Mardi 13 mai
Ce matin, c'est Chatoune qui est sur le pied de guerre ! Levée tôt, elle range le linge, prend une douche, commence à faire des gâteaux et, pour rendre l'appareil à sa sœur, lui prépare un super petit déjeuner. Petit chat a plus de mal ce matin à ouvrir ses yeux mais une bonne douche la réveille un peu. Nous prenons un super petit déjeuner et continuons la fabrication de gâteaux que Julie a prise en charge. Nous regroupons toutes nos affaires et bouclons les sacs, une petite boule dans le ventre. Dernière jour en Amérique latine, dernier jour au Chili, fin de ces quelques jours en compagnie de Ben et Nick : de quoi prendre un coup au moral. Car je crois qu'on ne s'habitue jamais vraiment à quitter un endroit qu'on aime et à se séparer de ces merveilleuses rencontres. Et puis, mine de rien, on est à plus de la moitié du voyage et cela reste une sacré étape. Nous prenons conscience que le temps vole. Et puis nous voilà parties pour l'autre bout du monde... Finis des trois mois sans avion, et cette sensation de "3 mois c'est long, on a le temps" puisque maintenant on va plus enchaîner ! Et puis on va savoir le droit à des "voyages dans le voyage" grâce à la venue de quelques visiteurs... Autant vous dire que, bien que le voyage ne soit pas terminé et loin de là, c'est une sacrée étape qui ne nous laisse pas indifférentes. Ce matin nous avons cependant décidé de bouger aujourd'hui car nous avons encore des trucs à visiter ! Nous voulons vraiment aller au musée de la mode car il a l'air d'être juste incroyable ; Fanny regarde donc les horaires et comment y aller.... Manque de bol, nous sommes trop déçues : le musée est fermé! Bon... "Et si on se faisait des photos marrantes avec les fringues des gars ? Je m'habille en Ben et toi en Nick !?" Proposition de la plus petite acceptée par sa sœur ! Nous sommes donc partie pour une séance photo avec les différents look des gars (car ils ont vraiment du style!) : le look boulot avec chemise, le look sport, le look du dimanche, etc. Petites photos prises, nous les postons sur Facebook pour faire marrer les gars qui sont au travail ! Nous partons ensuite dans la rue, encore et toujours, vendre des gâteaux (encore plus aujourd'hui !) et.... Ça marche encore du tonnerre ! Les gens s'intéressent, sont intrigués, nous posent des questions et adorent nos gâteaux ! Il y en a même qui reviennent d'hier ! Ahah, trop drôle! Une petite dame nous tient même la grappe pendant au moins une bonne demi heure en nous racontant toute sa vie et en nous donnant son numéro pour si un jour on revient au Chili... Trop chou ! Nous avons tout vendu de notre production du jour et rentrons à l'appartement pour compter les sous, poser les plats, avant de repartir se balader. J'espère que vous êtes assis les enfants car aujourd'hui nous avons gagné 27500 pesos soit 40euros ! Et ce, en à peine deux heures seulement ! On est trop des belles gosses hihi. Op. après avoir passé un petit coup de fil à la madre pour ne pas qu'elle s'inquiète et lui faire un gros bisous (oh oui !) nous partons nous balader. Aujourd'hui il nous faut : échanger notre guide, acheter du dentifrice, trouver un cadeau pour les garçons, trouver un drapeau du Chili et faire un tour vers la où nous ne sommes pas allé. L'opération dentifrice n'est pas difficile à réaliser, en revanche l'échange du guide s'avère impossible et bien que la trouvaille d'un drapeau n'est pas des plus simple, cela s'avère être un succès. Quand aux cadeaux des gars, nous prenons un véritable plaisir à faire les magasins pour eux et nous leur trouvons un petit pull chacun, col v, avec des coudes : au top du top. Nous sommes trop contentes et partons s'enfoncer dans les rues vers le marché central. Nous continuons notre balade est marchons finalement pas mal avant de rentrer à l'appartement vers 17h45. Tient d'ailleurs petite anecdote du jour, bonjour... Tandis que les deux nanas marchaient dans le coin du "mercado central" un petit chilien (pas si petit que ça!) demande à Fanny, qui marchait d'un air déterminé, si elle est mannequin. Grands yeux écarquillés de la petite qui répond que non, bien sur ! Bref, en arrivant, Fanny file à la douche et les gars arrivent. Nous sommes contentes qu'ils rentrent tôt pour qu'on puisse les voir avant de partir... Cette petite boule au ventre n'est toujours pas partie mais on fait avec ! Tous les quatre dans le canapé, on papote et on regarde des vidéos qui nous font mourir de rire. Nous leur offrons leur cadeaux et nous sommes super heureuses de voir qu'ils adorent et qu'ils sont touchés. Nos deux loustics doivent partir au sport à 19h30 et notre taxi arrive à 20h15 pour l'aéroport. Car oui, on a gagné des sous et prendre un taxi pour l'aéroport va nous faire le plus grand bien : pas besoin de prendre métro puis bus, de se presser, et on a plus de temps pour voir les gars ! Au top ! Le moment de dire au revoir est arrivé.... Dur dur ! Mais on garde le sourire et on se promet de se revoir vite. Les gars partent tandis que nous terminons de boucler nos affaires. Nous sommes tristounettes... Et Fanny ne peux s'empêcher de verser quelques larmes car "c'est trop dur de quitter à chaque fois les gens et les pays qu'on aime, c'est pas facile !" Julie est aussi triste et réussit à rassurée sa sœurette en lui affirmant que tout ça, c'est plutôt normal. Le taxi arrive, nous montons dedans, maté à la main et petit sandwich préparé par Julie accompagné de fraises. Nous arrivons à l'aéroport, le trajet en voiture ayant été dans le silence total, et retrouvons notre ami 'Lucas. Passage de la sécurité et tout le blabla qui passe relativement vite et nous montons dans l'avion. Nous sommes avec une super compagnie et nous avons donc des couvertures, des coussins, un dîner du tonnerre, etc. Nous retrouvons le sourire car nous faisons attention l'une à l'autre et papotons jusqu'à tard... Fanny regarde un film, il doit être 3h du matin facilement tandis que Julie s'endort. Nous avons 13h de vol et arriverons le 15 à 4h du matin. Car oui, les deux petits chats prendront 17 heures de décalage horaire ! Un nouvelle aventure commence...
Ce matin, c'est Chatoune qui est sur le pied de guerre ! Levée tôt, elle range le linge, prend une douche, commence à faire des gâteaux et, pour rendre l'appareil à sa sœur, lui prépare un super petit déjeuner. Petit chat a plus de mal ce matin à ouvrir ses yeux mais une bonne douche la réveille un peu. Nous prenons un super petit déjeuner et continuons la fabrication de gâteaux que Julie a prise en charge. Nous regroupons toutes nos affaires et bouclons les sacs, une petite boule dans le ventre. Dernière jour en Amérique latine, dernier jour au Chili, fin de ces quelques jours en compagnie de Ben et Nick : de quoi prendre un coup au moral. Car je crois qu'on ne s'habitue jamais vraiment à quitter un endroit qu'on aime et à se séparer de ces merveilleuses rencontres. Et puis, mine de rien, on est à plus de la moitié du voyage et cela reste une sacré étape. Nous prenons conscience que le temps vole. Et puis nous voilà parties pour l'autre bout du monde... Finis des trois mois sans avion, et cette sensation de "3 mois c'est long, on a le temps" puisque maintenant on va plus enchaîner ! Et puis on va savoir le droit à des "voyages dans le voyage" grâce à la venue de quelques visiteurs... Autant vous dire que, bien que le voyage ne soit pas terminé et loin de là, c'est une sacrée étape qui ne nous laisse pas indifférentes. Ce matin nous avons cependant décidé de bouger aujourd'hui car nous avons encore des trucs à visiter ! Nous voulons vraiment aller au musée de la mode car il a l'air d'être juste incroyable ; Fanny regarde donc les horaires et comment y aller.... Manque de bol, nous sommes trop déçues : le musée est fermé! Bon... "Et si on se faisait des photos marrantes avec les fringues des gars ? Je m'habille en Ben et toi en Nick !?" Proposition de la plus petite acceptée par sa sœur ! Nous sommes donc partie pour une séance photo avec les différents look des gars (car ils ont vraiment du style!) : le look boulot avec chemise, le look sport, le look du dimanche, etc. Petites photos prises, nous les postons sur Facebook pour faire marrer les gars qui sont au travail ! Nous partons ensuite dans la rue, encore et toujours, vendre des gâteaux (encore plus aujourd'hui !) et.... Ça marche encore du tonnerre ! Les gens s'intéressent, sont intrigués, nous posent des questions et adorent nos gâteaux ! Il y en a même qui reviennent d'hier ! Ahah, trop drôle! Une petite dame nous tient même la grappe pendant au moins une bonne demi heure en nous racontant toute sa vie et en nous donnant son numéro pour si un jour on revient au Chili... Trop chou ! Nous avons tout vendu de notre production du jour et rentrons à l'appartement pour compter les sous, poser les plats, avant de repartir se balader. J'espère que vous êtes assis les enfants car aujourd'hui nous avons gagné 27500 pesos soit 40euros ! Et ce, en à peine deux heures seulement ! On est trop des belles gosses hihi. Op. après avoir passé un petit coup de fil à la madre pour ne pas qu'elle s'inquiète et lui faire un gros bisous (oh oui !) nous partons nous balader. Aujourd'hui il nous faut : échanger notre guide, acheter du dentifrice, trouver un cadeau pour les garçons, trouver un drapeau du Chili et faire un tour vers la où nous ne sommes pas allé. L'opération dentifrice n'est pas difficile à réaliser, en revanche l'échange du guide s'avère impossible et bien que la trouvaille d'un drapeau n'est pas des plus simple, cela s'avère être un succès. Quand aux cadeaux des gars, nous prenons un véritable plaisir à faire les magasins pour eux et nous leur trouvons un petit pull chacun, col v, avec des coudes : au top du top. Nous sommes trop contentes et partons s'enfoncer dans les rues vers le marché central. Nous continuons notre balade est marchons finalement pas mal avant de rentrer à l'appartement vers 17h45. Tient d'ailleurs petite anecdote du jour, bonjour... Tandis que les deux nanas marchaient dans le coin du "mercado central" un petit chilien (pas si petit que ça!) demande à Fanny, qui marchait d'un air déterminé, si elle est mannequin. Grands yeux écarquillés de la petite qui répond que non, bien sur ! Bref, en arrivant, Fanny file à la douche et les gars arrivent. Nous sommes contentes qu'ils rentrent tôt pour qu'on puisse les voir avant de partir... Cette petite boule au ventre n'est toujours pas partie mais on fait avec ! Tous les quatre dans le canapé, on papote et on regarde des vidéos qui nous font mourir de rire. Nous leur offrons leur cadeaux et nous sommes super heureuses de voir qu'ils adorent et qu'ils sont touchés. Nos deux loustics doivent partir au sport à 19h30 et notre taxi arrive à 20h15 pour l'aéroport. Car oui, on a gagné des sous et prendre un taxi pour l'aéroport va nous faire le plus grand bien : pas besoin de prendre métro puis bus, de se presser, et on a plus de temps pour voir les gars ! Au top ! Le moment de dire au revoir est arrivé.... Dur dur ! Mais on garde le sourire et on se promet de se revoir vite. Les gars partent tandis que nous terminons de boucler nos affaires. Nous sommes tristounettes... Et Fanny ne peux s'empêcher de verser quelques larmes car "c'est trop dur de quitter à chaque fois les gens et les pays qu'on aime, c'est pas facile !" Julie est aussi triste et réussit à rassurée sa sœurette en lui affirmant que tout ça, c'est plutôt normal. Le taxi arrive, nous montons dedans, maté à la main et petit sandwich préparé par Julie accompagné de fraises. Nous arrivons à l'aéroport, le trajet en voiture ayant été dans le silence total, et retrouvons notre ami 'Lucas. Passage de la sécurité et tout le blabla qui passe relativement vite et nous montons dans l'avion. Nous sommes avec une super compagnie et nous avons donc des couvertures, des coussins, un dîner du tonnerre, etc. Nous retrouvons le sourire car nous faisons attention l'une à l'autre et papotons jusqu'à tard... Fanny regarde un film, il doit être 3h du matin facilement tandis que Julie s'endort. Nous avons 13h de vol et arriverons le 15 à 4h du matin. Car oui, les deux petits chats prendront 17 heures de décalage horaire ! Un nouvelle aventure commence...
Lundi 12 mai
Malgré le fait que Ben et Nick doivent se lever pour aller bosser (et oui, on a tendance à oublier que certains doivent se lever le lundi matin!), nous dormons jusqu'à 9h30 environ. La plus petite est au taquet, tandis que la plus grande -toujours surnommée bâton par sa sœur puisque c'est quand même plutôt drôle- à envie de prendre son temps ce matin. Fanny se douche, lance une machine à laver et prépare un petit déjeuner pour "son petit cœur". Julie est fatiguée mais a le sourire et nous prenons un copieux petit déjeuner devant un épisode des princes de l'amour, ça fait du bien ces conneries ! Fanny qui n'est pourtant pas du genre à aimer regarder ces émissions apprécie la légèreté, et la légère idiotie de celle-ci. Nous terminons ce gargantuesque petit déjeuner et nous lançons dans l'opération du jour : faire des gâteaux ! Oui, cela a si bien marché à Valpo qu'on se demande pourquoi ne pas recommencer ? C'est parti pour plusieurs tournées de rochers à la noix de coco, de sablés aux clous de girofle et de seconds aux raisins secs. Les deux nenettes prennent du plaisir à cuisiner. On nettoie bien la cuisine, on range tout, et on passe un petit coup dans l'appart aussi pour que nos hôtes n'aient pas à le faire et... Nous partons ! Où??! À la sortie de la station de métro la plus proche. Et oui, motivés, les deux chats partent avec leurs marchandises dans la rue. Nous n'avons pas beaucoup de temps car nous voulons faire le "Free walking tour" de la ville en début d'après midi et il est déjà 13h avec tout ça. Et nous nous installons à côté d'un petit gars qui vend des chaussettes -deux paires pour 1000 pesos qu'il n'arrête pas de crier notre ami ! À peine arrivées, nos petites têtes blondes, notre pancarte indiquant les desserts français et notre sourire enfilé, font leur effet puisque les premiers clients sont déjà là. Nous rigolons au fur et à mesure que le temps passe de notre efficacité inattendue. C'est vraiment génial, surtout car nous rencontrons des tas de personnes et découvrons également les chiliens. Nous nous rendons aussi compte de leur rythme de vie et de leur ouverture d'esprit. Nous retournons poser les plats à l'appartement des gars avant de repartir jusqu'à la Plaza des Armas pour le tour de la ville. Et c'est le moment de compter : en 1h de temps, nous avons vendus presque tous les gâteaux, et nous avons gagné 14500pesos chiliens. Non, ce n'est pas une erreur, c'est environ l'équivalent de 20euros. Amazing ! Nous filons donc, sourire aux oreilles, vers cette fameuse place, tout en discutant du dîner que nous allons préparer pour les gars quand ils vont rentrer. Nous arrivons sur la fameuse place et attendons qu’il soit l'heure pile pour commencer le tour. Plusieurs nationalités sont réunies, le guide est chilien mais le tour se fera en anglais. Hier nous avions visité un peu la ville et aujourd'hui nous sommes bien décidées à en découvrir plus car, d'abord, notre curiosité n'est pas rassasiée et, ensuite, car nous adorons cette capitale! Cela dit, au bout d'un quart d'heure de visite -équivalent à une avancée de... 100mètres!- nous nous rendons compte que la moitié de la visite de la ville consiste à retourner aux endroits où nous sommes allés hier et que nous n'en verrons pas beaucoup plus. De surcroît, malgré la superbe prestation de Felipe, le guide, on se dit que c'est quand même plutôt lent, que le tour va être plutôt long et que on a envie de bouger un peu plus. Bon, euh, on y va ? Ok, dit Fanny, mais on fait des choses bien : on prévient le guide et on lui file un petit billet pour le remercier du début de la visite! Et nous voilà parties arpenter la jolie ville de Santiago. Tout en rigolant, le sourire toujours jusqu'aux d'oreilles, nous papotons de tout et de rien, la bonne humeur est au rendez vous depuis quelques jours, et surtout, nous essayons de nous rappelez du "trapalenguas" que nos australiens nous ont appris : "how much wood would a wood chuck chuck if a wood chuck could chuck wood ?" Le genre de fameuse phrase à prononcer le plus vite possible sans s'emmêler les pinceaux, vous voyez ? Bref, on marche, on rigole, on ouvre grand les yeux et notre envie de découvrir nous emmène hors du plan de la ville que nous avons. Nous tombons sur une magnifique basilique que nous trouvons très belle et nous nous demandons, étonnées, pourquoi est ce qu'elle n'est même pas mentionnée dans le guide ! Nous passons devant les monuments important, nous nous enfonçons dans les petites rues et nous filons jusqu'au Cerro San Cristobal, toujours à pied. Autant vous dire que nous arpentons la ville en long et en large. Nous arrivons jusqu'à ce fameux cerro et prenons le funiculaire (le haut du cerro étant à 850 m) qui est un vrai moment de plaisir! Super sympa et étonnant! Nous arrivons en haut où se trouve un sanctuaire, une tranquillité absolue, mais surtout une vue imprenable sur toute la ville. Nous sommes fatiguées mais émerveillées et visitons tout le cerro sereinement, tranquillement. Nous redescendons toujours en funiculaire et décidons de prendre un taxi pour rentrer. Il n'est pas très tôt, nous n'avons juste aucune envie de marcher pour retourner à la maison et nous avons surtout envie que le dîner soit prêt pour l'arrivée des garçons. Du coup, petit luxe du jour, petit taxi ! Ça sert à quoi de vendre des gâteaux si on peut même plus se faire plaisir ? Nous nous dirigeons vers le supermarché pour faire des bonnes petites courses pour le dîner mais aussi pour acheter de quoi refaire des gâteaux demain : mes petits, on persévère ! Alors, ce soir, les chefs 'Betsch vous propose, au menu : apéro composé d'olives, pain et fromage suivit de son crumble salé viande hachée-courgettes-oignons et de sa salade verte ainsi que d'une légère note sucrée composée de scones et sablés. Miam ! Nous rentrons à l'appart et nous préparons tout ça, en musique. Ben et Nick rentrent ensuite, tout chic dans leur tenue de boulot qu'ils s'empressent de changer en tenue de sport : petite séance de sport pour les loustics. Fanny en profite pour faire du yoga tandis que Julie fait de l'Internet. Petite douche, retour des garçons, jeux de cartes et dîner. Nous sommes heureuses de voir que ça leur fait plaisir, nous sommes heureuses d'être la, vraiment ! Nous nous installons tous les 4 dans le canap pour l'opération : intouchables ! Nous voulons leur faire découvrir ce film. Malheureusement le streaming ne marche pas et nous terminons la soirée en regardant des vidéos et en rigolant encore et toujours. Les soirées passent vite, bien trop vite !
Malgré le fait que Ben et Nick doivent se lever pour aller bosser (et oui, on a tendance à oublier que certains doivent se lever le lundi matin!), nous dormons jusqu'à 9h30 environ. La plus petite est au taquet, tandis que la plus grande -toujours surnommée bâton par sa sœur puisque c'est quand même plutôt drôle- à envie de prendre son temps ce matin. Fanny se douche, lance une machine à laver et prépare un petit déjeuner pour "son petit cœur". Julie est fatiguée mais a le sourire et nous prenons un copieux petit déjeuner devant un épisode des princes de l'amour, ça fait du bien ces conneries ! Fanny qui n'est pourtant pas du genre à aimer regarder ces émissions apprécie la légèreté, et la légère idiotie de celle-ci. Nous terminons ce gargantuesque petit déjeuner et nous lançons dans l'opération du jour : faire des gâteaux ! Oui, cela a si bien marché à Valpo qu'on se demande pourquoi ne pas recommencer ? C'est parti pour plusieurs tournées de rochers à la noix de coco, de sablés aux clous de girofle et de seconds aux raisins secs. Les deux nenettes prennent du plaisir à cuisiner. On nettoie bien la cuisine, on range tout, et on passe un petit coup dans l'appart aussi pour que nos hôtes n'aient pas à le faire et... Nous partons ! Où??! À la sortie de la station de métro la plus proche. Et oui, motivés, les deux chats partent avec leurs marchandises dans la rue. Nous n'avons pas beaucoup de temps car nous voulons faire le "Free walking tour" de la ville en début d'après midi et il est déjà 13h avec tout ça. Et nous nous installons à côté d'un petit gars qui vend des chaussettes -deux paires pour 1000 pesos qu'il n'arrête pas de crier notre ami ! À peine arrivées, nos petites têtes blondes, notre pancarte indiquant les desserts français et notre sourire enfilé, font leur effet puisque les premiers clients sont déjà là. Nous rigolons au fur et à mesure que le temps passe de notre efficacité inattendue. C'est vraiment génial, surtout car nous rencontrons des tas de personnes et découvrons également les chiliens. Nous nous rendons aussi compte de leur rythme de vie et de leur ouverture d'esprit. Nous retournons poser les plats à l'appartement des gars avant de repartir jusqu'à la Plaza des Armas pour le tour de la ville. Et c'est le moment de compter : en 1h de temps, nous avons vendus presque tous les gâteaux, et nous avons gagné 14500pesos chiliens. Non, ce n'est pas une erreur, c'est environ l'équivalent de 20euros. Amazing ! Nous filons donc, sourire aux oreilles, vers cette fameuse place, tout en discutant du dîner que nous allons préparer pour les gars quand ils vont rentrer. Nous arrivons sur la fameuse place et attendons qu’il soit l'heure pile pour commencer le tour. Plusieurs nationalités sont réunies, le guide est chilien mais le tour se fera en anglais. Hier nous avions visité un peu la ville et aujourd'hui nous sommes bien décidées à en découvrir plus car, d'abord, notre curiosité n'est pas rassasiée et, ensuite, car nous adorons cette capitale! Cela dit, au bout d'un quart d'heure de visite -équivalent à une avancée de... 100mètres!- nous nous rendons compte que la moitié de la visite de la ville consiste à retourner aux endroits où nous sommes allés hier et que nous n'en verrons pas beaucoup plus. De surcroît, malgré la superbe prestation de Felipe, le guide, on se dit que c'est quand même plutôt lent, que le tour va être plutôt long et que on a envie de bouger un peu plus. Bon, euh, on y va ? Ok, dit Fanny, mais on fait des choses bien : on prévient le guide et on lui file un petit billet pour le remercier du début de la visite! Et nous voilà parties arpenter la jolie ville de Santiago. Tout en rigolant, le sourire toujours jusqu'aux d'oreilles, nous papotons de tout et de rien, la bonne humeur est au rendez vous depuis quelques jours, et surtout, nous essayons de nous rappelez du "trapalenguas" que nos australiens nous ont appris : "how much wood would a wood chuck chuck if a wood chuck could chuck wood ?" Le genre de fameuse phrase à prononcer le plus vite possible sans s'emmêler les pinceaux, vous voyez ? Bref, on marche, on rigole, on ouvre grand les yeux et notre envie de découvrir nous emmène hors du plan de la ville que nous avons. Nous tombons sur une magnifique basilique que nous trouvons très belle et nous nous demandons, étonnées, pourquoi est ce qu'elle n'est même pas mentionnée dans le guide ! Nous passons devant les monuments important, nous nous enfonçons dans les petites rues et nous filons jusqu'au Cerro San Cristobal, toujours à pied. Autant vous dire que nous arpentons la ville en long et en large. Nous arrivons jusqu'à ce fameux cerro et prenons le funiculaire (le haut du cerro étant à 850 m) qui est un vrai moment de plaisir! Super sympa et étonnant! Nous arrivons en haut où se trouve un sanctuaire, une tranquillité absolue, mais surtout une vue imprenable sur toute la ville. Nous sommes fatiguées mais émerveillées et visitons tout le cerro sereinement, tranquillement. Nous redescendons toujours en funiculaire et décidons de prendre un taxi pour rentrer. Il n'est pas très tôt, nous n'avons juste aucune envie de marcher pour retourner à la maison et nous avons surtout envie que le dîner soit prêt pour l'arrivée des garçons. Du coup, petit luxe du jour, petit taxi ! Ça sert à quoi de vendre des gâteaux si on peut même plus se faire plaisir ? Nous nous dirigeons vers le supermarché pour faire des bonnes petites courses pour le dîner mais aussi pour acheter de quoi refaire des gâteaux demain : mes petits, on persévère ! Alors, ce soir, les chefs 'Betsch vous propose, au menu : apéro composé d'olives, pain et fromage suivit de son crumble salé viande hachée-courgettes-oignons et de sa salade verte ainsi que d'une légère note sucrée composée de scones et sablés. Miam ! Nous rentrons à l'appart et nous préparons tout ça, en musique. Ben et Nick rentrent ensuite, tout chic dans leur tenue de boulot qu'ils s'empressent de changer en tenue de sport : petite séance de sport pour les loustics. Fanny en profite pour faire du yoga tandis que Julie fait de l'Internet. Petite douche, retour des garçons, jeux de cartes et dîner. Nous sommes heureuses de voir que ça leur fait plaisir, nous sommes heureuses d'être la, vraiment ! Nous nous installons tous les 4 dans le canap pour l'opération : intouchables ! Nous voulons leur faire découvrir ce film. Malheureusement le streaming ne marche pas et nous terminons la soirée en regardant des vidéos et en rigolant encore et toujours. Les soirées passent vite, bien trop vite !
Dimanche 11 mai
Après une énième soirée ( on ose plus les compter...), ce matin c'est dodo général. Il faut avouer que nos dernières semaines en Amérique latine sont plutôt riches en couchers tardifs. En même temps, c'est ça aussi se laisser aller au rythme des imprévus et des ambiances. La où on pense que la soirée sera calme, on se couche à pas d'heures et d'autres jours, la fatigue l'emporte sur l'envie. Bon, c'est vrai qu'en ce moment, on oublie un peu la fatigue, qui est pourtant bien la, mais on s'envole dès mardi pour la nouvelle Zélande et on veut profiter vraiment de nos derniers instants sur ce continent. Ce dimanche donc, après un dodo aux alentours des 4h du mat, c'est réveil vers 11h, un peu de repos tout de même. Nos amis australiens nous préparent un petit dej à base de pain-jambon-fromage et fruits. On émerge tout doucement et malgré le temps très brumeux et plutôt frisquet, on se motive pour pointer le nez dehors. On se laisse porter par nos deux guides et c'est plutôt très agréable ma foi. Petite balade sur le cerro San Lucia (les cerros les amis ce sont de petites montagnes à l'intérieur des villes) qui nous offre une superbe vue sur la ville. En plus de ça, on rigole toutes les trois secondes avec ces deux la qui ne cessent de faire les pitres : Ben est un vrai clown et Nick maîtrise l'art de l'ironie. On continue ensuite par le musée des beaux arts, oui c'est dimanche et on est fatigués mais la culture c'est important (dixit les cancres pas fan de musées). Ça tombe bien, le musée est gratuit le dimanche et il y a plusieurs expos temporaires : une de peinture de l'époustouflant Lorca et une de photos tout aussi belle de Sergio Ferray. On reste du coup bien une heure dans le musée en s'en mettant plein les yeux. Santiago est une ville très culturelle et en mouvement perpétuel niveau expos et musées, on ne s'y attendait pas autant d'ailleurs et on commence à adorer cette ville. La balade continue dans de petites rues mignonnes, des petites ferias à chaque coin de rue et même un petit marché Green encore. Les mecs commencent à avoir faim, en même temps il est déjà 16h et on rentre se faire quelques choripans (hotdogs). La soirée passe donc plutôt vite et après une petite session livre et télé détente, on file faire les courses. Car oui, ce soir c'est les petits chats aux fourneaux, on souhaite remercier nos hôtes de leur gentillesse en leur faisant un bon dîner. Oliver, rencontré la veille et qu'on apprécie aussi beaucoup est convié à partager ce dimanche soir au calme. Au menu : pisco sour (le fameux cocktail péruvien qu'on retrouve aussi au Chili), curry de poulet et carott cake. Bon, on voudrait pas se lancer des fleurs mais il faut tout de même rendre à césar ce qui est à césar : c'est un délice. De loin le meilleur curry jamais réalisé par les petits chats et pour le carton cake, ayant été réalisé sans balance ni fouet ni râpe ni moule à proprement parlé, puisque bon on est dans un appart de mecs, et bien il est plutôt super bon. Tout le monde à l'air ravis et tant mieux, rien de mieux pour clôturer un weekend qu'un bon dîner tous ensemble. Ce soir, on est plus raisonnables, dodo pas tard et puis surtout il y en a deux qui travaillent demain, mais pas nous hihi !
Après une énième soirée ( on ose plus les compter...), ce matin c'est dodo général. Il faut avouer que nos dernières semaines en Amérique latine sont plutôt riches en couchers tardifs. En même temps, c'est ça aussi se laisser aller au rythme des imprévus et des ambiances. La où on pense que la soirée sera calme, on se couche à pas d'heures et d'autres jours, la fatigue l'emporte sur l'envie. Bon, c'est vrai qu'en ce moment, on oublie un peu la fatigue, qui est pourtant bien la, mais on s'envole dès mardi pour la nouvelle Zélande et on veut profiter vraiment de nos derniers instants sur ce continent. Ce dimanche donc, après un dodo aux alentours des 4h du mat, c'est réveil vers 11h, un peu de repos tout de même. Nos amis australiens nous préparent un petit dej à base de pain-jambon-fromage et fruits. On émerge tout doucement et malgré le temps très brumeux et plutôt frisquet, on se motive pour pointer le nez dehors. On se laisse porter par nos deux guides et c'est plutôt très agréable ma foi. Petite balade sur le cerro San Lucia (les cerros les amis ce sont de petites montagnes à l'intérieur des villes) qui nous offre une superbe vue sur la ville. En plus de ça, on rigole toutes les trois secondes avec ces deux la qui ne cessent de faire les pitres : Ben est un vrai clown et Nick maîtrise l'art de l'ironie. On continue ensuite par le musée des beaux arts, oui c'est dimanche et on est fatigués mais la culture c'est important (dixit les cancres pas fan de musées). Ça tombe bien, le musée est gratuit le dimanche et il y a plusieurs expos temporaires : une de peinture de l'époustouflant Lorca et une de photos tout aussi belle de Sergio Ferray. On reste du coup bien une heure dans le musée en s'en mettant plein les yeux. Santiago est une ville très culturelle et en mouvement perpétuel niveau expos et musées, on ne s'y attendait pas autant d'ailleurs et on commence à adorer cette ville. La balade continue dans de petites rues mignonnes, des petites ferias à chaque coin de rue et même un petit marché Green encore. Les mecs commencent à avoir faim, en même temps il est déjà 16h et on rentre se faire quelques choripans (hotdogs). La soirée passe donc plutôt vite et après une petite session livre et télé détente, on file faire les courses. Car oui, ce soir c'est les petits chats aux fourneaux, on souhaite remercier nos hôtes de leur gentillesse en leur faisant un bon dîner. Oliver, rencontré la veille et qu'on apprécie aussi beaucoup est convié à partager ce dimanche soir au calme. Au menu : pisco sour (le fameux cocktail péruvien qu'on retrouve aussi au Chili), curry de poulet et carott cake. Bon, on voudrait pas se lancer des fleurs mais il faut tout de même rendre à césar ce qui est à césar : c'est un délice. De loin le meilleur curry jamais réalisé par les petits chats et pour le carton cake, ayant été réalisé sans balance ni fouet ni râpe ni moule à proprement parlé, puisque bon on est dans un appart de mecs, et bien il est plutôt super bon. Tout le monde à l'air ravis et tant mieux, rien de mieux pour clôturer un weekend qu'un bon dîner tous ensemble. Ce soir, on est plus raisonnables, dodo pas tard et puis surtout il y en a deux qui travaillent demain, mais pas nous hihi !
Samedi 10 mai
Le réveil sonne à 9h, la journée d'aujourd'hui promet ! Malgré un dodo tard (pour changer! Mais comme dit Fanny : "on se reposera quand on sera morts!") nous sommes ready ce matin. Petite douche et petit déjeuner préparé par nos deux australiens qui sont allé acheter du pain frais, nous sommes super touchées par le merveilleux accueil de ces deux blonds au look typique. Nous rigolons dès le lever entre les blagues de Ben et l'accent de Nick. Et nous voilà partis, tous les 4, comme si nous nous connaissions depuis des mois, pour une journée particulière : match de football australien. Nous rigolons toutes les deux de la situation : "après la baby shower en argentine, nous voilà dans un match ambiance Australie au Chili !" Dit Julie. Les deux continuent de rigoler sur des anecdotes, qu'on ne vous a d'ailleurs pas racontées. La première est la mémorable réflexion de Julie il y a quelques jours. Nous partions pour Concon, il me semble que c'était jeudi, quand la grande, avec un sourire jusqu'aux oreilles, demande à sa sœur : " T'as pris le soleil mon amour ?" Regard perplexe de Fanny qui répond, amusée, que bien sur elle a pensé à prendre l'appareil photo! Ahah, la fatigue joue des tours. Et c'est au tour de Fanny puisqu'hier, en sortant de la station de métro elle indique la sortie à sa sœur : "c'est par là qu'il faut aller bâton !" Bâton ? Oui, ne lui demandez pas pourquoi ni comment mais Fanny vient d'appeler Chatoune "bâton". Ce qui risque de rester dans les annales ! Donc, Petit chat et Bâton se dirigent avec ces deux blonds au rendez vous pour le match. Nous montons dans la voiture (4x4) d'un des joueurs direction le terrain. Nous arrivons et retrouvons plus d'une vingtaine de joueurs, presque tous australiens, accompagnés de leur femme et de leur enfants. Trop drôle comme ambiance ! Fanny est aux anges et est super contente d'apprendre ce nouveaux sport tandis que Julie s'intéresse tant bien que mal en pensant à son beau papa ! Le match commence et nous servons de photographes tout en papotant avec une femme mi péruvienne mi chilienne mariée avec un australien. Ça parle donc bien anglais, vous l'aurez compris ! Le match passe très vite et nous apprécions vraiment ce moment. S'ensuit l'après match avec bières, sandwich de saucisses fait au barbeuc', papote avec tous les joueurs et nos petits australiens. Nous rentrons ensuite à la maison car la nuit a finalement été courte et les deux sportifs sont fatigués. Julie est "cuite" aussi et après avoir appelé sa maman file faire une sieste aussi. Les trois dorment tandis que Fanny prend un bouquin, tranquille. Moment de pause pour tous les trois avant de faire la fête ce soir ! Oliver, un autre mec australien arrive et on commence un apéro dînatoire tous ensemble. Julie est sur internet tandis que Nick et Oliver regarde la télé. Fanny et Ben enchainent les jeux de cartes en écoutant de la musique, ambiance cosy, c'est vraiment chouette. Nous finissons par jouer tous ensemble au "shit man" puis on fait un petit bac en anglais (par équipe !), etc. Après un petit pisco-coca nous partons dans l'énorme coloc d'Oliver pour faire la fête. Pas mal de français habitent la bas et nous parlons avec quelques uns mais bon, pour tout vous dire, on ne les trouve pas suuuper nice comme on dit. Donc on se met à danser avec les gars et j'avoue qu'on rigole bien ! Retour à la maison encore une fois pas si tôt. Mais demain matin c'est grasse mat :)
Le réveil sonne à 9h, la journée d'aujourd'hui promet ! Malgré un dodo tard (pour changer! Mais comme dit Fanny : "on se reposera quand on sera morts!") nous sommes ready ce matin. Petite douche et petit déjeuner préparé par nos deux australiens qui sont allé acheter du pain frais, nous sommes super touchées par le merveilleux accueil de ces deux blonds au look typique. Nous rigolons dès le lever entre les blagues de Ben et l'accent de Nick. Et nous voilà partis, tous les 4, comme si nous nous connaissions depuis des mois, pour une journée particulière : match de football australien. Nous rigolons toutes les deux de la situation : "après la baby shower en argentine, nous voilà dans un match ambiance Australie au Chili !" Dit Julie. Les deux continuent de rigoler sur des anecdotes, qu'on ne vous a d'ailleurs pas racontées. La première est la mémorable réflexion de Julie il y a quelques jours. Nous partions pour Concon, il me semble que c'était jeudi, quand la grande, avec un sourire jusqu'aux oreilles, demande à sa sœur : " T'as pris le soleil mon amour ?" Regard perplexe de Fanny qui répond, amusée, que bien sur elle a pensé à prendre l'appareil photo! Ahah, la fatigue joue des tours. Et c'est au tour de Fanny puisqu'hier, en sortant de la station de métro elle indique la sortie à sa sœur : "c'est par là qu'il faut aller bâton !" Bâton ? Oui, ne lui demandez pas pourquoi ni comment mais Fanny vient d'appeler Chatoune "bâton". Ce qui risque de rester dans les annales ! Donc, Petit chat et Bâton se dirigent avec ces deux blonds au rendez vous pour le match. Nous montons dans la voiture (4x4) d'un des joueurs direction le terrain. Nous arrivons et retrouvons plus d'une vingtaine de joueurs, presque tous australiens, accompagnés de leur femme et de leur enfants. Trop drôle comme ambiance ! Fanny est aux anges et est super contente d'apprendre ce nouveaux sport tandis que Julie s'intéresse tant bien que mal en pensant à son beau papa ! Le match commence et nous servons de photographes tout en papotant avec une femme mi péruvienne mi chilienne mariée avec un australien. Ça parle donc bien anglais, vous l'aurez compris ! Le match passe très vite et nous apprécions vraiment ce moment. S'ensuit l'après match avec bières, sandwich de saucisses fait au barbeuc', papote avec tous les joueurs et nos petits australiens. Nous rentrons ensuite à la maison car la nuit a finalement été courte et les deux sportifs sont fatigués. Julie est "cuite" aussi et après avoir appelé sa maman file faire une sieste aussi. Les trois dorment tandis que Fanny prend un bouquin, tranquille. Moment de pause pour tous les trois avant de faire la fête ce soir ! Oliver, un autre mec australien arrive et on commence un apéro dînatoire tous ensemble. Julie est sur internet tandis que Nick et Oliver regarde la télé. Fanny et Ben enchainent les jeux de cartes en écoutant de la musique, ambiance cosy, c'est vraiment chouette. Nous finissons par jouer tous ensemble au "shit man" puis on fait un petit bac en anglais (par équipe !), etc. Après un petit pisco-coca nous partons dans l'énorme coloc d'Oliver pour faire la fête. Pas mal de français habitent la bas et nous parlons avec quelques uns mais bon, pour tout vous dire, on ne les trouve pas suuuper nice comme on dit. Donc on se met à danser avec les gars et j'avoue qu'on rigole bien ! Retour à la maison encore une fois pas si tôt. Mais demain matin c'est grasse mat :)
Vendredi 9 mai
Il est 10h30 quand Fanny ouvre les yeux, malgré la fatigue, le confort du canapé est tout relatif et la lumière du jour pousse la petite à sortir du lit. Pour Julie, c'est encore la pleine nuit et, tout en ouvrant un œil pour voir ce que fait la petit, elle somnole jusqu'à 11h30. Le temps n'est pas encore au beau fixe et nous sommes toutes les trois, Claire nous ayant rejoint, plutôt fatiguées. On discute tranquillement autour de café et de maté, tout en commençant a préparer les sacs. Et oui, il est l'heure de quitter Valparaiso pour rejoindre Santiago, la capitale chilienne et notre étape en Amérique latine avant de rejoindre la nouvelle Zélande. Trois jours a valparaiso riches en découvertes, en graffitis, en couleurs, en montées et descentes dans les cerros, en bord de mer, en empanadas, en vin rouge encore et toujours, mais surtout à nouveau en rencontres. Un vrai rayon de soleil que la jolie Claire et un concentré de gentillesse que notre adorable hôte Lorena. Encore une fois, nous nous sentons comme à la maison, l'impression de se connaître depuis toujours tellement le naturel demeure. Petite douche donc ce matin et on boucle les sacs avant de partir déjeuner. Pour Fanny, arrêt d'abord chez l'esthéticienne, moment de détente possible grâce à nos bénéfices de la veille. Et oui, être frenchy au Chili c'est un avantage et nos petites douceurs de coco vendues hier ont fait fureur. Petit chat part donc se faire épilée pendant que Claire et Julie continuent de blablater tranquille avant de retrouver Fanny. Juste le temps de grignoter quelques empanadas en guide de déjeuner même s'il est déjà 16h et on file en direction de la station de bus. Deux heures de route plus tard et un petit somme dans le bus, nous voilà a Santiago. Par chance, nous n'avons pas à chercher où loger puisque nous sommes hébergées par Ben et Nick, deux australiens
rencontrés à mendoza. C'est plutôt agréable d'arriver dans une ville en sachant où on va, d'autant plus que les deux loustiques habitent en plein dans le centre. On débarque donc vers 19h30 et on est accueillies comme des reines, appart super classe avec déco noire et blanche et deux australiens aux looks typiques qui nous font déjà marrer. On sort tous les quatre pour dîner, au programme : une première bière dans un bar, puis petit resto bière pizza et dernière bière avant de rentrer. Oui on a troqué le vin rouge pour la bière mais adaptation oblige, ce soir on se la joue ambiance australienne. On rigole beaucoup, d'autant plus qu'après 3 mois à parler espagnol, il est l'heure de se remettre à l'anglais ; sauf que les gas, il faut se dire que l'anglais des australiens c'est pas l'anglais d'Angleterre, résultat : on pige pas grand chose. Ça vient petit à petit mais leur accent nous fait vraiment trop marrer et ce encore plus quand ils s'essayent à l'espagnol. Première soirée donc plutôt super sympa à Santiago, nous rentrons pas trop tard car les gas ont match demain. Oui on sait pas trop ce qui nous attend mais demain c'est Australian rules football game...encore une journée atypique qui nous attend !
Il est 10h30 quand Fanny ouvre les yeux, malgré la fatigue, le confort du canapé est tout relatif et la lumière du jour pousse la petite à sortir du lit. Pour Julie, c'est encore la pleine nuit et, tout en ouvrant un œil pour voir ce que fait la petit, elle somnole jusqu'à 11h30. Le temps n'est pas encore au beau fixe et nous sommes toutes les trois, Claire nous ayant rejoint, plutôt fatiguées. On discute tranquillement autour de café et de maté, tout en commençant a préparer les sacs. Et oui, il est l'heure de quitter Valparaiso pour rejoindre Santiago, la capitale chilienne et notre étape en Amérique latine avant de rejoindre la nouvelle Zélande. Trois jours a valparaiso riches en découvertes, en graffitis, en couleurs, en montées et descentes dans les cerros, en bord de mer, en empanadas, en vin rouge encore et toujours, mais surtout à nouveau en rencontres. Un vrai rayon de soleil que la jolie Claire et un concentré de gentillesse que notre adorable hôte Lorena. Encore une fois, nous nous sentons comme à la maison, l'impression de se connaître depuis toujours tellement le naturel demeure. Petite douche donc ce matin et on boucle les sacs avant de partir déjeuner. Pour Fanny, arrêt d'abord chez l'esthéticienne, moment de détente possible grâce à nos bénéfices de la veille. Et oui, être frenchy au Chili c'est un avantage et nos petites douceurs de coco vendues hier ont fait fureur. Petit chat part donc se faire épilée pendant que Claire et Julie continuent de blablater tranquille avant de retrouver Fanny. Juste le temps de grignoter quelques empanadas en guide de déjeuner même s'il est déjà 16h et on file en direction de la station de bus. Deux heures de route plus tard et un petit somme dans le bus, nous voilà a Santiago. Par chance, nous n'avons pas à chercher où loger puisque nous sommes hébergées par Ben et Nick, deux australiens
rencontrés à mendoza. C'est plutôt agréable d'arriver dans une ville en sachant où on va, d'autant plus que les deux loustiques habitent en plein dans le centre. On débarque donc vers 19h30 et on est accueillies comme des reines, appart super classe avec déco noire et blanche et deux australiens aux looks typiques qui nous font déjà marrer. On sort tous les quatre pour dîner, au programme : une première bière dans un bar, puis petit resto bière pizza et dernière bière avant de rentrer. Oui on a troqué le vin rouge pour la bière mais adaptation oblige, ce soir on se la joue ambiance australienne. On rigole beaucoup, d'autant plus qu'après 3 mois à parler espagnol, il est l'heure de se remettre à l'anglais ; sauf que les gas, il faut se dire que l'anglais des australiens c'est pas l'anglais d'Angleterre, résultat : on pige pas grand chose. Ça vient petit à petit mais leur accent nous fait vraiment trop marrer et ce encore plus quand ils s'essayent à l'espagnol. Première soirée donc plutôt super sympa à Santiago, nous rentrons pas trop tard car les gas ont match demain. Oui on sait pas trop ce qui nous attend mais demain c'est Australian rules football game...encore une journée atypique qui nous attend !
Jeudi 8 mai
Après la soirée d'hier, nous ouvrons nos petits yeux encore fatigués. Dur de récupérer des nuits courtes où l’on ne dort pas merveilleusement bien même si on s'habitue au canapé et autre objets nous servant de lit ! Aujourd'hui, on veux bouger de Valpo et le programme c'est : Concon pour voir les dunes et peut être faire une balade à cheval, déjeuner de fruits de mer (car ici, ils sont top!), et direction Viña del mar, une ville touristique de la côté chilienne. Mais avant cela, il nous faut : une douche et un bon petit déjeuner ! Les crêpes de chatoune sont du tonnerre malgré qu'on dirait plutôt de pancakes et ce matin c'est gros petit déjeuner ! Nous partons ensuite en ville pour retirer de l'argent, et nous y passons une bonne demi heure pour trouver l'endroit où retirer qui accepte notre carte mais qui aussi est ouvert. Ce matin il fait bien gris, il y a des nuages et beaucoup de brouillard : ce n'est peut être pas la meilleure journée pour aller faire ce petit parcours mais nous avons envie de bouger et de découvrir les environs. Nous montons ensuite dans "la micro", un sacré truc! Car oui, ces petits bus roulent à environ 150km/h -la limite étant bien évidemment à 50km/h - et font la course. Non, ce n'est pas une blague et vous comprendrez vite pourquoi. En effet, il n'y a que deux compagnies de bus donc c'est à celui qui aura le plus de client... Nous avons donc l'impression d'être dans un jeu vidéo! Nous arrivons à Concon s'étonnant de la "petitesse" des dunes. Nous descendons vers la plage qui est vide à cause du temps mais le brouillard lui donne un côté un peu magique.... La plage est pleine d'oiseaux, c'est joli ! Il fait si moche qui l'idée de faire une balade à cheval n'est pas la meilleure. Nous décidons donc de marcher un peu le bord de la côte qui est juste superbe et reprenons la micro pour aller à Viña. Petit tour dans une feria d'artisanat et dans le centre commercial (nous avons vu la côte et il n'y a pas grand grand chose d'autre à voir ici de ce temps là). Trop drôle de nous voir pour la première fois depuis plus de 4 mois avec autant de magasins. Nous passons par Zara, histoire de faire plaisir à nos petits n'oeils, et on se dit que quand même ça va être sacrément cool de pouvoir s'habiller en rentrant. Pas qu’on se trimbale à poils hein, mais on est pas des tops modèles quoi. Bref, on se pose pour prendre un petit maté dans le canap du centre commercial avant de repartir prendre le micro pour rentrer sur Valpo et aller manger. On arrive, on s'achète des petites empanadas du tonnerre, on fait un petit tour dans la ville à la recherche d'un institut d'épilation pour Fanny car il reste les jambes à faire et je vous assure que c'est juste trop long de la faire par soi même. Sachant que ce n'est pas très cher, on veux se renseigner des différents prix pour que petit chat y aille avant de partir. Nous rentrons ensuite à la maison, pour se reposer, regarder un épisode des "princes de l'amour" avec Claire en rigolant, pour Fanny faire quelques abdos après avoir siroter un maté et faire des rochers noix de coco : car oui, les deux sœurs font une équipe de fou ! Fanny eu l'idée de vendre des gâteaux dans la rue pour se faire un peu d'argent ; Julie eu l’idée de faire des rochers coco car pratique, pas cher, rapide. Nous partons donc ensuite, maté à la main, motivées, avec notre assiette de gâteaux à la main et une feuille marquée :
" Postre frances, pastel de coco"
La vente fonctionne du tonnerre et en une demi heure tout est parti ! Nous en avions eu pour 1800 pesos chiliens de matos et nous avons gagné 6300 pesos : le bonheur ! De quoi acheter une bouteille de vin pour ce soir et payer l'épilation de Fanny ! Nous rentrons après avoir marché un peu à la maison et la soirée démarre. Ce soir c'est fajitas maison (Miam!) et vin chilien. La musique est bien présente, nous sommes avec Claire, Eymeric et Lorena, l'ambiance est très sympa. Tout le monde part en boîte pour le "san jueves" mais les deux chats sont vraiment fatigués et savent qu'ils vont beaucoup sortir ce week end à Santiago car les deux australiens, Ben et Nick, rencontrés à Mendoza qui habitent à Santiago nous hébergent jusqu'à notre départ. Nous avons aussi accumulé beaucoup de fatigue et il faut savoir dire stop. Il est 00:30 plus ou moins quand tout le monde part et les petits chats se mettent au lit...
Après la soirée d'hier, nous ouvrons nos petits yeux encore fatigués. Dur de récupérer des nuits courtes où l’on ne dort pas merveilleusement bien même si on s'habitue au canapé et autre objets nous servant de lit ! Aujourd'hui, on veux bouger de Valpo et le programme c'est : Concon pour voir les dunes et peut être faire une balade à cheval, déjeuner de fruits de mer (car ici, ils sont top!), et direction Viña del mar, une ville touristique de la côté chilienne. Mais avant cela, il nous faut : une douche et un bon petit déjeuner ! Les crêpes de chatoune sont du tonnerre malgré qu'on dirait plutôt de pancakes et ce matin c'est gros petit déjeuner ! Nous partons ensuite en ville pour retirer de l'argent, et nous y passons une bonne demi heure pour trouver l'endroit où retirer qui accepte notre carte mais qui aussi est ouvert. Ce matin il fait bien gris, il y a des nuages et beaucoup de brouillard : ce n'est peut être pas la meilleure journée pour aller faire ce petit parcours mais nous avons envie de bouger et de découvrir les environs. Nous montons ensuite dans "la micro", un sacré truc! Car oui, ces petits bus roulent à environ 150km/h -la limite étant bien évidemment à 50km/h - et font la course. Non, ce n'est pas une blague et vous comprendrez vite pourquoi. En effet, il n'y a que deux compagnies de bus donc c'est à celui qui aura le plus de client... Nous avons donc l'impression d'être dans un jeu vidéo! Nous arrivons à Concon s'étonnant de la "petitesse" des dunes. Nous descendons vers la plage qui est vide à cause du temps mais le brouillard lui donne un côté un peu magique.... La plage est pleine d'oiseaux, c'est joli ! Il fait si moche qui l'idée de faire une balade à cheval n'est pas la meilleure. Nous décidons donc de marcher un peu le bord de la côte qui est juste superbe et reprenons la micro pour aller à Viña. Petit tour dans une feria d'artisanat et dans le centre commercial (nous avons vu la côte et il n'y a pas grand grand chose d'autre à voir ici de ce temps là). Trop drôle de nous voir pour la première fois depuis plus de 4 mois avec autant de magasins. Nous passons par Zara, histoire de faire plaisir à nos petits n'oeils, et on se dit que quand même ça va être sacrément cool de pouvoir s'habiller en rentrant. Pas qu’on se trimbale à poils hein, mais on est pas des tops modèles quoi. Bref, on se pose pour prendre un petit maté dans le canap du centre commercial avant de repartir prendre le micro pour rentrer sur Valpo et aller manger. On arrive, on s'achète des petites empanadas du tonnerre, on fait un petit tour dans la ville à la recherche d'un institut d'épilation pour Fanny car il reste les jambes à faire et je vous assure que c'est juste trop long de la faire par soi même. Sachant que ce n'est pas très cher, on veux se renseigner des différents prix pour que petit chat y aille avant de partir. Nous rentrons ensuite à la maison, pour se reposer, regarder un épisode des "princes de l'amour" avec Claire en rigolant, pour Fanny faire quelques abdos après avoir siroter un maté et faire des rochers noix de coco : car oui, les deux sœurs font une équipe de fou ! Fanny eu l'idée de vendre des gâteaux dans la rue pour se faire un peu d'argent ; Julie eu l’idée de faire des rochers coco car pratique, pas cher, rapide. Nous partons donc ensuite, maté à la main, motivées, avec notre assiette de gâteaux à la main et une feuille marquée :
" Postre frances, pastel de coco"
La vente fonctionne du tonnerre et en une demi heure tout est parti ! Nous en avions eu pour 1800 pesos chiliens de matos et nous avons gagné 6300 pesos : le bonheur ! De quoi acheter une bouteille de vin pour ce soir et payer l'épilation de Fanny ! Nous rentrons après avoir marché un peu à la maison et la soirée démarre. Ce soir c'est fajitas maison (Miam!) et vin chilien. La musique est bien présente, nous sommes avec Claire, Eymeric et Lorena, l'ambiance est très sympa. Tout le monde part en boîte pour le "san jueves" mais les deux chats sont vraiment fatigués et savent qu'ils vont beaucoup sortir ce week end à Santiago car les deux australiens, Ben et Nick, rencontrés à Mendoza qui habitent à Santiago nous hébergent jusqu'à notre départ. Nous avons aussi accumulé beaucoup de fatigue et il faut savoir dire stop. Il est 00:30 plus ou moins quand tout le monde part et les petits chats se mettent au lit...
Mercredi 7 mai
Inutile de vous dire qu'après cette première soirée chilienne fort sympa et sans avoir dormi la nuit d'avant, les deux chats ont dormi comme des masses. Nous étions tristes de quitter l'argentine et nos belles rencontres mais le Chili s'annonce tout aussi fort en belles découvertes. Nous nous sentons déjà comme chez nous et on continue d'expérimenter le bonheur du couchsurfings et des belles rencontres humaines. Accueillies avec simplicité et joie, on ne pouvait demander mieux et notre première journée au Chili malgré la fatigue nous donne grave la pêche. Deuxième journée donc qui s'annonce ! On est quand même pas au top niveau énergie et donc on prend notre temps ce matin. C'est l'heure de la séance épilation pour Fanny, et c'est quand même une sacrée mission puisque budget obligeant on teste l'épilation maison. Pour un euro, on a donc acheté de la cire en bille qu'il faut faire fondre et étaler avec une spatule bois (des baguettes chinoises feront l'affaire). Allez hop, on improvise un salon de beauté avec Julie en esthéticienne et Fanny en cliente. On rigole beaucoup car ça nous rappelle notre épilation folklorique en bolivie, c'est long et c'est quand même pas si simple et plutôt douloureux (le petite vous le confirmera). Julie se lance aussi ce matin dans la réalisation de crêpes et c'est pas non plus mission simple. Pas de poêle antiadhesive, de la farine avec levure intégrée donc les crêpes ressemblent plus à des pancakes mais bon c'est plutôt pas dégueu quand même. Bref, la matinée passe donc assez rapidement mais ça fait du bien de prendre un peu de temps pour buller. On déjeuner une petite salade et le reste du cake salé de la veille, et les crêpes de Jul en dessert. Claire est avec nous, fatiguée aussi car elle a du se lever ce matin pour aller en cours et donc on se repose un peu toutes les trois devant une petite émission française bien débile. Et oui, ça fait aussi du bien parfois juste de se laisser aller un peu et profiter de moments simples. Toutefois, il est 15h et on a pas encore mis le nez dehors, le soleil brille donc on décide de se bouger les fesses. C'est parti pour aller se balader dans un coin de la ville qu'on a pas encore visité avec notre super Claire faisant toujours notre guide. On se perd dans la ville au fil de la discussion et c'est plutôt super agréable. Le soleil tape super fort et nous ébloui de sa luminosité, il fait très chaud mais ça fait du bien et on en profite puisque bientôt c'est l'hiver de la nouvelle Zélande qui nous attend donc autant faire le plein de chaleur. On voit au loin les cerros qui ont brûlés dans l'incendie d'il y a deux semaines, ça fait froid dans le dos mais c'est aussi une réalité dont il faut avoir conscience. On passe au marché acheter quelques raisins en terme de goûter et on s'installe sur le bord de mer toutes les trois. La vue est magnifique et le soleil se couche tout doucement, moment de magie. Il commence tout doucement à faire frisquet puisque la nuit est tombée et on rentre à l'appart après avoir fait quelques courses pour le soir. Lorena cuisine pour nous ce soir et une nouvelle soirée sympa s'annonce. Nous faisons la connaissance d'Emeric, le copain de Lorena qui, surprise surprise, est français. Nous voilà donc tous les six : Lorena, chilienne notre couchsurfeuse, Claire sa super colloc française, Julia la dernière colloc allemande pas très locace, Emeric et nous deux. Encore et toujours, une bonne bouteille de vin avec un petit pebre en apéro (spécialité chilienne assez épicée puisque mélange de tomates oignons piment ciboulette ail) et en plat principal un super poulet épicé aux légumes. Une nouvelle soirée chilienne animée et fort agréable, on a déjà l'impression d'être ici depuis longtemps. Toutefois, on décide de se coucher pas trop tard car demain on a prévu d'aller visiter les alentours de la ville, allez hop hop hop, au dodo!
Inutile de vous dire qu'après cette première soirée chilienne fort sympa et sans avoir dormi la nuit d'avant, les deux chats ont dormi comme des masses. Nous étions tristes de quitter l'argentine et nos belles rencontres mais le Chili s'annonce tout aussi fort en belles découvertes. Nous nous sentons déjà comme chez nous et on continue d'expérimenter le bonheur du couchsurfings et des belles rencontres humaines. Accueillies avec simplicité et joie, on ne pouvait demander mieux et notre première journée au Chili malgré la fatigue nous donne grave la pêche. Deuxième journée donc qui s'annonce ! On est quand même pas au top niveau énergie et donc on prend notre temps ce matin. C'est l'heure de la séance épilation pour Fanny, et c'est quand même une sacrée mission puisque budget obligeant on teste l'épilation maison. Pour un euro, on a donc acheté de la cire en bille qu'il faut faire fondre et étaler avec une spatule bois (des baguettes chinoises feront l'affaire). Allez hop, on improvise un salon de beauté avec Julie en esthéticienne et Fanny en cliente. On rigole beaucoup car ça nous rappelle notre épilation folklorique en bolivie, c'est long et c'est quand même pas si simple et plutôt douloureux (le petite vous le confirmera). Julie se lance aussi ce matin dans la réalisation de crêpes et c'est pas non plus mission simple. Pas de poêle antiadhesive, de la farine avec levure intégrée donc les crêpes ressemblent plus à des pancakes mais bon c'est plutôt pas dégueu quand même. Bref, la matinée passe donc assez rapidement mais ça fait du bien de prendre un peu de temps pour buller. On déjeuner une petite salade et le reste du cake salé de la veille, et les crêpes de Jul en dessert. Claire est avec nous, fatiguée aussi car elle a du se lever ce matin pour aller en cours et donc on se repose un peu toutes les trois devant une petite émission française bien débile. Et oui, ça fait aussi du bien parfois juste de se laisser aller un peu et profiter de moments simples. Toutefois, il est 15h et on a pas encore mis le nez dehors, le soleil brille donc on décide de se bouger les fesses. C'est parti pour aller se balader dans un coin de la ville qu'on a pas encore visité avec notre super Claire faisant toujours notre guide. On se perd dans la ville au fil de la discussion et c'est plutôt super agréable. Le soleil tape super fort et nous ébloui de sa luminosité, il fait très chaud mais ça fait du bien et on en profite puisque bientôt c'est l'hiver de la nouvelle Zélande qui nous attend donc autant faire le plein de chaleur. On voit au loin les cerros qui ont brûlés dans l'incendie d'il y a deux semaines, ça fait froid dans le dos mais c'est aussi une réalité dont il faut avoir conscience. On passe au marché acheter quelques raisins en terme de goûter et on s'installe sur le bord de mer toutes les trois. La vue est magnifique et le soleil se couche tout doucement, moment de magie. Il commence tout doucement à faire frisquet puisque la nuit est tombée et on rentre à l'appart après avoir fait quelques courses pour le soir. Lorena cuisine pour nous ce soir et une nouvelle soirée sympa s'annonce. Nous faisons la connaissance d'Emeric, le copain de Lorena qui, surprise surprise, est français. Nous voilà donc tous les six : Lorena, chilienne notre couchsurfeuse, Claire sa super colloc française, Julia la dernière colloc allemande pas très locace, Emeric et nous deux. Encore et toujours, une bonne bouteille de vin avec un petit pebre en apéro (spécialité chilienne assez épicée puisque mélange de tomates oignons piment ciboulette ail) et en plat principal un super poulet épicé aux légumes. Une nouvelle soirée chilienne animée et fort agréable, on a déjà l'impression d'être ici depuis longtemps. Toutefois, on décide de se coucher pas trop tard car demain on a prévu d'aller visiter les alentours de la ville, allez hop hop hop, au dodo!
Mardi 6 mai
La journée commence tôt, trop tôt pour les chats qui sont morts de fatigue. Nous sommes montées dans le bus à 22h pour le Chili, non sans nostalgie. Nous dormons une petite heure, sur trois heures, avant d'arriver à la douane et de passer la frontière. Nous avons les yeux bien endormis, bâillons comme pas possible mais bon, on s'habitue à tout finalement ! Nous faisons timbrer notre passeport, Fanny est comme un bébé de 5 ans en regardant tout les petites timbres depuis le début du voyage. Nous mettons ensuite nos sacs dans les petites machines de la douane pour vérifier que nous n'emportons rien d'interdit. Évidemment Julie avait une pomme dans son sac : interdit mes amis ! Nous jetons la pomme, les chiens sentent nos sacs, tout le monde est très sérieux... Ça ne rigole pas ! Un des douaniers parle français et nous rigolons un peu : "c'est pour quand le pyjama orange ? On va mettre les chaînes ?" Demande Julie au douanier en rigolant. Retour dans le bus, nous nous rendormons une heure ou deux heures avant d'arriver à bon port à 4h du matin. Car oui, il y a une heure de moins au Chili. La matinée commence tôt, nous n'avons quasiment pas dormi, et surtout, le conducteur de bus nous laisse dans la rue. Oui, dans la rue ! Puisqu'en effet, à Valparaiso, à cette heure là, tout est fermé, y compris la station de bus. Euh... On fait quoi ? Notre chauffeur nous propose de nous asseoir à l'entrée de la gare qui n'ouvre pas avant 6h du matin. T'es un amour mon petit mais deux heures dans le froid (car oui, il ne fait pas chaud), c'est pas le meilleur plan que tu as eu dans ta vie mais bon, merci quand même. Nous nous posons devant la gare, sans plan (enfin celui du lonely planet mais qui est tout petit, illisible, et qui n'a même pas la station de bus d'indiquer). Nous n'avons pas d'argent non plus car nous venons d'arriver. Bon, il ne nous reste plus qu'à nous les cailler deux heures : putain ! Lucas et avec nous et n'est pas bien loquace! Un nana qui était dans le bus avec nous arrive et nus de mande si nous avons besoin d'aide. Nous lui expliquons la situation et elle nous propose de venir chez elle en attendant que nous allions chez notre couch surfing et que Lucas trouve un hostal. Nous sommes très touchées, très gênées aussi mais ce n'est pas vraiment le moment de être polies. Nous acceptons et montons dans un taxi pour aller jusqu'à chez elle : énorme coloc de 6 personnes dans une maison. Nous la remercions 1000 fois pour sa gentillesse et sommes très étonnées d'autant d'altruisme. Elle nous déplie des hamacs pour que l'on puisse dormir un peu et file se coucher car le nuit va être courte. Nous regardons l'adresse de Lorena, Claire et Julia qui nous accueillerons le temps de ces quelques jours dans Valpo. Incroyable : elles habitent à 4 minutes d'ici ! Et pourtant la ville est grande ! Nous nous relevons après une autre et dernière heure de sommeil pour aller chez ces trois nanas, il est 7h. Nous arrivons et la jolie Claire nous accueille. Sourire aux lèvres, cette jolie française nous propose un thé, un café, et nous commençons à papoter. Super moment et pas besoin de mots pour le ressentir : ces quelques jours vont être géniaux ! Lorena se lève, chilienne, c'est elle qui nous a répondu positivement à notre demande d'être hébergée. Elle est tout souriante et nous met tout de suite à l'aise. Nous rencontrons aussi Julia, allemande, la dernière nana de cette coloc, un peu moins bavarde mais encore endormie. Lorena file travailler et nous laisse en compagnie de Claire, avec qui il est difficile de s'arrêter de parler tellement nous avons des points communs, l'envie de se découvrir et de se connaître. Nous sommes sur la même longueur d'onde, et adorons ce petit bout de femme si pétillante et gentille. Petite douche et petit déjeuner, nous partons ensuite avec Claire qui nous fait une visite de toute la ville. C'est super, nous nous laissons guider et arpentons les rues de cette ville aux milles couleurs. Moment de bonheur ! Nous passons ensuite acheter une petite empanada avant d'aller prendre une glace deux boules dulce de leche chez grido, super glacier. Hummm ! Nous allons ensuite faire les courses (il est déjà 16h) pour faire un dîner sympa ce soir tous ensemble : cake salé, salade, vin, olive en apéro. Nous rentrons ensuite à l'appart car Lorena est rentrée du travail. Nous prenons "la micro", un petit bus rigolo, pour voir le paysage ! Valpo est construit sur des mont, ça monte, ça descend, c'est magnifique. Nous arrivons ensuite et papotons avec nos deux supers hôtes avec un petit thé. Fanny file ensuite faire une visite de maison avec Lorena qui prévois de créer un hostal tandis que Julie se met aux fourneaux. Un vrai chef ! Retour à la maison, des amis arrive : Lucie, une française qui vivait chez Lorena avant, et son copain, Raul. Nous débouchons une des bouteilles de vin que nous avons acheté à Mendoza et commençons la soirée. Super soirée encore une fois... Moment de bonheur !!!
La journée commence tôt, trop tôt pour les chats qui sont morts de fatigue. Nous sommes montées dans le bus à 22h pour le Chili, non sans nostalgie. Nous dormons une petite heure, sur trois heures, avant d'arriver à la douane et de passer la frontière. Nous avons les yeux bien endormis, bâillons comme pas possible mais bon, on s'habitue à tout finalement ! Nous faisons timbrer notre passeport, Fanny est comme un bébé de 5 ans en regardant tout les petites timbres depuis le début du voyage. Nous mettons ensuite nos sacs dans les petites machines de la douane pour vérifier que nous n'emportons rien d'interdit. Évidemment Julie avait une pomme dans son sac : interdit mes amis ! Nous jetons la pomme, les chiens sentent nos sacs, tout le monde est très sérieux... Ça ne rigole pas ! Un des douaniers parle français et nous rigolons un peu : "c'est pour quand le pyjama orange ? On va mettre les chaînes ?" Demande Julie au douanier en rigolant. Retour dans le bus, nous nous rendormons une heure ou deux heures avant d'arriver à bon port à 4h du matin. Car oui, il y a une heure de moins au Chili. La matinée commence tôt, nous n'avons quasiment pas dormi, et surtout, le conducteur de bus nous laisse dans la rue. Oui, dans la rue ! Puisqu'en effet, à Valparaiso, à cette heure là, tout est fermé, y compris la station de bus. Euh... On fait quoi ? Notre chauffeur nous propose de nous asseoir à l'entrée de la gare qui n'ouvre pas avant 6h du matin. T'es un amour mon petit mais deux heures dans le froid (car oui, il ne fait pas chaud), c'est pas le meilleur plan que tu as eu dans ta vie mais bon, merci quand même. Nous nous posons devant la gare, sans plan (enfin celui du lonely planet mais qui est tout petit, illisible, et qui n'a même pas la station de bus d'indiquer). Nous n'avons pas d'argent non plus car nous venons d'arriver. Bon, il ne nous reste plus qu'à nous les cailler deux heures : putain ! Lucas et avec nous et n'est pas bien loquace! Un nana qui était dans le bus avec nous arrive et nus de mande si nous avons besoin d'aide. Nous lui expliquons la situation et elle nous propose de venir chez elle en attendant que nous allions chez notre couch surfing et que Lucas trouve un hostal. Nous sommes très touchées, très gênées aussi mais ce n'est pas vraiment le moment de être polies. Nous acceptons et montons dans un taxi pour aller jusqu'à chez elle : énorme coloc de 6 personnes dans une maison. Nous la remercions 1000 fois pour sa gentillesse et sommes très étonnées d'autant d'altruisme. Elle nous déplie des hamacs pour que l'on puisse dormir un peu et file se coucher car le nuit va être courte. Nous regardons l'adresse de Lorena, Claire et Julia qui nous accueillerons le temps de ces quelques jours dans Valpo. Incroyable : elles habitent à 4 minutes d'ici ! Et pourtant la ville est grande ! Nous nous relevons après une autre et dernière heure de sommeil pour aller chez ces trois nanas, il est 7h. Nous arrivons et la jolie Claire nous accueille. Sourire aux lèvres, cette jolie française nous propose un thé, un café, et nous commençons à papoter. Super moment et pas besoin de mots pour le ressentir : ces quelques jours vont être géniaux ! Lorena se lève, chilienne, c'est elle qui nous a répondu positivement à notre demande d'être hébergée. Elle est tout souriante et nous met tout de suite à l'aise. Nous rencontrons aussi Julia, allemande, la dernière nana de cette coloc, un peu moins bavarde mais encore endormie. Lorena file travailler et nous laisse en compagnie de Claire, avec qui il est difficile de s'arrêter de parler tellement nous avons des points communs, l'envie de se découvrir et de se connaître. Nous sommes sur la même longueur d'onde, et adorons ce petit bout de femme si pétillante et gentille. Petite douche et petit déjeuner, nous partons ensuite avec Claire qui nous fait une visite de toute la ville. C'est super, nous nous laissons guider et arpentons les rues de cette ville aux milles couleurs. Moment de bonheur ! Nous passons ensuite acheter une petite empanada avant d'aller prendre une glace deux boules dulce de leche chez grido, super glacier. Hummm ! Nous allons ensuite faire les courses (il est déjà 16h) pour faire un dîner sympa ce soir tous ensemble : cake salé, salade, vin, olive en apéro. Nous rentrons ensuite à l'appart car Lorena est rentrée du travail. Nous prenons "la micro", un petit bus rigolo, pour voir le paysage ! Valpo est construit sur des mont, ça monte, ça descend, c'est magnifique. Nous arrivons ensuite et papotons avec nos deux supers hôtes avec un petit thé. Fanny file ensuite faire une visite de maison avec Lorena qui prévois de créer un hostal tandis que Julie se met aux fourneaux. Un vrai chef ! Retour à la maison, des amis arrive : Lucie, une française qui vivait chez Lorena avant, et son copain, Raul. Nous débouchons une des bouteilles de vin que nous avons acheté à Mendoza et commençons la soirée. Super soirée encore une fois... Moment de bonheur !!!
Lundi 31 mars
Il est 7h45 et le réveil sonne. Dur dur de se lever ! Nous ne nous sommes pas couchées très tôt même si nous étions fatiguées - la bouteille de vin chilien sifflée à l'apéro n'aidant pas! - et nous ne sommes plus tellement habituées au son strident du réveil. L'organisation de ce matin est opérationnelle : Julie doit aller retirer des sous à la banque pendant que Fanny doit ranger et boucler tous les sacs. S'ensuit un petit déjeuner bien copieux car nous ne pensons pas que nous allons manger ce midi : avoine, graines de chia, bananes, thé et petits gâteaux à l'avoine et aux pommes. On est parées ! Sacs sur le dos nous partons retrouver notre poto Théo et nous rejoignons ensuite la douane. Oui, il est 9h30 et nous partons sans avoir aucune idée de comment se déroulera notre journée. Nous rêvons toutes deux soudainement d'un brunch dans un super café parisien et en venons à parler de l'organisation dont nous souhaitons à notre retour : si Fanny rêve de ne voir personne à l'aéroport, de filer boire un verre à l'atelier de Belleville avec ses potes et d'ensuite dîner avec ses petits parents ; Julie, quant à elle, n'espère pas mieux qu'une tripotée de personnes l'attendant de pieds fermes à la sortie de l'avion et d'un bon dîner avec les parents. Néanmoins, Chatoune est plutôt d'accord avec sa petite soeur qui renchéri un : "ah non, moi je veux personne à l'aéroport : je veux arriver comme je suis partie... Prendre le bus, le métro... À la cool quoi !" La grande fait rire la petite : "ouais ok, je suis d'accord, mais moi je vais voir les parents d'abord... Mais c'est dégueulasse, du coup, ils seront encore plus excités de retrouver la dernière !" Cette discussion nous met le sourire aux oreilles, nous ne prévoyons pas le retour et n'avons aucune envie de rentrer mais c'était agréable d’imaginer quelques secondes nos envies respectives. Il doit être aux alentours de 10h lorsque nous nous trouvons sur la route qui mène en argentine, sac sur le dos, pouce vers l'avant. Une nouvelle expérience commence : celle du stop. Nous voyons que deux autres personnes font du stop plus loin : mince il y a de la concurrence. En plus de cela, le trafic se fait rare ! En effet, si beaucoup voyagent en stop en Argentine et au Chili, très peu font cette route de passage de frontière en stop et beaucoup prennent le bus. Les deux chats ont cependant un budget qui ne leur permet pas de prendre le bus (à moins de ne pas manger pendant deux jours et de dormir dans la rue : on aime le road trip, de plus en plus même, m'enfin on en est pas encore là!) et décident donc de tenter, puisqu'au final nous n'avons rien à perdre. Surtout que le stop n'est absolument pas dangereux par ici. Nous savions que la plupart des personnes effectuant le trajet étaient des camionneurs et deux déductions s'ensuivent quand à notre situation : le peu de trafic s'explique par le fait que les routiers partent très tôt le matin est la première de nos observations ; la seconde est que nous allons devoir nous séparer puisque le stop à trois est clairement compliqué. Nous voilà donc toutes les deux à 10m d'écart de 'Théo avec une promesse : on se tient au courant à Salta ! Nous nous rendons très vite compte que le fait d'être deux nanas va être extrêmement avantageux pour les trajets en stop. Oui, les routiers ont plus tendances à s'arrêter pour nous demander où nous voulons aller qu'à s'arrêter devant notre petit Théo. Julie joue sur son portable pendant que Fanny scrute la route, debout, à la Lara Croft ! Deux attitudes différentes qui s'unissent, pouce vers l'avant, sourire aux oreilles, seins à l'air (non je déconne!) pour qu'un camion s'arrête. Le trafic est presque inexistant mais nous continuons à espérer : l'espoir fait vivre ! Un énorme camion passe à ce moment là, peut être une demi heure après le début de cette première expérience, peut être plus. Il va en argentine, il a deux places, il nous emmène. Julie fait rire sa sœur avec son côté Brie Van de Camp dans Desperate Housewives ! Et nous voilà parties, au bord d'un camion de 19 tonnes ; Petit chat est assise sur la glacière puisqu'il n'y a que deux places Chatoune dans le fauteuil. Nous apprenons à connaître Frederico, notre chauffeur de 39 ans, venant de Santa Cruz, en Bolivie. Il nous pose des tas de questions auxquelles nous répondons avec plaisir. Sacré aventure ! Nous apprécions la beauté du paysage, magique, encore une fois ; toutefois notre ami ne roule pas à plus de... 20 km/h ! Non, ce n'est pas une blague et, bien que cela soit très pratique pour faire un reportage "national géographie" (mieux que dans un bus, c'est sur!), nous nous inquiétons un peu de notre heure d'arriver à San Salvador de Jujuy, au nord de Salta puisqu'il faut pas loin de 10h en bus. Les deux caractères des sœurettes ressortent : si Julie est un peu inquiète, Fanny pas du tout. L'une se dit qu'on s'en fou, c'est les vacances tandis que l'autre se voit déjà galerer pour arriver et se dit qu'on aurait dû faire attention à la taille du camion avant de monter dedans ! Cela dit l'inquiétude de Chatoune passe vite : après environ deux heures de route, il accélère et va à une vitesse descente ! Chouette ! Tandis que Julie se renseigne sur l'argentine, 'Fanny fait des bracelets brésilien et en offre trois à Frederico, pour ses filles. Il est environ 14h lorsque nous arrivons à la douane. Pour les camions, c'est un tout autre bordel et le contrôle est plutôt compliqué. Cela dit tout est en règle et même si ça prend du temps, on commence à s'habituer. Timbre sur le passeport : bienvenue en argentine ! Le contrôle fait, notre super chauffeur nous propose de manger un morceau. Il s'était en effet inquièté, le long du trajet, de savoir ce que nous aimions ; en dessous du camion il y a une espèce de caisse remplie d'un réchaud et de plusieurs aliments et Frederico compte bien nous cuisiner un petit repas. Incroyable mais vrai ! Cette aventure est en or et plus nous apprenons à connaître cet homme, plus nous sommes surprises par sa curiosité, son intérêt, sa gentillesse, sa générosité. Et nous voilà - après une chute d'un mètre de Chatoune qui avait oublié que l'on était dans un camion et donc en hauteur - tous les trois, en train de préparer un super repas ! Nous prenons en vidéo ce moment exceptionnel : Frederico nous apprend à faire un riz à la valencienne, à laver l'oignon pour qu'il soit moins amère, à couper des tomates sans que les pépins se détache de la peau... Enfin, notre chauffeur est un véritable cuisinier ! Nous préparons donc un super riz, accompagné d'une petite salade et d'oeufs au plat que Fanny est allée acheter à la tienda à côté de la douane. Les filles n'ont pas un sous à part des dollars et Frederico ne leur demande rien, il les invite en leur disant que c'est un plaisir. Il demande même à 'Fanny d'acheter un petit jus. Nous voilà donc, tous les trois, dans le camion avec notre super assiette, en parlant de tout et de rien. Les douaniers nous font aussi la causette et sont adorables avec nous. Frederico rigole : " On dirait que le camion est super beau, tout le monde nous regarde.... Enfin c'est surtout grâce à vous qu'il est beau !" Nous finissons de manger tranquillement et attendons une demi heure environ l'autorisation de quitter la douane. Il est un environ 17h quand nous quittons la douane et nous voilà partis... C'est au tour de Julie de se mettre sur la glacière, enfin plutôt sur le lit couchette qui est derrière car elle veux faire un petit somme. Et tandis que nous partons vers des contrées lointaines (je trouvais que ça sonnait bien!), Fanny lit son bouquin, nous avons mis de la musique, Federico à la pêche et nous remercie pour ce déjeuner, pour avoir manger avec lui (mais c'est nous qui te remercions !!!) et nous demande si ce soir on peux aussi manger ensemble : avec plaisir ! Nous avançons tranquillement et il est 20h10 quand nous nous arrêtons sur le bas côté : problème sur le camion... Panne. Nous sommes en pleine route, au milieu de nul part, à 60km du premier village. Il fait nuit noire. Frederico joue au mécano pendant que nous patientons. Julie a du mal à garder son calme et son sang froid, Fanny ne dit rien. Il est maintenant 22h30 et nous pouvons affirmer toutes les deux que Petit chat serait apte à passer son permis poids lourd étant donné que pendant les deux heures et quelques de pannes, elle a aidé notre ami. Je crois que 'Federico était content de ne pas être tout seul, d'avoir notre lampe frontale ; quand à nous, nous avons cru devoir passer la nuit dans le camion ("au moins, on aura pas à payer une nuit d'hôtel" dixit Fanny) mais néanmoins nous nous sommes sentis en sécurité tout le long et la conclusion est que malgré un trajet très long et une longue panne également, cela restera une expérience en or. La fatigue est présente : "Demain c'est repos hein... Mes nerfs sont fatigués" affirme Chatoune tandis que Petit Chat se dit que demain est un autre jour. Nous repartons donc, soulagées, il reste encore deux heures de route pour arriver à Jujuy où nous espérons trouver un hostel ouvert. Nous avons eu peur de rester plantés là sur la route et finalement c'est le bonheur de pouvoir repartir. Enfin... Le bonheur dure 20 minutes. Non, ça n'est pas un film et pendant que, frigorifiée dans la voiture, j'écris ces lignes, nous espérons pouvoir rire de la situation dans quelques temps. Car la voiture s'arrête, encore une fois, près d'une virage, en montée. Enfin la "voiture" puisqu'il s'agit je vous le rappelle d'un camion qui transporte 19 tonnes. Impossible de redémarrer pour ce soir : il fait trop noir. Il faudra donc attendre demain matin, le lever du jour pour pouvoir repartir. Oh oh oh, une jolie nuit nous attend ! Frederico doit dormir car demain il travaille ; Julie est très stressée et la fatigue par dessus le marché ne doit pas aider. Ce n'est pas le top du top, le gros fun, l'éclate totale, le meilleur moment du voyage, l'expérience à ne pas rater, je vous assure. Il est minuit moins le quart au moment où j'écris ces lignes et je crois que toutes les deux nous rêvons du lever du soleil et de l'arrivée, la vraie, en Argentine. Au final, Petit chat avait raison : au moins on aura économisé une nuit d'hôtel ! Ah, et le dîner (puisqu'il n'y en a pas) !
Il est 7h45 et le réveil sonne. Dur dur de se lever ! Nous ne nous sommes pas couchées très tôt même si nous étions fatiguées - la bouteille de vin chilien sifflée à l'apéro n'aidant pas! - et nous ne sommes plus tellement habituées au son strident du réveil. L'organisation de ce matin est opérationnelle : Julie doit aller retirer des sous à la banque pendant que Fanny doit ranger et boucler tous les sacs. S'ensuit un petit déjeuner bien copieux car nous ne pensons pas que nous allons manger ce midi : avoine, graines de chia, bananes, thé et petits gâteaux à l'avoine et aux pommes. On est parées ! Sacs sur le dos nous partons retrouver notre poto Théo et nous rejoignons ensuite la douane. Oui, il est 9h30 et nous partons sans avoir aucune idée de comment se déroulera notre journée. Nous rêvons toutes deux soudainement d'un brunch dans un super café parisien et en venons à parler de l'organisation dont nous souhaitons à notre retour : si Fanny rêve de ne voir personne à l'aéroport, de filer boire un verre à l'atelier de Belleville avec ses potes et d'ensuite dîner avec ses petits parents ; Julie, quant à elle, n'espère pas mieux qu'une tripotée de personnes l'attendant de pieds fermes à la sortie de l'avion et d'un bon dîner avec les parents. Néanmoins, Chatoune est plutôt d'accord avec sa petite soeur qui renchéri un : "ah non, moi je veux personne à l'aéroport : je veux arriver comme je suis partie... Prendre le bus, le métro... À la cool quoi !" La grande fait rire la petite : "ouais ok, je suis d'accord, mais moi je vais voir les parents d'abord... Mais c'est dégueulasse, du coup, ils seront encore plus excités de retrouver la dernière !" Cette discussion nous met le sourire aux oreilles, nous ne prévoyons pas le retour et n'avons aucune envie de rentrer mais c'était agréable d’imaginer quelques secondes nos envies respectives. Il doit être aux alentours de 10h lorsque nous nous trouvons sur la route qui mène en argentine, sac sur le dos, pouce vers l'avant. Une nouvelle expérience commence : celle du stop. Nous voyons que deux autres personnes font du stop plus loin : mince il y a de la concurrence. En plus de cela, le trafic se fait rare ! En effet, si beaucoup voyagent en stop en Argentine et au Chili, très peu font cette route de passage de frontière en stop et beaucoup prennent le bus. Les deux chats ont cependant un budget qui ne leur permet pas de prendre le bus (à moins de ne pas manger pendant deux jours et de dormir dans la rue : on aime le road trip, de plus en plus même, m'enfin on en est pas encore là!) et décident donc de tenter, puisqu'au final nous n'avons rien à perdre. Surtout que le stop n'est absolument pas dangereux par ici. Nous savions que la plupart des personnes effectuant le trajet étaient des camionneurs et deux déductions s'ensuivent quand à notre situation : le peu de trafic s'explique par le fait que les routiers partent très tôt le matin est la première de nos observations ; la seconde est que nous allons devoir nous séparer puisque le stop à trois est clairement compliqué. Nous voilà donc toutes les deux à 10m d'écart de 'Théo avec une promesse : on se tient au courant à Salta ! Nous nous rendons très vite compte que le fait d'être deux nanas va être extrêmement avantageux pour les trajets en stop. Oui, les routiers ont plus tendances à s'arrêter pour nous demander où nous voulons aller qu'à s'arrêter devant notre petit Théo. Julie joue sur son portable pendant que Fanny scrute la route, debout, à la Lara Croft ! Deux attitudes différentes qui s'unissent, pouce vers l'avant, sourire aux oreilles, seins à l'air (non je déconne!) pour qu'un camion s'arrête. Le trafic est presque inexistant mais nous continuons à espérer : l'espoir fait vivre ! Un énorme camion passe à ce moment là, peut être une demi heure après le début de cette première expérience, peut être plus. Il va en argentine, il a deux places, il nous emmène. Julie fait rire sa sœur avec son côté Brie Van de Camp dans Desperate Housewives ! Et nous voilà parties, au bord d'un camion de 19 tonnes ; Petit chat est assise sur la glacière puisqu'il n'y a que deux places Chatoune dans le fauteuil. Nous apprenons à connaître Frederico, notre chauffeur de 39 ans, venant de Santa Cruz, en Bolivie. Il nous pose des tas de questions auxquelles nous répondons avec plaisir. Sacré aventure ! Nous apprécions la beauté du paysage, magique, encore une fois ; toutefois notre ami ne roule pas à plus de... 20 km/h ! Non, ce n'est pas une blague et, bien que cela soit très pratique pour faire un reportage "national géographie" (mieux que dans un bus, c'est sur!), nous nous inquiétons un peu de notre heure d'arriver à San Salvador de Jujuy, au nord de Salta puisqu'il faut pas loin de 10h en bus. Les deux caractères des sœurettes ressortent : si Julie est un peu inquiète, Fanny pas du tout. L'une se dit qu'on s'en fou, c'est les vacances tandis que l'autre se voit déjà galerer pour arriver et se dit qu'on aurait dû faire attention à la taille du camion avant de monter dedans ! Cela dit l'inquiétude de Chatoune passe vite : après environ deux heures de route, il accélère et va à une vitesse descente ! Chouette ! Tandis que Julie se renseigne sur l'argentine, 'Fanny fait des bracelets brésilien et en offre trois à Frederico, pour ses filles. Il est environ 14h lorsque nous arrivons à la douane. Pour les camions, c'est un tout autre bordel et le contrôle est plutôt compliqué. Cela dit tout est en règle et même si ça prend du temps, on commence à s'habituer. Timbre sur le passeport : bienvenue en argentine ! Le contrôle fait, notre super chauffeur nous propose de manger un morceau. Il s'était en effet inquièté, le long du trajet, de savoir ce que nous aimions ; en dessous du camion il y a une espèce de caisse remplie d'un réchaud et de plusieurs aliments et Frederico compte bien nous cuisiner un petit repas. Incroyable mais vrai ! Cette aventure est en or et plus nous apprenons à connaître cet homme, plus nous sommes surprises par sa curiosité, son intérêt, sa gentillesse, sa générosité. Et nous voilà - après une chute d'un mètre de Chatoune qui avait oublié que l'on était dans un camion et donc en hauteur - tous les trois, en train de préparer un super repas ! Nous prenons en vidéo ce moment exceptionnel : Frederico nous apprend à faire un riz à la valencienne, à laver l'oignon pour qu'il soit moins amère, à couper des tomates sans que les pépins se détache de la peau... Enfin, notre chauffeur est un véritable cuisinier ! Nous préparons donc un super riz, accompagné d'une petite salade et d'oeufs au plat que Fanny est allée acheter à la tienda à côté de la douane. Les filles n'ont pas un sous à part des dollars et Frederico ne leur demande rien, il les invite en leur disant que c'est un plaisir. Il demande même à 'Fanny d'acheter un petit jus. Nous voilà donc, tous les trois, dans le camion avec notre super assiette, en parlant de tout et de rien. Les douaniers nous font aussi la causette et sont adorables avec nous. Frederico rigole : " On dirait que le camion est super beau, tout le monde nous regarde.... Enfin c'est surtout grâce à vous qu'il est beau !" Nous finissons de manger tranquillement et attendons une demi heure environ l'autorisation de quitter la douane. Il est un environ 17h quand nous quittons la douane et nous voilà partis... C'est au tour de Julie de se mettre sur la glacière, enfin plutôt sur le lit couchette qui est derrière car elle veux faire un petit somme. Et tandis que nous partons vers des contrées lointaines (je trouvais que ça sonnait bien!), Fanny lit son bouquin, nous avons mis de la musique, Federico à la pêche et nous remercie pour ce déjeuner, pour avoir manger avec lui (mais c'est nous qui te remercions !!!) et nous demande si ce soir on peux aussi manger ensemble : avec plaisir ! Nous avançons tranquillement et il est 20h10 quand nous nous arrêtons sur le bas côté : problème sur le camion... Panne. Nous sommes en pleine route, au milieu de nul part, à 60km du premier village. Il fait nuit noire. Frederico joue au mécano pendant que nous patientons. Julie a du mal à garder son calme et son sang froid, Fanny ne dit rien. Il est maintenant 22h30 et nous pouvons affirmer toutes les deux que Petit chat serait apte à passer son permis poids lourd étant donné que pendant les deux heures et quelques de pannes, elle a aidé notre ami. Je crois que 'Federico était content de ne pas être tout seul, d'avoir notre lampe frontale ; quand à nous, nous avons cru devoir passer la nuit dans le camion ("au moins, on aura pas à payer une nuit d'hôtel" dixit Fanny) mais néanmoins nous nous sommes sentis en sécurité tout le long et la conclusion est que malgré un trajet très long et une longue panne également, cela restera une expérience en or. La fatigue est présente : "Demain c'est repos hein... Mes nerfs sont fatigués" affirme Chatoune tandis que Petit Chat se dit que demain est un autre jour. Nous repartons donc, soulagées, il reste encore deux heures de route pour arriver à Jujuy où nous espérons trouver un hostel ouvert. Nous avons eu peur de rester plantés là sur la route et finalement c'est le bonheur de pouvoir repartir. Enfin... Le bonheur dure 20 minutes. Non, ça n'est pas un film et pendant que, frigorifiée dans la voiture, j'écris ces lignes, nous espérons pouvoir rire de la situation dans quelques temps. Car la voiture s'arrête, encore une fois, près d'une virage, en montée. Enfin la "voiture" puisqu'il s'agit je vous le rappelle d'un camion qui transporte 19 tonnes. Impossible de redémarrer pour ce soir : il fait trop noir. Il faudra donc attendre demain matin, le lever du jour pour pouvoir repartir. Oh oh oh, une jolie nuit nous attend ! Frederico doit dormir car demain il travaille ; Julie est très stressée et la fatigue par dessus le marché ne doit pas aider. Ce n'est pas le top du top, le gros fun, l'éclate totale, le meilleur moment du voyage, l'expérience à ne pas rater, je vous assure. Il est minuit moins le quart au moment où j'écris ces lignes et je crois que toutes les deux nous rêvons du lever du soleil et de l'arrivée, la vraie, en Argentine. Au final, Petit chat avait raison : au moins on aura économisé une nuit d'hôtel ! Ah, et le dîner (puisqu'il n'y en a pas) !
Dimanche 30 mars
Et bien, mine de rien, c'est qu'on était bien fatiguées. Et oui, finalement, pas de top chef hier soir puisque nos yeux se fermaient tous seuls et nous avons dormi 11h. Seules dans notre dortoir de 6 et même dans l'auberge toute entière, le silence régnait et nous avons dormi comme des bébés. C'est toujours dans ce genre de moments que l'on se rend compte qu'on accumule parfois du sommeil en retard. Ce matin, c'est donc réveil tout doux sous le soleil. Julie commence par skyper sa Laura adorée, qu'est ce qu'elle lui manque celle la ! Un rayon de soleil matinal dans le cœur de la grande, heureuse de retrouver son amie de toujours, même pour un court instant. C'est dans ces moments qu'on se rend compte du manque mais ces amitiés là nous poussent à avancer. Après ce petit coup de fil, c'est petit dej à base de flocons d'avoine, graines de chia, banane et the à la cannelle. On en profite aussi pour trier les photos de notre trek et en 3 jours, on a sacrément mitraillé. On se remémore ces moments magiques en redécouvrant la beauté des paysages. Oui oui oui, vous aurez vite les photos, pardonnez nous pour le retard mais on a pas d'ordi sous la main (on va essayer de se mettre en recherche d'un). La matinée passe donc relativement vite et on a rendez-vous à midi pour réserver notre excursion de la journée. Nous hésitions entre un tour en vélo ou en voiture mais il s'avère que la fatigue, le soleil qui cogne ainsi que l'impossibilité d'accéder à tous les points de vue en vélo, achève de nous convaincre pour un tour en voiture. Excursion réservée pour 16h, on rejoint Théo et les deux petites allemandes (pas si petites en fait puisqu'elles ont 28 et 30 ans-même si on leur en donne beaucoup moins) pour déjeuner. Nous voulions les emmener dans notre petit restau pas cher qui nous avait préparé un bon petit plat veggie hier. On se rend rapidement compte cependant que l'antipathique serveuse d'hier l'est encore plus aujourd'hui. Le résultat est assez simple : aujourd'hui elle ne veut pas faire de plat veggie ou si mais c'est plus cher. Ça c'est fait, les petits chats regardent donc les 3 compères déjeuner puisqu'il n'y a rien pour elles (oui la viande en ce moment ça nous fait pas envie). Le repas se passe dans la bonne humeur malgré tout, on rigole tous les cinq, jusqu'à ce que la serveuse nous chasse un peu dehors. Bon, définitivement celle là elle n'est vraiment pas sympa, même pas aimable, le comble pour une serveuse! Tant pis, les trois ont bien mangé et nous on file se faire une tambouille à l'auberge du coup. C'est finalement un mal pour un bien car nous aurons économisé en cuisinant ce midi de quoi nous acheter une petite bouteille de rouge ce soir. Tout coûte cher ici sauf le vin : il faut en profiter !
" on boit pas mal quand même non mon cœur ?" s'interroge Petit Chat
" oui m'enfin c'est les vacances et on a le droit de se faire du bien non ? " rétorque Chatoune
Les deux chats acquiescent et filent se préparer un bon petit repas au soleil dans la cour de l'auberge. Il est déjà l'heure de partir pour le tour et on retrouve Théo. Nous voilà donc parti les amis pour la vallée de la lune. Il faut savoir que le désert d'atacama est le plus aride du monde avec si peu d'humidité que rien ne peu y vivre : ni homme, ni animal,ni plante, ni bactérie. On commence par se balader dans des grottes de sel cristallisé par l'érosion (érosion fluviale puis éolienne). Après le trek et la beauté des paysages des trois derniers jours, il est vrai que la barre était assez haute, mais on reste quand même ébahies. C'est un paysage encore jamais vu pour nos petits chats et la puissance de ces cavernes de sel est assez impressionnante. On enchaine avec la vallée de la lune à proprement parlée et ses dunes de sable. La force du désert nous impressionne toujours toutes les deux puisque celui ci mêle roches, dunes de sables et volcans majestueux. On admire la vue malgré les rafales de sables : "c'est bien avec la crème solaire et le sable par dessus, on a une double protection!", observe ninouche. Direction ensuite la vallée de la mort, autre point de vue sur cette zone aride, profonde cuvette où de nombreux incas puis espagnols sont morts à cause de la sécheresse extrême. C'est aussi un lieu emprunt de force et qui tient bien son nom par une autre période triste de l'histoire, celle de la dictature de Pinochet. En effet, dans cette vallée étaient assassinés les réfractaires de la dictature. Autre lieu donc surprenant et majestueux. Le dernier point de vue qui terminera notre excursion est "la piedra del coyote", lieu des dessins animés ou le fameux coyote tombe de la falaise. De la, nous observons le coucher de soleil, non on ne s'en lasse pas et la vue sur la cordillère des Andes, et les multiples volcans qui changent de couleur, est somptueuse. Il est ensuite l'heure de retourner à l'auberge et même si nous avions émis l'hypothèse d'une petite sortie, nous préférons finalement une petite soirée tranquille. Une bouteille de vin rouge tout de même et un bon petit dîner, après un petit peu de yoga pour Fanny. On blablate et on rigole avant de filer au lit. Nous sommes encore seules dans l'auberge: du repos qui fait du bien !
Et bien, mine de rien, c'est qu'on était bien fatiguées. Et oui, finalement, pas de top chef hier soir puisque nos yeux se fermaient tous seuls et nous avons dormi 11h. Seules dans notre dortoir de 6 et même dans l'auberge toute entière, le silence régnait et nous avons dormi comme des bébés. C'est toujours dans ce genre de moments que l'on se rend compte qu'on accumule parfois du sommeil en retard. Ce matin, c'est donc réveil tout doux sous le soleil. Julie commence par skyper sa Laura adorée, qu'est ce qu'elle lui manque celle la ! Un rayon de soleil matinal dans le cœur de la grande, heureuse de retrouver son amie de toujours, même pour un court instant. C'est dans ces moments qu'on se rend compte du manque mais ces amitiés là nous poussent à avancer. Après ce petit coup de fil, c'est petit dej à base de flocons d'avoine, graines de chia, banane et the à la cannelle. On en profite aussi pour trier les photos de notre trek et en 3 jours, on a sacrément mitraillé. On se remémore ces moments magiques en redécouvrant la beauté des paysages. Oui oui oui, vous aurez vite les photos, pardonnez nous pour le retard mais on a pas d'ordi sous la main (on va essayer de se mettre en recherche d'un). La matinée passe donc relativement vite et on a rendez-vous à midi pour réserver notre excursion de la journée. Nous hésitions entre un tour en vélo ou en voiture mais il s'avère que la fatigue, le soleil qui cogne ainsi que l'impossibilité d'accéder à tous les points de vue en vélo, achève de nous convaincre pour un tour en voiture. Excursion réservée pour 16h, on rejoint Théo et les deux petites allemandes (pas si petites en fait puisqu'elles ont 28 et 30 ans-même si on leur en donne beaucoup moins) pour déjeuner. Nous voulions les emmener dans notre petit restau pas cher qui nous avait préparé un bon petit plat veggie hier. On se rend rapidement compte cependant que l'antipathique serveuse d'hier l'est encore plus aujourd'hui. Le résultat est assez simple : aujourd'hui elle ne veut pas faire de plat veggie ou si mais c'est plus cher. Ça c'est fait, les petits chats regardent donc les 3 compères déjeuner puisqu'il n'y a rien pour elles (oui la viande en ce moment ça nous fait pas envie). Le repas se passe dans la bonne humeur malgré tout, on rigole tous les cinq, jusqu'à ce que la serveuse nous chasse un peu dehors. Bon, définitivement celle là elle n'est vraiment pas sympa, même pas aimable, le comble pour une serveuse! Tant pis, les trois ont bien mangé et nous on file se faire une tambouille à l'auberge du coup. C'est finalement un mal pour un bien car nous aurons économisé en cuisinant ce midi de quoi nous acheter une petite bouteille de rouge ce soir. Tout coûte cher ici sauf le vin : il faut en profiter !
" on boit pas mal quand même non mon cœur ?" s'interroge Petit Chat
" oui m'enfin c'est les vacances et on a le droit de se faire du bien non ? " rétorque Chatoune
Les deux chats acquiescent et filent se préparer un bon petit repas au soleil dans la cour de l'auberge. Il est déjà l'heure de partir pour le tour et on retrouve Théo. Nous voilà donc parti les amis pour la vallée de la lune. Il faut savoir que le désert d'atacama est le plus aride du monde avec si peu d'humidité que rien ne peu y vivre : ni homme, ni animal,ni plante, ni bactérie. On commence par se balader dans des grottes de sel cristallisé par l'érosion (érosion fluviale puis éolienne). Après le trek et la beauté des paysages des trois derniers jours, il est vrai que la barre était assez haute, mais on reste quand même ébahies. C'est un paysage encore jamais vu pour nos petits chats et la puissance de ces cavernes de sel est assez impressionnante. On enchaine avec la vallée de la lune à proprement parlée et ses dunes de sable. La force du désert nous impressionne toujours toutes les deux puisque celui ci mêle roches, dunes de sables et volcans majestueux. On admire la vue malgré les rafales de sables : "c'est bien avec la crème solaire et le sable par dessus, on a une double protection!", observe ninouche. Direction ensuite la vallée de la mort, autre point de vue sur cette zone aride, profonde cuvette où de nombreux incas puis espagnols sont morts à cause de la sécheresse extrême. C'est aussi un lieu emprunt de force et qui tient bien son nom par une autre période triste de l'histoire, celle de la dictature de Pinochet. En effet, dans cette vallée étaient assassinés les réfractaires de la dictature. Autre lieu donc surprenant et majestueux. Le dernier point de vue qui terminera notre excursion est "la piedra del coyote", lieu des dessins animés ou le fameux coyote tombe de la falaise. De la, nous observons le coucher de soleil, non on ne s'en lasse pas et la vue sur la cordillère des Andes, et les multiples volcans qui changent de couleur, est somptueuse. Il est ensuite l'heure de retourner à l'auberge et même si nous avions émis l'hypothèse d'une petite sortie, nous préférons finalement une petite soirée tranquille. Une bouteille de vin rouge tout de même et un bon petit dîner, après un petit peu de yoga pour Fanny. On blablate et on rigole avant de filer au lit. Nous sommes encore seules dans l'auberge: du repos qui fait du bien !
Samedi 29 mars
Le bilan du Pérou est enfin posté!
Toc toc toc toooooooooooooc......" Despierta !!!" Nous crie Edwin, en guise de réveil. Il est 4h du matin et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les deux chats sont plutôt contents qu'on les réveille. Malgré l'intensité du froid, elles étaient tellement couvertes que la plus petite a eu chaud et les deux sœurettes n'ont pas merveilleusement bien dormi : finit le temps où l'on dormait les deux collées dans un lit simple, comme des bébés et d'une seule traite. Cela dit sortir de ces dix milles couches, en pleins milieu de la nuit, lorsque le froid est le plus intense n'est pas une partie de plaisir. Petit pipi, brossage de dent, bouclage de sacs, et... Ah non, pas besoin de s'habiller puisque non n'avions pas pris la peine de se déshabiller ! Évidemment, tout cela, lampe frontale en position, puisque dans ces refuges il n'y a que deux heures d'électricité par jour : de 19h à 21h. Bref, même s'il est 4h30 ou moins, il est l'heure de prendre le petit déjeuner. Nous sommes tous les six frigorifiés, emmitouflés, et profitons de la douceur de ce repas avant de partir pour la dernière journée de ce périple. Et nous voilà partis, il est 5h10 ! La lune brille encore, les étoiles sont là, nous sommes à 4500m. Le bonheur. Théo nous met de la musique toute douce le long du chemin qui mène aux geysers.... Et on a le droit à du Chopin pour se réchauffer tranquillement ! Nous grimpons encore en altitude, entourés de neige et de gèle... Soudaine pensée pour nos premières destinations! Nous avons atteint les 5000m lorsque nous arrivons au premier geyser. Incroyable, nous restons émerveillées... Surtout que le soleil se lève ! Nous profitons des premiers rayons de soleil devant ce paysage merveilleux avant de repartir vers un autre geyser. Le deuxième est encore plus impressionnant : plus grand, plus sauvage, dans un paysage encore plus surprenant. Il ne fait pas encore jour mais nos petits yeux sont grands ouverts... Il est maintenant l'heure de filer... Aux termes d'eau chaude ! Difficile pour l'instant d'imaginer pouvoir sortir nos maillot de bains : nous avons gardé les deux pantalons, le poncho péruvien, l'écharpe, le pull, le sous pull de ski, le manteau... Et nous avons encore froid. Et pourtant, nous arrivons à destination.... Entourées de montagne, il sort du sol de la fumée, de la vapeur... Et le hot top nous attend ! Le paysage est encore exceptionnel, nous n'avons jamais rien vu de pareil jusque-là. Bon, allez, ni une, ni deux, on enfile nos maillots de bain et nous voilà les pieds dans... Ouille, que c'est chaud... L'eau ! Quel bonheur ! Non seulement le fait de retrouver la chaleur est un délice, le fait - au passage - de retrouver le contact de l'eau après quelques jours sans douche est un bonheur, mais surtout, le paysage est exceptionnel. Nous nous retrouvons très vite tous les 6 dans le bassin, sans plus aucun touriste et nous apprécions toujours ces moments là. Le périple touche à sa fin et il nous reste une dernière étape : la laguna verde. Nous embrassons nos chers trois petits bout de femmes qui n'iront pas jusqu'à cette étape puisqu'elles rentrent à Uyuni dans la journée tandis que nous nous dirigeons vers le Chili. Petit pincement au cœur en les quittant mais une promesse s'ensuit vite : à très bientôt en équateur ! Quelles amours de femmes ! Nous repartons donc avec Théo vers notre dernière étape. Le chemin est merveilleux, nous repassons par un désert qu'on appelle "le désert de Dali" mélange de neige et de terre, et d'accumulations de roches qui forment des sculptures.... Magique ! Nous arrivons ensuite devant ce magnifique et énorme lagon vert. Il n'est pas encore très très vert mais commence à prendre de la couleur (au fur et à mesure de la matinée il devient de plus en plus vert). Il fait un froid de canard mais nous restons encore une fois bouche bée ! Il est maintenant l'heure de se rapprocher du Chili et nous repartons. Edwin nous laisse au niveau du transfert de voiture : merci pour tout ! Nous ne tardons pas à comprendre qu'un léger imprévu arrive. San Pedro de Atacama, notre destination au Chili, s'est réveillée ce matin sans électricité... Impossible donc d'envoyer les bus puisqu'il est impossible d'enregistrer les passagers. Il nous faut attendre deux heures de plus! Ah là les amis, je crois que ça va pas être possible. On s'imagine déjà se les cailler pendant deux heures (le bureau de la migration se trouve en plein désert et pas du tout à l'abri du vent!)... Grosse chance, on finit par trouver une voiture pour nous emmener! Yes! Nous voilà parties... On commence à s'habituer au remplissage de papiers (transporter vous des végétaux dans votre valise ?!), au passage à la douane, à tampon sur le passeport. Ça prend du temps mais plus le temps passe plus on gagne en patience je crois ! Arrivées dans la ville, il nous faut trouver une auberge. En rencontrant deux françaises à 'Potosi, elle nous avait donné une adresse par cher (dur dur de passer de la bolivie au Chili !) et sympa. Nous arrivons mais l'auberge est fermée depuis 4 jours... Ils font des réparations ! On réussit quand même à pouvoir rester ce soir puisqu'elle réouvre demain ! Yes ! Surtout que du coup.. On est toutes seules dans l'auberge ! Génial. Nous sommes trop contentes de pouvoir se poser. Nous repartons cependant trouver quelque chose à nous mettre sous la dent et parcourons un peu les rues de San Pedro. Autre décor, encore ! Le Chili est vraiment différent, surtout que cette ville est très très touristique mais c'est juste un stop pour pouvoir aller faire une excursion dans le désert pas loin qui apparemment est juste exceptionnel. Déjeuner pas cher et sympa, petite bière, tout en ayant le lonely de l'argentine dans les mains pour commencer à s'organiser un peu parce que l'argentine ce sera : stop et couchsurfing. Nous trouvons pour l'instant les chiliens très sympa, ne serait ce que par quelques regards ou phrases attentionnées. Nous partons ensuite à la recherche d'un supermarché tout en regardant les agences pour organiser notre excursion de demain. Oui, encore un tour, mais malheureusement, nous n'avons pas trop le choix et ne pouvons faire autrement. Des légumes (pour changer!) achetés, nous retournons à l'auberge et l'opération douche est d'actualité. Nous n'avons, je crois, jamais autant apprécié une douche chaude... Dans une salle de bain propre.... Avec une serviette, en coton, une vraie... Quel bonheur ! Non vraiment, la douche chaude est un vrai moment de bonheur. Petite série internet avant d'aller se renseigner sur le prix des billets de bus pour passer la frontière. Fanny répète à sa grande sœur que le stop ça serait mieux tandis que Julie insiste sur le côté pratique. Bon finalement, elle n'a peut être pas tord la grande! Enfin... 28 000 pesos chilien pour un aller à Salta, soit 40 euros, c'est peut être un peu abusé quand même ! Oui, c'est décidé, lundi on part pour l'argentine - on reviendra au Chili juste avant de partir en nouvelle Zélande - mais en stop ! En attendant, il est l'heure de retrouver Théo et un autre français que Théo a rencontré dans son auberge pour aller boire une bière. Nous passons acheter une bouteille de vin chilien avant pour notre apéro et attendons les gars. On se pose dans un café pour parler de choses et dautres mais les deux sœurs ne consomment pas : budget du jour atteint et puis bouteille de vin à l'horizon. Nous ne restons pas des masses car un rdv Skype est prévu avec notre petite maman et
Paul. Quel bonheur de les voir tous les deux ! Nous échangeons tous en rigolant et profitons de se voir car c'est vraiment très agréable d'avoir l'impression d être en face ! Il ne manque que le contact physique.... Puis nous commençons en même temps toutes les deux notre apéro, vin rouge et on a même trouver un peu de fromage ! Nous préparons aussi notre dîner : maïs à la vapeur et petite ratatouille maison. Tient, Papa appelle sur wiber ! Cool, on aura eu les 4 ce soir... Quel bonheur d'entendre leurs voix ! Nous mangeons en tête à tête, le sourire aux lèvres, avant d'aller regarder un petit top chef (ça fait longtemps) pour nous détendre... Bonne nuit !
Le bilan du Pérou est enfin posté!
Toc toc toc toooooooooooooc......" Despierta !!!" Nous crie Edwin, en guise de réveil. Il est 4h du matin et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les deux chats sont plutôt contents qu'on les réveille. Malgré l'intensité du froid, elles étaient tellement couvertes que la plus petite a eu chaud et les deux sœurettes n'ont pas merveilleusement bien dormi : finit le temps où l'on dormait les deux collées dans un lit simple, comme des bébés et d'une seule traite. Cela dit sortir de ces dix milles couches, en pleins milieu de la nuit, lorsque le froid est le plus intense n'est pas une partie de plaisir. Petit pipi, brossage de dent, bouclage de sacs, et... Ah non, pas besoin de s'habiller puisque non n'avions pas pris la peine de se déshabiller ! Évidemment, tout cela, lampe frontale en position, puisque dans ces refuges il n'y a que deux heures d'électricité par jour : de 19h à 21h. Bref, même s'il est 4h30 ou moins, il est l'heure de prendre le petit déjeuner. Nous sommes tous les six frigorifiés, emmitouflés, et profitons de la douceur de ce repas avant de partir pour la dernière journée de ce périple. Et nous voilà partis, il est 5h10 ! La lune brille encore, les étoiles sont là, nous sommes à 4500m. Le bonheur. Théo nous met de la musique toute douce le long du chemin qui mène aux geysers.... Et on a le droit à du Chopin pour se réchauffer tranquillement ! Nous grimpons encore en altitude, entourés de neige et de gèle... Soudaine pensée pour nos premières destinations! Nous avons atteint les 5000m lorsque nous arrivons au premier geyser. Incroyable, nous restons émerveillées... Surtout que le soleil se lève ! Nous profitons des premiers rayons de soleil devant ce paysage merveilleux avant de repartir vers un autre geyser. Le deuxième est encore plus impressionnant : plus grand, plus sauvage, dans un paysage encore plus surprenant. Il ne fait pas encore jour mais nos petits yeux sont grands ouverts... Il est maintenant l'heure de filer... Aux termes d'eau chaude ! Difficile pour l'instant d'imaginer pouvoir sortir nos maillot de bains : nous avons gardé les deux pantalons, le poncho péruvien, l'écharpe, le pull, le sous pull de ski, le manteau... Et nous avons encore froid. Et pourtant, nous arrivons à destination.... Entourées de montagne, il sort du sol de la fumée, de la vapeur... Et le hot top nous attend ! Le paysage est encore exceptionnel, nous n'avons jamais rien vu de pareil jusque-là. Bon, allez, ni une, ni deux, on enfile nos maillots de bain et nous voilà les pieds dans... Ouille, que c'est chaud... L'eau ! Quel bonheur ! Non seulement le fait de retrouver la chaleur est un délice, le fait - au passage - de retrouver le contact de l'eau après quelques jours sans douche est un bonheur, mais surtout, le paysage est exceptionnel. Nous nous retrouvons très vite tous les 6 dans le bassin, sans plus aucun touriste et nous apprécions toujours ces moments là. Le périple touche à sa fin et il nous reste une dernière étape : la laguna verde. Nous embrassons nos chers trois petits bout de femmes qui n'iront pas jusqu'à cette étape puisqu'elles rentrent à Uyuni dans la journée tandis que nous nous dirigeons vers le Chili. Petit pincement au cœur en les quittant mais une promesse s'ensuit vite : à très bientôt en équateur ! Quelles amours de femmes ! Nous repartons donc avec Théo vers notre dernière étape. Le chemin est merveilleux, nous repassons par un désert qu'on appelle "le désert de Dali" mélange de neige et de terre, et d'accumulations de roches qui forment des sculptures.... Magique ! Nous arrivons ensuite devant ce magnifique et énorme lagon vert. Il n'est pas encore très très vert mais commence à prendre de la couleur (au fur et à mesure de la matinée il devient de plus en plus vert). Il fait un froid de canard mais nous restons encore une fois bouche bée ! Il est maintenant l'heure de se rapprocher du Chili et nous repartons. Edwin nous laisse au niveau du transfert de voiture : merci pour tout ! Nous ne tardons pas à comprendre qu'un léger imprévu arrive. San Pedro de Atacama, notre destination au Chili, s'est réveillée ce matin sans électricité... Impossible donc d'envoyer les bus puisqu'il est impossible d'enregistrer les passagers. Il nous faut attendre deux heures de plus! Ah là les amis, je crois que ça va pas être possible. On s'imagine déjà se les cailler pendant deux heures (le bureau de la migration se trouve en plein désert et pas du tout à l'abri du vent!)... Grosse chance, on finit par trouver une voiture pour nous emmener! Yes! Nous voilà parties... On commence à s'habituer au remplissage de papiers (transporter vous des végétaux dans votre valise ?!), au passage à la douane, à tampon sur le passeport. Ça prend du temps mais plus le temps passe plus on gagne en patience je crois ! Arrivées dans la ville, il nous faut trouver une auberge. En rencontrant deux françaises à 'Potosi, elle nous avait donné une adresse par cher (dur dur de passer de la bolivie au Chili !) et sympa. Nous arrivons mais l'auberge est fermée depuis 4 jours... Ils font des réparations ! On réussit quand même à pouvoir rester ce soir puisqu'elle réouvre demain ! Yes ! Surtout que du coup.. On est toutes seules dans l'auberge ! Génial. Nous sommes trop contentes de pouvoir se poser. Nous repartons cependant trouver quelque chose à nous mettre sous la dent et parcourons un peu les rues de San Pedro. Autre décor, encore ! Le Chili est vraiment différent, surtout que cette ville est très très touristique mais c'est juste un stop pour pouvoir aller faire une excursion dans le désert pas loin qui apparemment est juste exceptionnel. Déjeuner pas cher et sympa, petite bière, tout en ayant le lonely de l'argentine dans les mains pour commencer à s'organiser un peu parce que l'argentine ce sera : stop et couchsurfing. Nous trouvons pour l'instant les chiliens très sympa, ne serait ce que par quelques regards ou phrases attentionnées. Nous partons ensuite à la recherche d'un supermarché tout en regardant les agences pour organiser notre excursion de demain. Oui, encore un tour, mais malheureusement, nous n'avons pas trop le choix et ne pouvons faire autrement. Des légumes (pour changer!) achetés, nous retournons à l'auberge et l'opération douche est d'actualité. Nous n'avons, je crois, jamais autant apprécié une douche chaude... Dans une salle de bain propre.... Avec une serviette, en coton, une vraie... Quel bonheur ! Non vraiment, la douche chaude est un vrai moment de bonheur. Petite série internet avant d'aller se renseigner sur le prix des billets de bus pour passer la frontière. Fanny répète à sa grande sœur que le stop ça serait mieux tandis que Julie insiste sur le côté pratique. Bon finalement, elle n'a peut être pas tord la grande! Enfin... 28 000 pesos chilien pour un aller à Salta, soit 40 euros, c'est peut être un peu abusé quand même ! Oui, c'est décidé, lundi on part pour l'argentine - on reviendra au Chili juste avant de partir en nouvelle Zélande - mais en stop ! En attendant, il est l'heure de retrouver Théo et un autre français que Théo a rencontré dans son auberge pour aller boire une bière. Nous passons acheter une bouteille de vin chilien avant pour notre apéro et attendons les gars. On se pose dans un café pour parler de choses et dautres mais les deux sœurs ne consomment pas : budget du jour atteint et puis bouteille de vin à l'horizon. Nous ne restons pas des masses car un rdv Skype est prévu avec notre petite maman et
Paul. Quel bonheur de les voir tous les deux ! Nous échangeons tous en rigolant et profitons de se voir car c'est vraiment très agréable d'avoir l'impression d être en face ! Il ne manque que le contact physique.... Puis nous commençons en même temps toutes les deux notre apéro, vin rouge et on a même trouver un peu de fromage ! Nous préparons aussi notre dîner : maïs à la vapeur et petite ratatouille maison. Tient, Papa appelle sur wiber ! Cool, on aura eu les 4 ce soir... Quel bonheur d'entendre leurs voix ! Nous mangeons en tête à tête, le sourire aux lèvres, avant d'aller regarder un petit top chef (ça fait longtemps) pour nous détendre... Bonne nuit !