balade toutes les deux. Tout en mettant l'appareil photo à recharger ! Oui, nous n'avons pas pris une seule photo de la Paz en une semaine donc aujourd'hui Chatoune est reporter sans frontières ! Nous partons nous balader dans une petite rue pavée, remplies de musées, de bars, de boutiques artisanales et nous faisons ensuite un tour dans les petites rues voisines. Opération du matin : retirer de l'argent, acheter savon, shampoing et dentifrice. Direction donc la petite boutique de Miguel, au marché. Petite négociation faite, nous rentrons à l'auberge pour récupérer l'appareil et repartir manger. Nous avons réservé un déjeuner dans un café associatif où le menu est du tonnerre de Brest ainsi que l'esprit et la déco du lieu. Il y a même une affiche de Brel ! Au menu donc : petite salade de crudités en entrée (extase !), soupe de petit pois, plats de spaghetti au Tofu et à la tomate, et yaourt-granula en dessert. Tout ça pour 12 bolivianos, soit 1euro20. Nous sommes toutes les deux autour de ce déjeuner de roi et ça fait un bien fou ! Nous continuons notre balade vers le marché des sorcières... Non pas pour avoir l'occasion de revoir ces chers petits fœtus de lama mais plutôt pour les prendre en photo ! En chemin, nous rencontrons Anselmo, musicien bolivien qui a habité plus de 8 ans en France et nous propose de l'aide. Nous refusons son aide car savons où nous allons mais nous papotons avec lui ! Adorable, il nous donne des contacts, des adresses, nous parle de sa musique... Et nous emmène dans un petit magasin artisanal, loin des touristes, chez une petite dame super mignonne. Aujourd'hui c'était la journée : on fait attention ! Bon, euh finalement, ça sera plutôt demain ! Oui, vu les prix boliviens et le froid, ainsi que l'envie de nous faire plaisir car nous sommes plutôt très raisonnables niveau souvenirs, nous faisons nos petites emplettes. Nous ne résistons pas non plus à l'envie de faire plaisir à ceux qu'on aime ! L'envoi d'un coli pointe le bout de son nez... Même s'il risque de mettre trois mois avant d'arriver... Achat de cartes postales s'ensuit, on continue notre balade, le sourire aux lèvres et on fini par se poser au soleil sur les marches de la place principale. Les petits boliviens nous regardent ce qui nous rappelle une anecdote du premier jour où nous sommes arrivées. Nous marchions vers le marché tranquillement lorsque que nous entendons les deux boliviens chanter derrière nous, tout en nous suivant :
" Tanananaaaaaam..... Pretty women..... Waaaalking on the street.... Pretty women....."
Explosion de rire! La Bolivie ça promet ! Nous repartons ensuite vers l'hostel, il nous fait écrire des cartes, faire le résumé du Pérou, transférer les photos, etc. Nous retrouvons donc nos trois mecs, ça papote, ça rigole et ça prévoit la soirée de ce soir. Les deux chats veulent aller au "Nouveau loki" une auberge où travaille Anouk, cette super nana de belgique que nous avons rencontré à Arequipa. Les gars sont plutôt chaud, nous allons manger un truc au marché avant et ensuite boire un verre au loki. Nickel chrome ! On termine de planifier la journée de demain, le départ à Sorata avec Ugo, avant de partir vers Sucre où nous voulons retrouver notre ami Pierre, rencontré à Cuzco. Beaucoup de rencontres, c'est vrai, pas évident de suivre ! Et au fur et à mesure que j'écris ces lignes, je me rend surtout compte que les mecs voyagent globalement plus que les nanas ! Bref, entre deux s'ensuit une petite engueulade entre les deux sœurs. Plutôt fréquentes en ce moment, nous comprenons vite que cela est sûrement du au manque d'intimité auquel nous sommes confrontées depuis quelques temps. Oui, les dortoirs sont grands, nous sommes toujours entourées de monde, et la communication est donc plus difficile. C'est décidé, à Sucre, ce sera une chambre rien que pour nous deux. Fanny rêve de pouvoir ressortir son tapi de yoga, et Julie de pouvoir mater une série ou se reposer au calme. Changement de programme : nous n'irons pas à Sorata. Julie a encore mal à l'estomac et ne se voit pas faire trois heures de bus, sans toilettes (cela vous fera sûrement sourire mais je vous assure qu'en voyage, avoir l'estomac détraqué est courant et pas très funny!) et sur une route pas terrible. Bon, on partira donc à Sucre demain soir dans un bus de nuit. Nous partons manger avec 'Grégoire et Thibaut chez notre amie Magui avant de se pendre une petite pâtisserie et de filer au loki. Super ambiance dans cet hotel, nous retrouvons la belle Anouk... Et un petit cocktail à la main, nous continuons notre soirée ! Ça rigole, ça papote, c'est simple, on est bien et on s'amuse ! La soirée passe vitesse grand V, tout le monde est fatigué... C'est si agréable de pouvoir partager simplement des moments aussi géniaux !
Réveil, petit déjeuner, rien de bien exceptionnel dans ce début de matinée. S'ensuit, comme tous les jours ici, l'écriture de la journée, de la lecture, de l'organisation, une petite séance nouvelles. Nous sommes en compagnie de Ugo, Thibaut et Grégoire. Nous avons rencontré Ugo et 'Grégoire ici, au Bacoo et Thibaut à Copacabana. Grégoire bosse dans une ONG un mois donc s'en va travailler, Thibaut part faire un tour dans la ville pendant que Ugo surfe sur l'ordi. Après une petite douche pour les deux chats et Fanny qui ne tient plus en place, nous partons pour une petite balade toutes les deux. Tout en mettant l'appareil photo à recharger ! Oui, nous n'avons pas pris une seule photo de la Paz en une semaine donc aujourd'hui Chatoune est reporter sans frontières ! Nous partons nous balader dans une petite rue pavée, remplies de musées, de bars, de boutiques artisanales et nous faisons ensuite un tour dans les petites rues voisines. Opération du matin : retirer de l'argent, acheter savon, shampoing et dentifrice. Direction donc la petite boutique de Miguel, au marché. Petite négociation faite, nous rentrons à l'auberge pour récupérer l'appareil et repartir manger. Nous avons réservé un déjeuner dans un café associatif où le menu est du tonnerre de Brest ainsi que l'esprit et la déco du lieu. Il y a même une affiche de Brel ! Au menu donc : petite salade de crudités en entrée (extase !), soupe de petit pois, plats de spaghetti au Tofu et à la tomate, et yaourt-granula en dessert. Tout ça pour 12 bolivianos, soit 1euro20. Nous sommes toutes les deux autour de ce déjeuner de roi et ça fait un bien fou ! Nous continuons notre balade vers le marché des sorcières... Non pas pour avoir l'occasion de revoir ces chers petits fœtus de lama mais plutôt pour les prendre en photo ! En chemin, nous rencontrons Anselmo, musicien bolivien qui a habité plus de 8 ans en France et nous propose de l'aide. Nous refusons son aide car savons où nous allons mais nous papotons avec lui ! Adorable, il nous donne des contacts, des adresses, nous parle de sa musique... Et nous emmène dans un petit magasin artisanal, loin des touristes, chez une petite dame super mignonne. Aujourd'hui c'était la journée : on fait attention ! Bon, euh finalement, ça sera plutôt demain ! Oui, vu les prix boliviens et le froid, ainsi que l'envie de nous faire plaisir car nous sommes plutôt très raisonnables niveau souvenirs, nous faisons nos petites emplettes. Nous ne résistons pas non plus à l'envie de faire plaisir à ceux qu'on aime ! L'envoi d'un coli pointe le bout de son nez... Même s'il risque de mettre trois mois avant d'arriver... Achat de cartes postales s'ensuit, on continue notre balade, le sourire aux lèvres et on fini par se poser au soleil sur les marches de la place principale. Les petits boliviens nous regardent ce qui nous rappelle une anecdote du premier jour où nous sommes arrivées. Nous marchions vers le marché tranquillement lorsque que nous entendons les deux boliviens chanter derrière nous, tout en nous suivant :
" Tanananaaaaaam..... Pretty women..... Waaaalking on the street.... Pretty women....."
Explosion de rire! La Bolivie ça promet ! Nous repartons ensuite vers l'hostel, il nous fait écrire des cartes, faire le résumé du Pérou, transférer les photos, etc. Nous retrouvons donc nos trois mecs, ça papote, ça rigole et ça prévoit la soirée de ce soir. Les deux chats veulent aller au "Nouveau loki" une auberge où travaille Anouk, cette super nana de belgique que nous avons rencontré à Arequipa. Les gars sont plutôt chaud, nous allons manger un truc au marché avant et ensuite boire un verre au loki. Nickel chrome ! On termine de planifier la journée de demain, le départ à Sorata avec Ugo, avant de partir vers Sucre où nous voulons retrouver notre ami Pierre, rencontré à Cuzco. Beaucoup de rencontres, c'est vrai, pas évident de suivre ! Et au fur et à mesure que j'écris ces lignes, je me rend surtout compte que les mecs voyagent globalement plus que les nanas ! Bref, entre deux s'ensuit une petite engueulade entre les deux sœurs. Plutôt fréquentes en ce moment, nous comprenons vite que cela est sûrement du au manque d'intimité auquel nous sommes confrontées depuis quelques temps. Oui, les dortoirs sont grands, nous sommes toujours entourées de monde, et la communication est donc plus difficile. C'est décidé, à Sucre, ce sera une chambre rien que pour nous deux. Fanny rêve de pouvoir ressortir son tapi de yoga, et Julie de pouvoir mater une série ou se reposer au calme. Changement de programme : nous n'irons pas à Sorata. Julie a encore mal à l'estomac et ne se voit pas faire trois heures de bus, sans toilettes (cela vous fera sûrement sourire mais je vous assure qu'en voyage, avoir l'estomac détraqué est courant et pas très funny!) et sur une route pas terrible. Bon, on partira donc à Sucre demain soir dans un bus de nuit. Nous partons manger avec 'Grégoire et Thibaut chez notre amie Magui avant de se pendre une petite pâtisserie et de filer au loki. Super ambiance dans cet hotel, nous retrouvons la belle Anouk... Et un petit cocktail à la main, nous continuons notre soirée ! Ça rigole, ça papote, c'est simple, on est bien et on s'amuse ! La soirée passe vitesse grand V, tout le monde est fatigué... C'est si agréable de pouvoir partager simplement des moments aussi géniaux !
Mardi 18 mars
Le jour nous réveille à nouveau assez tôt -et oui n'auraient-ils pas pu penser à des rideaux dans notre petit dortoir ?- mais qu'à cela ne tienne, on se retrouve autour d'un bol de céréales pour petit dej. Petite douceur, petit plaisir que l'achat de céréales (qui coûtent un bras ici) et de flocons d'avoines, on a envie de prendre soin de notre petit corps aussi en le nourrissant de choses bonnes. La douceur du matin c'est aussi l'état de Chatoune qui a retrouvé un peu d'énergie et surtout le sourire : plus de fièvre. Docteur Jean-Marc Betsch avait raison, c'était sûrement un petit virus qu'à choppé la Jul - on rend responsables les glaçons de la soirée de vendredi - et donc pas besoin d'antibiotiques, juste attendre que le pic de fièvre retombe. C'est dans ces moments qu'on réalise que c'est sacrément pratique d'avoir un suivi médical parental du tonnerre à distance. Oui bon, les chevaux et les humains c'est pas la même chose vous me direz, m'enfin le papou il gère quand même niveau médication. On peut être donc rassurées sur les éventuels petits soucis de santé car on est abonnées au suivi "Papa quel médoc ?" et "Maman, je suis pas en forme, je peux t'appeler pour entendre ta voix ?". Et oui, c'est dans ces moments qu'on a l'impression d'avoir 5 ans et qu'on veut que nos parents nous rassurent, et on peut dire que les nôtres les gars c'est des supers tops mega géniaux top moumoutes parents! Jul se sent donc mieux et se renseigne auprès de son papou donc sur le comportement alimentaire qu'elle doit adopter, mais n'oublions pas qu'on est en Bolivie donc c'est pas non plus easy (pas de supermarché donc on fait comme on peut).
Dehors, c'est le déluge, la météo est très capricieuse ces jours ci et nous surprend totalement. Il est 13h quand débute une tempête de grêle, et bien ça alors ! On reste donc un peu à l'abri avec nos bracelets brésiliens, Petit Chat en débute un nouveau pendant que Chatoune défait le seul qu'elle avait entrepris. On profite d'une éclaircie pour sortir déjeuner avec Hugo, notre nouveau copain français, en route vers un végétarien recommandé par le routard. On arrive à la supposée adresse et on nous indique que le resto en question est fermé depuis 4 mois, bon bah ça c'est fait. Direction donc comme d'habitude le marché, une tempête de grêle nous surprend à nouveau mais on arrive assez vite à l'abri. Les sœurettes optent pour une assiette de riz et betteraves cuites, bon normalement avec ça il n'y a pas de risque pour nos petits bidous. En guise de dessert, c'est petit thé douceur chez notre copine Maggy, notre petite dame préférée sur le marché et à qui on ne fait pas d'infidélités non non! Un rayon de soleil, on lui offre une pâtisserie, tout en discutant avec Hugo de son voyage en Argentine. La pluie tombe à nouveau, on repart donc vers l'auberge, il est déjà presque 17h. Dans la salle commune, c'est ambiance chalet de montagne, il pleut donc tout le monde est la, jouant aux cartes, buvant une bière ou papotant avec les copains. On a retrouvé Thibaut, français rencontré à Copacabana et Grégoire, du coup on s'improvise une petite soirée tous les cinq. Cinq français qui ont envie de boire un coup de rouge! Et oui, ça nous manque notre bon vin français quand même ! Ni une ni deux, on se trouve un petit bar tip top chouette avec musique sympa, jeux de cartes, une bonne bouteille de vin et une petite pizza. Que demande le peuple ? On est 5 français, heureux, on joue, on rit, on parle et on dit beaucoup de conneries mais ça nous fait du bien ! Une petite soirée qui redonne la pêche aux petits chats, de quoi passer une bonne nuit dans nos petits lits.
Le jour nous réveille à nouveau assez tôt -et oui n'auraient-ils pas pu penser à des rideaux dans notre petit dortoir ?- mais qu'à cela ne tienne, on se retrouve autour d'un bol de céréales pour petit dej. Petite douceur, petit plaisir que l'achat de céréales (qui coûtent un bras ici) et de flocons d'avoines, on a envie de prendre soin de notre petit corps aussi en le nourrissant de choses bonnes. La douceur du matin c'est aussi l'état de Chatoune qui a retrouvé un peu d'énergie et surtout le sourire : plus de fièvre. Docteur Jean-Marc Betsch avait raison, c'était sûrement un petit virus qu'à choppé la Jul - on rend responsables les glaçons de la soirée de vendredi - et donc pas besoin d'antibiotiques, juste attendre que le pic de fièvre retombe. C'est dans ces moments qu'on réalise que c'est sacrément pratique d'avoir un suivi médical parental du tonnerre à distance. Oui bon, les chevaux et les humains c'est pas la même chose vous me direz, m'enfin le papou il gère quand même niveau médication. On peut être donc rassurées sur les éventuels petits soucis de santé car on est abonnées au suivi "Papa quel médoc ?" et "Maman, je suis pas en forme, je peux t'appeler pour entendre ta voix ?". Et oui, c'est dans ces moments qu'on a l'impression d'avoir 5 ans et qu'on veut que nos parents nous rassurent, et on peut dire que les nôtres les gars c'est des supers tops mega géniaux top moumoutes parents! Jul se sent donc mieux et se renseigne auprès de son papou donc sur le comportement alimentaire qu'elle doit adopter, mais n'oublions pas qu'on est en Bolivie donc c'est pas non plus easy (pas de supermarché donc on fait comme on peut).
Dehors, c'est le déluge, la météo est très capricieuse ces jours ci et nous surprend totalement. Il est 13h quand débute une tempête de grêle, et bien ça alors ! On reste donc un peu à l'abri avec nos bracelets brésiliens, Petit Chat en débute un nouveau pendant que Chatoune défait le seul qu'elle avait entrepris. On profite d'une éclaircie pour sortir déjeuner avec Hugo, notre nouveau copain français, en route vers un végétarien recommandé par le routard. On arrive à la supposée adresse et on nous indique que le resto en question est fermé depuis 4 mois, bon bah ça c'est fait. Direction donc comme d'habitude le marché, une tempête de grêle nous surprend à nouveau mais on arrive assez vite à l'abri. Les sœurettes optent pour une assiette de riz et betteraves cuites, bon normalement avec ça il n'y a pas de risque pour nos petits bidous. En guise de dessert, c'est petit thé douceur chez notre copine Maggy, notre petite dame préférée sur le marché et à qui on ne fait pas d'infidélités non non! Un rayon de soleil, on lui offre une pâtisserie, tout en discutant avec Hugo de son voyage en Argentine. La pluie tombe à nouveau, on repart donc vers l'auberge, il est déjà presque 17h. Dans la salle commune, c'est ambiance chalet de montagne, il pleut donc tout le monde est la, jouant aux cartes, buvant une bière ou papotant avec les copains. On a retrouvé Thibaut, français rencontré à Copacabana et Grégoire, du coup on s'improvise une petite soirée tous les cinq. Cinq français qui ont envie de boire un coup de rouge! Et oui, ça nous manque notre bon vin français quand même ! Ni une ni deux, on se trouve un petit bar tip top chouette avec musique sympa, jeux de cartes, une bonne bouteille de vin et une petite pizza. Que demande le peuple ? On est 5 français, heureux, on joue, on rit, on parle et on dit beaucoup de conneries mais ça nous fait du bien ! Une petite soirée qui redonne la pêche aux petits chats, de quoi passer une bonne nuit dans nos petits lits.
Lundi 17 mars
Réveil tôt ce matin... Le dortoir de 16 n'est en effet pas le meilleur plan pour trouver un sommeil lourd et réparateur. Il est donc 7h30 lorsque Fanny ouvre ses yeux et la grande sœur ne tare pas à la rejoindre. Fanny n'a pas un moral d'enfer ; Julie est malade. Mélange entre inquiétude et besoin de bouger pour petit chat ; vrai mal être physique pour Chatoune. Et la pluie bolivienne est de la partie ! Heureusement, nos petits achats de pull, écharpe, et jupe en laine, typique, nous sont très utiles. Oui les enfants, si chez vous c'est grand soleil, ici il fait plutôt froid. La matinée est un peu étrange, pas désagréable mais pas très fun. Julie est dans son lit, clouée. Fanny bouquine au soleil avec un bouquin de Kundera tout en alternant entre nouvelles Facebook et recherche d'une solution pour que sa sœur se sente mieux. Petite session Skype aussi plutôt sympa. La matinée passe vite, il est déjà l'heure d'aller chercher quelque chose à manger. Il pleut des cordes et tous ceux de l'auberge sont reclus dans le bar pour jouer au billiard, fumer une clope, boire une bière, être sur internet et papoter. Grégoire, un ami français qui bosse dans une ONG pendant un mois, est de retour dans l'auberge et nous faisons la connaissance d'Hugo, qui voyage depuis 6 mois. Nous partons donc courageusement affronter la pluie pour aller trouver des céréales pour Julie et pour que Fanny mange un morceau au marché. Nous allons chez Magui, comme tous les jours, soit pour manger un petit sandwich-palta, soit pour prendre un thé ou un chocolat chaud. Aujourd'hui ce sera chocolat chaud pour les deux minettes. On se sent bien chez cette petite mama bolivienne qui ponctue ses phrases de : "niña bonita, hermosa, guapa..." Autant de petits mots gentils qui rassurent et fond du bien. Julie demande si elle peux manger ses céréales ici, et Magui accepte gentiment. Fanny va chercher une part de gâteau à la banane pour aller avec le chocolat et en achete un pour Magui. Un peu de douceur dans ce monde de brutes comme dirait quelqu'un que je connaît... Retour à l'auberge, Julie retourne se coucher. Nous avons acheter un thermomètre et elle a 38,6. Fanny à fait sa Marie Chapelle en achetant un remède fait de huiles essentielles et commence à croire que sa sœur est presque aussi têtue qu'elle quand il s'agit de se soigner. Pendant que Chatoune dors, Fanny reprend ses bracelets brésiliens et apprend comment faire à un Israélien. Petite partie de billard qui s'en suit, petite papote avec Hugo et Grégoire... Et puis petite bière tout en planifiant la soirée. Julie se réveille et n'est toujours pas bien mais refuse de rester toute seule dans l'auberge ce soir. Fanny pense que ce n'est pas une bonne idée mais elle comprend vite au regard de sa sœur qu'elle n'a pas son mot à dire... Même si elle a 39,1 de fièvre. Nous décidons d'aller à l'appart de Philémon et Antoine qu'ils ont loué pour 5 jours avec 7 potes rencontrés sur la route car ils n'ont pas la wifi et que cela fait trois soirs que l'on arrive pas à se joindre. Mission réussi, rendez vous au wild rover pour la saint Patrick, à minuit. Bon, on verra s’ils viennent parce qu'à mon avis les plans peuvent encore changer. On verra ! Retour à l'auberge pour manger (et boire encore une petite bière) avant de repartir. Grégoire bosse demain et ne vient pas avec nous, Julie hésite mais reprend sa température qui a incroyablement baissé et qui est revenue à la normale. Bon, c'est parti, on prend un tacos (taxi ! Nous ne sommes plus au Mexique :)) et Fanny, devenue négociatrice en chef, fait son travail. Moment de fou rire puisque quand le taxi lui annonce 10 bolivianos, Fanny renchéri : " 5 bolivianos esta bien ? " sans savoir pourquoi elle a sorti cette énorme connerie ! Le taxi s'en va, vexé, et tous les trois sommes morts de rire... Tant pis on en trouvera un autre ! Nous montons donc dans le taxi qui a une décoration particulière avec des animaux de la jungle partout. Arrivés au wild rover, c'est la grosse soirée mais l'ambiance est un peu particulière. Musique de boîte en mode "boum boum" et pas très sympa et que des étrangers qui ne se mélangent absolument pas. Julie est là mais pas vraiment dans l'ambiance comme on dit, Fanny n'est pas super fan de l'endroit. Finalement, après avoir un peu attendu pour voir si la bande de moustiques débarquait, nous lâchons l'affaire et décidons de rentrer. En espérant que la journée de demain soit plus fun, et que Julie soit en meilleure forme !
Réveil tôt ce matin... Le dortoir de 16 n'est en effet pas le meilleur plan pour trouver un sommeil lourd et réparateur. Il est donc 7h30 lorsque Fanny ouvre ses yeux et la grande sœur ne tare pas à la rejoindre. Fanny n'a pas un moral d'enfer ; Julie est malade. Mélange entre inquiétude et besoin de bouger pour petit chat ; vrai mal être physique pour Chatoune. Et la pluie bolivienne est de la partie ! Heureusement, nos petits achats de pull, écharpe, et jupe en laine, typique, nous sont très utiles. Oui les enfants, si chez vous c'est grand soleil, ici il fait plutôt froid. La matinée est un peu étrange, pas désagréable mais pas très fun. Julie est dans son lit, clouée. Fanny bouquine au soleil avec un bouquin de Kundera tout en alternant entre nouvelles Facebook et recherche d'une solution pour que sa sœur se sente mieux. Petite session Skype aussi plutôt sympa. La matinée passe vite, il est déjà l'heure d'aller chercher quelque chose à manger. Il pleut des cordes et tous ceux de l'auberge sont reclus dans le bar pour jouer au billiard, fumer une clope, boire une bière, être sur internet et papoter. Grégoire, un ami français qui bosse dans une ONG pendant un mois, est de retour dans l'auberge et nous faisons la connaissance d'Hugo, qui voyage depuis 6 mois. Nous partons donc courageusement affronter la pluie pour aller trouver des céréales pour Julie et pour que Fanny mange un morceau au marché. Nous allons chez Magui, comme tous les jours, soit pour manger un petit sandwich-palta, soit pour prendre un thé ou un chocolat chaud. Aujourd'hui ce sera chocolat chaud pour les deux minettes. On se sent bien chez cette petite mama bolivienne qui ponctue ses phrases de : "niña bonita, hermosa, guapa..." Autant de petits mots gentils qui rassurent et fond du bien. Julie demande si elle peux manger ses céréales ici, et Magui accepte gentiment. Fanny va chercher une part de gâteau à la banane pour aller avec le chocolat et en achete un pour Magui. Un peu de douceur dans ce monde de brutes comme dirait quelqu'un que je connaît... Retour à l'auberge, Julie retourne se coucher. Nous avons acheter un thermomètre et elle a 38,6. Fanny à fait sa Marie Chapelle en achetant un remède fait de huiles essentielles et commence à croire que sa sœur est presque aussi têtue qu'elle quand il s'agit de se soigner. Pendant que Chatoune dors, Fanny reprend ses bracelets brésiliens et apprend comment faire à un Israélien. Petite partie de billard qui s'en suit, petite papote avec Hugo et Grégoire... Et puis petite bière tout en planifiant la soirée. Julie se réveille et n'est toujours pas bien mais refuse de rester toute seule dans l'auberge ce soir. Fanny pense que ce n'est pas une bonne idée mais elle comprend vite au regard de sa sœur qu'elle n'a pas son mot à dire... Même si elle a 39,1 de fièvre. Nous décidons d'aller à l'appart de Philémon et Antoine qu'ils ont loué pour 5 jours avec 7 potes rencontrés sur la route car ils n'ont pas la wifi et que cela fait trois soirs que l'on arrive pas à se joindre. Mission réussi, rendez vous au wild rover pour la saint Patrick, à minuit. Bon, on verra s’ils viennent parce qu'à mon avis les plans peuvent encore changer. On verra ! Retour à l'auberge pour manger (et boire encore une petite bière) avant de repartir. Grégoire bosse demain et ne vient pas avec nous, Julie hésite mais reprend sa température qui a incroyablement baissé et qui est revenue à la normale. Bon, c'est parti, on prend un tacos (taxi ! Nous ne sommes plus au Mexique :)) et Fanny, devenue négociatrice en chef, fait son travail. Moment de fou rire puisque quand le taxi lui annonce 10 bolivianos, Fanny renchéri : " 5 bolivianos esta bien ? " sans savoir pourquoi elle a sorti cette énorme connerie ! Le taxi s'en va, vexé, et tous les trois sommes morts de rire... Tant pis on en trouvera un autre ! Nous montons donc dans le taxi qui a une décoration particulière avec des animaux de la jungle partout. Arrivés au wild rover, c'est la grosse soirée mais l'ambiance est un peu particulière. Musique de boîte en mode "boum boum" et pas très sympa et que des étrangers qui ne se mélangent absolument pas. Julie est là mais pas vraiment dans l'ambiance comme on dit, Fanny n'est pas super fan de l'endroit. Finalement, après avoir un peu attendu pour voir si la bande de moustiques débarquait, nous lâchons l'affaire et décidons de rentrer. En espérant que la journée de demain soit plus fun, et que Julie soit en meilleure forme !
Dimanche 16 mars
Avec les plus plates excuses Chatoune vous prive du résumé de la journée de ce dimanche. Oui, la grande est HS, et écrire paraît mission impossible. Ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas chose courante et je reprendrais dès mardi mon sérieux. Enfin ne vous en faites pas, vous ne loupez pas grand chose, juste un dimanche calme puisque la grande est malade.
Avec les plus plates excuses Chatoune vous prive du résumé de la journée de ce dimanche. Oui, la grande est HS, et écrire paraît mission impossible. Ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas chose courante et je reprendrais dès mardi mon sérieux. Enfin ne vous en faites pas, vous ne loupez pas grand chose, juste un dimanche calme puisque la grande est malade.
Samedi 15 mars
Le temps passe vite !
Réveil tardif ce matin, pas avant 11h30, qui commence par une douche. Ça n'est pas du luxe après une soirée arrosée ! Fanny à plutôt la pêche ; c'est plus dur pour Julie. Après la douche c'est lessive (encore!) et on se rend vraiment compte que nos affaires s'abîment vite, du fait de les laver très souvent. Une fois tout étalé, c'est petit papote avec les gars dans le jardin. On rigole, un peu la tête dans les nuages encore et Chatoune ne tarde pas à aller se remettre dans son lit. Fanny à faim, et attend que sa sœur se "re réveille" pour aller manger au marché. La grande écrase un bon moment et il est 15h15 lorsque les deux chats partent chez "leur petite madame d'hier" qui leur concocte des sandwich de palta (avocat) pas cher et en plus de ça avec un grand et beau sourire! Nous nous rendons quand même compte que nous ne ménageons pas notre estomac... Oui, beaucoup de fruits, de légumes mais surtout on mange dans la rue, comme les Boliviens! Ce n'est pas grave, comme dit Julie : "au point où on en est!"
Retour à l'auberge et Fanny retrouve son bouquin, de Kundera, tandis que Julie pianote sur l'iPad. Les petits yeux de Fanny se ferment tout seul, la nuit à vraiment été courte... Alors bon, même s'il est 17h et que l'on a pas fait grand chose de notre journée, un petit somme s'impose. Chatoune ne tardera pas à rejoindre elle aussi les bras de Morphée. C'est à 19h30 que les yeux de la petite s'entrouvrent ! Ah, ça fait sacrément du bien ! Il commence à faire un peu froid, comme tous les soirs ici, mais une petite soirée sympa est en perspective. Enfin, c'est ce que petit chat croyait ! Oui, car Chatoune dort encore et elle est bien partie pour faire sa nuit... Petit chat se relève une heure et se rend compte qu'elle est bien fatigué aussi, donc à part dormir pas grand chose à faire non plus... Retour au lit, il est 20h30!
Le temps passe vite !
Réveil tardif ce matin, pas avant 11h30, qui commence par une douche. Ça n'est pas du luxe après une soirée arrosée ! Fanny à plutôt la pêche ; c'est plus dur pour Julie. Après la douche c'est lessive (encore!) et on se rend vraiment compte que nos affaires s'abîment vite, du fait de les laver très souvent. Une fois tout étalé, c'est petit papote avec les gars dans le jardin. On rigole, un peu la tête dans les nuages encore et Chatoune ne tarde pas à aller se remettre dans son lit. Fanny à faim, et attend que sa sœur se "re réveille" pour aller manger au marché. La grande écrase un bon moment et il est 15h15 lorsque les deux chats partent chez "leur petite madame d'hier" qui leur concocte des sandwich de palta (avocat) pas cher et en plus de ça avec un grand et beau sourire! Nous nous rendons quand même compte que nous ne ménageons pas notre estomac... Oui, beaucoup de fruits, de légumes mais surtout on mange dans la rue, comme les Boliviens! Ce n'est pas grave, comme dit Julie : "au point où on en est!"
Retour à l'auberge et Fanny retrouve son bouquin, de Kundera, tandis que Julie pianote sur l'iPad. Les petits yeux de Fanny se ferment tout seul, la nuit à vraiment été courte... Alors bon, même s'il est 17h et que l'on a pas fait grand chose de notre journée, un petit somme s'impose. Chatoune ne tardera pas à rejoindre elle aussi les bras de Morphée. C'est à 19h30 que les yeux de la petite s'entrouvrent ! Ah, ça fait sacrément du bien ! Il commence à faire un peu froid, comme tous les soirs ici, mais une petite soirée sympa est en perspective. Enfin, c'est ce que petit chat croyait ! Oui, car Chatoune dort encore et elle est bien partie pour faire sa nuit... Petit chat se relève une heure et se rend compte qu'elle est bien fatigué aussi, donc à part dormir pas grand chose à faire non plus... Retour au lit, il est 20h30!
Vendredi 14 mars
Il est 9h30 quand les yeux de Chatoune s'ouvrent ce matin, ni une ni deux, elle saute sur Petit Chat : "il ne faut pas louper le petit dej cœur !!!". Fanny s'extirpe de son lit où elle a encore eu froid, oui même en dormant avec sa tenue de ski et en chaussettes. Opération petit dej dans la salle de l'auberge, on a la dalle et on dévore tout en observant que c'est une journée ensoleillée qui s'annonce. On prend notre temps, lecture, iPad, transfert de photos et lessive. Vous avez dit lessive ? Allons comprendre pourquoi, ce sujet met les deux petits chats d'une humeur de chien. Il faut croire qu'il nous faut un pôle débile de disputes et c'est sur madame lessive que ça tombe. Après une petite heure de soupe à la grimace, on se retrouve et on met un terme à ce différent totalement irrationnel pour aller se balader. On retrouve Pierre, adorable français rencontré à Cuzco pour déjeuner au marché. Petit plat de riz-viande-légumes avant de s'enfiler de grosses pâtisseries. On fait les gourmands : donut pour Julie et gâteau à la banane pour Fanny. C'est sympa de se balader tous les trois et agréable de retrouver en chemin les gens rencontrés, un moyen de continuer de voyager un peu ensemble. Étant à la Paz depuis quelques jours, Pierre fait notre guide et nous emmène flâner dans les marchés artisanaux. On a envie de tout acheter mais la question est la suivante : la c'est pas mal dans l'ambiance mais est ce qu'on mettra ça de retour ? Toujours plus de motifs et de couleurs, joli mais pas évident au quotidien. On sait qu'on va quand même craqué un peu mais bon on va quand même éviter le look jemhabillecommeunarcenciel. On fait donc nos petits repérages et on passe aussi par un autre marché, plutôt original et très bizarre : le marché des sorcières. Ce marché regorge d'herbes, de potions aux pouvoirs un peu magiques, d'objets spirituels mais surtout de fœtus de lama. Non ce n'est pas une blague du tout, et ça fait partie de la culture. On reste d'abord ébahies et un peu dégoûtées de voir tous ces fœtus pendant par la tête, et ceux-ci plus ou moins sèchés. On vous imagine déjà faire des yeux horrifiés devant cette description, oui c'est pas super agréable mais c'est un rituel d'enterrer un fœtus mort sous les maisons pour porter chance à ses habitants. Les magasins se suivent et se ressemblent avec aussi des objets pour appeler les esprits ou la terre, des herbes médicinales et autres divers grigri. Expérience certaine que de flâner dans ce genre de marché, du jamais vu.
Il est 17h quand nous rentrons à l'auberge et nous y retrouvons nos nouveaux amis français Antoine et Philémon. C'est vendredi soir et le programme qui s'annonce est plutôt simple : petits jeux de cartes avec une petite bière, un petit dîner au marché à nouveau et on se prépare un petit cocktail. On passe de 4 à plus d'une dizaine, de français toujours (il faut croire que cette auberge est une frenchie only) et un australien Josh. Tous ensemble on décide de sortir et c'est parti pour un premier bar et un deuxième : résultat on est de retour à 6h. Ceci explique donc le certain retard de la journée aujourd'hui, et oui c'est pas simple d'être sur tous les fronts. Mais chose promis chose due, même si l'écriture demeure plus compliquée en ce lendemain de soirée.
Il est 9h30 quand les yeux de Chatoune s'ouvrent ce matin, ni une ni deux, elle saute sur Petit Chat : "il ne faut pas louper le petit dej cœur !!!". Fanny s'extirpe de son lit où elle a encore eu froid, oui même en dormant avec sa tenue de ski et en chaussettes. Opération petit dej dans la salle de l'auberge, on a la dalle et on dévore tout en observant que c'est une journée ensoleillée qui s'annonce. On prend notre temps, lecture, iPad, transfert de photos et lessive. Vous avez dit lessive ? Allons comprendre pourquoi, ce sujet met les deux petits chats d'une humeur de chien. Il faut croire qu'il nous faut un pôle débile de disputes et c'est sur madame lessive que ça tombe. Après une petite heure de soupe à la grimace, on se retrouve et on met un terme à ce différent totalement irrationnel pour aller se balader. On retrouve Pierre, adorable français rencontré à Cuzco pour déjeuner au marché. Petit plat de riz-viande-légumes avant de s'enfiler de grosses pâtisseries. On fait les gourmands : donut pour Julie et gâteau à la banane pour Fanny. C'est sympa de se balader tous les trois et agréable de retrouver en chemin les gens rencontrés, un moyen de continuer de voyager un peu ensemble. Étant à la Paz depuis quelques jours, Pierre fait notre guide et nous emmène flâner dans les marchés artisanaux. On a envie de tout acheter mais la question est la suivante : la c'est pas mal dans l'ambiance mais est ce qu'on mettra ça de retour ? Toujours plus de motifs et de couleurs, joli mais pas évident au quotidien. On sait qu'on va quand même craqué un peu mais bon on va quand même éviter le look jemhabillecommeunarcenciel. On fait donc nos petits repérages et on passe aussi par un autre marché, plutôt original et très bizarre : le marché des sorcières. Ce marché regorge d'herbes, de potions aux pouvoirs un peu magiques, d'objets spirituels mais surtout de fœtus de lama. Non ce n'est pas une blague du tout, et ça fait partie de la culture. On reste d'abord ébahies et un peu dégoûtées de voir tous ces fœtus pendant par la tête, et ceux-ci plus ou moins sèchés. On vous imagine déjà faire des yeux horrifiés devant cette description, oui c'est pas super agréable mais c'est un rituel d'enterrer un fœtus mort sous les maisons pour porter chance à ses habitants. Les magasins se suivent et se ressemblent avec aussi des objets pour appeler les esprits ou la terre, des herbes médicinales et autres divers grigri. Expérience certaine que de flâner dans ce genre de marché, du jamais vu.
Il est 17h quand nous rentrons à l'auberge et nous y retrouvons nos nouveaux amis français Antoine et Philémon. C'est vendredi soir et le programme qui s'annonce est plutôt simple : petits jeux de cartes avec une petite bière, un petit dîner au marché à nouveau et on se prépare un petit cocktail. On passe de 4 à plus d'une dizaine, de français toujours (il faut croire que cette auberge est une frenchie only) et un australien Josh. Tous ensemble on décide de sortir et c'est parti pour un premier bar et un deuxième : résultat on est de retour à 6h. Ceci explique donc le certain retard de la journée aujourd'hui, et oui c'est pas simple d'être sur tous les fronts. Mais chose promis chose due, même si l'écriture demeure plus compliquée en ce lendemain de soirée.
Jeudi 13 mars
L'arrivée sur l'île du sud d'hier soir, déserte, annonçait le réveil de ce matin. Toujours aucun touristes à l'horizon lorsque nous ouvrons nos petits yeux. Un réveil comment dirais je.... Plutôt... Folklorique ! Oui, les deux petits chats sont pris d'un fou rire imparable en se remémorant divers souvenirs ; ce qui marque le début d'une jolie journée après une nuit quelque peu difficile sur ce lit plutôt "rustique". Cela dit, les deux sœurs apprennent à ne pas faire trop attention au confort et je vous assure que, lorsque la fatigue vous tient, dormir est tout ce qui importe, que ce soit dans une baignoire ou dans un lit matrimonial avec matelas de compétition. La douche d'hier soir à sautée donc le brossage de dent dure trois heures pour compenser ! Sans rire, les trois compatriotes n'avaient aucune envie de se risquer à l'eau froide de la douche électrique supposée être chaude qui se trouve ne faire qu'une avec les toilettes et le lavabo puisqu'il ne s'agit que d'un pommeau accroché au plafond! Bref, passons au reste de la journée après ce petit point architecture ! Nous descendons encore un peu l'île pour arriver jusqu'à la plage et prendre le bateau pour rentrer à Copacabana. Fanny ne cesse de fredonner la fameuse chanson de Barry Manilow "Copacabanaaaaaa" tandis que sa sœur "ne voit absolument pas laquelle c'est". Nous nous endormons comme des bébés bercées par les vagues et arrivons sur la terre ferme pour un petit déjeuner. L'Opération je récupère les sacs avant d'aller choper un bus pour La Paz est lancée, une fois nos petits pains-chocolat chaud-jus avalés. Et l'opération est plutôt réussie puisqu'en descendant la rue un bus nous alpague :
" La Paz, la Paz, la Paz !!!!! "
Petit chat n'en perd pas son sens du commerce (....) et négocie le prix du billet de bus. Bah oui, de toute façon, ils veulent le remplir ce bus ! Et c'est partie pour 3h de bus ! Enfin, à la bolivienne ! C'est à dire 4h ! Nous nous arrêtons pour descendre du bus et traverser le lac avant de remonter dans le bus ce qui est l'occasion de faire la connaissance de Philemon et Antoine, deux parisiens baroudeurs. Cool, un peu de français et encore des personnes cool. Nous sommes toujours surprises et heureuses de la quantité de personnes que nous rencontrons durant ce voyage. Par hasard ils vont dans le même hostal que nous, au top ! L'arrivée dans la capitale se fait sous la pluie et tous les cinq (les deux français, les deux chats et Jaime) montent dans un taxi direction l'hostal. Chambre de 16, la moins cher, pour nous : tant qu'à être avec du monde, ça ne change pas grand chose que d'être dans une chambre de 6 ! À peine arrivée direction le marché pour un déjeuner... Un peu tardif, comme d'hab, puisqu'il est 15h. Quelques empanadas, un bout de pastèque, une salade de fruit et un maté avalés, nous partons à la recherche d'une brosse à dent (Fanny a encore fait des siennes.... La brosse à dent a disparu !), d'un pain de savon et de crème. Nos petites emplettes trouvées, négociation toujours d'actualité, 'Chatoune se charge de la mission je vais retirer de l'argent car il nous manque 10 bolivianos. Pendant ce temps Fanny papote avec Miguel, le petit vendeur, qu'elle trouve super sympa. Julie revient désespérée car elle ne trouve pas de guichet et les deux sœurs repartent ensemble chercher de l'argent. C'est une journée que la grande veux "off" et petit chat repars acheter les petites fournitures! Retour à l'auberge, il nous faut prendre une douche... Appelle aux parents d'abord... Que c'est bon d'entendre leur voix ! Petit coup de fil à notre papa d'abord à qui nous soumettons l'idée de nous rejoindre pendant ce voyage. Nous avons envie de partager avec ceux qui nous ont donné le goût du voyage cette aventure en or ! Ni une ni deux, décision prise : Docteur Betsch rejoindra ses filles fin juin, en Thaïlande et au Cambodge. Qu'elle chance ! On attend juste maintenant que notre Petit papa ait les billets en main. S'ensuit un petit Skype avec notre maman. Fanny démarre pendant que Julie prend sa douche. Première réaction de la mamounette en voyant sa cadette :
" oh mais tu as changé, qu'est ce que tu ressemble à ta mère !"
Fanny file à la douche pendant que Julie reprend le fil de la conversation. Deuxième réaction de la mamounette en voyant son aînée : " oh mais tu es toute bronzée !"
Les deux chats tout propre, c'est une petite soirée fort sympathique que commence : bière et jeu de cartes avec nos potos français. Le temps passe vite et il est déjà dix heures quand nous nous rendons compte qu'il est peut être temps d'aller grignoter un morceaux. Tout est fermé, ou presque, mais nous finissons par trouver un endroit pour avaler quelque chose. Retour au Bacoo, notre auberge, et c'est réparties pour des jeux de cartes. Il est maintenant l'heure d'aller dormir...
L'arrivée sur l'île du sud d'hier soir, déserte, annonçait le réveil de ce matin. Toujours aucun touristes à l'horizon lorsque nous ouvrons nos petits yeux. Un réveil comment dirais je.... Plutôt... Folklorique ! Oui, les deux petits chats sont pris d'un fou rire imparable en se remémorant divers souvenirs ; ce qui marque le début d'une jolie journée après une nuit quelque peu difficile sur ce lit plutôt "rustique". Cela dit, les deux sœurs apprennent à ne pas faire trop attention au confort et je vous assure que, lorsque la fatigue vous tient, dormir est tout ce qui importe, que ce soit dans une baignoire ou dans un lit matrimonial avec matelas de compétition. La douche d'hier soir à sautée donc le brossage de dent dure trois heures pour compenser ! Sans rire, les trois compatriotes n'avaient aucune envie de se risquer à l'eau froide de la douche électrique supposée être chaude qui se trouve ne faire qu'une avec les toilettes et le lavabo puisqu'il ne s'agit que d'un pommeau accroché au plafond! Bref, passons au reste de la journée après ce petit point architecture ! Nous descendons encore un peu l'île pour arriver jusqu'à la plage et prendre le bateau pour rentrer à Copacabana. Fanny ne cesse de fredonner la fameuse chanson de Barry Manilow "Copacabanaaaaaa" tandis que sa sœur "ne voit absolument pas laquelle c'est". Nous nous endormons comme des bébés bercées par les vagues et arrivons sur la terre ferme pour un petit déjeuner. L'Opération je récupère les sacs avant d'aller choper un bus pour La Paz est lancée, une fois nos petits pains-chocolat chaud-jus avalés. Et l'opération est plutôt réussie puisqu'en descendant la rue un bus nous alpague :
" La Paz, la Paz, la Paz !!!!! "
Petit chat n'en perd pas son sens du commerce (....) et négocie le prix du billet de bus. Bah oui, de toute façon, ils veulent le remplir ce bus ! Et c'est partie pour 3h de bus ! Enfin, à la bolivienne ! C'est à dire 4h ! Nous nous arrêtons pour descendre du bus et traverser le lac avant de remonter dans le bus ce qui est l'occasion de faire la connaissance de Philemon et Antoine, deux parisiens baroudeurs. Cool, un peu de français et encore des personnes cool. Nous sommes toujours surprises et heureuses de la quantité de personnes que nous rencontrons durant ce voyage. Par hasard ils vont dans le même hostal que nous, au top ! L'arrivée dans la capitale se fait sous la pluie et tous les cinq (les deux français, les deux chats et Jaime) montent dans un taxi direction l'hostal. Chambre de 16, la moins cher, pour nous : tant qu'à être avec du monde, ça ne change pas grand chose que d'être dans une chambre de 6 ! À peine arrivée direction le marché pour un déjeuner... Un peu tardif, comme d'hab, puisqu'il est 15h. Quelques empanadas, un bout de pastèque, une salade de fruit et un maté avalés, nous partons à la recherche d'une brosse à dent (Fanny a encore fait des siennes.... La brosse à dent a disparu !), d'un pain de savon et de crème. Nos petites emplettes trouvées, négociation toujours d'actualité, 'Chatoune se charge de la mission je vais retirer de l'argent car il nous manque 10 bolivianos. Pendant ce temps Fanny papote avec Miguel, le petit vendeur, qu'elle trouve super sympa. Julie revient désespérée car elle ne trouve pas de guichet et les deux sœurs repartent ensemble chercher de l'argent. C'est une journée que la grande veux "off" et petit chat repars acheter les petites fournitures! Retour à l'auberge, il nous faut prendre une douche... Appelle aux parents d'abord... Que c'est bon d'entendre leur voix ! Petit coup de fil à notre papa d'abord à qui nous soumettons l'idée de nous rejoindre pendant ce voyage. Nous avons envie de partager avec ceux qui nous ont donné le goût du voyage cette aventure en or ! Ni une ni deux, décision prise : Docteur Betsch rejoindra ses filles fin juin, en Thaïlande et au Cambodge. Qu'elle chance ! On attend juste maintenant que notre Petit papa ait les billets en main. S'ensuit un petit Skype avec notre maman. Fanny démarre pendant que Julie prend sa douche. Première réaction de la mamounette en voyant sa cadette :
" oh mais tu as changé, qu'est ce que tu ressemble à ta mère !"
Fanny file à la douche pendant que Julie reprend le fil de la conversation. Deuxième réaction de la mamounette en voyant son aînée : " oh mais tu es toute bronzée !"
Les deux chats tout propre, c'est une petite soirée fort sympathique que commence : bière et jeu de cartes avec nos potos français. Le temps passe vite et il est déjà dix heures quand nous nous rendons compte qu'il est peut être temps d'aller grignoter un morceaux. Tout est fermé, ou presque, mais nous finissons par trouver un endroit pour avaler quelque chose. Retour au Bacoo, notre auberge, et c'est réparties pour des jeux de cartes. Il est maintenant l'heure d'aller dormir...
Mercredi 12 mars
C'est peu dire que nous avons écrasé comme des masses, dirait notre papounet. Que ça fait du bien dis donc de dormir, et ça nous aide à avoir les idées plus claires surtout. Enfin, c'est vite dit et pas forcément vrai pour Chatoune dont la première action du matin consiste à fermer la porte de la chambre clé à l'intérieur. Évidement vous vous doutez bien que c'est un soucis seulement si l'hôtel ne possède pas de double des clés, et bien sur, ils n'en ont pas. Et merde ! Ça commence dès le matin. Comment faire ? Après s'être faite enguirlandées par la gérante de l'auberge qui a essayé d'ouvrir la porte en vain, Petit Chat remarque qu'elle avait laissé la fenêtre ouverte. Pas bête la mouche, on propose donc de prendre une échelle pour pouvoir entrer par la fenêtre dans la chambre. Pas de bol, échelle trop petite et c'est une mission très périlleuse, raison pour laquelle notre ami colombien Jaime se propose de s'y risquer. Le voilà donc en train de monter sur l'échelle et s'agripper à côté de la fenêtre. Debout sur la façade, c'est compliqué, il est proche de la fenêtre mais ne peut facilement la joindre car il n'y a rien pour s'accrocher ! On reste tous les trois là, lui en haut, nous en bas, pendant 20 min à se demander comment on va bien pouvoir faire sachant que tenter de s'agripper à la fenêtre paraît bien dangereux et en même temps, maintenant c'est tout aussi compliqué de descendre. D'un seul coup, Jaime se lance, et avec nos visages effrayés, arrive à rentrer par la fenêtre! Sauvées, on se voyaient déjà appeler un serrurier. Merci Chatoune pour cette aventure du matin, celle là elle n'était pas nécessaire, même si après coup, c'est comme le coup de la machine à laver, on peut en rire.
Ça nous a mis en forme pour la journée et on part acheter nos billets pour prendre le bateau jusqu'à l'île du soleil, puis on file au marché pour avoir de quoi grignoter ce midi. On prend le temps de se poser un peu face au lac avec Thibaut, rencontré à l'auberge, français venant de Nyons (grosse pensée pour papou et nos voyages inoubliables dans le sud et ce petit hôtel de Nyons trop mimi avec sa baignoire en fer, son lit double où nous dormions à trois et un super dîner où nous avions aimé pour la première fois de délicieuses ravioles aux morilles). Il est ensuite l'heure de prendre le bateau et c'est parti pour deux heures de navigation pour rejoindre le nord de l'île. On craint d'avoir le mal de mer après avoir eu le mal des montagnes mais la formation Paul Ilias a ses résultats : on est comme des marins sur l'eau. On arrive sur l'isla del sol vers 16h et on comprend rapidement pourquoi tant de monde veut s'y rendre. Deux minutes et on est déjà enchantées par la beauté de l'île. Nous sommes au nord et il nous faut rallier le sud de l'île où nous comptons passer la nuit. Il y a quatre heures de marche donc on est quasiment les seuls à emprunter le chemin à cette heure la puisque cela signifie que nous allons arriver de nuit. Nous voilà donc parti sur l'unique sentier de l'île, au moins c'est cool il n'y en a qu'un donc difficile de se perdre. Fanny a un peu du mal avec l'altitude et a du mal à respirer, pour Jul c'est plus simple car elle ne ressent pas autant la hauteur. On se dirige d'abord vers les ruines de l'île, on ne s'attendait pas à ce qu'il y en ai aussi ici et c'est juste superbe. Assises toutes les deux, face au lac et avec une vue pareilles, c'est magnifique. C'est vrai qu'on a toujours peur d'être déçues quand on nous dit : "allez la, c'est magnifique!" ou encore "c'est une destination obligatoire, tout le monde y va!". Bon, la, vraiment, non, on est pas mais alors pas du tout déçues et au contraire : on est sur les fesses tellement c'est chouette ! La marche doit reprendre puisqu'il est 17h30 passées et que ce serait bien d'arriver pas trop tard quand même au sud de l'île. Et c'est parti pour 2h30 de marche en haut de la montagne avec vue sur toute l'île, le soleil se couche doucement et bien sur on est les seuls à marcher à cette heure ci. On croise finalement en route deux suédois très sympas et on marche tous les cinq vers le sud de l'île. La marche est sublime et on profite de ce sentiment de solitude sur ce lieu pourtant couru des touristes la journée. On finit par arriver la nuit bien tombée, mais on avait bien prévu les lampes pour la fin de la marche dans le noir. Opération "trouver une auberge" ou plutôt au moins un lit, on s'arrête la où il y a de la lumière et il ne reste qu'une chambre de deux. Nous sommes trois avec notre ami colombien donc la petite dame nous propose de nous mettre un matelas. On négocie : ce sera 2 euros chacun, pas cher mais sans salle de bain, juste des toilettes extérieures, et un seul lit dans une pièce de 6m carré. Ça nous convient et ça fait parti entière du dépaysement, puis on file chercher quelque chose à manger. Dans la nuit, on cherche un endroit où manger et ils se font rares. Après une énième chute de Chatoune (très minime), on trouve un petit restau ouvert et on y commande trois délicieuses truites (avantage d'être au bord d'un lac c'est qu'il y a du poisson pas cher et délicieux). On est bien sur les trois seuls clients et c'est une sensation drôle d'être dans un lieu désert. L'homme qui tient le restau nous demande quand on compte reprendre le bateau pour Copacabana le lendemain, pas le choix lui répond on puisqu'il y en a un seul à 10h30. Et bien nous, lui s'y rend avec son bateau à 8h30 et nous propose de nous emmener pour éviter l'afflux de touristes : au top, on prend, c'est parfait ! Un bon repas donc et on retrouve notre lit, tellement épuisées qu'on passe à côté de la dureté du matelas creusé en son milieu. La nuit s'annonce tout aussi dépaysante que cette journée !
C'est peu dire que nous avons écrasé comme des masses, dirait notre papounet. Que ça fait du bien dis donc de dormir, et ça nous aide à avoir les idées plus claires surtout. Enfin, c'est vite dit et pas forcément vrai pour Chatoune dont la première action du matin consiste à fermer la porte de la chambre clé à l'intérieur. Évidement vous vous doutez bien que c'est un soucis seulement si l'hôtel ne possède pas de double des clés, et bien sur, ils n'en ont pas. Et merde ! Ça commence dès le matin. Comment faire ? Après s'être faite enguirlandées par la gérante de l'auberge qui a essayé d'ouvrir la porte en vain, Petit Chat remarque qu'elle avait laissé la fenêtre ouverte. Pas bête la mouche, on propose donc de prendre une échelle pour pouvoir entrer par la fenêtre dans la chambre. Pas de bol, échelle trop petite et c'est une mission très périlleuse, raison pour laquelle notre ami colombien Jaime se propose de s'y risquer. Le voilà donc en train de monter sur l'échelle et s'agripper à côté de la fenêtre. Debout sur la façade, c'est compliqué, il est proche de la fenêtre mais ne peut facilement la joindre car il n'y a rien pour s'accrocher ! On reste tous les trois là, lui en haut, nous en bas, pendant 20 min à se demander comment on va bien pouvoir faire sachant que tenter de s'agripper à la fenêtre paraît bien dangereux et en même temps, maintenant c'est tout aussi compliqué de descendre. D'un seul coup, Jaime se lance, et avec nos visages effrayés, arrive à rentrer par la fenêtre! Sauvées, on se voyaient déjà appeler un serrurier. Merci Chatoune pour cette aventure du matin, celle là elle n'était pas nécessaire, même si après coup, c'est comme le coup de la machine à laver, on peut en rire.
Ça nous a mis en forme pour la journée et on part acheter nos billets pour prendre le bateau jusqu'à l'île du soleil, puis on file au marché pour avoir de quoi grignoter ce midi. On prend le temps de se poser un peu face au lac avec Thibaut, rencontré à l'auberge, français venant de Nyons (grosse pensée pour papou et nos voyages inoubliables dans le sud et ce petit hôtel de Nyons trop mimi avec sa baignoire en fer, son lit double où nous dormions à trois et un super dîner où nous avions aimé pour la première fois de délicieuses ravioles aux morilles). Il est ensuite l'heure de prendre le bateau et c'est parti pour deux heures de navigation pour rejoindre le nord de l'île. On craint d'avoir le mal de mer après avoir eu le mal des montagnes mais la formation Paul Ilias a ses résultats : on est comme des marins sur l'eau. On arrive sur l'isla del sol vers 16h et on comprend rapidement pourquoi tant de monde veut s'y rendre. Deux minutes et on est déjà enchantées par la beauté de l'île. Nous sommes au nord et il nous faut rallier le sud de l'île où nous comptons passer la nuit. Il y a quatre heures de marche donc on est quasiment les seuls à emprunter le chemin à cette heure la puisque cela signifie que nous allons arriver de nuit. Nous voilà donc parti sur l'unique sentier de l'île, au moins c'est cool il n'y en a qu'un donc difficile de se perdre. Fanny a un peu du mal avec l'altitude et a du mal à respirer, pour Jul c'est plus simple car elle ne ressent pas autant la hauteur. On se dirige d'abord vers les ruines de l'île, on ne s'attendait pas à ce qu'il y en ai aussi ici et c'est juste superbe. Assises toutes les deux, face au lac et avec une vue pareilles, c'est magnifique. C'est vrai qu'on a toujours peur d'être déçues quand on nous dit : "allez la, c'est magnifique!" ou encore "c'est une destination obligatoire, tout le monde y va!". Bon, la, vraiment, non, on est pas mais alors pas du tout déçues et au contraire : on est sur les fesses tellement c'est chouette ! La marche doit reprendre puisqu'il est 17h30 passées et que ce serait bien d'arriver pas trop tard quand même au sud de l'île. Et c'est parti pour 2h30 de marche en haut de la montagne avec vue sur toute l'île, le soleil se couche doucement et bien sur on est les seuls à marcher à cette heure ci. On croise finalement en route deux suédois très sympas et on marche tous les cinq vers le sud de l'île. La marche est sublime et on profite de ce sentiment de solitude sur ce lieu pourtant couru des touristes la journée. On finit par arriver la nuit bien tombée, mais on avait bien prévu les lampes pour la fin de la marche dans le noir. Opération "trouver une auberge" ou plutôt au moins un lit, on s'arrête la où il y a de la lumière et il ne reste qu'une chambre de deux. Nous sommes trois avec notre ami colombien donc la petite dame nous propose de nous mettre un matelas. On négocie : ce sera 2 euros chacun, pas cher mais sans salle de bain, juste des toilettes extérieures, et un seul lit dans une pièce de 6m carré. Ça nous convient et ça fait parti entière du dépaysement, puis on file chercher quelque chose à manger. Dans la nuit, on cherche un endroit où manger et ils se font rares. Après une énième chute de Chatoune (très minime), on trouve un petit restau ouvert et on y commande trois délicieuses truites (avantage d'être au bord d'un lac c'est qu'il y a du poisson pas cher et délicieux). On est bien sur les trois seuls clients et c'est une sensation drôle d'être dans un lieu désert. L'homme qui tient le restau nous demande quand on compte reprendre le bateau pour Copacabana le lendemain, pas le choix lui répond on puisqu'il y en a un seul à 10h30. Et bien nous, lui s'y rend avec son bateau à 8h30 et nous propose de nous emmener pour éviter l'afflux de touristes : au top, on prend, c'est parfait ! Un bon repas donc et on retrouve notre lit, tellement épuisées qu'on passe à côté de la dureté du matelas creusé en son milieu. La nuit s'annonce tout aussi dépaysante que cette journée !
Mardi 11 mars
Bienvenue à Copacabana !
Oui, après 10h de bus de nuit comme nous les aimons tant, c'est Petit Chat qui reprend l'écriture de nos aventures. Nous avons maintenant décidé d'écrire un jour sur deux, pour plus de diversion dirons nous :) Cela étant dit, rien de bien extraordinaire ne s'est passé cette nuit... Les deux chats affalées sur les fauteuils du bus, essayant de trouver le sommeil malgré quelques frissons dus au froid de la nuit bien noire. Petits frissons qui annonceront d'ailleurs le temps plus rafraîchie de la Bolivie. Nous arrivons cela dit relativement vite à la frontière. Chatoune à encore mal à l'estomac et la fatigue n'arrange pas les choses ; elle n'oublie cependant pas de faire penser à sa petite sœur de prendre ses antibiotiques... Oui, la petit serre les dent et à "un peu" mal au ventre mais heureusement que Julie est là pour faire attention à elle. Vise et versa d'ailleurs, petite équipe de choc ! Papier d'immigration signés, nous n'avons aucun problèmes pour passer la frontière. Au contraire de notre ami Jaime... Qui doit aller acheter deux sodas aux policiers pour pouvoir passer la frontière. Non, je vous assure, ce n'est pas une blague ! Étant colombien, les policiers l'embêtent pour passer la frontière (ce n'est pourtant pas la première fois qu'il vient en Bolivie) et nous restons bouche-bée devant tant d'irrespect ! Comment peut on rabaisser à ce point quelqu'un ? Cela donne une première idée à notre grand père de la situation bolivienne. En effet, à peine avoir passer la frontière et malgré les quelques ressemblances avec le Pérou, nous comprenons bien vite que la Bolivie est encore autre chose. Une autre culture, d'autres habitudes, des modes de vies différents. La Bolivie est le pays le plus pauvre de l'Amérique du sud et les gens vivent très modestement. Les prix sont en effet très bas ici, beaucoup plus bas qu'au Pérou, même si nous avons l’impression qu'ils sont plus élevé car 1euro = 10 bolivianos. Bref, l'arrivée à Copacabana n'est pas bien différente de celle des autres pays : il nous faut chercher une auberge ! Sacs sur le dos, nous ressentons encore un peu l'altitude en arrivant (même si beaucoup moins car notre corps s'est un peu habitué) puisque nous sommes à 3600 mètres. Auberge trouvée grâce à ce fameux guide du routard que Julie a "emprunté" à cette nana, à Cuzco. Sa petite sœur n'approuve pas du tout ce geste mais bon... À l'arrivée à l'auberge où nous avons une chambre double avec salle de bain - pas du grand luxe mais c'est parfait! - s'ensuit une "grande explication" pour les deux sœurs. De vivre 24h sur 24h ensemble n'est forcément pas des plus évident et nous devons chacune apprendre à respecter la manière de fonctionner de l'autre. Malgré l'intensité de cette dispute bien amplifiée par la fatigue, nous remarquons toute deux l'incroyable puissance de la parole et surtout, n'est ce pas maman, de la communication. Nous allons pouvoir appréhender la suite du voyage beaucoup plus sereinement. Direction le déjeuner... Il est 14h30 et nous n'avons manger qu'une banane et une sucette (Chatoune dit que c'est bon pour le ventre de petit chat) à 6h du matin ! Repas complet avec truite fraîche à la plancha pour que dal, petite balade dans la ville le sourire au lèvres et retour à l'auberge. À peine arriver, une séance épilation s'impose. Désolé pour tous ces (jeunes) hommes qui liront ces quelques lignes et qui pensent toujours que les filles transpirent de la rose, ne font pas caca, et sont dévêtues de poils ; mais c'est un fait, le voyage c'est chouette mais ça n'enlève pas certains inconvénient. La peau lisse comme des petits vers, une douche plus tard et direction le salon pour atelier thé-lecture-bracelet brésiliens et qu'est-ce-qu'on-fait-demain ? La réponse était déjà un peu préméditée : demain ce sera l'isla del sol ! En effet, cette île paradisiaque se trouve sur le lac titicaca qui sépare la Bolivie et le
Pérou. Énorme lac que l'on pourrait prendre pour une mer puisqu'il s'étend à perte de vue. Le Pérou se trouve donc au Nord du lac tandis que la Bolivie au Sud et la visite de cette fameuse île est très populaire. Après ce petit temps de repos, il est déjà l'heure d'aller dîner. Mince, il pleut des cordes ! Julie est très fatiguée, petit chat un peu moins même si "un peu quand même" mais nous allons tous les trois manger... Dans un resto super mimi ! Le bonheur de prendre le temps de papoter et de rire malgré la fatigue. Nous rentrons sous la pluie et pressés de filer sous notre petit couette. Bonne nuit les petits !
Bienvenue à Copacabana !
Oui, après 10h de bus de nuit comme nous les aimons tant, c'est Petit Chat qui reprend l'écriture de nos aventures. Nous avons maintenant décidé d'écrire un jour sur deux, pour plus de diversion dirons nous :) Cela étant dit, rien de bien extraordinaire ne s'est passé cette nuit... Les deux chats affalées sur les fauteuils du bus, essayant de trouver le sommeil malgré quelques frissons dus au froid de la nuit bien noire. Petits frissons qui annonceront d'ailleurs le temps plus rafraîchie de la Bolivie. Nous arrivons cela dit relativement vite à la frontière. Chatoune à encore mal à l'estomac et la fatigue n'arrange pas les choses ; elle n'oublie cependant pas de faire penser à sa petite sœur de prendre ses antibiotiques... Oui, la petit serre les dent et à "un peu" mal au ventre mais heureusement que Julie est là pour faire attention à elle. Vise et versa d'ailleurs, petite équipe de choc ! Papier d'immigration signés, nous n'avons aucun problèmes pour passer la frontière. Au contraire de notre ami Jaime... Qui doit aller acheter deux sodas aux policiers pour pouvoir passer la frontière. Non, je vous assure, ce n'est pas une blague ! Étant colombien, les policiers l'embêtent pour passer la frontière (ce n'est pourtant pas la première fois qu'il vient en Bolivie) et nous restons bouche-bée devant tant d'irrespect ! Comment peut on rabaisser à ce point quelqu'un ? Cela donne une première idée à notre grand père de la situation bolivienne. En effet, à peine avoir passer la frontière et malgré les quelques ressemblances avec le Pérou, nous comprenons bien vite que la Bolivie est encore autre chose. Une autre culture, d'autres habitudes, des modes de vies différents. La Bolivie est le pays le plus pauvre de l'Amérique du sud et les gens vivent très modestement. Les prix sont en effet très bas ici, beaucoup plus bas qu'au Pérou, même si nous avons l’impression qu'ils sont plus élevé car 1euro = 10 bolivianos. Bref, l'arrivée à Copacabana n'est pas bien différente de celle des autres pays : il nous faut chercher une auberge ! Sacs sur le dos, nous ressentons encore un peu l'altitude en arrivant (même si beaucoup moins car notre corps s'est un peu habitué) puisque nous sommes à 3600 mètres. Auberge trouvée grâce à ce fameux guide du routard que Julie a "emprunté" à cette nana, à Cuzco. Sa petite sœur n'approuve pas du tout ce geste mais bon... À l'arrivée à l'auberge où nous avons une chambre double avec salle de bain - pas du grand luxe mais c'est parfait! - s'ensuit une "grande explication" pour les deux sœurs. De vivre 24h sur 24h ensemble n'est forcément pas des plus évident et nous devons chacune apprendre à respecter la manière de fonctionner de l'autre. Malgré l'intensité de cette dispute bien amplifiée par la fatigue, nous remarquons toute deux l'incroyable puissance de la parole et surtout, n'est ce pas maman, de la communication. Nous allons pouvoir appréhender la suite du voyage beaucoup plus sereinement. Direction le déjeuner... Il est 14h30 et nous n'avons manger qu'une banane et une sucette (Chatoune dit que c'est bon pour le ventre de petit chat) à 6h du matin ! Repas complet avec truite fraîche à la plancha pour que dal, petite balade dans la ville le sourire au lèvres et retour à l'auberge. À peine arriver, une séance épilation s'impose. Désolé pour tous ces (jeunes) hommes qui liront ces quelques lignes et qui pensent toujours que les filles transpirent de la rose, ne font pas caca, et sont dévêtues de poils ; mais c'est un fait, le voyage c'est chouette mais ça n'enlève pas certains inconvénient. La peau lisse comme des petits vers, une douche plus tard et direction le salon pour atelier thé-lecture-bracelet brésiliens et qu'est-ce-qu'on-fait-demain ? La réponse était déjà un peu préméditée : demain ce sera l'isla del sol ! En effet, cette île paradisiaque se trouve sur le lac titicaca qui sépare la Bolivie et le
Pérou. Énorme lac que l'on pourrait prendre pour une mer puisqu'il s'étend à perte de vue. Le Pérou se trouve donc au Nord du lac tandis que la Bolivie au Sud et la visite de cette fameuse île est très populaire. Après ce petit temps de repos, il est déjà l'heure d'aller dîner. Mince, il pleut des cordes ! Julie est très fatiguée, petit chat un peu moins même si "un peu quand même" mais nous allons tous les trois manger... Dans un resto super mimi ! Le bonheur de prendre le temps de papoter et de rire malgré la fatigue. Nous rentrons sous la pluie et pressés de filer sous notre petit couette. Bonne nuit les petits !