L'Inde
Il est temps de résumer cette dernière grande étape qui commença il y a déjà 5 semaines, à l'aéroport de Delhi. Une arrivée attendue, singulière et forte en émotion marqua le début de notre périple, non pas à quatre mais à huit pieds. Nous retrouvions notre petite maman accompagnée de notre Paulo international. Cette date qui paraissait si loin il y a maintenant 8 mois est arrivée très vite. Trois semaines dans le Radhjastan démarraient. Trois semaines de luxe - avec un chauffeur, des hôtels de charmes, des bons restaurants...organisées à l'avance par notre belle Julie, qui prend toujours les choses en main. Une boucle dans le nord-ouest du pays, malgré la température étouffante ; un programme d'enfer où s'enchaînent villes et villages, capharnaüm et tranquillité, fourmillement et silence plat. Après des retrouvailles hautes en couleurs - quelle émotion ! - nous fumes immédiatement dépaysées par notre nouvel environnement. Nos deux jeunes mariés le sont encore plus que les deux petits chats qui ne perdent pas leurs habitudes de globes trotteuses. Accompagnés du fameux Vimal, notre chauffeur, nous changeons de ville tous les jours ou presque. Delhi, Agra, Jaipur, Chittorgarh, Bundi, Udaipur, Narlai, Badhrajune,Rhaktapur, Jaiselmer, Jodhpur et même Bombay le temps d'une journée. Découverte donc d'endroits totalement différents, visite de nombreux forts plus incroyables les uns que les autres, de majestueuses mosquées, d'époustouflants tombeaux (dont le fameux Taj Mahal), de nombreux et distinctifs temples bouddhistes, hindous, jaïns, siik... Nous pouvons aussi parler de véritable découverte culinaire riche en épices pour certains, perturbante ou succulente pour d'autres. Et puis ce fut surtout la découverte d'une culture. Et pas des moindres ! L'Inde est tout un monde ! À commencer par les gens et leur sourire ; malgré l'insistance des regards masculins sur nos peaux blanches et nos cheveux blonds, le respect, la gentillesse et la curiosité dominent chez les locaux. L'élégance de ces magnifiques femmes en sari émerveille, la puissance du regard des enfants reste à jamais gravée dans nos mémoires. La réalité de l'inégalité du monde est là, sous nos yeux, nous rappelant régulièrement que nous sommes "occidentaux" et pourtant, pourtant, nous nous imprégnons plus que jamais de ce monde. Une joie de vivre, une envie d'être là au moment présent, une incroyable force mentale... Voilà ce qui domine. Beaucoup n'ont rien mais sont heureux d'être simplement là et de vivre, là est l'important, le principal. Chaque regard est donc une véritable leçon de vie, un miroir qui nous renvoie à ce que l'on a tendance à oublier. Un avertissement qui nous met en garde : vivez ! Car eux, ils vivent et je dirais même qu'ils survivent. Une mentalité qui tend vers l'optimiste, qui prend fondamentalement sa source dans la religion. Majoritairement hindous, les indiens croient en la réincarnation. Ils divisent la vie en quatre étapes, quatre cycles, de sorte à ce que la naissance occupe la même place que la mort. Contrairement à chez nous, le fait de mourir n'est pas morbide puisque l'âme reste à jamais et se réincarne. La notion du karma s'explique donc ici : en fonction de nos actes, nous auront une bonne réincarnation ou non. Notre attitude détermine notre avenir. Une croyance alors omniprésente, une dévotion totale qui se reflète également par la présence de nombreux saddhus qui vivent en ermites, de l'aumône, dédiant leur journée à la méditation, au yoga, à la prière. Nous avons eu la chance, dans les hauteurs d'un petit village nommé Badhrajune, d'assister à une cérémonie hindou avec ces saddhus vivant dans le temple lui-même.
Quant on parle de l'Inde on pense donc assez rapidement yoga ou méditation. C'est en effet très ancré, on remarque d'ailleurs la présence de nombreux ashrams, sorte de communautés, dans toute l'Inde. Mais la culture indienne ne s'arrête pas là. Je vous l'ai dit : c'est un véritable univers à part entière, c'est tout un monde. Et un monde qui mobilise tous nos sens. Car l'Inde c'est aussi... Des vaches sur toutes les routes, un véritable parcours du combattant pour le conducteur qui s'efforce de slalomer entre vaches, buffles - renverser l'une de ces bêtes sacrées mérite la prison ; mieux vaut tuer un homme qu'un buffle ! - mais aussi chiens, ânes, tortues (si si!), gazelles, motos, richshaws, les bergers et leurs troupeaux, les enfants et les femmes... La route appartient à tous le monde, c'est un bordel incessant. C'est aussi une confrontation à la réalité en voyant les mendiants s'agripper aux fenêtres de la voiture à l'arrêt, montrant leurs membres estropiés ou leur si maigre bébé. Et puis, la route en Inde c'est un suicide auditif : le rythme du Klaxon ne s'arrêtant jamais. What else ?
Des hôtels de maharadjah d'une qualité exceptionnelle, un monde de castes encore bien trop présent, un pays qui évolue vitesse grand V, une pauvreté extrême, des millions de personnes, des bijoux qui brillent, des épices partout, des images de Vishnu, Krishna et des 10 000 autres dieux et déesses perdues au milieu de fleurs de lotus, d'encens et autre objets de prières, des tas de fruits et de légumes, des saveurs singulières, milles et unes couleurs, des tailleurs sur mesure - meilleurs amis de maman...
L'Inde c'est aussi des tas de traquenards à touristes dont seuls les indiens ont le secret, du thé chaï à chaque coin de rue, - jamais le même mais toujours là - l'expérience du train couchette, les crachats dans la rue, les rots sans gènes de nos locaux, de la boue sur les pieds, des odeurs de poubelles, des litres de transpiration déversées, la beauté des enfants, les lassi à la mangue, des distances astronomiques. Vous l'aurez compris, rien de vaut une immersion au sein de ce pays magique riche en sensations. L'Inde est un pays si grand qu'il faut tout une vie pour s'en imprégner réellement, si attrayant que notre curiosité n'est jamais rassasiée.
Il nous restait encore presque trois semaines de voyage quand nous avons laissé Paul à Bombay pour qu'il retourne en France tandis que nous nous dirigions entre fille dans le Kerala. Deux semaines de cure ayurvedique - décrites dans le journal de bord - pour laisser place au ressourçant, au reposant, au renouveau. Puis, une fois cette cure terminée, nous laissions notre maman retrouver le froid normand tandis que nous partions vers Pondicherry, petit village français du sud est de l'Inde. 4 derniers jours de repos, bonne bouffe, lecture pour éviter de penser au retour imminent. La découverte de cette ville aux allures françaises et de la fameuse cité universelle - avec une grande pensée pour Charles ! - nous permirent d'atténuer le mieux possible notre appréhension quant à la fin de ce voyage. Nous ne pouvions rêver mieux que l'Inde pour terminer ce périple... Retour imminent après un stop très court à Dubaï et nous reprendrons le cours de nos vies... À très vite pour de vrai !
Il est temps de résumer cette dernière grande étape qui commença il y a déjà 5 semaines, à l'aéroport de Delhi. Une arrivée attendue, singulière et forte en émotion marqua le début de notre périple, non pas à quatre mais à huit pieds. Nous retrouvions notre petite maman accompagnée de notre Paulo international. Cette date qui paraissait si loin il y a maintenant 8 mois est arrivée très vite. Trois semaines dans le Radhjastan démarraient. Trois semaines de luxe - avec un chauffeur, des hôtels de charmes, des bons restaurants...organisées à l'avance par notre belle Julie, qui prend toujours les choses en main. Une boucle dans le nord-ouest du pays, malgré la température étouffante ; un programme d'enfer où s'enchaînent villes et villages, capharnaüm et tranquillité, fourmillement et silence plat. Après des retrouvailles hautes en couleurs - quelle émotion ! - nous fumes immédiatement dépaysées par notre nouvel environnement. Nos deux jeunes mariés le sont encore plus que les deux petits chats qui ne perdent pas leurs habitudes de globes trotteuses. Accompagnés du fameux Vimal, notre chauffeur, nous changeons de ville tous les jours ou presque. Delhi, Agra, Jaipur, Chittorgarh, Bundi, Udaipur, Narlai, Badhrajune,Rhaktapur, Jaiselmer, Jodhpur et même Bombay le temps d'une journée. Découverte donc d'endroits totalement différents, visite de nombreux forts plus incroyables les uns que les autres, de majestueuses mosquées, d'époustouflants tombeaux (dont le fameux Taj Mahal), de nombreux et distinctifs temples bouddhistes, hindous, jaïns, siik... Nous pouvons aussi parler de véritable découverte culinaire riche en épices pour certains, perturbante ou succulente pour d'autres. Et puis ce fut surtout la découverte d'une culture. Et pas des moindres ! L'Inde est tout un monde ! À commencer par les gens et leur sourire ; malgré l'insistance des regards masculins sur nos peaux blanches et nos cheveux blonds, le respect, la gentillesse et la curiosité dominent chez les locaux. L'élégance de ces magnifiques femmes en sari émerveille, la puissance du regard des enfants reste à jamais gravée dans nos mémoires. La réalité de l'inégalité du monde est là, sous nos yeux, nous rappelant régulièrement que nous sommes "occidentaux" et pourtant, pourtant, nous nous imprégnons plus que jamais de ce monde. Une joie de vivre, une envie d'être là au moment présent, une incroyable force mentale... Voilà ce qui domine. Beaucoup n'ont rien mais sont heureux d'être simplement là et de vivre, là est l'important, le principal. Chaque regard est donc une véritable leçon de vie, un miroir qui nous renvoie à ce que l'on a tendance à oublier. Un avertissement qui nous met en garde : vivez ! Car eux, ils vivent et je dirais même qu'ils survivent. Une mentalité qui tend vers l'optimiste, qui prend fondamentalement sa source dans la religion. Majoritairement hindous, les indiens croient en la réincarnation. Ils divisent la vie en quatre étapes, quatre cycles, de sorte à ce que la naissance occupe la même place que la mort. Contrairement à chez nous, le fait de mourir n'est pas morbide puisque l'âme reste à jamais et se réincarne. La notion du karma s'explique donc ici : en fonction de nos actes, nous auront une bonne réincarnation ou non. Notre attitude détermine notre avenir. Une croyance alors omniprésente, une dévotion totale qui se reflète également par la présence de nombreux saddhus qui vivent en ermites, de l'aumône, dédiant leur journée à la méditation, au yoga, à la prière. Nous avons eu la chance, dans les hauteurs d'un petit village nommé Badhrajune, d'assister à une cérémonie hindou avec ces saddhus vivant dans le temple lui-même.
Quant on parle de l'Inde on pense donc assez rapidement yoga ou méditation. C'est en effet très ancré, on remarque d'ailleurs la présence de nombreux ashrams, sorte de communautés, dans toute l'Inde. Mais la culture indienne ne s'arrête pas là. Je vous l'ai dit : c'est un véritable univers à part entière, c'est tout un monde. Et un monde qui mobilise tous nos sens. Car l'Inde c'est aussi... Des vaches sur toutes les routes, un véritable parcours du combattant pour le conducteur qui s'efforce de slalomer entre vaches, buffles - renverser l'une de ces bêtes sacrées mérite la prison ; mieux vaut tuer un homme qu'un buffle ! - mais aussi chiens, ânes, tortues (si si!), gazelles, motos, richshaws, les bergers et leurs troupeaux, les enfants et les femmes... La route appartient à tous le monde, c'est un bordel incessant. C'est aussi une confrontation à la réalité en voyant les mendiants s'agripper aux fenêtres de la voiture à l'arrêt, montrant leurs membres estropiés ou leur si maigre bébé. Et puis, la route en Inde c'est un suicide auditif : le rythme du Klaxon ne s'arrêtant jamais. What else ?
Des hôtels de maharadjah d'une qualité exceptionnelle, un monde de castes encore bien trop présent, un pays qui évolue vitesse grand V, une pauvreté extrême, des millions de personnes, des bijoux qui brillent, des épices partout, des images de Vishnu, Krishna et des 10 000 autres dieux et déesses perdues au milieu de fleurs de lotus, d'encens et autre objets de prières, des tas de fruits et de légumes, des saveurs singulières, milles et unes couleurs, des tailleurs sur mesure - meilleurs amis de maman...
L'Inde c'est aussi des tas de traquenards à touristes dont seuls les indiens ont le secret, du thé chaï à chaque coin de rue, - jamais le même mais toujours là - l'expérience du train couchette, les crachats dans la rue, les rots sans gènes de nos locaux, de la boue sur les pieds, des odeurs de poubelles, des litres de transpiration déversées, la beauté des enfants, les lassi à la mangue, des distances astronomiques. Vous l'aurez compris, rien de vaut une immersion au sein de ce pays magique riche en sensations. L'Inde est un pays si grand qu'il faut tout une vie pour s'en imprégner réellement, si attrayant que notre curiosité n'est jamais rassasiée.
Il nous restait encore presque trois semaines de voyage quand nous avons laissé Paul à Bombay pour qu'il retourne en France tandis que nous nous dirigions entre fille dans le Kerala. Deux semaines de cure ayurvedique - décrites dans le journal de bord - pour laisser place au ressourçant, au reposant, au renouveau. Puis, une fois cette cure terminée, nous laissions notre maman retrouver le froid normand tandis que nous partions vers Pondicherry, petit village français du sud est de l'Inde. 4 derniers jours de repos, bonne bouffe, lecture pour éviter de penser au retour imminent. La découverte de cette ville aux allures françaises et de la fameuse cité universelle - avec une grande pensée pour Charles ! - nous permirent d'atténuer le mieux possible notre appréhension quant à la fin de ce voyage. Nous ne pouvions rêver mieux que l'Inde pour terminer ce périple... Retour imminent après un stop très court à Dubaï et nous reprendrons le cours de nos vies... À très vite pour de vrai !
Le Népal
C'est juste avant de retrouver notre Maman et notre joli papa pour découvrir cette fameuse Inde, qu'il est temps de résumer ce séjour. Voilà il dix jours que nous arrivions, après des turbulences aériennes, sur le territoire népalais, le sourire au lèvres. Étonnées de n'être quasiment que les seules femmes de l'avion, impatientes après avoir attendu de longues minutes notre sac, heureuses d'être attendues. Car oui, c'est la jolie Zoé qui nous accueille chez elle ces quelques jours. Une arrivée donc pleine de vie et de découvertes, en grande partie grâce à elle. À commencer par Zoé, nous avons découvert de très belles personnes. Ce fut dans un premier temps de partager des potins et autres anecdotes avec Zoé, de papoter de tout et de rien tout en apprenant à se connaître, se sentir chez soi, en compagnie d'une amie alors que nous sommes à des milliers de kilomètres de la France et que nous ne nous connaissions en fait quasiment pas. Nous apprenons aussi à découvrir ses deux supers colocs, Lucas et Coraline ; mais aussi toute la petite bande d'expat´ français dont Capucine et Ophélie avec qui nous avons plutôt bien accroché. Bref, vous l'aurez compris, nous avons été bien entourées. Puis, outre ces belles personnes, nous avons découvert un véritable univers, une culture incroyable. Nous nous sommes plongées dans ce pays avec détermination et avec la volonté de s'imprégner de tout. Le bruit incessant des Klaxons, les petits bus surbookés et le fameux namaste... Tout nous enchantait ! Nous sommes donc parties à la découverte; découverte de cette capitale étonnante et détonnante : Patan, Durbar square (les multiples), Thamel, Swayambutnah, 'Bodhnath... Des stupas, des temples, des ruelles pavées, des visages, des tonnes de petites cours, des restau'. Le Népal nous enchante dès le premier jour, et c'est peu dire. Nous découvrons aussi la Vallée de Katmandou avec ses incroyables petits village : Bakhapur, Kirtipir, Bungamati... Trois mondes! Des montagnes, de la poterie, des sourires (encore!), des ruelles (pavées, aussi!), des temples, des bassins... Et puis des vaches, des poules, des singes, des chats, des corbeaux... Le Népal est un visage aux milles facettes ; il nous étonnera toujours. Sans parler de la gastronomie : bara, chatamari, sandheko, momos, pakauda, dahl baat, dahl fry.... Bref, des saveurs, des couleurs, des épices! Mais il y eu aussi : un super déjeuner à l'alliance française, une petite pause dans le jardin des rêves, un cour de yoga, puis un autre de méditation, un massage ayurvédique, de la lecture (beaucoup de lecture!), une séance épilation, des nombreux achats et la découverte de Pashupatina lors de notre dernière soirée. Découverte d'un lieu singulier que nous appréhendions ; l'endroit où se reflète la spiritualité de ce joli pays. C'est un ensemble de temples, au bord de la rivière, où sont brûlés les morts. Après tout un processus spirituel, le mort de posé sur un bûcher et après avoir tourné trois fois le corps trois fois (la naissance, la vie, la mort), le feu prend racine dans la bouche du défunt. La famille est autour, des tas de népalais regardent la scène, empruntée de pureté et d'émotion. C'est beau, c'est fort et c'est unique. C'est une autre manière de dire au revoir à celui qui disparaît. Grâce à un jeune guide qui nous propose gentiment de nous expliquer tout ça, nous en apprenons énormément sur cette culture : la différence entre le bouddhisme et l'hindouisme ; pourquoi les femmes portent-elles des petits points sur le front ; qui sont exactement les saddhus.... Bref, autant de question qui nous trottaient par la tête et qui ont trouvé réponse. La gentillesse et la beauté des népalais nous a enchanté ; malgré le fait que nous ne passions pas inaperçues avec nos cheveux blonds. Fanny est complètement tombée dans cette culture tandis que Julie n'a pas cessée de s'émerveiller et de se plonger dans ce joli monde. Vous l'aurez compris, le Népal, en résumé, c'était : magique, unique, mieux que ça ! C'est un tout inexplicable, un second souffle, une découverte singulière.
C'est juste avant de retrouver notre Maman et notre joli papa pour découvrir cette fameuse Inde, qu'il est temps de résumer ce séjour. Voilà il dix jours que nous arrivions, après des turbulences aériennes, sur le territoire népalais, le sourire au lèvres. Étonnées de n'être quasiment que les seules femmes de l'avion, impatientes après avoir attendu de longues minutes notre sac, heureuses d'être attendues. Car oui, c'est la jolie Zoé qui nous accueille chez elle ces quelques jours. Une arrivée donc pleine de vie et de découvertes, en grande partie grâce à elle. À commencer par Zoé, nous avons découvert de très belles personnes. Ce fut dans un premier temps de partager des potins et autres anecdotes avec Zoé, de papoter de tout et de rien tout en apprenant à se connaître, se sentir chez soi, en compagnie d'une amie alors que nous sommes à des milliers de kilomètres de la France et que nous ne nous connaissions en fait quasiment pas. Nous apprenons aussi à découvrir ses deux supers colocs, Lucas et Coraline ; mais aussi toute la petite bande d'expat´ français dont Capucine et Ophélie avec qui nous avons plutôt bien accroché. Bref, vous l'aurez compris, nous avons été bien entourées. Puis, outre ces belles personnes, nous avons découvert un véritable univers, une culture incroyable. Nous nous sommes plongées dans ce pays avec détermination et avec la volonté de s'imprégner de tout. Le bruit incessant des Klaxons, les petits bus surbookés et le fameux namaste... Tout nous enchantait ! Nous sommes donc parties à la découverte; découverte de cette capitale étonnante et détonnante : Patan, Durbar square (les multiples), Thamel, Swayambutnah, 'Bodhnath... Des stupas, des temples, des ruelles pavées, des visages, des tonnes de petites cours, des restau'. Le Népal nous enchante dès le premier jour, et c'est peu dire. Nous découvrons aussi la Vallée de Katmandou avec ses incroyables petits village : Bakhapur, Kirtipir, Bungamati... Trois mondes! Des montagnes, de la poterie, des sourires (encore!), des ruelles (pavées, aussi!), des temples, des bassins... Et puis des vaches, des poules, des singes, des chats, des corbeaux... Le Népal est un visage aux milles facettes ; il nous étonnera toujours. Sans parler de la gastronomie : bara, chatamari, sandheko, momos, pakauda, dahl baat, dahl fry.... Bref, des saveurs, des couleurs, des épices! Mais il y eu aussi : un super déjeuner à l'alliance française, une petite pause dans le jardin des rêves, un cour de yoga, puis un autre de méditation, un massage ayurvédique, de la lecture (beaucoup de lecture!), une séance épilation, des nombreux achats et la découverte de Pashupatina lors de notre dernière soirée. Découverte d'un lieu singulier que nous appréhendions ; l'endroit où se reflète la spiritualité de ce joli pays. C'est un ensemble de temples, au bord de la rivière, où sont brûlés les morts. Après tout un processus spirituel, le mort de posé sur un bûcher et après avoir tourné trois fois le corps trois fois (la naissance, la vie, la mort), le feu prend racine dans la bouche du défunt. La famille est autour, des tas de népalais regardent la scène, empruntée de pureté et d'émotion. C'est beau, c'est fort et c'est unique. C'est une autre manière de dire au revoir à celui qui disparaît. Grâce à un jeune guide qui nous propose gentiment de nous expliquer tout ça, nous en apprenons énormément sur cette culture : la différence entre le bouddhisme et l'hindouisme ; pourquoi les femmes portent-elles des petits points sur le front ; qui sont exactement les saddhus.... Bref, autant de question qui nous trottaient par la tête et qui ont trouvé réponse. La gentillesse et la beauté des népalais nous a enchanté ; malgré le fait que nous ne passions pas inaperçues avec nos cheveux blonds. Fanny est complètement tombée dans cette culture tandis que Julie n'a pas cessée de s'émerveiller et de se plonger dans ce joli monde. Vous l'aurez compris, le Népal, en résumé, c'était : magique, unique, mieux que ça ! C'est un tout inexplicable, un second souffle, une découverte singulière.
La Malaisie
Dire que nous quittions le Cambodge le moral dans les chaussettes n'est pas un euphémisme. Fatigue physique et morale, bref la perspective de changer encore de routine ne nous enthousiasmait pas vraiment. But the show must go on et voilà que nous nous envolions pour un nouveau pays : la Malaisie. Une jetée dans l'inconnu, imprévue d'autant plus que la Malaisie ne figurait pas dans notre itinéraire de base mais étant donné qu'il fallait passer par kuala lumpur pour se rendre au Népal, nous avions décidé d'y rester finalement 10 jours. Aucune attente donc, un pays à découvrir entièrement. Un nouveau mode de fonctionnement aussi à découvrir car ce nouveau pays marque aussi l'arrivée de notre gaillard, j'ai nommé mister Alexis. Fraîchement (ou pas) débarquées dans la grande capitale Kuala Lumpur, nous retrouvons notre jeune blondinet dans la gare principale. À peine le temps de se retrouver et déjà nous prévoyons le programme de notre séjour. Une seule idée en tête : plage, soleil, mer, île de rêve. L'étouffement de la capitale, la chaleur écrasante et l'humidité extrême nous donne envie de déserter au plus vite la ville et de profiter des îles paradisiaques malaisiennes. La décision est donc prise : nous ne resterons même pas une journée à Kuala lumpur et partirons le soir même pour les îles perenthians. Un premier contact donc plutôt rapide avec l'immense Kuala Lumpur, le temps tout de même de déguster les plats locaux, imprimés de l'influence indienne, et de se promener à travers le quartier chinois. Nous notons rapidement, et à notre grande surprise, la puissance de l'influence islamique en Malaisie, d'autant plus que bingo : nous sommes en plein ramadan. Projetées dans une culture totalement inconnue et incroyablement riche, nous comprenons vite que la Malaisie regorge de trésors à découvrir. Un pays relativement européanisé et riche, où la religion musulmane est maîtresse mais cohabite avec hindouisme, bouddhisme et shintoïsme. Nous espérons donc en apprendre un peu plus sur cette diversité culturelle mais à notre arrivée sur le sol malaisien, l'appel de la mer est plus fort. Nous filons donc des le premier soir au nord de l'île, 10h de bus de nuit plutôt chaotique entre la route à grumeaux et le froid glacial de la clim. Arrivée donc très matinale à l'embarcadère du fameux bateau qui nous permettra de rejoindre nos îles de rêves. Il est donc 8h quand nous débarquons, épuisés sur les îles perenthians, petit paradis terrestre. Rapidement, nous sommes enchantés par la couleur bleue turquoise transparente de l'eau où nous apercevons déjà quelques poissons, tout comme le sable chaud et fin et le soleil qui tape. Tout ce dont on avait besoin! Nous passerons 4 jours sur les îles, 4 jours de repos, 4 jours dans l'eau, 4 jours à faire les écrevisses sur la plage, 4 jours à observer poissons multicolores, coraux, tortues et même requins. Une agréable sensation de bien être, de se laisser porter et aller, de vacances tout simplement. Nous faisons sur l'île la connaissance de 4 compères stéphanois Lucas, Thomas, Alban et Maxence, avec qui nous partageons dîners et soirées sur la plage. Quel joie aussi d'être tous les trois, on forme une équipe fanfaronne, qui dépote plutôt pas mal en terme de rigolades et de vannes. Ça fait pas de mal finalement d'avoir un mâle chat dans l'équipe mais surtout de retrouver un petit bout de chez nous en partageant ce beau voyage. Néanmoins, il faut dire qu'après 4 jours de playa et tutti frutti, les deux hyperactifs de la bande -j'ai nommé notre gaillard et Petit chat- ne supportent plus vraiment l'ambiance j'aidusablepartoutsansarret et aspirent à découvrir un autre coin de la Malaisie. Notre Chatoune serait bien restée encore la, à profiter de cette déconnexion justement mais bon, on est en Malaisie qu'une fois et il est tant de changer d'ambiance. Direction donc Melaka, à deux heures de route au sud de Kuala Lumpur. Une nouvelle nuit dans le bus donc est nécessaire pour rejoindre cette ville sensée représentée parfois le foisonnement de cultures présentes en Malaisie. Fraîchement débarquées (ou pas d'ailleurs) dans notre adorable guest house, nous nous sentons tout de suite super bien. Le gérant est un amour et cette auberge est sans aucun doute la meilleure depuis le début du voyage : super chambre pour tous les trois, espaces communs supers sympas et super grand, petit dej et boissons à volonté...le bonheur. Nous passerons donc les trois derniers jours dans cette petite ville pleine de charme, où tout nous est accessible à pied. Balades dans la ville et ses différents quartiers après avoir déjeuner indien et avant de dîner chinois, et c'est ce que nous adorons en Malaisie : cette cohabitation des cultures. 10 jours qui seront donc passés à une vitesse folle et dont nous avons apprécié la simplicité et la bonne ambiance que d'être tous les trois. Un pays dont nous avions aucune attente et qui nous a surpris de par son immense richesse culturelle. Un conseil, si vous hésité, filez y, la Malaisie ne gagne qu'à vous surprendre !
Dire que nous quittions le Cambodge le moral dans les chaussettes n'est pas un euphémisme. Fatigue physique et morale, bref la perspective de changer encore de routine ne nous enthousiasmait pas vraiment. But the show must go on et voilà que nous nous envolions pour un nouveau pays : la Malaisie. Une jetée dans l'inconnu, imprévue d'autant plus que la Malaisie ne figurait pas dans notre itinéraire de base mais étant donné qu'il fallait passer par kuala lumpur pour se rendre au Népal, nous avions décidé d'y rester finalement 10 jours. Aucune attente donc, un pays à découvrir entièrement. Un nouveau mode de fonctionnement aussi à découvrir car ce nouveau pays marque aussi l'arrivée de notre gaillard, j'ai nommé mister Alexis. Fraîchement (ou pas) débarquées dans la grande capitale Kuala Lumpur, nous retrouvons notre jeune blondinet dans la gare principale. À peine le temps de se retrouver et déjà nous prévoyons le programme de notre séjour. Une seule idée en tête : plage, soleil, mer, île de rêve. L'étouffement de la capitale, la chaleur écrasante et l'humidité extrême nous donne envie de déserter au plus vite la ville et de profiter des îles paradisiaques malaisiennes. La décision est donc prise : nous ne resterons même pas une journée à Kuala lumpur et partirons le soir même pour les îles perenthians. Un premier contact donc plutôt rapide avec l'immense Kuala Lumpur, le temps tout de même de déguster les plats locaux, imprimés de l'influence indienne, et de se promener à travers le quartier chinois. Nous notons rapidement, et à notre grande surprise, la puissance de l'influence islamique en Malaisie, d'autant plus que bingo : nous sommes en plein ramadan. Projetées dans une culture totalement inconnue et incroyablement riche, nous comprenons vite que la Malaisie regorge de trésors à découvrir. Un pays relativement européanisé et riche, où la religion musulmane est maîtresse mais cohabite avec hindouisme, bouddhisme et shintoïsme. Nous espérons donc en apprendre un peu plus sur cette diversité culturelle mais à notre arrivée sur le sol malaisien, l'appel de la mer est plus fort. Nous filons donc des le premier soir au nord de l'île, 10h de bus de nuit plutôt chaotique entre la route à grumeaux et le froid glacial de la clim. Arrivée donc très matinale à l'embarcadère du fameux bateau qui nous permettra de rejoindre nos îles de rêves. Il est donc 8h quand nous débarquons, épuisés sur les îles perenthians, petit paradis terrestre. Rapidement, nous sommes enchantés par la couleur bleue turquoise transparente de l'eau où nous apercevons déjà quelques poissons, tout comme le sable chaud et fin et le soleil qui tape. Tout ce dont on avait besoin! Nous passerons 4 jours sur les îles, 4 jours de repos, 4 jours dans l'eau, 4 jours à faire les écrevisses sur la plage, 4 jours à observer poissons multicolores, coraux, tortues et même requins. Une agréable sensation de bien être, de se laisser porter et aller, de vacances tout simplement. Nous faisons sur l'île la connaissance de 4 compères stéphanois Lucas, Thomas, Alban et Maxence, avec qui nous partageons dîners et soirées sur la plage. Quel joie aussi d'être tous les trois, on forme une équipe fanfaronne, qui dépote plutôt pas mal en terme de rigolades et de vannes. Ça fait pas de mal finalement d'avoir un mâle chat dans l'équipe mais surtout de retrouver un petit bout de chez nous en partageant ce beau voyage. Néanmoins, il faut dire qu'après 4 jours de playa et tutti frutti, les deux hyperactifs de la bande -j'ai nommé notre gaillard et Petit chat- ne supportent plus vraiment l'ambiance j'aidusablepartoutsansarret et aspirent à découvrir un autre coin de la Malaisie. Notre Chatoune serait bien restée encore la, à profiter de cette déconnexion justement mais bon, on est en Malaisie qu'une fois et il est tant de changer d'ambiance. Direction donc Melaka, à deux heures de route au sud de Kuala Lumpur. Une nouvelle nuit dans le bus donc est nécessaire pour rejoindre cette ville sensée représentée parfois le foisonnement de cultures présentes en Malaisie. Fraîchement débarquées (ou pas d'ailleurs) dans notre adorable guest house, nous nous sentons tout de suite super bien. Le gérant est un amour et cette auberge est sans aucun doute la meilleure depuis le début du voyage : super chambre pour tous les trois, espaces communs supers sympas et super grand, petit dej et boissons à volonté...le bonheur. Nous passerons donc les trois derniers jours dans cette petite ville pleine de charme, où tout nous est accessible à pied. Balades dans la ville et ses différents quartiers après avoir déjeuner indien et avant de dîner chinois, et c'est ce que nous adorons en Malaisie : cette cohabitation des cultures. 10 jours qui seront donc passés à une vitesse folle et dont nous avons apprécié la simplicité et la bonne ambiance que d'être tous les trois. Un pays dont nous avions aucune attente et qui nous a surpris de par son immense richesse culturelle. Un conseil, si vous hésité, filez y, la Malaisie ne gagne qu'à vous surprendre !
La Thaïlande et le Cambodge
Après ces trois merveilleux jours à Hong Kong, il est temps de faire le point sur ce séjour de 12 jours dans ces deux pays étonnants, dépaysants, et incroyables. Tout commence donc à Bangkok, capitale de la Thaïlande aux milles couleurs, avec de belles retrouvailles puisque notre Papa ainsi que Dominique (Mido) nous rejoignent le temps d'une semaine. Inutile de vous faire un dessin sur l'intensité de nos embrassades et la joie de nos retrouvailles, après 6 mois de voyage c'est juste du bonheur en barre. Et ce n'est pas tout ! Car cette arrivée se fait dans un hôtel "de fou" ; salle de fitness, piscine, chambre XXI, un petit déjeuner incroyable... Bref, la totale et le bonheur de retrouver un grand confort. Ces deux jours à Bangkok passèrent très rapidement ; entre la découverte de la ville et des fameux tuk tuk, les merveilleux temples, la gentillesse des thaïlandais, Mais surtout, surtout, les bons petits plats tous pleins de saveurs (citronnelle,cannelle, basilic, curry...). Julie découvrira même, sous le regard étonné de sa sœur, le goût croustillant d'un merveilleux scorpion. Le temps de deux jours les deux chats resteront émerveillées de cette grande ville. Fanny est en admiration, et c'est le moins qu'on puisse dire, devant cette philosophie bouddhiste à laquelle elle s'intéresse beaucoup. Nous retrouvons également la joie d'être en famille, de partager, d'être simplement soi-même. Changement de rythme ! Nous filons ensuite au Cambodge, direction les temples d'Angkor, à Siem Reap, en avion. Quel autre petit bonheur que de faire le trajet en avion et non en bus de nuit. Durant cette semaine, nous apprécions véritablement d'avoir un peu plus de confort et nous ne cessons de dire à notre Papa merci. Bien que ces deux pays ne soient pas bien loin, on voit quand même une belle différence. Nous ne sommes pas restées aussi longtemps en Thaïlande qu'au Cambodge donc nous avons beaucoup plus appris sur le Cambodge. Nous commençons donc par découvrir la Cambodge par deux jours dans les temples d'Angkor. Le temps est toujours aussi humide et chaud ; nous décidons de nous lever aux aurores pour pouvoir profiter des temples. Et quels temples ! Une véritable merveille ! Incroyable ! Nous remercions cela dit d'être en saison basse puisqu'on imagine déjà ce merveilleux site bondé de petites têtes étrangères. Nos huit pieds sont aux anges et atteignent leur apothéose lorsque nous décidons de faire un tour d'éléphant dans les temples. Vous nous auriez vu, de véritables enfants... Deux jours nous suffisent cela dit amplement car, comme dit la grande, les temples c'est beau mais on en a déjà vu une tripotée donc autant voir autre chose. C'est donc d'un commun accord que nous décidons de prendre le bateau pour aller à Battambang, petite ville bien moins touristique que Siem Reap. Cela dit, nous avons beaucoup apprécié cette ville pour son incroyable gastronomie! Encore plein de saveurs en bouche pendant ces deux jours et malgré la présence de beaucoup d'épices (un bonheur pour Fanny ; un malheur pour notre papa), c'est un véritable bonheur culinaire. Mais ne nous éparpillons point, cessons de faire nos gourmands, et revenons si nos moutons : le départ en bateau. Trajet également faisable en bus, le bateau nous tente puisque c'est, en plus d'être un simple moyen de transport, une excursion en soi. Au premier abord, on tendance à se dire que bon, huit heure dans une pirogue, c'est pas la folie folie, surtout vu le banc en plastique sur lequel on est assis. Mais on oublie vite tout cela, très vite ! À peine partis nous découvrons les villages flottants dans lesquels de nombreux cambodgiens vivent. Nous faisons l'expérience de naviguer (ou du moins d'essayer) au milieu d'un champs de nénuphars à perte de vue. Et nous avons le sourire aux lèvres, du baume au cœur, et un altruisme fou, le regard des enfants cambodgiens qui ne cessent de nous faire des énormes coucous. Ils n'ont rien, et ils donnent tout. Quelle expérience humaine et quelle découverte! Surtout que, petit à petit et plus notre séjour nous en apprenons plus sur l'histoire du Cambodge. Nous sommes très touchés, tous les quatre, en découvrant les atrocités auxquelles le pays à du faire face. Et elles ne sont pas des moindres! En effet, pour vous aiguiller un peu et pour vous aider à comprendre le fonctionnement et l'organisation du Cambodge aujourd'hui, il vous faut savoir que c'est le pays qui a été le plus bombardé au monde. Nous parlons beaucoup du génocide d'Hitler lors de la seconde guerre mondiale et nous avons tous les quatre été surpris d'apprendre que Polpot, dictateur, commettra un génocide de 2 millions de personnes. Communiste à l'extrême, formé en France, il reviendra dans son pays pour appliquer sa politique ; les classes moyennes et aisées seront donc exterminées. Les khmers rouges aspirent à une politique extrêmement radicale : en finir avec le passé et l'étranger. Il fallait en finir avec 2000 ans d'histoire et créer un homme nouveau, entièrement soumis à l'état. Lavage de cerveaux, destruction des temples, familles dispersées, camps de concentration, tout y est. Assassinés par coup de pistolet ou bien par tranchage de gorge à l'aide de feuilles de palmier, les hommes et les femmes périront ensuite dans les caves ; quand aux bébés, et aux petits enfants, ils seront jetés directement dans ces caves pleines de roches. Tout cela est très récent, il est question des années 1975 jusqu'aux années 1979. Vous l'aurez donc compris, le Cambodge se remet seulement aujourd'hui de cette affreuse période dont on ne parle, à notre goût, pas assez. Nous avons eu l'occasion à Battambang de visiter ces caves où ont été tué des millions de personnes, ce qui nous a extrêmement marqué, émus, bouleversé. Nous avons cela dit découvert des choses bien plus ludiques, dans cette petite ville où la pauvreté se fait encore plus ressentir, comme la crocodile farm où nous avons eu l'occasion de prendre un bébé croco dans nos mains, où comme la découverte d'une ancienne maison prise par les khmers à cette époque. Nous avons passée une journée en tuk tuk (le bonheur) et la gentillesse de notre chauffeur est à l'image de ce pays. Nous nous arrêtions régulièrement pour découvrir les fruits locaux et avons même goûter des grains de fleur de lotus. Fanny et Dominique ont également eu le droit à un cour de cuisine khmer qui restera gravé dans leur mémoire. Apprentissage de quelques mets cambodgiens et découverte du marché qui regorge de surprises. Nous avons beaucoup aimé Battambang pour son authenticité et ce que nous y avons découvert. Malheureusement, le temps passe vite vite et il nous faut déjà rejoindre Phnom Penh. Une demi journée dans le bus plus tard et nous voilà arrivés dans cette énorme ville polluée où les routes sont bondées de camion, vélo, moto, tuk tuk et voiture. C'est notre papa qui s'est occupé de la réservation de l'hôtel d'où notre surprise en découvrant le palace dans lequel nous allions dormir. Incroyable ! Hotel de charme, de luxe, avec un petit thé au gingembre en guise d'accueil, une piscine merveilleuse, une décoration d'époque, une salle de bain avec baignoire et douche, des petits fruits dans la chambre et un petit déjeuner juste incroyable. Nous n'avons jamais vu ça ! Dernière journée en leur compagnie qui est donc douce. Un petit tour au marché pour quelques achats souvenirs, on profite aussi du magnifique hôtel et les deux chats trouvent un lieu sympa pour inviter Dominique et Jean-marc à dîner, notre façon de les remercier d'être là. Le dîner est parfait, encore de nouvelles saveurs plein la bouche. C'est donc le lendemain qui se font les au revoir après ce fameux petit déjeuner qui provoque un beau sourire sur nos babines. Un énorme câlin plus tard et nous voilà dans le bus direction Sihanoukville pendant que d'autres sont dans end bus direction l'aéroport. Nous sommes fatiguées et nous projetons de profiter un maximum de la plage. L'arrivée se fait sous la pluie mais nous faisons la connaissance de deux anglais, Isaac et John, avec lesquels nous passons la soirée. À croire que la chance reste de notre côté puisque des le lendemain le soleil apparaît et nous pouvons profiter de cette superbe plage. Nous passons ensuite deux jours sur l'île de Koh Rong en compagnie de deux français rencontrés la veille dans un bar, de Isaac et John et de deux autres françaises adorables que nous rencontrons sur la plage. Ces deux jours sur l'île furent dépaysant et nous sommes émerveillées de la beauté de paysage. En effet, après avoir traversé la jungle humide et dense, nous arrivons sur long beach ; sûrement une des plus belles plages que nous n'avons jamais vu. Incroyable ! Le temps passe vite et nous retournons, après une à nuit passé sur Koh Rong, à Sihanoukville. Nous avions prévu de repartir vers Phnom Penh pour avoir le temps de visiter un peu plus la ville et notamment les champs de bataille et le musée de l'époque des khmers rouges mais... Nous sommes décalquées ! Notre corps nous fait mal, le moral n'est pas au plus haut, et envisager de rester dans cette énorme ville que nous n'apprécions pas particulièrement ne nous enchante pas. Nous décidons donc de rester deux jours de plus à profiter de la plage et des différents petits restau pas cher et bons du coin. La douceur est au rendez vous et bouquiner sur la plage devient notre passe temps préféré. Nous ne pouvons néanmoins plus repousser notre départ pour Phnom Penh puisque l'avion pour la Malaisie n'attendra pas. Un retour avec un moral un peu dans les chaussettes et l'envie d'être à la maison mais la fatigue doit y être pour beaucoup. Que dire donc pour conclure sur le Cambodge et la Thaïlande ? Sûrement que ce fut une réelle découverte au niveau culturel et humain. Nous fumes projetées au fin fond de l'Asie et y avons apprécié tous les aspects. Je crois qu'on peut dire que traverser cette région du monde c'est un peu comme faire l'école de la vie : partager, découvrir, grandir et apprendre. Le sourire des cambodgiens restera à jamais gravé dans nos cœurs !
Après ces trois merveilleux jours à Hong Kong, il est temps de faire le point sur ce séjour de 12 jours dans ces deux pays étonnants, dépaysants, et incroyables. Tout commence donc à Bangkok, capitale de la Thaïlande aux milles couleurs, avec de belles retrouvailles puisque notre Papa ainsi que Dominique (Mido) nous rejoignent le temps d'une semaine. Inutile de vous faire un dessin sur l'intensité de nos embrassades et la joie de nos retrouvailles, après 6 mois de voyage c'est juste du bonheur en barre. Et ce n'est pas tout ! Car cette arrivée se fait dans un hôtel "de fou" ; salle de fitness, piscine, chambre XXI, un petit déjeuner incroyable... Bref, la totale et le bonheur de retrouver un grand confort. Ces deux jours à Bangkok passèrent très rapidement ; entre la découverte de la ville et des fameux tuk tuk, les merveilleux temples, la gentillesse des thaïlandais, Mais surtout, surtout, les bons petits plats tous pleins de saveurs (citronnelle,cannelle, basilic, curry...). Julie découvrira même, sous le regard étonné de sa sœur, le goût croustillant d'un merveilleux scorpion. Le temps de deux jours les deux chats resteront émerveillées de cette grande ville. Fanny est en admiration, et c'est le moins qu'on puisse dire, devant cette philosophie bouddhiste à laquelle elle s'intéresse beaucoup. Nous retrouvons également la joie d'être en famille, de partager, d'être simplement soi-même. Changement de rythme ! Nous filons ensuite au Cambodge, direction les temples d'Angkor, à Siem Reap, en avion. Quel autre petit bonheur que de faire le trajet en avion et non en bus de nuit. Durant cette semaine, nous apprécions véritablement d'avoir un peu plus de confort et nous ne cessons de dire à notre Papa merci. Bien que ces deux pays ne soient pas bien loin, on voit quand même une belle différence. Nous ne sommes pas restées aussi longtemps en Thaïlande qu'au Cambodge donc nous avons beaucoup plus appris sur le Cambodge. Nous commençons donc par découvrir la Cambodge par deux jours dans les temples d'Angkor. Le temps est toujours aussi humide et chaud ; nous décidons de nous lever aux aurores pour pouvoir profiter des temples. Et quels temples ! Une véritable merveille ! Incroyable ! Nous remercions cela dit d'être en saison basse puisqu'on imagine déjà ce merveilleux site bondé de petites têtes étrangères. Nos huit pieds sont aux anges et atteignent leur apothéose lorsque nous décidons de faire un tour d'éléphant dans les temples. Vous nous auriez vu, de véritables enfants... Deux jours nous suffisent cela dit amplement car, comme dit la grande, les temples c'est beau mais on en a déjà vu une tripotée donc autant voir autre chose. C'est donc d'un commun accord que nous décidons de prendre le bateau pour aller à Battambang, petite ville bien moins touristique que Siem Reap. Cela dit, nous avons beaucoup apprécié cette ville pour son incroyable gastronomie! Encore plein de saveurs en bouche pendant ces deux jours et malgré la présence de beaucoup d'épices (un bonheur pour Fanny ; un malheur pour notre papa), c'est un véritable bonheur culinaire. Mais ne nous éparpillons point, cessons de faire nos gourmands, et revenons si nos moutons : le départ en bateau. Trajet également faisable en bus, le bateau nous tente puisque c'est, en plus d'être un simple moyen de transport, une excursion en soi. Au premier abord, on tendance à se dire que bon, huit heure dans une pirogue, c'est pas la folie folie, surtout vu le banc en plastique sur lequel on est assis. Mais on oublie vite tout cela, très vite ! À peine partis nous découvrons les villages flottants dans lesquels de nombreux cambodgiens vivent. Nous faisons l'expérience de naviguer (ou du moins d'essayer) au milieu d'un champs de nénuphars à perte de vue. Et nous avons le sourire aux lèvres, du baume au cœur, et un altruisme fou, le regard des enfants cambodgiens qui ne cessent de nous faire des énormes coucous. Ils n'ont rien, et ils donnent tout. Quelle expérience humaine et quelle découverte! Surtout que, petit à petit et plus notre séjour nous en apprenons plus sur l'histoire du Cambodge. Nous sommes très touchés, tous les quatre, en découvrant les atrocités auxquelles le pays à du faire face. Et elles ne sont pas des moindres! En effet, pour vous aiguiller un peu et pour vous aider à comprendre le fonctionnement et l'organisation du Cambodge aujourd'hui, il vous faut savoir que c'est le pays qui a été le plus bombardé au monde. Nous parlons beaucoup du génocide d'Hitler lors de la seconde guerre mondiale et nous avons tous les quatre été surpris d'apprendre que Polpot, dictateur, commettra un génocide de 2 millions de personnes. Communiste à l'extrême, formé en France, il reviendra dans son pays pour appliquer sa politique ; les classes moyennes et aisées seront donc exterminées. Les khmers rouges aspirent à une politique extrêmement radicale : en finir avec le passé et l'étranger. Il fallait en finir avec 2000 ans d'histoire et créer un homme nouveau, entièrement soumis à l'état. Lavage de cerveaux, destruction des temples, familles dispersées, camps de concentration, tout y est. Assassinés par coup de pistolet ou bien par tranchage de gorge à l'aide de feuilles de palmier, les hommes et les femmes périront ensuite dans les caves ; quand aux bébés, et aux petits enfants, ils seront jetés directement dans ces caves pleines de roches. Tout cela est très récent, il est question des années 1975 jusqu'aux années 1979. Vous l'aurez donc compris, le Cambodge se remet seulement aujourd'hui de cette affreuse période dont on ne parle, à notre goût, pas assez. Nous avons eu l'occasion à Battambang de visiter ces caves où ont été tué des millions de personnes, ce qui nous a extrêmement marqué, émus, bouleversé. Nous avons cela dit découvert des choses bien plus ludiques, dans cette petite ville où la pauvreté se fait encore plus ressentir, comme la crocodile farm où nous avons eu l'occasion de prendre un bébé croco dans nos mains, où comme la découverte d'une ancienne maison prise par les khmers à cette époque. Nous avons passée une journée en tuk tuk (le bonheur) et la gentillesse de notre chauffeur est à l'image de ce pays. Nous nous arrêtions régulièrement pour découvrir les fruits locaux et avons même goûter des grains de fleur de lotus. Fanny et Dominique ont également eu le droit à un cour de cuisine khmer qui restera gravé dans leur mémoire. Apprentissage de quelques mets cambodgiens et découverte du marché qui regorge de surprises. Nous avons beaucoup aimé Battambang pour son authenticité et ce que nous y avons découvert. Malheureusement, le temps passe vite vite et il nous faut déjà rejoindre Phnom Penh. Une demi journée dans le bus plus tard et nous voilà arrivés dans cette énorme ville polluée où les routes sont bondées de camion, vélo, moto, tuk tuk et voiture. C'est notre papa qui s'est occupé de la réservation de l'hôtel d'où notre surprise en découvrant le palace dans lequel nous allions dormir. Incroyable ! Hotel de charme, de luxe, avec un petit thé au gingembre en guise d'accueil, une piscine merveilleuse, une décoration d'époque, une salle de bain avec baignoire et douche, des petits fruits dans la chambre et un petit déjeuner juste incroyable. Nous n'avons jamais vu ça ! Dernière journée en leur compagnie qui est donc douce. Un petit tour au marché pour quelques achats souvenirs, on profite aussi du magnifique hôtel et les deux chats trouvent un lieu sympa pour inviter Dominique et Jean-marc à dîner, notre façon de les remercier d'être là. Le dîner est parfait, encore de nouvelles saveurs plein la bouche. C'est donc le lendemain qui se font les au revoir après ce fameux petit déjeuner qui provoque un beau sourire sur nos babines. Un énorme câlin plus tard et nous voilà dans le bus direction Sihanoukville pendant que d'autres sont dans end bus direction l'aéroport. Nous sommes fatiguées et nous projetons de profiter un maximum de la plage. L'arrivée se fait sous la pluie mais nous faisons la connaissance de deux anglais, Isaac et John, avec lesquels nous passons la soirée. À croire que la chance reste de notre côté puisque des le lendemain le soleil apparaît et nous pouvons profiter de cette superbe plage. Nous passons ensuite deux jours sur l'île de Koh Rong en compagnie de deux français rencontrés la veille dans un bar, de Isaac et John et de deux autres françaises adorables que nous rencontrons sur la plage. Ces deux jours sur l'île furent dépaysant et nous sommes émerveillées de la beauté de paysage. En effet, après avoir traversé la jungle humide et dense, nous arrivons sur long beach ; sûrement une des plus belles plages que nous n'avons jamais vu. Incroyable ! Le temps passe vite et nous retournons, après une à nuit passé sur Koh Rong, à Sihanoukville. Nous avions prévu de repartir vers Phnom Penh pour avoir le temps de visiter un peu plus la ville et notamment les champs de bataille et le musée de l'époque des khmers rouges mais... Nous sommes décalquées ! Notre corps nous fait mal, le moral n'est pas au plus haut, et envisager de rester dans cette énorme ville que nous n'apprécions pas particulièrement ne nous enchante pas. Nous décidons donc de rester deux jours de plus à profiter de la plage et des différents petits restau pas cher et bons du coin. La douceur est au rendez vous et bouquiner sur la plage devient notre passe temps préféré. Nous ne pouvons néanmoins plus repousser notre départ pour Phnom Penh puisque l'avion pour la Malaisie n'attendra pas. Un retour avec un moral un peu dans les chaussettes et l'envie d'être à la maison mais la fatigue doit y être pour beaucoup. Que dire donc pour conclure sur le Cambodge et la Thaïlande ? Sûrement que ce fut une réelle découverte au niveau culturel et humain. Nous fumes projetées au fin fond de l'Asie et y avons apprécié tous les aspects. Je crois qu'on peut dire que traverser cette région du monde c'est un peu comme faire l'école de la vie : partager, découvrir, grandir et apprendre. Le sourire des cambodgiens restera à jamais gravé dans nos cœurs !
Hong Kong
Le bilan, le bilan, le bilan !!!
À peine sauté dans l'avion, tout en entendant le Stuart faire son annonce ponctué de "goahtuyutiya Tchank thick jenesaispasquoi" (ça, c'est ce que je comprends au chinois!), je me lance dans le résumé de ces trois jours à Hong Kong. Tout en atterrissant, les deux petits chats étaient déjà éberlués : depuis quand Hong Kong est une île ? Bon, ok, on a sûrement pas inventé l'eau chaude mais, surtout, nous ne nous sommes absolument pas renseigné à l'avance sur les pays où nous allions allé pour la simple et bonne raison que, d'après le fameux proverbe "chaque chose en son temps" mais aussi car nous voulons avoir la surprise totale. Ce fut donc une énorme suprise de voir que Hong Kong était près de l'eau. Nous apprendrons d'ailleurs pas la suite que le territoire d'Hong Kong réunit plus de 200 îles. Arrivées à l'aéroport, nous savons où nous allons ! Qu'elle chance ! Car oui, le temps de trois jours nous serons accueillies chez la famille De Bausset, amis de notre tante. Autant vous dire que nous avons eu le droit au plus beau des accueils et avons été traitées comme des reines ; trois jours donc de découvertes, de partage, de rires. Autre surprise sur le route quand nous découvrons les jolies plages de la ville et les montagnes juste après êtres passées par les énormes buildings et l'agitation de la ville. Un contraste qui nous surprend encore ! La chaleur est au rendez vous, il fait 34° et très humide. Cela ne nous empêche néanmoins pas de nous lancer dans une rando dès le samedi matin, à 7h30 du matin. Découverte de la nature, des montagnes, des papillons aux couleurs incroyables, bref, de toute la faune et la flore présente ici. Nous sommes avec Adeline ce qui nous permet de découvrir petit à petit cette adorable femme pétillante et joyeuse. Cette matinée sportive nous encourage à découvrir encore plus la ville malgré la chaleur étouffante. Ainsi, dès l'après midi, nous nous dirigeons vers le fourmillement des rues de Wan Chai, et arborons les différentes quartiers de l’île d'Hong Kong. Nous adorons celui de Soho très chic et européanisé mais aussi les autres quartiers plus typiques. Nous avons l'occasion, non seulement de découvrir la nourriture mais aussi les petites ruelles, un temple magnifique, des cafés sympa, la rue des antiquaires, le port, etc. Pas de doute la dessus : nous sommes bien en Chine ! Nous découvrirons aussi des le lendemain Kowloon, autre partie d'Hong Kong se trouvant sur le continent, c'est à dire rattaché au territoire chinois. La chaleur est encore plus écrasante que la veille ce qui a le dont de littéralement nous scier les jambes ! Cela dit nous marchons et... Marchons, encore et toujours dans ce quartier encore plus typique. Peu de touristes malgré les grands magasins de luxe au premier abord : la concentration de boutiques est monumentale ! Cela dit, des qu'on s'enfonce un peu plus dans les rues, on est immédiatement projetés en plein cœur de la Chine. Nous visitons un autre temple ainsi que le marché de jade après s'être perdue, tel qu'on l'aime, dans les rues. Quand a la dernière journée, elle sera plus tranquille mais néanmoins très sympa et très riche en découverte. Découverte d’un autre coin de Kowloon, celui des vendeurs de tissus, bijoux, cuirs, etc... Où la grande pense "business" et, aidée de la petite, fait son stock de matos pour pouvoir ensuite s'altère à la partie création, au retour de ces huit mois de voyage. Notre super hôte, toujours présente, nous invite même à déjeuner dans un restaurant au top du top où nous découvrons les spécialités locales, le sourire jusqu'aux oreilles. Autant vous dire que nous avons optimisé notre temps ici et que, grâce aux supers conseils d'Adeline, nous avons vraiment apprécier cette ville. Nous sommes néanmoins d'accord sur un point : quelques jours c'est top, y vivre serait juste pas possible. Trop de monde, trop des pollution, trop de chaleur, pour les deux chats! Cela dit, cette ville reste authentique, et ça : on aime. Ces trois jours furent aussi géniaux également grâce à Adeline et les 4 enfants (Marin, Louis, Nico et Céleste) et c'est avec regrets que nous n'avons pas connu André, le papa. Cela dit, toute la petite famille rentre à Paris bientôt et nous aurons l'occasion de nous revoir. Petite et dernière chose à savoir sur Hong Kong : toutes les familles chinoises et expatriées ont, ce qu’ils appellent "une philippine" c'est à dire une "petite dame" qui s'occupe de toute la maison, 6 jours par semaine. Rien d'étonnant à cela mais ce qui est sympa à savoir ce que le 7eme jour, à savoir le dimanche, c'est le jour des philippines et elles se regroupent toutes dans la rues, près des métros, ses les ponts, etc, pour passer la journée à manger, papoter, se faire les ongles... Imaginez donc notre amusement quand, sans savoir pourquoi, nous voyons des centaines et des centaines de femmes assises par terre, sur des cartons, partout dans la ville ! Sacré séjour...
Le bilan, le bilan, le bilan !!!
À peine sauté dans l'avion, tout en entendant le Stuart faire son annonce ponctué de "goahtuyutiya Tchank thick jenesaispasquoi" (ça, c'est ce que je comprends au chinois!), je me lance dans le résumé de ces trois jours à Hong Kong. Tout en atterrissant, les deux petits chats étaient déjà éberlués : depuis quand Hong Kong est une île ? Bon, ok, on a sûrement pas inventé l'eau chaude mais, surtout, nous ne nous sommes absolument pas renseigné à l'avance sur les pays où nous allions allé pour la simple et bonne raison que, d'après le fameux proverbe "chaque chose en son temps" mais aussi car nous voulons avoir la surprise totale. Ce fut donc une énorme suprise de voir que Hong Kong était près de l'eau. Nous apprendrons d'ailleurs pas la suite que le territoire d'Hong Kong réunit plus de 200 îles. Arrivées à l'aéroport, nous savons où nous allons ! Qu'elle chance ! Car oui, le temps de trois jours nous serons accueillies chez la famille De Bausset, amis de notre tante. Autant vous dire que nous avons eu le droit au plus beau des accueils et avons été traitées comme des reines ; trois jours donc de découvertes, de partage, de rires. Autre surprise sur le route quand nous découvrons les jolies plages de la ville et les montagnes juste après êtres passées par les énormes buildings et l'agitation de la ville. Un contraste qui nous surprend encore ! La chaleur est au rendez vous, il fait 34° et très humide. Cela ne nous empêche néanmoins pas de nous lancer dans une rando dès le samedi matin, à 7h30 du matin. Découverte de la nature, des montagnes, des papillons aux couleurs incroyables, bref, de toute la faune et la flore présente ici. Nous sommes avec Adeline ce qui nous permet de découvrir petit à petit cette adorable femme pétillante et joyeuse. Cette matinée sportive nous encourage à découvrir encore plus la ville malgré la chaleur étouffante. Ainsi, dès l'après midi, nous nous dirigeons vers le fourmillement des rues de Wan Chai, et arborons les différentes quartiers de l’île d'Hong Kong. Nous adorons celui de Soho très chic et européanisé mais aussi les autres quartiers plus typiques. Nous avons l'occasion, non seulement de découvrir la nourriture mais aussi les petites ruelles, un temple magnifique, des cafés sympa, la rue des antiquaires, le port, etc. Pas de doute la dessus : nous sommes bien en Chine ! Nous découvrirons aussi des le lendemain Kowloon, autre partie d'Hong Kong se trouvant sur le continent, c'est à dire rattaché au territoire chinois. La chaleur est encore plus écrasante que la veille ce qui a le dont de littéralement nous scier les jambes ! Cela dit nous marchons et... Marchons, encore et toujours dans ce quartier encore plus typique. Peu de touristes malgré les grands magasins de luxe au premier abord : la concentration de boutiques est monumentale ! Cela dit, des qu'on s'enfonce un peu plus dans les rues, on est immédiatement projetés en plein cœur de la Chine. Nous visitons un autre temple ainsi que le marché de jade après s'être perdue, tel qu'on l'aime, dans les rues. Quand a la dernière journée, elle sera plus tranquille mais néanmoins très sympa et très riche en découverte. Découverte d’un autre coin de Kowloon, celui des vendeurs de tissus, bijoux, cuirs, etc... Où la grande pense "business" et, aidée de la petite, fait son stock de matos pour pouvoir ensuite s'altère à la partie création, au retour de ces huit mois de voyage. Notre super hôte, toujours présente, nous invite même à déjeuner dans un restaurant au top du top où nous découvrons les spécialités locales, le sourire jusqu'aux oreilles. Autant vous dire que nous avons optimisé notre temps ici et que, grâce aux supers conseils d'Adeline, nous avons vraiment apprécier cette ville. Nous sommes néanmoins d'accord sur un point : quelques jours c'est top, y vivre serait juste pas possible. Trop de monde, trop des pollution, trop de chaleur, pour les deux chats! Cela dit, cette ville reste authentique, et ça : on aime. Ces trois jours furent aussi géniaux également grâce à Adeline et les 4 enfants (Marin, Louis, Nico et Céleste) et c'est avec regrets que nous n'avons pas connu André, le papa. Cela dit, toute la petite famille rentre à Paris bientôt et nous aurons l'occasion de nous revoir. Petite et dernière chose à savoir sur Hong Kong : toutes les familles chinoises et expatriées ont, ce qu’ils appellent "une philippine" c'est à dire une "petite dame" qui s'occupe de toute la maison, 6 jours par semaine. Rien d'étonnant à cela mais ce qui est sympa à savoir ce que le 7eme jour, à savoir le dimanche, c'est le jour des philippines et elles se regroupent toutes dans la rues, près des métros, ses les ponts, etc, pour passer la journée à manger, papoter, se faire les ongles... Imaginez donc notre amusement quand, sans savoir pourquoi, nous voyons des centaines et des centaines de femmes assises par terre, sur des cartons, partout dans la ville ! Sacré séjour...
L'Australie
Ah l'Australie ! Sydney, Sydney, Sydney... Une découverte et quelle découverte! Le drôle de couple que nous sommes n'avions pourtant aucune envie de s'y rendre. Quel dédain me direz vous, n'est ce pas, que d'être à l'autre bout du monde, d'avoir un billet d'avion pour Sydney, et de ne pas vouloir si rendre ? Vous auriez donc raison si vous trouviez ça stupide! Nous avions juste envie de passer à l'Asie et, pourtant, cette escapade de 7 jours dans la ville du soleil fut juste merveilleuse. Le soleil, cela dit, n'était pas au rendez-vous mais n'est-il pas plus important de l'avoir dans nos cœur ? Oh, me voilà à me prendre pour un poète renommé et à perdre mon objectif : le bilan. Drôle de tâche que celle de résumer autant de moments en si peu de lignes, mais lançons nous mes petits, lançons nous. Nous arrivons donc, le moral au bord des chaussettes (car, faut pas déconner, pas complètement dedans quand même!), la pluie au rendez vous, chez Ben, notre couchsurfeur pour la semaine. Aussitôt arrivées et sans un mot échangé nous nous comprenons : cette semaine s'annonce géniale ! Oui, on se sent très vite à l'aise avec notre nouvel ami qui s'avère être vraiment très gentil. Pendant 7 jours donc, nous partons à la découverte de la ville et de ses nombreux quartiers : Surry Hills et Newtown étant nos préférés. Nous découvrons l'opéra, le fameux pont, les plages et ses surfeurs, une magnifique plage excentrée et absolument pas touristique, les nombreux cafés, les rues immenses, les expos... Bref, nous passons notre semaine et se balader et avons énormément de chance d'être à Sydney pendant un festival d'image et de son : le vivid. Pendant une semaine, on projette des images et du son dans toute la ville et notamment sur l'opéra ; autant vous dire que ce souvenir est juste magique. Nous avons également partagé énormément avec Ben entre nos petits dîners vin rouge et cuisine à la "Julie et Fanny", nos balades sur la plage, nos déjeuners dans ces petits cafés cosy, nos discussions philosophiques, nos soirées dehors, et nos fou rires ; ce fut un réel bonheur d'apprendre à connaître cette australien et de partager avec lui son rythme de vie, ses habitudes et ses endroits préférés. Nous avons également rencontré Maeva, lyonnaise en stage pour 6 mois dans cette si grande ville, qui avait également contacté Ben par couchsurfing.... Un vrai rayon de soleil cette nana ! Et puis nous avons retrouvé notre petit Christopher avec qui nous avons voyager 2 semaines en NZ. D'autres rencontres succinctes, par-ci par-la, nous avons également faites au cours de cette semaine mais ceux avec qui nous garderons contacts, les plus importants, sont là! Que dire d'autre ? Ah, peut être que nous avons tellement aimé cette ville (pour nous vraiment parfaite) que nous projetons de nous y installer dans un futur (proche?) avec le fameux projet qui reste toujours : créer notre restau-salon de thé- café. Un projet dont on parle depuis longtemps et qui, peut être un jour, nous l'espérons, verra le jour. L'Australie nous a donc enchanté et nous rêvons maintenant de découvrir bien plus de ce grand territoire. Sans oubliez que si vous chercher un mari, courrez y, les australiens sont vraiment canons !
Ah l'Australie ! Sydney, Sydney, Sydney... Une découverte et quelle découverte! Le drôle de couple que nous sommes n'avions pourtant aucune envie de s'y rendre. Quel dédain me direz vous, n'est ce pas, que d'être à l'autre bout du monde, d'avoir un billet d'avion pour Sydney, et de ne pas vouloir si rendre ? Vous auriez donc raison si vous trouviez ça stupide! Nous avions juste envie de passer à l'Asie et, pourtant, cette escapade de 7 jours dans la ville du soleil fut juste merveilleuse. Le soleil, cela dit, n'était pas au rendez-vous mais n'est-il pas plus important de l'avoir dans nos cœur ? Oh, me voilà à me prendre pour un poète renommé et à perdre mon objectif : le bilan. Drôle de tâche que celle de résumer autant de moments en si peu de lignes, mais lançons nous mes petits, lançons nous. Nous arrivons donc, le moral au bord des chaussettes (car, faut pas déconner, pas complètement dedans quand même!), la pluie au rendez vous, chez Ben, notre couchsurfeur pour la semaine. Aussitôt arrivées et sans un mot échangé nous nous comprenons : cette semaine s'annonce géniale ! Oui, on se sent très vite à l'aise avec notre nouvel ami qui s'avère être vraiment très gentil. Pendant 7 jours donc, nous partons à la découverte de la ville et de ses nombreux quartiers : Surry Hills et Newtown étant nos préférés. Nous découvrons l'opéra, le fameux pont, les plages et ses surfeurs, une magnifique plage excentrée et absolument pas touristique, les nombreux cafés, les rues immenses, les expos... Bref, nous passons notre semaine et se balader et avons énormément de chance d'être à Sydney pendant un festival d'image et de son : le vivid. Pendant une semaine, on projette des images et du son dans toute la ville et notamment sur l'opéra ; autant vous dire que ce souvenir est juste magique. Nous avons également partagé énormément avec Ben entre nos petits dîners vin rouge et cuisine à la "Julie et Fanny", nos balades sur la plage, nos déjeuners dans ces petits cafés cosy, nos discussions philosophiques, nos soirées dehors, et nos fou rires ; ce fut un réel bonheur d'apprendre à connaître cette australien et de partager avec lui son rythme de vie, ses habitudes et ses endroits préférés. Nous avons également rencontré Maeva, lyonnaise en stage pour 6 mois dans cette si grande ville, qui avait également contacté Ben par couchsurfing.... Un vrai rayon de soleil cette nana ! Et puis nous avons retrouvé notre petit Christopher avec qui nous avons voyager 2 semaines en NZ. D'autres rencontres succinctes, par-ci par-la, nous avons également faites au cours de cette semaine mais ceux avec qui nous garderons contacts, les plus importants, sont là! Que dire d'autre ? Ah, peut être que nous avons tellement aimé cette ville (pour nous vraiment parfaite) que nous projetons de nous y installer dans un futur (proche?) avec le fameux projet qui reste toujours : créer notre restau-salon de thé- café. Un projet dont on parle depuis longtemps et qui, peut être un jour, nous l'espérons, verra le jour. L'Australie nous a donc enchanté et nous rêvons maintenant de découvrir bien plus de ce grand territoire. Sans oubliez que si vous chercher un mari, courrez y, les australiens sont vraiment canons !
La Nouvelle-Zélande
L'arrivée de l'autre côté du globe n'est pas des plus douces. Après 13h de vol et 15h de décalage horaire, les deux filles sont fatiguées et n'ont pas un moral d'enfer. Arrivée à Auckland, au nord de l'île, la première journée ne sera pas des plus funny. Nous arrivons sur cette île avec la ferme intention de changer de rythme après ces trois mois en Amérique latine : dodo tôt, levé tôt, pas d'alcool. De toute façon, la transition est rude : finit les plats pas chers, les bons hostels à petit prix, la fiesta jusqu'à pas d'heure, le soleil sud américain et les discussions espagnoles. Le budget sera plus serré donc trois semaines detox s'imposent. Nous restons environ 6 jours dans l'île du nord et ensuite nous passerons à l'île du sud ; nous tiendrons ce rythme de 12h de sommeil par nuit et de detox pendant trois jours car les rencontres font que... Les programmes changent ! Après s'être baladées dans la péninsule de Coromandel où les paysages de rêves s'enchaînent (finit la nostalgie qui laisse place à l'émerveillement!) avec des plages de sable chaud et l'incroyable Cathedral Coves à Hahey, nous descendons un peu plus au sud vers Roturoa (geysers, red wood forest, lacs, hot water springs...) avec Ben, anglais rencontré à Hahey. Première super rencontre en Nouvelle-Zélande si on ne compte pas les nombreux chauffeurs qui nous prennent sur la route. Car oui, après avoir tester le stop en argentine quelque temps, nous reprenons ici, là où c'est beaucoup plus sur ! Nous passons donc de voiture en voiture, le sourire aux lèvres bien que cela ne soit pas de tout repos. Nous changeons de ville quasiment tous les jours et le moment de dire aurevoir à notre petit Ben est vite arrivé... Tristounes car nous avons partagé de supers moments avec ce petit anglais à l'accent bien prononcé ! Nous partons donc en direction de Taupo et faisons la connaissance d'un ancien bouddhiste qui voyage en van dans le nord de l'île. Néo-zélandais, il y énormément voyagé et au cours de la route nous transmet sa joie de vivre et sa bonne humeur. Un rayon de soleil ! Le stop est une sacré expérience ! A peine arrivées à l'auberge et après être allées visiter des cascades sur la route avec notre ami, nous faisons la connaissance de deux frenchis et d'un hollandais : Bastien, Christopher et Patrick. Le courant passe très bien et nous passons l'après midi dans des hot water springs incroyables. Puis s'enchaîne une journée mémorable : la randonnée dans le Tongariro national park. Une des plus belles randonnées du monde où se succèdent les paysages : volcans, montagnes, lacs vert, etc. Exceptionnelle journée absolument pas prévue puisque nous pensions que le temps ne nous le permettrait pas. À peine le temps de dire ouf et nous nous dirigeons vers Wellington pour rejoindre nos trois compères partis la veille, et prendre le ferry le lendemain pour l'île du sud. Pouces en place, le stop fonctionne encore très bien et nous ferrons le trajet avec Jenny. Trajet surprenant et fun car notre Jenny est un transsexuel... C'est ça aussi de voyager, savoir être ouvert sans juger, non ? Arrivées donc à Wellington après une journée de route, nous retrouvons les trois Gus avec plaisir et s'enchaine une soirée avec Aline, autre française avec qui les gars vont louer une voiture dans le sud, et pas mal d'autres personnes. Le temps pour Fanny de faire un footing le long de la cote de Wellington et nous partons prendre le ferry. La petite bande part directement vers Nelson - nous arrivons à Picton - en voiture et nous avons très envie de les suivre. Manque de chance, ils ont une voiture, nous n'en avons pas, et il fait nuit : pas de stop ! Nous arriverons malgré tout à Nelson le soir même, en même temps que notre jolie équipe, puisque Fanny réussit à nous dégoter une voiture en demandant à des personnes dans le ferry. Ce trajet annonce la couleur de notre séjour dans l'île du sud : suivre nos loustics en stop pour partager des bons moments. Deux jours donc à Nelson, à déguster le fameux pudding au chocolat de l'auberge tous les soirs à 20h, à découvrir l'incroyable faune et flore qui nous entourent, des paysages à en couper le souffle (Abel Tasman), à ne faire que rigoler et... Rigoler, à sortir dans les rues désertes de la ville pour essayer de trouver où est l'ambiance, à jouer au trivial poursuit, à boire quelques bières, à faire des séances massages... Bref, vous l'aurez compris, nous avons une équipe de choc ! Le stop continue et sous la pluie ! Tout de suite moins marrant je vous l'assure car quand il pleut des corde, non seulement vous avez 10kilos sur le dos mais vous êtres trempées, vous tendez le pouce, vous êtes gelés et vous vous demandez quand est ce que vous allez arriver. Mais on garde le sourire et malgré la pluie battante arrivons à bon port à Tacaca, ville au nord de Nelson. Après une journée de m**** où la pluie tombe si fort que la seule chose à faire est de rester cloîtrés, nous partons tout de même explorer les alentours le temps d'une journée vers Farewell spit : plages de rêves, dunes de sables, bébés phoques qui jouent dans l'eau, grandes étendues vertes remplies de moutons... Sûrement un des plus beaux endroits que nous ayons vu dans ce pays. Des le lendemain et, malgré la pluie qui a repris, nous partons vers Greymouth. La route est longue et peu desservie si bien qu'il nous arrive à de nombreux moment de perdre espoir quand à notre objectif qui est de retrouver les 4 à Greymouth ce soir. Et pourtant.... Après 4 voitures différentes, nous arrivons à bon port dans cette ville... Morte ! Et froide ! Soirée super sympa (comme d'habitude) et dès le lendemain il est question de repartir. Nous retrouverons nos amis à Queenstown, au sud, dans quelques jours puisque nous décidons de partir à Christchurch. Pourquoi Christchurch ? Premièrement car cette ville a été dévastée par un séisme quelques années auparavant et nous avons envie de voir comment la ville se reconstruit petit à petit. Ensuite car la route pour aller à l'est passe par un parc naturel nommé Arthur ´s Pass absolument magique. Et enfin, car un dénommé Pierre rencontré plus d'un an auparavant le temps d'une soirée dans les pubs irlandais et avec qui nous avions gardé contact, vis la bas pour quelques mois. Nous arrivons donc chez lui, enfin chez Doxie (propriétaire de la maison qui loue des chambres à de nombreux étudiants), et faisons la connaissance également de J-C et Bastien. Directement dans l'ambiance, s'ensuit une soirée crêpes assez arrosée qui annonce le couleur des jours à venir ! Ambiance déconne, détente et fou rire comme nous les aimons. Découverte de la ville de fond en comble dès le lendemain : nous adorons ! Nous sommes sûrement étranges car tous les avis que nous avions entendu concernant cette ville étaient tous péjoratifs mais, bien que nous n'y passerions pas une année, nous aimons voir comment la ville a été dévastée et comment ils reconstruisent petit à petit un centre avec des magasins dans des containers. Balade toute la journée en vélo, les fous rires continuent : vraie étape entre les deux sœurs puisqu'elles se sentent réellement de plus en plus complices, c'est dire ! Nous faisons également la connaissance d'un ami de notre belle Laura, Luc qui vit la depuis un an. Superbe balade en sa compagnie! Dernière soirée à Christchurch avant de partir dès le lendemain matin vers Wanaka. 7h de bus qui passent relativement vite et un arrêt au magnifique lac Tekapo avant d'arriver dans cette jolie ville. Super hostel face au lac, montagnes enneigées... Magique ! Le lendemain nous nous baladons autour du lac comme deux gamines, riant aux éclats et s'émerveillant, avant de partir vers Queenstown. Queenstown ! Quelques jours s'enchaînent entre la découverte de la cote jusqu'à 'Glenorchy en voiture avec nos 4 amis que l'on retrouve, balade dans la ville, soirée sur soirée et surtout... Le fait que nous retrouvons tout le monde au cours d'une même soirée : Patrick, Bastien, Aline et Christopher que nous avions prévu de retrouver mais aussi Bastien, Pierre, et 'JC qui avaient prévu de passer un week end à Queenstown et enfin, Luc qui est descendu avec ses coloc pour faire la fête. Vous imaginez donc le bonheur. Un bisou à Aline qui s'en va vers le Chili et à Luc qui repart à Christchurch.tandis que nous partons vers Milfordsound, où se trouve la plus belle route du pays et des fjords, avec les trois rencontrés à Taupo et les trois de Christchurch. Nous arrivons d'abord à Te Anau où nous avons le temps de, pour Fanny faire un long footing le bord du lac au moment du coucher de soleil et, pour Julie, prendre des photos superbes ainsi que préparer une soirée crêpes tous les 8. À peine le temps de dire ouf que nous partons le lendemain matin vers le fameux fjord en s'arrêtent régulièrement sur la route puisque les paysages sont absolument incroyables! Arrivées à destination, le paysage est sublime même si nous ne sommes pas aussi impressionnées que l'on nous l'avait prédit. C'est absolument magnifique cela dit! Le temps d'une balade puis nous repartons vers Queenstown car nous avons pas mal de route. Nous repartons en voiture avec Pierre, 'Bastien et JC tandis que les autres restent une nuit de plus à Te Anau. Dernière soirée tous ensemble avant que les gars ne repartent, et le lendemain nous retrouvons les autres. Les aurevoirs à nos amis de Christchurch ne sont pas faciles (ce sont des mecs géniaux !) mais let´s see us in France ! Dernière journée avant de dire aurevoir aussi à Christopher (avant de le retrouver à Sydney) et à Patrick que nous ne reverrons par contre pas. Aie aie aie, le temps est passé si vite.... Ça fait tout drôle ! Nous prenons un premier avion pour se rendre à Auckland avant d'en prendre un le lendemain direction l'Australie. Pas trop la pêche de partir et aucune envie de retrouver l'Australie (what´s the f*** ?) mais la soirée à Auckland fut néanmoins super sympa puisque par chance nous retrouvons notre ami Ben, rencontré dans le nord de l'île.
Il est néanmoins l'heure de quitter la NZ. Que dire alors, sur ces trois semaines ? Nous avons découverte la culture propre à ce pays avec plaisir, avant espéré voir les fameux kiwis (animaux phares et raison pour laquelle on surnomme les locaux "les kiwis"), mangeant tous les jours des kiwis (mais cette fois les fruits !) car la NZ est le premier pays exportateur de kiwis : kiwi comme on a chez nous, mais aussi kiwis jaunes (golden) et nous avons aussi testé les feijoas, autre fruit typique, nous avons goûté au fameux L&P, soda de base, comme une limonade ! Et puis nous avons découvert la présence de nombreux maoris souvent reconnaissables par leurs tatouages sur le visage (transmis de génération en génération où a chaque fois on reprend le motif de son prédécesseurs et on ajoute un dessin). Nous avons aussi remarqué la présence de nombreux asiatique (venant notamment de Corée ou du Japon). Pendant trois semaines, les paysages nous ont juste époustouflés... Changement de décors tous les jours... L'impression d'être au cœur d'une carte postale la moitié du temps ! On nous avait pourtant prévenu : "la NZ, vous verrez, c'est magique !" Mais nous ne pensions pas que ça l'était à ce point la. Nous avons aussi énormément pensée à nos amis branchés bio ou géologie car c'est assez impressionnant de voir ce que la nature peut produire. Au cours de ce road trip, non seulement nous avons vraiment lié de vrais amitiés avec tout pleins de personnes mais nous avons aussi découvert la manière de vivre, de penser et d'agir de néo-zélandais. Extrêmement respectueux, avenant et d'une gentillesse incomparable : ils sont tels quels ! Toujours près à vous aider, toujours un sourire accroché sur leur lèvres. Bref, nous avons été plus qu'enchantées par ce pays. Et c'est partie pour le pays du soleil, des surfeurs et des kangourous !
L'arrivée de l'autre côté du globe n'est pas des plus douces. Après 13h de vol et 15h de décalage horaire, les deux filles sont fatiguées et n'ont pas un moral d'enfer. Arrivée à Auckland, au nord de l'île, la première journée ne sera pas des plus funny. Nous arrivons sur cette île avec la ferme intention de changer de rythme après ces trois mois en Amérique latine : dodo tôt, levé tôt, pas d'alcool. De toute façon, la transition est rude : finit les plats pas chers, les bons hostels à petit prix, la fiesta jusqu'à pas d'heure, le soleil sud américain et les discussions espagnoles. Le budget sera plus serré donc trois semaines detox s'imposent. Nous restons environ 6 jours dans l'île du nord et ensuite nous passerons à l'île du sud ; nous tiendrons ce rythme de 12h de sommeil par nuit et de detox pendant trois jours car les rencontres font que... Les programmes changent ! Après s'être baladées dans la péninsule de Coromandel où les paysages de rêves s'enchaînent (finit la nostalgie qui laisse place à l'émerveillement!) avec des plages de sable chaud et l'incroyable Cathedral Coves à Hahey, nous descendons un peu plus au sud vers Roturoa (geysers, red wood forest, lacs, hot water springs...) avec Ben, anglais rencontré à Hahey. Première super rencontre en Nouvelle-Zélande si on ne compte pas les nombreux chauffeurs qui nous prennent sur la route. Car oui, après avoir tester le stop en argentine quelque temps, nous reprenons ici, là où c'est beaucoup plus sur ! Nous passons donc de voiture en voiture, le sourire aux lèvres bien que cela ne soit pas de tout repos. Nous changeons de ville quasiment tous les jours et le moment de dire aurevoir à notre petit Ben est vite arrivé... Tristounes car nous avons partagé de supers moments avec ce petit anglais à l'accent bien prononcé ! Nous partons donc en direction de Taupo et faisons la connaissance d'un ancien bouddhiste qui voyage en van dans le nord de l'île. Néo-zélandais, il y énormément voyagé et au cours de la route nous transmet sa joie de vivre et sa bonne humeur. Un rayon de soleil ! Le stop est une sacré expérience ! A peine arrivées à l'auberge et après être allées visiter des cascades sur la route avec notre ami, nous faisons la connaissance de deux frenchis et d'un hollandais : Bastien, Christopher et Patrick. Le courant passe très bien et nous passons l'après midi dans des hot water springs incroyables. Puis s'enchaîne une journée mémorable : la randonnée dans le Tongariro national park. Une des plus belles randonnées du monde où se succèdent les paysages : volcans, montagnes, lacs vert, etc. Exceptionnelle journée absolument pas prévue puisque nous pensions que le temps ne nous le permettrait pas. À peine le temps de dire ouf et nous nous dirigeons vers Wellington pour rejoindre nos trois compères partis la veille, et prendre le ferry le lendemain pour l'île du sud. Pouces en place, le stop fonctionne encore très bien et nous ferrons le trajet avec Jenny. Trajet surprenant et fun car notre Jenny est un transsexuel... C'est ça aussi de voyager, savoir être ouvert sans juger, non ? Arrivées donc à Wellington après une journée de route, nous retrouvons les trois Gus avec plaisir et s'enchaine une soirée avec Aline, autre française avec qui les gars vont louer une voiture dans le sud, et pas mal d'autres personnes. Le temps pour Fanny de faire un footing le long de la cote de Wellington et nous partons prendre le ferry. La petite bande part directement vers Nelson - nous arrivons à Picton - en voiture et nous avons très envie de les suivre. Manque de chance, ils ont une voiture, nous n'en avons pas, et il fait nuit : pas de stop ! Nous arriverons malgré tout à Nelson le soir même, en même temps que notre jolie équipe, puisque Fanny réussit à nous dégoter une voiture en demandant à des personnes dans le ferry. Ce trajet annonce la couleur de notre séjour dans l'île du sud : suivre nos loustics en stop pour partager des bons moments. Deux jours donc à Nelson, à déguster le fameux pudding au chocolat de l'auberge tous les soirs à 20h, à découvrir l'incroyable faune et flore qui nous entourent, des paysages à en couper le souffle (Abel Tasman), à ne faire que rigoler et... Rigoler, à sortir dans les rues désertes de la ville pour essayer de trouver où est l'ambiance, à jouer au trivial poursuit, à boire quelques bières, à faire des séances massages... Bref, vous l'aurez compris, nous avons une équipe de choc ! Le stop continue et sous la pluie ! Tout de suite moins marrant je vous l'assure car quand il pleut des corde, non seulement vous avez 10kilos sur le dos mais vous êtres trempées, vous tendez le pouce, vous êtes gelés et vous vous demandez quand est ce que vous allez arriver. Mais on garde le sourire et malgré la pluie battante arrivons à bon port à Tacaca, ville au nord de Nelson. Après une journée de m**** où la pluie tombe si fort que la seule chose à faire est de rester cloîtrés, nous partons tout de même explorer les alentours le temps d'une journée vers Farewell spit : plages de rêves, dunes de sables, bébés phoques qui jouent dans l'eau, grandes étendues vertes remplies de moutons... Sûrement un des plus beaux endroits que nous ayons vu dans ce pays. Des le lendemain et, malgré la pluie qui a repris, nous partons vers Greymouth. La route est longue et peu desservie si bien qu'il nous arrive à de nombreux moment de perdre espoir quand à notre objectif qui est de retrouver les 4 à Greymouth ce soir. Et pourtant.... Après 4 voitures différentes, nous arrivons à bon port dans cette ville... Morte ! Et froide ! Soirée super sympa (comme d'habitude) et dès le lendemain il est question de repartir. Nous retrouverons nos amis à Queenstown, au sud, dans quelques jours puisque nous décidons de partir à Christchurch. Pourquoi Christchurch ? Premièrement car cette ville a été dévastée par un séisme quelques années auparavant et nous avons envie de voir comment la ville se reconstruit petit à petit. Ensuite car la route pour aller à l'est passe par un parc naturel nommé Arthur ´s Pass absolument magique. Et enfin, car un dénommé Pierre rencontré plus d'un an auparavant le temps d'une soirée dans les pubs irlandais et avec qui nous avions gardé contact, vis la bas pour quelques mois. Nous arrivons donc chez lui, enfin chez Doxie (propriétaire de la maison qui loue des chambres à de nombreux étudiants), et faisons la connaissance également de J-C et Bastien. Directement dans l'ambiance, s'ensuit une soirée crêpes assez arrosée qui annonce le couleur des jours à venir ! Ambiance déconne, détente et fou rire comme nous les aimons. Découverte de la ville de fond en comble dès le lendemain : nous adorons ! Nous sommes sûrement étranges car tous les avis que nous avions entendu concernant cette ville étaient tous péjoratifs mais, bien que nous n'y passerions pas une année, nous aimons voir comment la ville a été dévastée et comment ils reconstruisent petit à petit un centre avec des magasins dans des containers. Balade toute la journée en vélo, les fous rires continuent : vraie étape entre les deux sœurs puisqu'elles se sentent réellement de plus en plus complices, c'est dire ! Nous faisons également la connaissance d'un ami de notre belle Laura, Luc qui vit la depuis un an. Superbe balade en sa compagnie! Dernière soirée à Christchurch avant de partir dès le lendemain matin vers Wanaka. 7h de bus qui passent relativement vite et un arrêt au magnifique lac Tekapo avant d'arriver dans cette jolie ville. Super hostel face au lac, montagnes enneigées... Magique ! Le lendemain nous nous baladons autour du lac comme deux gamines, riant aux éclats et s'émerveillant, avant de partir vers Queenstown. Queenstown ! Quelques jours s'enchaînent entre la découverte de la cote jusqu'à 'Glenorchy en voiture avec nos 4 amis que l'on retrouve, balade dans la ville, soirée sur soirée et surtout... Le fait que nous retrouvons tout le monde au cours d'une même soirée : Patrick, Bastien, Aline et Christopher que nous avions prévu de retrouver mais aussi Bastien, Pierre, et 'JC qui avaient prévu de passer un week end à Queenstown et enfin, Luc qui est descendu avec ses coloc pour faire la fête. Vous imaginez donc le bonheur. Un bisou à Aline qui s'en va vers le Chili et à Luc qui repart à Christchurch.tandis que nous partons vers Milfordsound, où se trouve la plus belle route du pays et des fjords, avec les trois rencontrés à Taupo et les trois de Christchurch. Nous arrivons d'abord à Te Anau où nous avons le temps de, pour Fanny faire un long footing le bord du lac au moment du coucher de soleil et, pour Julie, prendre des photos superbes ainsi que préparer une soirée crêpes tous les 8. À peine le temps de dire ouf que nous partons le lendemain matin vers le fameux fjord en s'arrêtent régulièrement sur la route puisque les paysages sont absolument incroyables! Arrivées à destination, le paysage est sublime même si nous ne sommes pas aussi impressionnées que l'on nous l'avait prédit. C'est absolument magnifique cela dit! Le temps d'une balade puis nous repartons vers Queenstown car nous avons pas mal de route. Nous repartons en voiture avec Pierre, 'Bastien et JC tandis que les autres restent une nuit de plus à Te Anau. Dernière soirée tous ensemble avant que les gars ne repartent, et le lendemain nous retrouvons les autres. Les aurevoirs à nos amis de Christchurch ne sont pas faciles (ce sont des mecs géniaux !) mais let´s see us in France ! Dernière journée avant de dire aurevoir aussi à Christopher (avant de le retrouver à Sydney) et à Patrick que nous ne reverrons par contre pas. Aie aie aie, le temps est passé si vite.... Ça fait tout drôle ! Nous prenons un premier avion pour se rendre à Auckland avant d'en prendre un le lendemain direction l'Australie. Pas trop la pêche de partir et aucune envie de retrouver l'Australie (what´s the f*** ?) mais la soirée à Auckland fut néanmoins super sympa puisque par chance nous retrouvons notre ami Ben, rencontré dans le nord de l'île.
Il est néanmoins l'heure de quitter la NZ. Que dire alors, sur ces trois semaines ? Nous avons découverte la culture propre à ce pays avec plaisir, avant espéré voir les fameux kiwis (animaux phares et raison pour laquelle on surnomme les locaux "les kiwis"), mangeant tous les jours des kiwis (mais cette fois les fruits !) car la NZ est le premier pays exportateur de kiwis : kiwi comme on a chez nous, mais aussi kiwis jaunes (golden) et nous avons aussi testé les feijoas, autre fruit typique, nous avons goûté au fameux L&P, soda de base, comme une limonade ! Et puis nous avons découvert la présence de nombreux maoris souvent reconnaissables par leurs tatouages sur le visage (transmis de génération en génération où a chaque fois on reprend le motif de son prédécesseurs et on ajoute un dessin). Nous avons aussi remarqué la présence de nombreux asiatique (venant notamment de Corée ou du Japon). Pendant trois semaines, les paysages nous ont juste époustouflés... Changement de décors tous les jours... L'impression d'être au cœur d'une carte postale la moitié du temps ! On nous avait pourtant prévenu : "la NZ, vous verrez, c'est magique !" Mais nous ne pensions pas que ça l'était à ce point la. Nous avons aussi énormément pensée à nos amis branchés bio ou géologie car c'est assez impressionnant de voir ce que la nature peut produire. Au cours de ce road trip, non seulement nous avons vraiment lié de vrais amitiés avec tout pleins de personnes mais nous avons aussi découvert la manière de vivre, de penser et d'agir de néo-zélandais. Extrêmement respectueux, avenant et d'une gentillesse incomparable : ils sont tels quels ! Toujours près à vous aider, toujours un sourire accroché sur leur lèvres. Bref, nous avons été plus qu'enchantées par ce pays. Et c'est partie pour le pays du soleil, des surfeurs et des kangourous !
Le Chili
La série bilan est lancée, et je me lance donc dans la rédaction de celui du Chili. Notre séjour au Chili, il faut le savoir, n'a pas été un "séjour continue" puisque nous avons fait une sorte de boucle et sommes passées par l'argentine et l'Uruguay entre deux. Nous découvrons donc le Chili pour la première fois après trois jours de road trip dans le salar d'Uyuni en Bolivie. Première étape dans ce nouveau pays pour seulement deux jours. Nous sommes au nord, dans une ville qu'on appelle San Pedro de Atacama. Passage de frontière effectué, visa sur le passeport et recherche d'auberge : nous sommes maintenant habituées à tout ce cirque et y prenons presque goût. Cette première ville du Chili est très touristique, puisque les alentours de la ville sont plutôt très attractifs. Nous sommes ici pour deux choses : voir la vallée de la lune et la vallée de la mort. L'ambiance chilienne ne se fait pas tout à fait ressentir tant l'influence touristique est présente mais peu nous importe, nous sommes fatiguées, nous retrouvons notre ami Théo avec qui nous avons passé trois jours dans le désert, et surtout, surtout, nous découvrons avec joie le bonheur d'une bouteille de vin chilien. Et quel bonheur ! Deux jours donc en compagnie de notre Théo qu'on adore et au cours desquels nous avons découvert ces deux magnifiques vallées. Un désert à perte de vue, un paysage de films, nous restons juste bouche bée. Il nous faut cependant vous avouer qu'auprès ces trois jours en Bolivie extraordinaires, magiques, et époustouflants, nous sommes conscientes de ne peut être pas mesurer la beauté de la vallée de la lune et de la mort car peut être avons nous vu tant de si belles choses que nous en devenons "blasées" ? Drôle d'impression que de trouver ça merveilleux et exceptionnel sans en avoir non plus le souffle coupé. Puis s'ensuit cette première expérience en stop en direction de l'argentine. Tâche compliquée mais néanmoins réalisée avec succès. Nous ne retrouvons le Chili qu'un mois après depuis Mendoza. Après quelques longues heures de bus de nuit où nous n'avons dormi que très très peu, nous arrivons à Valparaiso. Arrivée folklorique puisqu'arrivé à 4:00 du matin, dans la nuit noire, sans plan, sans argent, sans téléphone. Nous qui pensions pouvoir trouver un café ouvert dans la gare le temps que la ville se réveille, nous nous retrouvons comme des cons, sans nul part où aller car absolument tout est fermé. Nous sommes avec Lukas, notre ami allemand retrouvé à Mendoza. Pas d'autres solution donc que celle que nous suggère notre ami le chauffeur de bus : se poser devant la gare en attendant qu'elle ouvre à 7h. Euh...il fait un peu froid pour rester dehors pendant trois heures non ? Coup de théâtre au moment où nous commencions à nous dire que "là c'est vraiment la merde" quand une jeune fille adorable nous propose de l'aide et nous propose de venir chez elle, le temps pour Lukas de trouver un hostel et pour nous d'aller chez nos couchsurfeurs. Adorable! Un peu gênées tout de même, nous ne refusons pas et arborons un grand sourire de reconnaissance. Nous réalisons très vite que la grande coloc de cette gentille espagnole se trouve à 5minutes à pieds de la maison dans laquelle nous allons : c'est ce qu'on appelle avoir une chance de fou. Car oui, Valpo' c'est grand et en plus c'est très vallonné ! Nous nous dirigeons donc chez Lorena qui vit avec Julia un allemande et Claire, un française. C'est la jolie Claire qui nous accueille avec un grand sourire. Le courant passe aussitôt avec cette petite brune pleine de vie et nous découvrons par la suite Lorena avec qui nous nous entendons aussi à merveilles. Nous restons donc trois jours dans cette ville pleine de couleurs et de graffitis. Claire nous fait tout découvrir et c'est un véritable plaisir ! Entre soirées, visites, ventes de gâteaux - les fameux gâteaux fait maison que nous allions vendre dans la rue : premier test à Valpo réussi! - test de l'épilation chilienne, dégustation d'empanadas, et surtout, surtout, beaucoup de fou rires, nous adorons le Chili et ce, pas qu'un peu. Vous l'aurez donc compris, grâce à couch surfing nous apprenons à connaître Claire et Lorena qui sont aujourd'hui des amies et avec qui nous vous partagé énormément de beaux moments. C'est d'ailleurs l'heure de partir pour Santiago, la capitale. Petit pincement au cœur mais les deux nenettes citées ci dessus ont décidé d'également passer le week end à Santiago. Top, nous prenons donc le bus ensemble! Arrivée dans cette immense ville, pas besoin de chercher d'auberges, non, non, nous avons toutes les indications pour nous rendre chez Ben et Nick. Il faut l'avouer, ça ne sonne pas très chilien tout ça et c'est le moins qu'on puisse dire puisqu'il s'agit de nos deux amis australiens. Rencontrés en argentine à
Mendoza et travaillant au Chili pour un an, ils nous accueillent le temps de quelques jours. Entraînement pour les semaines à venir puisqu'il nous faut passer de l'espagnol à l'anglais et pas n'importe quel anglais : vous savez celui avec un accent australien si fort qu'il en devient incompréhensible pour deux petites françaises ? Cela dit, nous nous habituons rapidement et progressons également. Nous arrivons donc chez nos deux compères, le sourire aux lèvres. Quelques jours merveilleux passés en leur compagnie se suivent. Entre l'impression d'être en Australie le temps de une journée de match de football australien, leur parfait accueil, la visite de la ville, les soirées, les petits dîner... Notre séjour à Santiago restera mémorable. Non seulement nous avons adoré cette ville dans laquelle nous pourrions vivre sans aucun problème mais nous avons aussi et surtout aimé partager autant de moment avec ces deux australiens. Notre séjour au Chili passe donc, vous l'aurez compris, bien trop vite à notre goût. Le départ est donc très difficile puisque qu'il marque la fin de beaux moments et de belles rencontres mais aussi la fin de notre périple en Amérique latine. La prise de conscience que le temps file très rapidement est brutale. Aucune envie donc, sur le moment, de partir vers la NZ où le temps ne sera pas des plus chaud. Mais nous le savions, c'est le jeu, c'est le voyage, même si nous ne nous habituons jamais vraiment à quitter les gens qu'on aiment... Car en voyage tout est plus intense et condensé et, depuis janvier, nous avons rencontré un bon nombre de personnes avec lesquelles nous avons énormément partagé.
Mais ne laissons pas la nostalgie s'installer plus longtemps entre ces lignes! Quelques jours seulement nous permirent de découvrir la culture chilienne. Je résumerai donc, encore un fois, en vrac, nos impression sur ce pays. Le Chili n'était pas une de nos destination phare au départ mais plus nous découvrons ce pays, plus nous l'aimons. Nous aimons ce mélange entre une grande influence européenne et la culture propre du Chili. Assez touristique, le Chili a néanmoins su garder son authenticité. Bien différent des autres pays de par sa localisation géographique d'abord puisqu'il est tout en long et très ouvert sur la mer, les trois zones où nous sommes allées sont extrêmement différentes et, d'après les avis de plusieurs backpackers nous ne doutons pas une seconde de la richesse des paysage plus au sud du pays. Nous avons adoré Valparaiso et ses graffitis, son front de mer, ses "cerros" (monts), ses empanadas et ses vendeurs partout dans la rue, malgré l‘incendie qui eut lieu seulement quelques temps avant notre arrivée. Car oui, une partie de le ville à été dévastée par l'incendie mais grâce à l'aide d’une bonne partie de la population, la zone touchée à relativement vite était nettoyée. Une partie de la ville reste malgré tout bien grise. San Pedro de Atacama nous a émerveillé pour ses désert exceptionnel où nous avons pu observer un coucher de soleil magique. Quant à Santiago, nous y reviendrons, cela ne fait aucun doute !
La série bilan est lancée, et je me lance donc dans la rédaction de celui du Chili. Notre séjour au Chili, il faut le savoir, n'a pas été un "séjour continue" puisque nous avons fait une sorte de boucle et sommes passées par l'argentine et l'Uruguay entre deux. Nous découvrons donc le Chili pour la première fois après trois jours de road trip dans le salar d'Uyuni en Bolivie. Première étape dans ce nouveau pays pour seulement deux jours. Nous sommes au nord, dans une ville qu'on appelle San Pedro de Atacama. Passage de frontière effectué, visa sur le passeport et recherche d'auberge : nous sommes maintenant habituées à tout ce cirque et y prenons presque goût. Cette première ville du Chili est très touristique, puisque les alentours de la ville sont plutôt très attractifs. Nous sommes ici pour deux choses : voir la vallée de la lune et la vallée de la mort. L'ambiance chilienne ne se fait pas tout à fait ressentir tant l'influence touristique est présente mais peu nous importe, nous sommes fatiguées, nous retrouvons notre ami Théo avec qui nous avons passé trois jours dans le désert, et surtout, surtout, nous découvrons avec joie le bonheur d'une bouteille de vin chilien. Et quel bonheur ! Deux jours donc en compagnie de notre Théo qu'on adore et au cours desquels nous avons découvert ces deux magnifiques vallées. Un désert à perte de vue, un paysage de films, nous restons juste bouche bée. Il nous faut cependant vous avouer qu'auprès ces trois jours en Bolivie extraordinaires, magiques, et époustouflants, nous sommes conscientes de ne peut être pas mesurer la beauté de la vallée de la lune et de la mort car peut être avons nous vu tant de si belles choses que nous en devenons "blasées" ? Drôle d'impression que de trouver ça merveilleux et exceptionnel sans en avoir non plus le souffle coupé. Puis s'ensuit cette première expérience en stop en direction de l'argentine. Tâche compliquée mais néanmoins réalisée avec succès. Nous ne retrouvons le Chili qu'un mois après depuis Mendoza. Après quelques longues heures de bus de nuit où nous n'avons dormi que très très peu, nous arrivons à Valparaiso. Arrivée folklorique puisqu'arrivé à 4:00 du matin, dans la nuit noire, sans plan, sans argent, sans téléphone. Nous qui pensions pouvoir trouver un café ouvert dans la gare le temps que la ville se réveille, nous nous retrouvons comme des cons, sans nul part où aller car absolument tout est fermé. Nous sommes avec Lukas, notre ami allemand retrouvé à Mendoza. Pas d'autres solution donc que celle que nous suggère notre ami le chauffeur de bus : se poser devant la gare en attendant qu'elle ouvre à 7h. Euh...il fait un peu froid pour rester dehors pendant trois heures non ? Coup de théâtre au moment où nous commencions à nous dire que "là c'est vraiment la merde" quand une jeune fille adorable nous propose de l'aide et nous propose de venir chez elle, le temps pour Lukas de trouver un hostel et pour nous d'aller chez nos couchsurfeurs. Adorable! Un peu gênées tout de même, nous ne refusons pas et arborons un grand sourire de reconnaissance. Nous réalisons très vite que la grande coloc de cette gentille espagnole se trouve à 5minutes à pieds de la maison dans laquelle nous allons : c'est ce qu'on appelle avoir une chance de fou. Car oui, Valpo' c'est grand et en plus c'est très vallonné ! Nous nous dirigeons donc chez Lorena qui vit avec Julia un allemande et Claire, un française. C'est la jolie Claire qui nous accueille avec un grand sourire. Le courant passe aussitôt avec cette petite brune pleine de vie et nous découvrons par la suite Lorena avec qui nous nous entendons aussi à merveilles. Nous restons donc trois jours dans cette ville pleine de couleurs et de graffitis. Claire nous fait tout découvrir et c'est un véritable plaisir ! Entre soirées, visites, ventes de gâteaux - les fameux gâteaux fait maison que nous allions vendre dans la rue : premier test à Valpo réussi! - test de l'épilation chilienne, dégustation d'empanadas, et surtout, surtout, beaucoup de fou rires, nous adorons le Chili et ce, pas qu'un peu. Vous l'aurez donc compris, grâce à couch surfing nous apprenons à connaître Claire et Lorena qui sont aujourd'hui des amies et avec qui nous vous partagé énormément de beaux moments. C'est d'ailleurs l'heure de partir pour Santiago, la capitale. Petit pincement au cœur mais les deux nenettes citées ci dessus ont décidé d'également passer le week end à Santiago. Top, nous prenons donc le bus ensemble! Arrivée dans cette immense ville, pas besoin de chercher d'auberges, non, non, nous avons toutes les indications pour nous rendre chez Ben et Nick. Il faut l'avouer, ça ne sonne pas très chilien tout ça et c'est le moins qu'on puisse dire puisqu'il s'agit de nos deux amis australiens. Rencontrés en argentine à
Mendoza et travaillant au Chili pour un an, ils nous accueillent le temps de quelques jours. Entraînement pour les semaines à venir puisqu'il nous faut passer de l'espagnol à l'anglais et pas n'importe quel anglais : vous savez celui avec un accent australien si fort qu'il en devient incompréhensible pour deux petites françaises ? Cela dit, nous nous habituons rapidement et progressons également. Nous arrivons donc chez nos deux compères, le sourire aux lèvres. Quelques jours merveilleux passés en leur compagnie se suivent. Entre l'impression d'être en Australie le temps de une journée de match de football australien, leur parfait accueil, la visite de la ville, les soirées, les petits dîner... Notre séjour à Santiago restera mémorable. Non seulement nous avons adoré cette ville dans laquelle nous pourrions vivre sans aucun problème mais nous avons aussi et surtout aimé partager autant de moment avec ces deux australiens. Notre séjour au Chili passe donc, vous l'aurez compris, bien trop vite à notre goût. Le départ est donc très difficile puisque qu'il marque la fin de beaux moments et de belles rencontres mais aussi la fin de notre périple en Amérique latine. La prise de conscience que le temps file très rapidement est brutale. Aucune envie donc, sur le moment, de partir vers la NZ où le temps ne sera pas des plus chaud. Mais nous le savions, c'est le jeu, c'est le voyage, même si nous ne nous habituons jamais vraiment à quitter les gens qu'on aiment... Car en voyage tout est plus intense et condensé et, depuis janvier, nous avons rencontré un bon nombre de personnes avec lesquelles nous avons énormément partagé.
Mais ne laissons pas la nostalgie s'installer plus longtemps entre ces lignes! Quelques jours seulement nous permirent de découvrir la culture chilienne. Je résumerai donc, encore un fois, en vrac, nos impression sur ce pays. Le Chili n'était pas une de nos destination phare au départ mais plus nous découvrons ce pays, plus nous l'aimons. Nous aimons ce mélange entre une grande influence européenne et la culture propre du Chili. Assez touristique, le Chili a néanmoins su garder son authenticité. Bien différent des autres pays de par sa localisation géographique d'abord puisqu'il est tout en long et très ouvert sur la mer, les trois zones où nous sommes allées sont extrêmement différentes et, d'après les avis de plusieurs backpackers nous ne doutons pas une seconde de la richesse des paysage plus au sud du pays. Nous avons adoré Valparaiso et ses graffitis, son front de mer, ses "cerros" (monts), ses empanadas et ses vendeurs partout dans la rue, malgré l‘incendie qui eut lieu seulement quelques temps avant notre arrivée. Car oui, une partie de le ville à été dévastée par l'incendie mais grâce à l'aide d’une bonne partie de la population, la zone touchée à relativement vite était nettoyée. Une partie de la ville reste malgré tout bien grise. San Pedro de Atacama nous a émerveillé pour ses désert exceptionnel où nous avons pu observer un coucher de soleil magique. Quant à Santiago, nous y reviendrons, cela ne fait aucun doute !
L'argentine et l'Uruguay
Non nous n'avons pas oublié les fameux bilans les amis mais il est vrai que la procrastination nous a un peu gagné. Un bilan donc de notre mois passé en Argentine un peu tardif mais mieux vaut tard que jamais et puis, avoir un peu de recul c'est peut être pas plus mal au final.
Notre arrivée en Argentine fut d'abord plutôt folklorique puisque marquée par notre première expérience en stop. Une première fois plutôt périlleuse : celle du passage de frontière à bord d'un 19 tonnes qui tomba en panne dans un virage à 4000m d'altitude. Une mise en route qui ne fut pas des plus simples puisque nous avons du passé la nuit tant bien que mal dans le camion malgré le froid et la position inquiétante au bord de la route. Une expérience dont on rigole désormais mais qui sur le coup s'apparentait bien plus à un mauvais film. C'est donc ainsi que se fit le premier contact avec ce pays, un pays qu'on attendait avec impatience et peut être d'ailleurs surtout Petit chat, curieuse de découvrir la culture de sa famille adoptive espagnole. Fraîchement débarquées (après 24h dans le camion tout de même) à Jujuy, nous réalisons rapidement que ce pays est beaucoup plus européanisé que son voisin bolivien. Magasins de fringues à gogo, chaînes de restaurants, rues propres, looks américains, banques internationales, bref plus rien à voir. Un choc certain après le chaos bolivien et son côté hyper typique. Une journée donc d'acclimatation à Jujuy avant de commencer notre décente vers le sud, en stop toujours. Tout en tirant les leçons de notre première expérience d'auto-stoppeuses, nous nous postons donc à nouveau au bord de la route et rejoignons ainsi la ville de Salta. Comme à notre habitude, les nombreux changements de programme dont a été marqué notre mois en Argentine démarraient déjà puisque nous qui ne comptions resté que deux jours à Salta, nous y restâmes finalement cinq. Une ville dont nous sommes littéralement tombées sur le charme et qui annonça la couleur et le rythme argentin. De belles rencontres : Leana, Claire, Amiel et Lino, nos 4 petits suisses mais surtout notre inoubliable crème belge : Manu. Ensemble et avec les nombreux argentins de l'auberge, nous étions comme une petite famille avec au programme asados, balades et sorties jusqu'à l'aube. Un au revoir donc très difficile à Manu qui poursuivait sa route dans le sens opposé, alors que nous continuions d'explorer le sud de Salta avec nos amis suisses, eux en voiture et nous en stop. 3 jours enchanteurs où nous avons sauté de village en village, de montagne en montagne, de voiture en voiture, faisant la connaissance d'argentins formidables tels que Nelly et Ruben, Carlos ou encore Mauro et Gustavo, rencontres qui nous ont fait encore plus comprendre le choix, l'intérêt et l'enrichissement que de parcourir un peu le pays en autostop. Ce trajet en stop marque aussi le départ vers la capitale, la fameuse, Buenos Aires. Tant attendue par les deux chats et surtout par la plus petite qui projette de s'installer là bas quelques mois plus tard. L'accueil chaleureux de Cony, amie de Julie rencontrée à Londres, fut très agréable le premier jour ; malheureusement et sans savoir pourquoi ce ne fut que de courte durée puisque l'attitude de cette jeune femme à notre égard se dégrada peu à peu, ce qui d'ailleurs déçu beaucoup Julie. Notre séjour à Buenos fut donc premièrement marqué par deux déceptions. Ayant déjà cité la première, je m'attarderai plutôt sur la deuxième à savoir : l'école de mime dont Fanny rêvait. Malgré une motivation hors pair dont sait faire la plus jeune, celle ci découvrit vite que l'école en question était loin d'être ce dont il lui fallait et compris rapidement qu'elle avait peut être mis trop d'espoir dans cette grande ville certes hors du commun mais peut être pas totalement comme elle l'avait imaginé. Remise donc en question des choix et orientations futurs qui s'avère être plutôt difficile. Cela dit et malgré cela nous ne cessons d'arpenter la ville en y découvrant ses merveilles. Petite madeleine de proust également : retrouver Maxime, ami de Julie de Normandie, qui fait un échange dans la capitale pendant 6 mois. Petit moment de bonheur de retrouver cette petite tête connue à quelques milliers de kilomètres mais aussi de retrouver un sac pleins de nouvelles affaires que note gentille maman à fait passer quand Maxime rentra en France. Ces premiers jours à Buenos Aires ne furent donc pas des plus folichons mais nous enchaînons avec quelques jours en Uruguay. Nous sommes à la période de la semaine sainte et beaucoup d'argentins ont décidé d'aller passer le week end à Colonia, là où nous arrivons. Et le soleil nous accueil ! Après à peine 2h de bateau nous voilà sur une nouvelle terre inconnue, pressées de découvrir ses alentours. A peine arrivées nous faisons la connaissance de deux bretons du tonnerre de Brest (et c'est le cas de le dire !) : Emeric et Florent. Deux mecs en or avec qui ont rigole énormément et qui font de notre séjour en Uruguay un très beau souvenir. Même pas le temps de réfléchir à notre programme, nous découvrons l'Uruguay en leur compagnie. D'abord Colonia del sacramiento, cette magique petite ville aux rue pavées et au charme fou où nous rencontrons également Vanessa, uruguayenne et Leila, finlandaise ainsi que "ecuador" de son vrai nom Victor. Nous formons rapidement une drôle de petite équipe avec qui nous passons de jolis et doux moments. À peine le temps de dire ouf que nous partons déjà à Montevideo avec nos deux compères bretons qui vivent là bas et sont, par la même occasion, en train de monter un restaurant français. Pas besoin de chercher d'auberges, non non, nous sommes accueillies chez eux! Quelques jours hors du temps s'ensuivent entre repas maisons, balade dans la ville, footing au bord de la plage, aide pour la déco du futur restaurant, mais surtout rire sans cesse. Le temps passe vite et il nous faut déjà retrouver Colonia pour une dernière soirée avant de reprendre le bateau et retrouver l'argentine. Nostalgique de ces quelques jours en or et fatiguées de nuits relativement courtes, nous ne nous attendions pas à rencontrer deux merveilleuses personnes : Kate et Léo. Ce couple en or avec qui nous avons seulement échangé quelques mots nous a tapé dans l'œil, réellement, et nous échangeons nos facebook : ils sont de buenos aires et nous voulons nous revoir. Deux petits rayons de soleils c'est deux là, le courant est passé comme une lettre à la poste ! Nous repartons donc vers la capitale le cœur rempli de beaux moments et de jolies rencontres. De retour dans la capitale, ce n'est autre que Carolina qui nous accueille. Amie d'amie d'amie, nous tombons très vite sous le charme de cette femme en or. Nous nous sentons si bien à ses côté que nous allons jusqu'à prolonger notre séjour de quelques jours. Aimante, généreuse, dynamique, souriante, simple, à l'écoute, curieuse ; elle regorge de qualités et un fort lien se crée entre nous. Nous apprendrons également à connaître sa sœur, Silvana ainsi que le petit ami de sa sœur, Gustavo, un couple parfait ! Au court de cette dernière semaine dans cette énorme ville nous découvrons encore plus Kate et Leo avec qui nous partageons de superbes moments, aussi simple que mémorable. Deux personnes en or, encore. De plus, nous retrouvons "notre couple parfait" : Noémie et Thierry, toujours accompagnés de leur petite fille de 4 ans qui est un vrai rayon de soleil. L'histoire de notre rencontre avec ce couple relève de la fiction. Car oui, nous rencontrerons d'abord cette famille modèle à Copacabana, en Bolivie, au cours de seulement 10 minutes de conversation car nous partions de la ville tandis qu'ils arrivaient. Quelques semaines plus tard, lors d'une excursion dans la Vallée de la mort, à San Pedro de Atacama, au nord du Chili, nous les croisons à nouveau le temps de 5 minutes. Complètement amoureuses de ce couple sans les connaître, non seulement ils sont beaux mais ils sont aussi adorables, rayonnants, et mènent une vie absolument géniale. Et, selon le proverbe, jamais deux sans trois puisque tandis que nous marchions dans les rues de Salta nous entendons un rire suivit d'un : "encore vous ?!!" Et nous les voyons assis dans un café, un énorme sourire aux lèvres. Génial non ? Cette fois, pas question de passer à côté de cette drôle de rencontre, nous échangeons nos mails en nous promettant de se voir à Buenos. C'est donc dans un café de la capitale argentine que nous échangeons un vrai moment de complicité et que nous nous quittons en nous promettant de nous revoir une fois notre périple terminé. Dernière semaine ici, donc, et nous ne voulons plus partir. Nous avons arpenté les rues de la ville comme jamais, découvert son charme et partagé tellement qu'il nous résulte très difficile de partir. Comme quoi, la découverte d'un pays est avant tout la découverte de personnes. Nous avons aussi adoré Buenos Aires pour ses différents quartiers : Palermo, Microcentro, Recoleta, La Boca... L'aspect artistique et cosmopolite de la ville est également incroyable. Placés sous le signe d'une merveilleuse et douce étoile, ces quelques jours furent juste incroyables. Mais le voyage continue et nous partons vers Cordoba. Bus du soir bonsoir car le trajet est sacrément long et... Les rencontres continuent ! Nous faisons d'abord la connaissance de Martin, québécois qui nous rappelle nos deux amis rencontrés au Pérou. Nous ne passerons que quelques heures avec lui mais cela nous a suffit pour découvrir quelqu'un de vraiment gentil. Et puis nous faisons la connaissance de Marie, péruvienne vivant à Cordoba, qui influera sur tout notre séjour dans la région. Ni une ni deux, sans comprendre pourquoi ni comment nous nous retrouvons projetées dans les montagnes de Cordoba participant ainsi à une réunion de femme, une baby shower, un asado... Nous vivons au rythme des argentins au sein d’une coopérative pendant presque trois jours découvrant ainsi leurs habitudes, leurs manières de vivre et de penser. Ainsi nous serons éternellement reconnaissantes à l'accueil que nous ont réservé toutes ces merveilleuses personnes. Nous avons aussi découvert qu'à côté des grandes villes, aux alentours, le mode de vie n'était pas du tout le même. La pauvreté se fait ressentir : 4 murs, un lit, de quoi cuisiner, un asado parfois et le sol en béton. Car oui, l'important n'est pas de rouler sur l'or mais d'être heureux. Vie complètement différente puisque les filles se retrouvent maman très jeunes. Déroutant donc de voir un bébé dans les bras de sa maman de 15 ans. Mais aucun jugement n'est fait, nous observons, apprenons à connaître et comprendre, nous nous adaptons. Dur de quitter ce monde seulement trois jours plus tard quand toute une communauté nous a donné énormément d'amour. Nous retournons à Cordoba le temps de visiter la ville et de se reposer et repartons vers Mendoza, dernière destination en argentine. À peine arrivées dans l'auberge, après avoir traversé la ville avec nos gros sacs à dos, nous tombons amoureuse de la ville. Très verte faisant preuve d'une certaine âme. Énormément de rencontres ponctuent ces quelques jours : Ben et Nick, ces deux australiens en or qui nous accueillerons à Santiago ; Gabriel, Nicolas, German et Lucas, c'est 4 argentins géniaux ; Anita, adorable française ; Emmanuel aussi argentin avec qui nous passons de vrais jolis moments et Celeste qui nous accueille en couchsurfing. Nous retrouvons également Lukas, allemand rencontré au Mexique. Autant de rencontres qui animent ces quelques jours : entre soirées et tourisme, les deux petits chats partent d'argentine bien fatiguées. Nous verrons aussi le temps d'une journée la magnifique cordillère des Andes, ce qui nous laissa pour le moins bouche bée ! Que dire, que dire donc pour résumé sur l'Argentine et l'Uruguay ? Comment parler de ces deux cultures différentes et rapprochées à la fois ? L'envie manque pour se lancer dans une étude détaillée culturellement parlant mais laissons ces petits doigts écrire ce que notre tête retient...
Commençons pas l'argentine! Et la première chose qui me vient à l'esprit et que ce pays est... Immense ! Remarque idiote, peut être, mais il est vrai que je pense que l'on ne mesure jamais vraiment l'échelle d'un pays avant de s'y rendre. Et sur un territoire si vaste, vous imaginez bien la richesse des paysages. C'est d'ailleurs pourquoi des tas d'argentins sont toujours en vadrouille puisqu'il y a tellement à voir dans leur pays que finalement pourquoi ne pas commencer par le commencement ? Quand à l'espagnol, les enfants, il est à noter que l'accent est juste complètement différent ce qui donne à l'Argentine cette petite touche distincte. De plus, au sein même de ce pays, l'accent change énormément entre les régions : entre le fameux "que deciiis boluudooo" des porteños (ceux de la capitale) et l'incompréhension qui résulte de l'accent des habitants de Cordoba, il y a de quoi se perdre. Et puis la culture argentine c'est aussi : le maté, l'asado (ces énormes BBQ), le fernet (alcool fort à base de plantes), le tango. Et c'est aussi très européen! L'argentine c'est aussi un peu - beaucoup - d'Italie et un peu - beaucoup - d'Europe. Et puis c'est... La fiesta, les horaires décalés et les soirées qui n'en finissent plus. En effet, pas question de dîner à 19h et de sortir par la suite, ici c'est plutôt dîner à 22h et nuit de fiesta jusqu'à pas d'heure. Ambiance donc que nous avons tenu pendant un bout de temps, car les argentins savent faire la fête et pas qu'un peu! D'ailleurs nous avons eu la chance de nous retrouver dans une Peña. Mais qu'est ce qu'une Peña ? Ce n'est autre qu'un lieu typique argentin où ces derniers se retrouvent en compagnie de leur guitare et de leur voix ténor pour chanter, boire une bière ou encore du vin. Ambiance conviviale, typique et magique ! Parlant vin d'ailleurs, il faut savoir que si les deux chats se sont abonné quotidiennement à la bouteille de rouge c'est qu'il y a une bonne raison. Oui oui, des très bonnes vignes se trouvent en argentine et le vin est très bon et pas cher ! Cela dit nous restons bouche bée devant la fâcheuse habitude de certains argentin lorsque le vin n'est pas des meilleurs puisqu'ils le mélangent à de l'eau, du coca ou encore n'importe quel soda. Passons maintenant à la monnaie, à savoir le pesos argentin. Grande histoire ce pesos, grande histoire. De ce fait il nous faut vous expliquer que la monnaie de ce magnifique pays est loin d'être des plus stable, loin de là, et que du à cela il y a un taux officiel et un taux officieux de change. Impossible donc de retirer des dollars en argentine, vous imaginez bien, puisque cela développe un marché noir où les locaux et touristes qui se procurent des dollars vont échanger dans la rue leur argent au taux officieux bien plus avantageux que le taux officiel. Nous sommes donc devenues de vrais expertes pour échanger dans la rue de l'argent à des petits monsieurs comme si nous cherchions à acheter de la drogue en "louzdé"
Que dire d'autre sur ce pays ? En vrac je dirais que ce qui nous as marqué est aussi l'insécurité présente surtout dans la capitale. Impossible de sortir dans la rue le soir sans prendre un taxi para exemple. Nous ne nous sommes jamais senties en danger mais le regard des argentins sur leur propre pays nous a marqué car c'est eux qui nous mettaient en garde. Cela dit nous avons fait beaucoup de stop tout en prenant des précautions, nous avons également fait du couch surfing et cela nous a permis de découvrir vraiment la manière de vivre et de penser des locaux. Les auberges de jeunesses sont néanmoins aussi pleines d'argentins qui voyagent à travers leur pays ce qui nous a permis aussi de découvrir de magnifique personnes. Nous restons donc avec une image extrêmement positive de cette culture au sein de laquelle les gens sont de vrais perles. Toujours près à aider, le sourire aux lèvres, curieux, ouverts, intéressant et pleins de vie. C'est une culture à part entière!
Quant à l'Uruguay, nous ne sommes pas restées assez longtemps pour pouvoir connaître autant de détails. Nous avons cela dit pu observer que la culture est relativement similaire à celle de l'argentine bien que beaucoup plus, c'est dire, européenne. Nous n'avons fait que deux villes, sur la côté ouest, bien différente mais dans lesquelles ont peu ressentir cette grande influence. La culture du maté est encore plus développée car absolument tout le monde se trimbale dans la rue Thermos et maté à la main : une institution ! La gentillesse caractérise également les uruguayens qui arborent toujours un superbe sourire. Nous avons aussi découvert que ce pays est extrêmement avancé politiquement parlant et sur pas mal de points. José Mujica, le président actuel, socialiste des pieds à la tête, montre un exemple bien différent de ce que la société nous transmet aujourd'hui. Ne pouvant faire qu'un manda, il ne restera plus encore longtemps à la tête du pays mais il faut preuve de beaucoup d'altruisme et son attitude humble ainsi que sa manière d'agir (c'est un homme très proche de son peuple) représente, selon nous, une vraie avancée politique. Il délaisse, par exemple, le palais présidentiel qui lui était attribué pour continuer à vivre dans la petite ferme de sa femme ; il reverse 90% de son salaire à des associations caritatives pour aider les entrepreneurs et va même jusqu'à faire du palais présidentiel un refuge pour les sans abris lors de la vague de froid qui eu lieu en juin 2012. Autant vous dire que l'image que l'on peut avoir de l'Amérique latine n'est pas forcément véridique et que nous avons découvert des tas de manières de vivre et de penser à part entière que nous avons parfois aimer, parfois pas, mais nous garderons ce regard ouvert et émerveillé sur le monde qui nous entoure les mois à venir car l'enrichissement et l'ouverture d'esprit que nous ont apporté ces quelques semaines dans, notamment, ces deux pays, nous donnent l'envie d'aller voir encore plus loin. Aucun doutes donc, si vous hésitiez à vous rendre dans cette partie du monde surtout... Courrez y !
Non nous n'avons pas oublié les fameux bilans les amis mais il est vrai que la procrastination nous a un peu gagné. Un bilan donc de notre mois passé en Argentine un peu tardif mais mieux vaut tard que jamais et puis, avoir un peu de recul c'est peut être pas plus mal au final.
Notre arrivée en Argentine fut d'abord plutôt folklorique puisque marquée par notre première expérience en stop. Une première fois plutôt périlleuse : celle du passage de frontière à bord d'un 19 tonnes qui tomba en panne dans un virage à 4000m d'altitude. Une mise en route qui ne fut pas des plus simples puisque nous avons du passé la nuit tant bien que mal dans le camion malgré le froid et la position inquiétante au bord de la route. Une expérience dont on rigole désormais mais qui sur le coup s'apparentait bien plus à un mauvais film. C'est donc ainsi que se fit le premier contact avec ce pays, un pays qu'on attendait avec impatience et peut être d'ailleurs surtout Petit chat, curieuse de découvrir la culture de sa famille adoptive espagnole. Fraîchement débarquées (après 24h dans le camion tout de même) à Jujuy, nous réalisons rapidement que ce pays est beaucoup plus européanisé que son voisin bolivien. Magasins de fringues à gogo, chaînes de restaurants, rues propres, looks américains, banques internationales, bref plus rien à voir. Un choc certain après le chaos bolivien et son côté hyper typique. Une journée donc d'acclimatation à Jujuy avant de commencer notre décente vers le sud, en stop toujours. Tout en tirant les leçons de notre première expérience d'auto-stoppeuses, nous nous postons donc à nouveau au bord de la route et rejoignons ainsi la ville de Salta. Comme à notre habitude, les nombreux changements de programme dont a été marqué notre mois en Argentine démarraient déjà puisque nous qui ne comptions resté que deux jours à Salta, nous y restâmes finalement cinq. Une ville dont nous sommes littéralement tombées sur le charme et qui annonça la couleur et le rythme argentin. De belles rencontres : Leana, Claire, Amiel et Lino, nos 4 petits suisses mais surtout notre inoubliable crème belge : Manu. Ensemble et avec les nombreux argentins de l'auberge, nous étions comme une petite famille avec au programme asados, balades et sorties jusqu'à l'aube. Un au revoir donc très difficile à Manu qui poursuivait sa route dans le sens opposé, alors que nous continuions d'explorer le sud de Salta avec nos amis suisses, eux en voiture et nous en stop. 3 jours enchanteurs où nous avons sauté de village en village, de montagne en montagne, de voiture en voiture, faisant la connaissance d'argentins formidables tels que Nelly et Ruben, Carlos ou encore Mauro et Gustavo, rencontres qui nous ont fait encore plus comprendre le choix, l'intérêt et l'enrichissement que de parcourir un peu le pays en autostop. Ce trajet en stop marque aussi le départ vers la capitale, la fameuse, Buenos Aires. Tant attendue par les deux chats et surtout par la plus petite qui projette de s'installer là bas quelques mois plus tard. L'accueil chaleureux de Cony, amie de Julie rencontrée à Londres, fut très agréable le premier jour ; malheureusement et sans savoir pourquoi ce ne fut que de courte durée puisque l'attitude de cette jeune femme à notre égard se dégrada peu à peu, ce qui d'ailleurs déçu beaucoup Julie. Notre séjour à Buenos fut donc premièrement marqué par deux déceptions. Ayant déjà cité la première, je m'attarderai plutôt sur la deuxième à savoir : l'école de mime dont Fanny rêvait. Malgré une motivation hors pair dont sait faire la plus jeune, celle ci découvrit vite que l'école en question était loin d'être ce dont il lui fallait et compris rapidement qu'elle avait peut être mis trop d'espoir dans cette grande ville certes hors du commun mais peut être pas totalement comme elle l'avait imaginé. Remise donc en question des choix et orientations futurs qui s'avère être plutôt difficile. Cela dit et malgré cela nous ne cessons d'arpenter la ville en y découvrant ses merveilles. Petite madeleine de proust également : retrouver Maxime, ami de Julie de Normandie, qui fait un échange dans la capitale pendant 6 mois. Petit moment de bonheur de retrouver cette petite tête connue à quelques milliers de kilomètres mais aussi de retrouver un sac pleins de nouvelles affaires que note gentille maman à fait passer quand Maxime rentra en France. Ces premiers jours à Buenos Aires ne furent donc pas des plus folichons mais nous enchaînons avec quelques jours en Uruguay. Nous sommes à la période de la semaine sainte et beaucoup d'argentins ont décidé d'aller passer le week end à Colonia, là où nous arrivons. Et le soleil nous accueil ! Après à peine 2h de bateau nous voilà sur une nouvelle terre inconnue, pressées de découvrir ses alentours. A peine arrivées nous faisons la connaissance de deux bretons du tonnerre de Brest (et c'est le cas de le dire !) : Emeric et Florent. Deux mecs en or avec qui ont rigole énormément et qui font de notre séjour en Uruguay un très beau souvenir. Même pas le temps de réfléchir à notre programme, nous découvrons l'Uruguay en leur compagnie. D'abord Colonia del sacramiento, cette magique petite ville aux rue pavées et au charme fou où nous rencontrons également Vanessa, uruguayenne et Leila, finlandaise ainsi que "ecuador" de son vrai nom Victor. Nous formons rapidement une drôle de petite équipe avec qui nous passons de jolis et doux moments. À peine le temps de dire ouf que nous partons déjà à Montevideo avec nos deux compères bretons qui vivent là bas et sont, par la même occasion, en train de monter un restaurant français. Pas besoin de chercher d'auberges, non non, nous sommes accueillies chez eux! Quelques jours hors du temps s'ensuivent entre repas maisons, balade dans la ville, footing au bord de la plage, aide pour la déco du futur restaurant, mais surtout rire sans cesse. Le temps passe vite et il nous faut déjà retrouver Colonia pour une dernière soirée avant de reprendre le bateau et retrouver l'argentine. Nostalgique de ces quelques jours en or et fatiguées de nuits relativement courtes, nous ne nous attendions pas à rencontrer deux merveilleuses personnes : Kate et Léo. Ce couple en or avec qui nous avons seulement échangé quelques mots nous a tapé dans l'œil, réellement, et nous échangeons nos facebook : ils sont de buenos aires et nous voulons nous revoir. Deux petits rayons de soleils c'est deux là, le courant est passé comme une lettre à la poste ! Nous repartons donc vers la capitale le cœur rempli de beaux moments et de jolies rencontres. De retour dans la capitale, ce n'est autre que Carolina qui nous accueille. Amie d'amie d'amie, nous tombons très vite sous le charme de cette femme en or. Nous nous sentons si bien à ses côté que nous allons jusqu'à prolonger notre séjour de quelques jours. Aimante, généreuse, dynamique, souriante, simple, à l'écoute, curieuse ; elle regorge de qualités et un fort lien se crée entre nous. Nous apprendrons également à connaître sa sœur, Silvana ainsi que le petit ami de sa sœur, Gustavo, un couple parfait ! Au court de cette dernière semaine dans cette énorme ville nous découvrons encore plus Kate et Leo avec qui nous partageons de superbes moments, aussi simple que mémorable. Deux personnes en or, encore. De plus, nous retrouvons "notre couple parfait" : Noémie et Thierry, toujours accompagnés de leur petite fille de 4 ans qui est un vrai rayon de soleil. L'histoire de notre rencontre avec ce couple relève de la fiction. Car oui, nous rencontrerons d'abord cette famille modèle à Copacabana, en Bolivie, au cours de seulement 10 minutes de conversation car nous partions de la ville tandis qu'ils arrivaient. Quelques semaines plus tard, lors d'une excursion dans la Vallée de la mort, à San Pedro de Atacama, au nord du Chili, nous les croisons à nouveau le temps de 5 minutes. Complètement amoureuses de ce couple sans les connaître, non seulement ils sont beaux mais ils sont aussi adorables, rayonnants, et mènent une vie absolument géniale. Et, selon le proverbe, jamais deux sans trois puisque tandis que nous marchions dans les rues de Salta nous entendons un rire suivit d'un : "encore vous ?!!" Et nous les voyons assis dans un café, un énorme sourire aux lèvres. Génial non ? Cette fois, pas question de passer à côté de cette drôle de rencontre, nous échangeons nos mails en nous promettant de se voir à Buenos. C'est donc dans un café de la capitale argentine que nous échangeons un vrai moment de complicité et que nous nous quittons en nous promettant de nous revoir une fois notre périple terminé. Dernière semaine ici, donc, et nous ne voulons plus partir. Nous avons arpenté les rues de la ville comme jamais, découvert son charme et partagé tellement qu'il nous résulte très difficile de partir. Comme quoi, la découverte d'un pays est avant tout la découverte de personnes. Nous avons aussi adoré Buenos Aires pour ses différents quartiers : Palermo, Microcentro, Recoleta, La Boca... L'aspect artistique et cosmopolite de la ville est également incroyable. Placés sous le signe d'une merveilleuse et douce étoile, ces quelques jours furent juste incroyables. Mais le voyage continue et nous partons vers Cordoba. Bus du soir bonsoir car le trajet est sacrément long et... Les rencontres continuent ! Nous faisons d'abord la connaissance de Martin, québécois qui nous rappelle nos deux amis rencontrés au Pérou. Nous ne passerons que quelques heures avec lui mais cela nous a suffit pour découvrir quelqu'un de vraiment gentil. Et puis nous faisons la connaissance de Marie, péruvienne vivant à Cordoba, qui influera sur tout notre séjour dans la région. Ni une ni deux, sans comprendre pourquoi ni comment nous nous retrouvons projetées dans les montagnes de Cordoba participant ainsi à une réunion de femme, une baby shower, un asado... Nous vivons au rythme des argentins au sein d’une coopérative pendant presque trois jours découvrant ainsi leurs habitudes, leurs manières de vivre et de penser. Ainsi nous serons éternellement reconnaissantes à l'accueil que nous ont réservé toutes ces merveilleuses personnes. Nous avons aussi découvert qu'à côté des grandes villes, aux alentours, le mode de vie n'était pas du tout le même. La pauvreté se fait ressentir : 4 murs, un lit, de quoi cuisiner, un asado parfois et le sol en béton. Car oui, l'important n'est pas de rouler sur l'or mais d'être heureux. Vie complètement différente puisque les filles se retrouvent maman très jeunes. Déroutant donc de voir un bébé dans les bras de sa maman de 15 ans. Mais aucun jugement n'est fait, nous observons, apprenons à connaître et comprendre, nous nous adaptons. Dur de quitter ce monde seulement trois jours plus tard quand toute une communauté nous a donné énormément d'amour. Nous retournons à Cordoba le temps de visiter la ville et de se reposer et repartons vers Mendoza, dernière destination en argentine. À peine arrivées dans l'auberge, après avoir traversé la ville avec nos gros sacs à dos, nous tombons amoureuse de la ville. Très verte faisant preuve d'une certaine âme. Énormément de rencontres ponctuent ces quelques jours : Ben et Nick, ces deux australiens en or qui nous accueillerons à Santiago ; Gabriel, Nicolas, German et Lucas, c'est 4 argentins géniaux ; Anita, adorable française ; Emmanuel aussi argentin avec qui nous passons de vrais jolis moments et Celeste qui nous accueille en couchsurfing. Nous retrouvons également Lukas, allemand rencontré au Mexique. Autant de rencontres qui animent ces quelques jours : entre soirées et tourisme, les deux petits chats partent d'argentine bien fatiguées. Nous verrons aussi le temps d'une journée la magnifique cordillère des Andes, ce qui nous laissa pour le moins bouche bée ! Que dire, que dire donc pour résumé sur l'Argentine et l'Uruguay ? Comment parler de ces deux cultures différentes et rapprochées à la fois ? L'envie manque pour se lancer dans une étude détaillée culturellement parlant mais laissons ces petits doigts écrire ce que notre tête retient...
Commençons pas l'argentine! Et la première chose qui me vient à l'esprit et que ce pays est... Immense ! Remarque idiote, peut être, mais il est vrai que je pense que l'on ne mesure jamais vraiment l'échelle d'un pays avant de s'y rendre. Et sur un territoire si vaste, vous imaginez bien la richesse des paysages. C'est d'ailleurs pourquoi des tas d'argentins sont toujours en vadrouille puisqu'il y a tellement à voir dans leur pays que finalement pourquoi ne pas commencer par le commencement ? Quand à l'espagnol, les enfants, il est à noter que l'accent est juste complètement différent ce qui donne à l'Argentine cette petite touche distincte. De plus, au sein même de ce pays, l'accent change énormément entre les régions : entre le fameux "que deciiis boluudooo" des porteños (ceux de la capitale) et l'incompréhension qui résulte de l'accent des habitants de Cordoba, il y a de quoi se perdre. Et puis la culture argentine c'est aussi : le maté, l'asado (ces énormes BBQ), le fernet (alcool fort à base de plantes), le tango. Et c'est aussi très européen! L'argentine c'est aussi un peu - beaucoup - d'Italie et un peu - beaucoup - d'Europe. Et puis c'est... La fiesta, les horaires décalés et les soirées qui n'en finissent plus. En effet, pas question de dîner à 19h et de sortir par la suite, ici c'est plutôt dîner à 22h et nuit de fiesta jusqu'à pas d'heure. Ambiance donc que nous avons tenu pendant un bout de temps, car les argentins savent faire la fête et pas qu'un peu! D'ailleurs nous avons eu la chance de nous retrouver dans une Peña. Mais qu'est ce qu'une Peña ? Ce n'est autre qu'un lieu typique argentin où ces derniers se retrouvent en compagnie de leur guitare et de leur voix ténor pour chanter, boire une bière ou encore du vin. Ambiance conviviale, typique et magique ! Parlant vin d'ailleurs, il faut savoir que si les deux chats se sont abonné quotidiennement à la bouteille de rouge c'est qu'il y a une bonne raison. Oui oui, des très bonnes vignes se trouvent en argentine et le vin est très bon et pas cher ! Cela dit nous restons bouche bée devant la fâcheuse habitude de certains argentin lorsque le vin n'est pas des meilleurs puisqu'ils le mélangent à de l'eau, du coca ou encore n'importe quel soda. Passons maintenant à la monnaie, à savoir le pesos argentin. Grande histoire ce pesos, grande histoire. De ce fait il nous faut vous expliquer que la monnaie de ce magnifique pays est loin d'être des plus stable, loin de là, et que du à cela il y a un taux officiel et un taux officieux de change. Impossible donc de retirer des dollars en argentine, vous imaginez bien, puisque cela développe un marché noir où les locaux et touristes qui se procurent des dollars vont échanger dans la rue leur argent au taux officieux bien plus avantageux que le taux officiel. Nous sommes donc devenues de vrais expertes pour échanger dans la rue de l'argent à des petits monsieurs comme si nous cherchions à acheter de la drogue en "louzdé"
Que dire d'autre sur ce pays ? En vrac je dirais que ce qui nous as marqué est aussi l'insécurité présente surtout dans la capitale. Impossible de sortir dans la rue le soir sans prendre un taxi para exemple. Nous ne nous sommes jamais senties en danger mais le regard des argentins sur leur propre pays nous a marqué car c'est eux qui nous mettaient en garde. Cela dit nous avons fait beaucoup de stop tout en prenant des précautions, nous avons également fait du couch surfing et cela nous a permis de découvrir vraiment la manière de vivre et de penser des locaux. Les auberges de jeunesses sont néanmoins aussi pleines d'argentins qui voyagent à travers leur pays ce qui nous a permis aussi de découvrir de magnifique personnes. Nous restons donc avec une image extrêmement positive de cette culture au sein de laquelle les gens sont de vrais perles. Toujours près à aider, le sourire aux lèvres, curieux, ouverts, intéressant et pleins de vie. C'est une culture à part entière!
Quant à l'Uruguay, nous ne sommes pas restées assez longtemps pour pouvoir connaître autant de détails. Nous avons cela dit pu observer que la culture est relativement similaire à celle de l'argentine bien que beaucoup plus, c'est dire, européenne. Nous n'avons fait que deux villes, sur la côté ouest, bien différente mais dans lesquelles ont peu ressentir cette grande influence. La culture du maté est encore plus développée car absolument tout le monde se trimbale dans la rue Thermos et maté à la main : une institution ! La gentillesse caractérise également les uruguayens qui arborent toujours un superbe sourire. Nous avons aussi découvert que ce pays est extrêmement avancé politiquement parlant et sur pas mal de points. José Mujica, le président actuel, socialiste des pieds à la tête, montre un exemple bien différent de ce que la société nous transmet aujourd'hui. Ne pouvant faire qu'un manda, il ne restera plus encore longtemps à la tête du pays mais il faut preuve de beaucoup d'altruisme et son attitude humble ainsi que sa manière d'agir (c'est un homme très proche de son peuple) représente, selon nous, une vraie avancée politique. Il délaisse, par exemple, le palais présidentiel qui lui était attribué pour continuer à vivre dans la petite ferme de sa femme ; il reverse 90% de son salaire à des associations caritatives pour aider les entrepreneurs et va même jusqu'à faire du palais présidentiel un refuge pour les sans abris lors de la vague de froid qui eu lieu en juin 2012. Autant vous dire que l'image que l'on peut avoir de l'Amérique latine n'est pas forcément véridique et que nous avons découvert des tas de manières de vivre et de penser à part entière que nous avons parfois aimer, parfois pas, mais nous garderons ce regard ouvert et émerveillé sur le monde qui nous entoure les mois à venir car l'enrichissement et l'ouverture d'esprit que nous ont apporté ces quelques semaines dans, notamment, ces deux pays, nous donnent l'envie d'aller voir encore plus loin. Aucun doutes donc, si vous hésitiez à vous rendre dans cette partie du monde surtout... Courrez y !
La Bolivie
On a bien compris la demande récente de notre grand père... L'éclate c'est bien, mais la culture dans tout ça ? En effet, nous en apprenons tous les jours beaucoup sur les pays que nous découvrons....et ce, à tous les niveaux ! Après le petit point sur le Pérou extrêmement bien rédigé par Chatoune, je me lance tant bien que mal dans la rédaction d'un petit topo sur la Bolivie.
À commencer par quelques informations générales. La Bolivie compte 10 290 000 habitants sur une superficie de 1 098 580 km2, c'est à dire deux fois la France. Le gouvernement siège à La
Paz tandis que Sucre est la capitale constitutionnelle. Inutile de vous préciser que la langue officielle est l'espagnol cependant il existe de nombreuses langues indigènes, au total 36, dont le quechua ou encore l'aymara. Cela s'explique par la composition de la population qui compte la plus grande majorité d'indien en Amérique du Sud. Oui, 60% des 10 millions de boliviens sont quechuas ou aymaras et vivent dans la partie andine et dans les vallées. Attention cela dit à la dénomination de "indio" qui prend ici une connotation raciste! On parle donc d'indigènes. L'histoire de la Bolivie est marquée par la revendication des droits de ces populations pour faire face aux minorité de blancs et de métis qui contrôlait le pays. 440 ans après l'arrivée des espagnols, la révolution de 1952 aboli l'esclavage et donne des droits aux indigènes. Cette lute se reflète aujourd'hui puisque le président au pouvoir, Evo Morales (élu depuis 2005) est indigène. C'est ce processus, entamé depuis la révolution de 1952 avec la réforme agraire, le suffrage universel et l'enseignement obligatoire qui a évité à la Bolivie la violence de son voisin péruvien. La Bolivie est donc un grand mélange de populations très diverses (blancs, métis, guaranis, immigrants japonais, tribus amazoniennes, etc) qui est aussi enrichissante que fragilisante pour un pays si pauvre.
Parlons maintenant de la situation actuelle politique de la Bolivie. Comme je l'ai écris précédemment c'est donc Evo Morales qui est au pouvoir, réélu en décembre 2009 avec plus de 63% de suffrage. Il s'agit d'une république parlementaire aujourd'hui. Socialiste, il porte en lui l'espoir d'émancipation de nombreux Sud-américains des grandes nations occidentales et de leurs firmes. Il proclame son gouvernement "gouvernement des mouvements sociaux" et adopte tout un tas de réformes sociales. Cela dit, il doit affronter l'opposition de certaines provinces puisque, si l'intégration des populations indiennes n'est pas contestée ce n'est pas le cas de la redistribution des richesses. Les provinces contestataires se trouvent dans "le croissant de lune" (moitié est du pays) et, soutenues par les États Unis, milite pour une autonomie renforcée des régions. Derrière la revendication politique, ce n'est autre que l'argent du pétrole qui est en jeu. En 2008, cette région réclame l'indépendance à travers des référendums illégaux. Evo Morales réussit à faire face à cette situation et la situation s'apaise. Le président indigène continue de prendre des réformes sociales et fait de la feuille de coca un "patrimoine culturel". Car oui, il faut savoir que la cocaïne ici est très présente! Et que le président ne cesse de vanter les mérites de l'arbuste dont la consommation de feuille est courante. Ici, c'est bon à mâcher et à faire infuser pour le mal d'altitude et comme coupe faim ou encore d'autres bienfaits. Cela dit, si la consommation de feuille n'est pas nuisible à la santé, en plus des 12 000ha réservés à la culture de la coca, 18 000ha sont destinés directement à la consommation de cocaïne ! Impressionnant ! Et d'ailleurs, durant outre périple, plusieurs fois on nous a proposé d'acheter de la cocaïne. Il y a même un bar "secret" (puisque connu de tous) où l'on peut acheter des grammes de coc en même temps que boire un verre ! Déroutant mais c'est la culture ! Bref, les avancés avec 'Morales sont énormes mais des discours aux actes, je ne vous l'apprend pas, il y a un monde. Evo promet beaucoup mais les choses avancent peu et il perd de sa popularité. La corruption et les grèves augmentent. Première défaite en 2010 pour notre ami qui annonce une hausse de 80% du prix du pétrole! S'ensuit donc des grèves, des manifs.... Conclusion : même si Evo reste un champion de la cause autochtone avec une popularité vive qui ne se dément pas (60% à sa faveur) l'opposition reste virulente. Les autonomies régionales ont accentués les divergences en particulier entre la région de Media Luna à l'est et à la Bolivie andine, à l'ouest.
Parlons maintenant des plusieurs régions de la Bolivie, de son environnement et de la géographie ! En effet amigos, la Bolivie regorge d'espaces naturels uniques malgré la forte pollution de l'environnement liée à l'exploitation des minéraux à grande échelle, depuis des siècles. Mais, tel que le disait un voyageur naturaliste nommé Alcide d'Orbigny, "la Bolivie est la synthèse de l'univers" ; il est vrai que ce pays regorge de merveilles dans ses différentes régions (altiplano, vallées, Amazonie) et c'est justement la diversité des paysages qui fait son charme. Le territoire bolivien est divisé en 5 régions bien distinctes.
D'abord, l'altiplano, ce haut plateau (à plus de 3000m), entouré de deux chaînes montagneuses. Considéré comme le Tibet de l'Amérique latine, on trouve à l'est de l'altiplano la cordillère Royale et à l'ouest, la cordillère occidentale. C'est également dans cette région que ce trouve les grands lacs boliviens et les grands déserts. Nous avons d'ailleurs, durant notre séjour ici, surtout parcourue cette région (Copacabana, La Paz, Uyuni et le trek de trois jours dans la région sud).
Ensuite, il y a la région des yungas qui s'étend au nord-est de La Paz.
Puis, il y a la région des vallées qui se caractérise par un climat doux et une végétation verdoyante. Cette partie du pays permet donc de nombreuses cultures. C'est dans la région des vallées, plus ou moins au centre, que se trouvent Sucre (à l'est) et Potosi (au sud-ouest de Sucre).
Il y a aussi le chaco, région qui a marqué l'histoire de la Bolivie, avec la guerre du Chaco dans les années 1930, et qui se trouve dans le sud-est de l'oriente, à côté du Paraguay.
Et enfin, on trouve la région de l'oriente qui représente 67% de la surface bolivienne. C'est une zone de plaines torrides qui constitue aujourd'hui le principal espoir économique du pays (c'est dans cette zone que se trouve santa cruz, devenue la locomotive de la croissance bolivienne).
Après ce cours résumé sur ce magnifique pays.... Qui pourrait d'ailleurs être l'objet de pages et de pages car nous n'en disons jamais assez, j'aimerai vous parler des choses et d'autres, en vrac, qui m'ont interpellé, plu ou surpris dans ce pays.
D'abord, je vous parlerai des bus boliviens. Oui, si vous avez lu un peu les résumés de ces dernières semaines, vous avez sûrement appris ce qu'il était arrivé à Levi, notre ami de nouvelle Zélande, rencontré à La Paz (l'accident de bus). Événement qui nous a pas mal chamboulé puisque nous aurions pu être dans ce bus. Et, au cours de la fameuse expérience de l'épilation, nous avons appris que beaucoup de conducteurs de bus picolaient avant un trajet. Et qu'il fallait être vigilant. Mais au delà de la vigilance, car cela ne résulte pas toujours de la qualité de la compagnie, il est vrai que niveau bus, la Bolivie, c'est l'aventure.
Autre chose de surprenant....? Les foetus de lama que l'on peut trouver partout au marché des sorcières de La Paz ! Oui, ce n'est pas une blague, on enterre ces "petits trésors" lorsque l'on emménage pour porter bonheur. Surprenant et un peu dérangeant au départ mais au final on s'y habitue. Vous verrez aussi, très souvent et partout dans la rue, des hommes cagoulés qui vous proposeront de cirer vos chaussures. Et vous comprendrez vite que ces jeunes hommes sont cagoulés pour une simple et douloureuse raison : ils ne veulent pas que leur famille ou leur ami les reconnaissent. Ce qui me fait penser que, comme au Pérou et peut être encore plus, il règne un chao perpétuel dans les rues boliviennes : vendeurs de journaux, de empanadas, de salteñas, de bonbons, de bijoux, de fruits et légumes... Bref, de tout ! Y compris de flan, de radios, de montres, de glaces, de papier toilette, de pain... Enfin, vous m'aurez compris, cela ne s'arrête jamais! De plus, les touristes restent des proies faciles ! Ce que nous avons aimé par dessus tout ? Les marchés centraux ! Dans chaque ville on peux les trouver, au même titre que la fameuse place des armes, remplies de tout également mais surtout une super cible pour manger bien et pas cher ! Même si nos petits bidons n'avaient pas toujours le sourire. Ce que nous avons détesté ? La musique !!! Machiste à souhait, aux sons tonitruants.... Des heures et des heures de bus avec la même mélodie... Qui finissait tout de même par nous faire exploser de rire. Nous avons par contre adoré le look des femmes dans la rue (appelées cholitas)... Chapeau melon et longue jupe portant dans de jolies tissus tout ce dont elles avaient besoin. Et, après près de trois semaines ici, nous avons trouvé les boliviens adorables, vraiment très gentils. Ce n'est qu'une question d'expériences et de partage sans doutes, mais nous avons partager de jolis moments - comme ceux avec notre petite madame préférée du marché ou comme avec 'Willy, dans les mines - qui resteront gravés dans notre mémoire.
Passons maintenant à notre rituel de "fin de pays", le bilan.
L'arrivée en Bolivie ne marquait pas une entente très cordiale entre les deux chats. Mal être physique, mal être tout court... Tout va, souvent, un peu ensemble. Après le long bus de nuit accompagné de notre ami Jaime, notre ami colombien, nous passons la frontière : changement d'heure, de monnaie, et de décors. Le premier stop de ce jolie pays s'avère être Copacabana. Nous arrivons sous le soleil, dans ce petit village plutôt très touristique. J'insiste sur le fait que l'arrivée fut réellement marquée par le besoin de s'expliquer, de se retrouver, de se comprendre ; on ne peut pas toujours raconter que les beaux moments, il y en a aussi des difficiles. Nous pensons d'ailleurs que, dans la continuité du Pérou, la Bolivie fut une vraie étape dans notre voyage. La première journée en Bolivie fut donc particulière tout en étant plutôt tranquille puisqu'une fois l'orage passé, nous avons pu nous balader dans cette petite ville qui reste cela dit très touristique. D'un premier abord, nous n'avions apprécier, de manière générale, l'accueil des boliviens. Mais des le lendemain midi, après un petit dodo et un réveil "j'oublielaclédanslachambre et aucundoubledesclésnexiste" grâce à Chatoune, nous étions partis pour l'île du soleil... "La fameuse" ! Incroyable décor, une île de rêve. Nous avons traversé l'île du nord au sud, toujours avec Jaime, ce colombien anthropologue, aux facettes étonnantes. Nous avons également, sur le nord de l'île, fait brièvement la connaissance de Levi, notre ami neo-zélandais que nous avons retrouvé par la suite à La Paz et que nous apprécions beaucoup ! Dodo donc sur l'île, dans une chambre primitive, après avoir mangé une super truite. À peine rentrés de l'île, nous repartons tous les trois vers La Paz. Le trajet en bus marque la connaissance de deux super français : Philemon et Antoine, avec qui nous avons partagé de très jolis moments. Notre séjour à La Paz dura une bonne semaine. Séjour qui fut marqué par l'intoxication alimentaire de Julie, la découverte des boliviens que nous trouvons géniaux et du chaos général de la ville qui nous a charmé, mais aussi la découverte d'un petit groupe adorable de frenchis. Non seulement nous avons adoré ces deux petits français mais nous avons aussi appris à connaître Thibaut, rencontré très brièvement dans notre hostal à Copacabana. Puis, nous avons fait la connaissance du surprenant et attachant Grégoire, ainsi que celle de Ugo, avec qui nous avons beaucoup ri. Nous avons aussi revu, comme je le disais, Levi. Et puis, il y a eu quelques personnes croisées brièvement également mais avec lesquelles nous avons pris du plaisir à échanger quelques jolis et doux moments : Maggy, notre petite dame aux sandwich de palta ; Anselmo, rencontré par hasard dans la rue. Une semaine plus tard nous décidons d'aller à Sucre, capitale institutionnel de la ville. L'arrivée ne fut pas de tout repos puisque nous apprenons l'incroyable histoire à laquelle Levi fut confrontée. Malgré tout nous profitons du charme de l'endroit où nous dormons, de la tranquillité de la ville aussi, et d'un peu d'intimité dans notre petite chambre à toutes les deux. L'expérience de ce premier jour qui est l'épilation à la bolivienne reste à marquer dans les annales ! Nous nous retrouvons avec Thibaut à Sucre et retrouvons notre ami Pierre rencontré à Cuzco et revu à 'La Paz. Le charme de la ville nous conquis totalement : son marché, son mirador, le bonheur simple de se balader dans les ruelles. Un événement restera également marquant : la boîte bolivienne avec nos deux compères. Les moments s'enchaînent mais n'en sont pas moins magiques ! Petite journée hors du temps dans les "7 cascades" qui fut merveilleuse avant de partir vers Potosi. J'oubliais presque la rencontre avec JC, autre petit frenchi du tonnerre, artiste et adorable avec qui nous avons apprécier partager quelques apéros arrosés. Le départ dans cette ville à plus de 4000m fut précédée d'un combat interminable avec la poste pour envoyer notre fameux colis vers la France, mais nous finissons par arriver à bon port. Petit problème de carte bancaire, pas bien grave, du au fait que nous avions retirer trop de dollars ! Cela dit, le passage par Potosi fut exceptionnel essentiellement grâce à la visite des mines par notre cher 'Willy. Ah et aussi, aux super déjeuners bien frais sur le marché ! Le temps passe, bien trop vite, il est déjà l'heure de descendre vers Uyuni, ville étape pour un départ de trois jours dans le désert. Arrivée sans hostal qui fut résolue relativement rapidement, recherche d'une agence pour le tour et petit apéro en compagnie de deux sœurs allemandes rencontrées par hasard. Le départ pour le tour se fait dès le lendemain puisqu'aucun intérêt de rester plus dans cette ville morte et touristique. Et nous voilà parties, entourées de nos trois jolies femmes équatoriennes et de notre adorable petit (enfaite non, immense!) Lillois. La rencontre avec Esperanza, Rosio et Caty ainsi que celle avec Théo donne à ce voyage un vrai plus, une autre dimension. Trois jours de pur bonheur, incroyablement surprenant, spectaculaire, et d'une puissance inouïe au sein d’un groupe du tonnerre de Brest ! Une des plus belles expériences de notre vie ! Fin du tour, arrivée au Chili... Fin de la Bolivie ! Quel voyage, quel pays aux facettes multicolore, aux paysages époustouflants. Nous avons adoré et nous en redemandons !!
On a bien compris la demande récente de notre grand père... L'éclate c'est bien, mais la culture dans tout ça ? En effet, nous en apprenons tous les jours beaucoup sur les pays que nous découvrons....et ce, à tous les niveaux ! Après le petit point sur le Pérou extrêmement bien rédigé par Chatoune, je me lance tant bien que mal dans la rédaction d'un petit topo sur la Bolivie.
À commencer par quelques informations générales. La Bolivie compte 10 290 000 habitants sur une superficie de 1 098 580 km2, c'est à dire deux fois la France. Le gouvernement siège à La
Paz tandis que Sucre est la capitale constitutionnelle. Inutile de vous préciser que la langue officielle est l'espagnol cependant il existe de nombreuses langues indigènes, au total 36, dont le quechua ou encore l'aymara. Cela s'explique par la composition de la population qui compte la plus grande majorité d'indien en Amérique du Sud. Oui, 60% des 10 millions de boliviens sont quechuas ou aymaras et vivent dans la partie andine et dans les vallées. Attention cela dit à la dénomination de "indio" qui prend ici une connotation raciste! On parle donc d'indigènes. L'histoire de la Bolivie est marquée par la revendication des droits de ces populations pour faire face aux minorité de blancs et de métis qui contrôlait le pays. 440 ans après l'arrivée des espagnols, la révolution de 1952 aboli l'esclavage et donne des droits aux indigènes. Cette lute se reflète aujourd'hui puisque le président au pouvoir, Evo Morales (élu depuis 2005) est indigène. C'est ce processus, entamé depuis la révolution de 1952 avec la réforme agraire, le suffrage universel et l'enseignement obligatoire qui a évité à la Bolivie la violence de son voisin péruvien. La Bolivie est donc un grand mélange de populations très diverses (blancs, métis, guaranis, immigrants japonais, tribus amazoniennes, etc) qui est aussi enrichissante que fragilisante pour un pays si pauvre.
Parlons maintenant de la situation actuelle politique de la Bolivie. Comme je l'ai écris précédemment c'est donc Evo Morales qui est au pouvoir, réélu en décembre 2009 avec plus de 63% de suffrage. Il s'agit d'une république parlementaire aujourd'hui. Socialiste, il porte en lui l'espoir d'émancipation de nombreux Sud-américains des grandes nations occidentales et de leurs firmes. Il proclame son gouvernement "gouvernement des mouvements sociaux" et adopte tout un tas de réformes sociales. Cela dit, il doit affronter l'opposition de certaines provinces puisque, si l'intégration des populations indiennes n'est pas contestée ce n'est pas le cas de la redistribution des richesses. Les provinces contestataires se trouvent dans "le croissant de lune" (moitié est du pays) et, soutenues par les États Unis, milite pour une autonomie renforcée des régions. Derrière la revendication politique, ce n'est autre que l'argent du pétrole qui est en jeu. En 2008, cette région réclame l'indépendance à travers des référendums illégaux. Evo Morales réussit à faire face à cette situation et la situation s'apaise. Le président indigène continue de prendre des réformes sociales et fait de la feuille de coca un "patrimoine culturel". Car oui, il faut savoir que la cocaïne ici est très présente! Et que le président ne cesse de vanter les mérites de l'arbuste dont la consommation de feuille est courante. Ici, c'est bon à mâcher et à faire infuser pour le mal d'altitude et comme coupe faim ou encore d'autres bienfaits. Cela dit, si la consommation de feuille n'est pas nuisible à la santé, en plus des 12 000ha réservés à la culture de la coca, 18 000ha sont destinés directement à la consommation de cocaïne ! Impressionnant ! Et d'ailleurs, durant outre périple, plusieurs fois on nous a proposé d'acheter de la cocaïne. Il y a même un bar "secret" (puisque connu de tous) où l'on peut acheter des grammes de coc en même temps que boire un verre ! Déroutant mais c'est la culture ! Bref, les avancés avec 'Morales sont énormes mais des discours aux actes, je ne vous l'apprend pas, il y a un monde. Evo promet beaucoup mais les choses avancent peu et il perd de sa popularité. La corruption et les grèves augmentent. Première défaite en 2010 pour notre ami qui annonce une hausse de 80% du prix du pétrole! S'ensuit donc des grèves, des manifs.... Conclusion : même si Evo reste un champion de la cause autochtone avec une popularité vive qui ne se dément pas (60% à sa faveur) l'opposition reste virulente. Les autonomies régionales ont accentués les divergences en particulier entre la région de Media Luna à l'est et à la Bolivie andine, à l'ouest.
Parlons maintenant des plusieurs régions de la Bolivie, de son environnement et de la géographie ! En effet amigos, la Bolivie regorge d'espaces naturels uniques malgré la forte pollution de l'environnement liée à l'exploitation des minéraux à grande échelle, depuis des siècles. Mais, tel que le disait un voyageur naturaliste nommé Alcide d'Orbigny, "la Bolivie est la synthèse de l'univers" ; il est vrai que ce pays regorge de merveilles dans ses différentes régions (altiplano, vallées, Amazonie) et c'est justement la diversité des paysages qui fait son charme. Le territoire bolivien est divisé en 5 régions bien distinctes.
D'abord, l'altiplano, ce haut plateau (à plus de 3000m), entouré de deux chaînes montagneuses. Considéré comme le Tibet de l'Amérique latine, on trouve à l'est de l'altiplano la cordillère Royale et à l'ouest, la cordillère occidentale. C'est également dans cette région que ce trouve les grands lacs boliviens et les grands déserts. Nous avons d'ailleurs, durant notre séjour ici, surtout parcourue cette région (Copacabana, La Paz, Uyuni et le trek de trois jours dans la région sud).
Ensuite, il y a la région des yungas qui s'étend au nord-est de La Paz.
Puis, il y a la région des vallées qui se caractérise par un climat doux et une végétation verdoyante. Cette partie du pays permet donc de nombreuses cultures. C'est dans la région des vallées, plus ou moins au centre, que se trouvent Sucre (à l'est) et Potosi (au sud-ouest de Sucre).
Il y a aussi le chaco, région qui a marqué l'histoire de la Bolivie, avec la guerre du Chaco dans les années 1930, et qui se trouve dans le sud-est de l'oriente, à côté du Paraguay.
Et enfin, on trouve la région de l'oriente qui représente 67% de la surface bolivienne. C'est une zone de plaines torrides qui constitue aujourd'hui le principal espoir économique du pays (c'est dans cette zone que se trouve santa cruz, devenue la locomotive de la croissance bolivienne).
Après ce cours résumé sur ce magnifique pays.... Qui pourrait d'ailleurs être l'objet de pages et de pages car nous n'en disons jamais assez, j'aimerai vous parler des choses et d'autres, en vrac, qui m'ont interpellé, plu ou surpris dans ce pays.
D'abord, je vous parlerai des bus boliviens. Oui, si vous avez lu un peu les résumés de ces dernières semaines, vous avez sûrement appris ce qu'il était arrivé à Levi, notre ami de nouvelle Zélande, rencontré à La Paz (l'accident de bus). Événement qui nous a pas mal chamboulé puisque nous aurions pu être dans ce bus. Et, au cours de la fameuse expérience de l'épilation, nous avons appris que beaucoup de conducteurs de bus picolaient avant un trajet. Et qu'il fallait être vigilant. Mais au delà de la vigilance, car cela ne résulte pas toujours de la qualité de la compagnie, il est vrai que niveau bus, la Bolivie, c'est l'aventure.
Autre chose de surprenant....? Les foetus de lama que l'on peut trouver partout au marché des sorcières de La Paz ! Oui, ce n'est pas une blague, on enterre ces "petits trésors" lorsque l'on emménage pour porter bonheur. Surprenant et un peu dérangeant au départ mais au final on s'y habitue. Vous verrez aussi, très souvent et partout dans la rue, des hommes cagoulés qui vous proposeront de cirer vos chaussures. Et vous comprendrez vite que ces jeunes hommes sont cagoulés pour une simple et douloureuse raison : ils ne veulent pas que leur famille ou leur ami les reconnaissent. Ce qui me fait penser que, comme au Pérou et peut être encore plus, il règne un chao perpétuel dans les rues boliviennes : vendeurs de journaux, de empanadas, de salteñas, de bonbons, de bijoux, de fruits et légumes... Bref, de tout ! Y compris de flan, de radios, de montres, de glaces, de papier toilette, de pain... Enfin, vous m'aurez compris, cela ne s'arrête jamais! De plus, les touristes restent des proies faciles ! Ce que nous avons aimé par dessus tout ? Les marchés centraux ! Dans chaque ville on peux les trouver, au même titre que la fameuse place des armes, remplies de tout également mais surtout une super cible pour manger bien et pas cher ! Même si nos petits bidons n'avaient pas toujours le sourire. Ce que nous avons détesté ? La musique !!! Machiste à souhait, aux sons tonitruants.... Des heures et des heures de bus avec la même mélodie... Qui finissait tout de même par nous faire exploser de rire. Nous avons par contre adoré le look des femmes dans la rue (appelées cholitas)... Chapeau melon et longue jupe portant dans de jolies tissus tout ce dont elles avaient besoin. Et, après près de trois semaines ici, nous avons trouvé les boliviens adorables, vraiment très gentils. Ce n'est qu'une question d'expériences et de partage sans doutes, mais nous avons partager de jolis moments - comme ceux avec notre petite madame préférée du marché ou comme avec 'Willy, dans les mines - qui resteront gravés dans notre mémoire.
Passons maintenant à notre rituel de "fin de pays", le bilan.
L'arrivée en Bolivie ne marquait pas une entente très cordiale entre les deux chats. Mal être physique, mal être tout court... Tout va, souvent, un peu ensemble. Après le long bus de nuit accompagné de notre ami Jaime, notre ami colombien, nous passons la frontière : changement d'heure, de monnaie, et de décors. Le premier stop de ce jolie pays s'avère être Copacabana. Nous arrivons sous le soleil, dans ce petit village plutôt très touristique. J'insiste sur le fait que l'arrivée fut réellement marquée par le besoin de s'expliquer, de se retrouver, de se comprendre ; on ne peut pas toujours raconter que les beaux moments, il y en a aussi des difficiles. Nous pensons d'ailleurs que, dans la continuité du Pérou, la Bolivie fut une vraie étape dans notre voyage. La première journée en Bolivie fut donc particulière tout en étant plutôt tranquille puisqu'une fois l'orage passé, nous avons pu nous balader dans cette petite ville qui reste cela dit très touristique. D'un premier abord, nous n'avions apprécier, de manière générale, l'accueil des boliviens. Mais des le lendemain midi, après un petit dodo et un réveil "j'oublielaclédanslachambre et aucundoubledesclésnexiste" grâce à Chatoune, nous étions partis pour l'île du soleil... "La fameuse" ! Incroyable décor, une île de rêve. Nous avons traversé l'île du nord au sud, toujours avec Jaime, ce colombien anthropologue, aux facettes étonnantes. Nous avons également, sur le nord de l'île, fait brièvement la connaissance de Levi, notre ami neo-zélandais que nous avons retrouvé par la suite à La Paz et que nous apprécions beaucoup ! Dodo donc sur l'île, dans une chambre primitive, après avoir mangé une super truite. À peine rentrés de l'île, nous repartons tous les trois vers La Paz. Le trajet en bus marque la connaissance de deux super français : Philemon et Antoine, avec qui nous avons partagé de très jolis moments. Notre séjour à La Paz dura une bonne semaine. Séjour qui fut marqué par l'intoxication alimentaire de Julie, la découverte des boliviens que nous trouvons géniaux et du chaos général de la ville qui nous a charmé, mais aussi la découverte d'un petit groupe adorable de frenchis. Non seulement nous avons adoré ces deux petits français mais nous avons aussi appris à connaître Thibaut, rencontré très brièvement dans notre hostal à Copacabana. Puis, nous avons fait la connaissance du surprenant et attachant Grégoire, ainsi que celle de Ugo, avec qui nous avons beaucoup ri. Nous avons aussi revu, comme je le disais, Levi. Et puis, il y a eu quelques personnes croisées brièvement également mais avec lesquelles nous avons pris du plaisir à échanger quelques jolis et doux moments : Maggy, notre petite dame aux sandwich de palta ; Anselmo, rencontré par hasard dans la rue. Une semaine plus tard nous décidons d'aller à Sucre, capitale institutionnel de la ville. L'arrivée ne fut pas de tout repos puisque nous apprenons l'incroyable histoire à laquelle Levi fut confrontée. Malgré tout nous profitons du charme de l'endroit où nous dormons, de la tranquillité de la ville aussi, et d'un peu d'intimité dans notre petite chambre à toutes les deux. L'expérience de ce premier jour qui est l'épilation à la bolivienne reste à marquer dans les annales ! Nous nous retrouvons avec Thibaut à Sucre et retrouvons notre ami Pierre rencontré à Cuzco et revu à 'La Paz. Le charme de la ville nous conquis totalement : son marché, son mirador, le bonheur simple de se balader dans les ruelles. Un événement restera également marquant : la boîte bolivienne avec nos deux compères. Les moments s'enchaînent mais n'en sont pas moins magiques ! Petite journée hors du temps dans les "7 cascades" qui fut merveilleuse avant de partir vers Potosi. J'oubliais presque la rencontre avec JC, autre petit frenchi du tonnerre, artiste et adorable avec qui nous avons apprécier partager quelques apéros arrosés. Le départ dans cette ville à plus de 4000m fut précédée d'un combat interminable avec la poste pour envoyer notre fameux colis vers la France, mais nous finissons par arriver à bon port. Petit problème de carte bancaire, pas bien grave, du au fait que nous avions retirer trop de dollars ! Cela dit, le passage par Potosi fut exceptionnel essentiellement grâce à la visite des mines par notre cher 'Willy. Ah et aussi, aux super déjeuners bien frais sur le marché ! Le temps passe, bien trop vite, il est déjà l'heure de descendre vers Uyuni, ville étape pour un départ de trois jours dans le désert. Arrivée sans hostal qui fut résolue relativement rapidement, recherche d'une agence pour le tour et petit apéro en compagnie de deux sœurs allemandes rencontrées par hasard. Le départ pour le tour se fait dès le lendemain puisqu'aucun intérêt de rester plus dans cette ville morte et touristique. Et nous voilà parties, entourées de nos trois jolies femmes équatoriennes et de notre adorable petit (enfaite non, immense!) Lillois. La rencontre avec Esperanza, Rosio et Caty ainsi que celle avec Théo donne à ce voyage un vrai plus, une autre dimension. Trois jours de pur bonheur, incroyablement surprenant, spectaculaire, et d'une puissance inouïe au sein d’un groupe du tonnerre de Brest ! Une des plus belles expériences de notre vie ! Fin du tour, arrivée au Chili... Fin de la Bolivie ! Quel voyage, quel pays aux facettes multicolore, aux paysages époustouflants. Nous avons adoré et nous en redemandons !!
Le Pérou
Petit point culture péruvien, vu par les filles :
Loin de nous plonger dans les bouquins pour comprendre la culture péruvienne, on vous donne en vrac ce qu'on retient de ce pays.
Le Pérou c'est deux fois et demi la France en terme de superficie mais attention les amis, niveau relief ça n'a rien à voir, ce qui explique que même si on a parcouru qu'une moitié du Pérou, niveau transport c'est pas si simple.
Pour ce qui est de l'environnement, on a été très surprises de la variété des paysages et des animaux qu'on a pu observer au Pérou. Entre déserts, canyons, jungle et villes coloniales, c'est déjà un vrai contraste de paysages, et niveau faune c'est pareil : lions de mers, pingouins, centaines d'espèces d'oiseaux différentes. Et oui, le Pérou est considéré comme le cinquième pays le plus riche en espèces animales et végétales.
Les activités économiques principales sont la pêche et les mines. Évidement sur la côte, c'est plutôt la pêche qui l'emporte et donc on y déguste beaucoup de ceviches : plat typique à base de poisson cru mariné dans du citron et des épices. On y déguste aussi pas mal de poulpes. Dans les villes intérieures, on comprend vite l'activité minière du pays puisqu'on observe à l'abord de chaque ville de nombreuses "ferraterias". Le Pérou est le premier producteur mondial d'argent, le deuxième pour le cuivre, le troisième pour le zinc et l'étain et le cinquième pour l'or.
D'abord, le Pérou, à cause de la colonisation espagnole, semble posséder deux cultures ou plutôt une culture mélangeant les traditions incas et les traditions espagnoles donc catholiques. Par exemple, la messe à Cuzco le dimanche est faite en quechua (langue traditionnelle inca) puisque la moitié de la population du pays est indienne et donc ne parle que cette langue. C'est nécessaire pour intégrer les populations incas dans la religion catholique puisque l'espagnol n'est pas leur langue maternelle et beaucoup ne le comprenne pas.
La religion est le moyen par lequel les conquistadors espagnols ont assouvi les populations incas, c'est pourquoi le catholicisme péruvien est empreint d'un mélange de traditions chrétiennes mais aussi incas. On va ainsi pouvoir observer dans les églises des fresques de Jésus qui partage comme repas un cochon d'inde, appelé cui ici, avec ces disciples. Oui on n'a pas goûté le cochon d'Inde (on a déjà fait l'alpaga et c'est déjà pas mal) mais c'est un plat typique inca.
Question : pourquoi les incas ont ils souvent (toujours) les cheveux longs ? La réponse est simple : dans la culture inca, les cheveux représentent l'extension de l'âme et de l'esprit.
Après deux semaines en Bolivie, il était maintenant temps d'écrire notre petit bilan péruvien. L'arrivée à Lima est déjà loin et il nous faut nous replonger dans l'ambiance péruvienne. C'est drôle, l'intensité du voyage fait que nous avons l'impression d'être parties depuis très très longtemps, tout en ayant aucune envie de rentrer maintenant !
Le voyage au Pérou commence donc de manière extrêmement surprenante. Surprenante dans le bon sens ! Oui, la connaissance de Michèle et Ricardo, ainsi que leur accueil incroyable, ne nous ont pas laissé indifférentes. Des personnes en or avec qui nous avons partagé, rigolé, échangé... Quelques jours de tranquillité dans une maison magnifique ou Julie pouvait se reposer, Fanny faire du yoga, et où les deux pouvaient se poser près de la piscine pour faire bronzette. Nous n'oublions pas les petits plats de Julia puisque nous avons mangé comme des reines. Cette étape à Lima à donc été ressourçante. Nous n'oublions pas aussi cette magnifique rencontre avec Norma qui a rendu la visite de cette ville (pas magnifique !) si particulière et si unique. Amie de Marie Do, elle-même amie de Maman et Paul, nous avons rencontré cette femme si rayonnante, avec le cœur sur la main et avec qui nous avons passé un moment exceptionnel. Autant vous dire que même si la capitale ne nous a pas enchanté par sa beauté, nous avons adoré notre séjour à Lima. Nous nous dirigeons ensuite à Paracas, petite ville au nord connue pour sa réserve marine naturelle exceptionnelle. Ce séjour à Paracas est surtout marqué par l'expérience couchsurfing du Pérou... Oui, la rencontre avec Efrain fut folklorique et plutôt très drôle mais elle nous dirigera cependant vers des auberges pour le reste de notre trip au Pérou. La réserve de Paracas est néanmoins incroyable et nous sommes de vrais petites filles en découvrant toutes les espèces qui y habitent.
Nous sommes ensuite partie pour Arequipa en faisant plusieurs stops dans quelques villes du nord et en découvrant donc le paysage incroyable de ce pays. Nous n'avions jamais vu le désert et nous nous sommes pris une vrai claque ! Le désert à une puissance énorme, incomparable à tout autre paysage. Nous passons donc par Huacachina, Ica où nous découvrons les vignes péruviennes, Nazca qui est en plein désert et où nous pouvons observer ces fameuses et incompréhensibles lignes, et puis enfin Arequipa. Tous le long du bus, car oui nous en mangeons du trajet, nous essayons de dormir et arrivons tôt le matin dans la deuxième plus grande ville du Pérou. Nous resterons plus longtemps que prévu à Arequipa pour plusieurs raisons. Tout d'abord car nous avons besoin de nous poser, et ensuite car nous rencontrons des tas de jolies personnes... Tout d'abord Alix et Louis, deux parisiens qui nous fond beaucoup rires et avec qui nous avons partagé des petits dîner guacamole et salade du tonnerre. S'ensuit la rencontre avec le staff du Point Hostel dans lequel nous logions : Anouk, adorable nana de belgique que nous ne connaissons pas beaucoup mais de qui ont se sent vite proche et Gabriel un argentin adorable qui bosse aussi ici. Puis, trois supers québécois qui nous ont fait mourir de rire et qui sont trois mecs en or : Kevin, Patrice surnommé Patou et Francis. Nous partagerons pleins de super moments avec les trois et encore plus avec 'Patou et Francis avec qui nous voyagerons un petit temps. Une autre rencontre très importante pour nous fut celle d'Elodie et Lucas. Un petit couple du tonnerre avec qui nous accrochons très vite. Nous les rencontrons durant le "Free walking tour" de la ville, et nous sommes d'accord toutes les deux : ils sont géniaux ! Le feeling passe et nous décidons de nous retrouver dans le Canyon del Colca pour partager un apéro et nos petites aventures. Car oui, nous sommes partie en trek dans le second canyon le plus profond du monde, à quelques heures d'Arequipa ! Une expérience magique, unique et magnifique ! Nous partions sans guide mais nous nous sommes retrouvées avec nos amis québécois et un guide du tonnerre qui nous a proposé de les suivre. Une nuit dans ce canyon mémorable en compagnie de notre super couple avant de ce lever avant le soleil pour une ascension de deux heures et demi. Deux jours qui resteront à jamais gravés dans nos têtes ! De retour à Arequipa, des projets pleins la tête, dont celui de partir à l'aventure vers le canyon, cette fois, le plus profond du monde, avec nos deux amis québécois. Motivés, équipés, enjoués... Notre bonne humeur redescend bien vite puisqu'il n'y a pas de bus avant trois jours (tous pleins!). Mis à part un mais d'une compagnie plutôt douteuse et le Pérou, je ne vous l'apprend pas, ce n'est pas l'Europe ! Pas question donc de prendre cette compagnie car les 12h de bus sur une route, désolé de l'expression, de merde, ce n'est absolument pas recommandé niveau sécurité ! Changement de plan et direction Cuzco. C'est partie pour une autre nuit dans le bus! Cuzco fut marqué par plusieurs magnifiques rencontres, mais aussi par le mal d'altitude et quelques problèmes de santé, ainsi que par une autre expérience du tonnerre que fut celle du macchu picchu. Commençons par le moins important mais le plus dérangeant : le mal d'altitude! Nous arrivions motivées pour faire la fête mais sommes restées quatres jours épuisées avec mal de tête et mal de ventre... Et nous n'avions pas prévu d'être aussi affectées par la hauteur ! Pas un moral d'enfer donc pour les deux minettes mais l'avantage et que cette impression est plutôt éphémère ! Nous nous sentons néanmoins très bien dans notre auberge malgré un dortoir de 18 puisque les lits sont très confortables, l'ambiance est géniale et car nous rencontrons aussi de très belles personnes. À commencer par Pierre, parisien et avocat, qui baroude également et qui est adorable. S'ensuit les retrouvailles avec Sara, que nous avions rencontré rapidement dans la montée du canyon del colca et de qui nous nous sentons proches également... Une nana avec la pêche, un sourire accroché aux lèvres et pleine de bienveillance. Et enfin, la rencontre de Jaime avec qui nous voyagerons un peu en Bolivie et de deux argentins Mauro et Rolando, adorables. Nous continuons à découvrir aussi les deux personnalités de nos deux amis les québécois que nous adorons ! Et puis nous adorons Cuzco, une ville pleine de charme où nous nous créons de nouvelles habitudes (petits restos, marché, bracelet brésilien, lecture....). À cela s'ensuit l'expérience Macchu Picchu accompagnées de notre ami Francis. Le bus, la marche, l'ascension... Deux jours incroyables où nous nous en sommes mis pleins les yeux ! Nous avons vraiment eu l'impression d'être dans un rêve. Et oui, même si le chemin n'était pas simple, cela faisait partie intégrante de l'expérience... Le Pérou regorge de choses surprenantes, de paysages incroyables et divers... Tellement d'ailleurs que nous avons l'impression d'avoir parcouru plusieurs pays en trois semaines ! Le retour à Cuzco annonce également le départ vers la Bolivie et le fait de quitter nos amis québécois. L'envie de changer de pays pointe le bout de son nez mais c'est toujours dur de créer des liens avec des tas de personnes et de devoir les quitter. Aussi, de commencer à avoir des habitudes et de devoir les quitter... Mais l'expérience, l'envie de découvrir, et l'aventure nous attendent !
Petit point culture péruvien, vu par les filles :
Loin de nous plonger dans les bouquins pour comprendre la culture péruvienne, on vous donne en vrac ce qu'on retient de ce pays.
Le Pérou c'est deux fois et demi la France en terme de superficie mais attention les amis, niveau relief ça n'a rien à voir, ce qui explique que même si on a parcouru qu'une moitié du Pérou, niveau transport c'est pas si simple.
Pour ce qui est de l'environnement, on a été très surprises de la variété des paysages et des animaux qu'on a pu observer au Pérou. Entre déserts, canyons, jungle et villes coloniales, c'est déjà un vrai contraste de paysages, et niveau faune c'est pareil : lions de mers, pingouins, centaines d'espèces d'oiseaux différentes. Et oui, le Pérou est considéré comme le cinquième pays le plus riche en espèces animales et végétales.
Les activités économiques principales sont la pêche et les mines. Évidement sur la côte, c'est plutôt la pêche qui l'emporte et donc on y déguste beaucoup de ceviches : plat typique à base de poisson cru mariné dans du citron et des épices. On y déguste aussi pas mal de poulpes. Dans les villes intérieures, on comprend vite l'activité minière du pays puisqu'on observe à l'abord de chaque ville de nombreuses "ferraterias". Le Pérou est le premier producteur mondial d'argent, le deuxième pour le cuivre, le troisième pour le zinc et l'étain et le cinquième pour l'or.
D'abord, le Pérou, à cause de la colonisation espagnole, semble posséder deux cultures ou plutôt une culture mélangeant les traditions incas et les traditions espagnoles donc catholiques. Par exemple, la messe à Cuzco le dimanche est faite en quechua (langue traditionnelle inca) puisque la moitié de la population du pays est indienne et donc ne parle que cette langue. C'est nécessaire pour intégrer les populations incas dans la religion catholique puisque l'espagnol n'est pas leur langue maternelle et beaucoup ne le comprenne pas.
La religion est le moyen par lequel les conquistadors espagnols ont assouvi les populations incas, c'est pourquoi le catholicisme péruvien est empreint d'un mélange de traditions chrétiennes mais aussi incas. On va ainsi pouvoir observer dans les églises des fresques de Jésus qui partage comme repas un cochon d'inde, appelé cui ici, avec ces disciples. Oui on n'a pas goûté le cochon d'Inde (on a déjà fait l'alpaga et c'est déjà pas mal) mais c'est un plat typique inca.
Question : pourquoi les incas ont ils souvent (toujours) les cheveux longs ? La réponse est simple : dans la culture inca, les cheveux représentent l'extension de l'âme et de l'esprit.
Après deux semaines en Bolivie, il était maintenant temps d'écrire notre petit bilan péruvien. L'arrivée à Lima est déjà loin et il nous faut nous replonger dans l'ambiance péruvienne. C'est drôle, l'intensité du voyage fait que nous avons l'impression d'être parties depuis très très longtemps, tout en ayant aucune envie de rentrer maintenant !
Le voyage au Pérou commence donc de manière extrêmement surprenante. Surprenante dans le bon sens ! Oui, la connaissance de Michèle et Ricardo, ainsi que leur accueil incroyable, ne nous ont pas laissé indifférentes. Des personnes en or avec qui nous avons partagé, rigolé, échangé... Quelques jours de tranquillité dans une maison magnifique ou Julie pouvait se reposer, Fanny faire du yoga, et où les deux pouvaient se poser près de la piscine pour faire bronzette. Nous n'oublions pas les petits plats de Julia puisque nous avons mangé comme des reines. Cette étape à Lima à donc été ressourçante. Nous n'oublions pas aussi cette magnifique rencontre avec Norma qui a rendu la visite de cette ville (pas magnifique !) si particulière et si unique. Amie de Marie Do, elle-même amie de Maman et Paul, nous avons rencontré cette femme si rayonnante, avec le cœur sur la main et avec qui nous avons passé un moment exceptionnel. Autant vous dire que même si la capitale ne nous a pas enchanté par sa beauté, nous avons adoré notre séjour à Lima. Nous nous dirigeons ensuite à Paracas, petite ville au nord connue pour sa réserve marine naturelle exceptionnelle. Ce séjour à Paracas est surtout marqué par l'expérience couchsurfing du Pérou... Oui, la rencontre avec Efrain fut folklorique et plutôt très drôle mais elle nous dirigera cependant vers des auberges pour le reste de notre trip au Pérou. La réserve de Paracas est néanmoins incroyable et nous sommes de vrais petites filles en découvrant toutes les espèces qui y habitent.
Nous sommes ensuite partie pour Arequipa en faisant plusieurs stops dans quelques villes du nord et en découvrant donc le paysage incroyable de ce pays. Nous n'avions jamais vu le désert et nous nous sommes pris une vrai claque ! Le désert à une puissance énorme, incomparable à tout autre paysage. Nous passons donc par Huacachina, Ica où nous découvrons les vignes péruviennes, Nazca qui est en plein désert et où nous pouvons observer ces fameuses et incompréhensibles lignes, et puis enfin Arequipa. Tous le long du bus, car oui nous en mangeons du trajet, nous essayons de dormir et arrivons tôt le matin dans la deuxième plus grande ville du Pérou. Nous resterons plus longtemps que prévu à Arequipa pour plusieurs raisons. Tout d'abord car nous avons besoin de nous poser, et ensuite car nous rencontrons des tas de jolies personnes... Tout d'abord Alix et Louis, deux parisiens qui nous fond beaucoup rires et avec qui nous avons partagé des petits dîner guacamole et salade du tonnerre. S'ensuit la rencontre avec le staff du Point Hostel dans lequel nous logions : Anouk, adorable nana de belgique que nous ne connaissons pas beaucoup mais de qui ont se sent vite proche et Gabriel un argentin adorable qui bosse aussi ici. Puis, trois supers québécois qui nous ont fait mourir de rire et qui sont trois mecs en or : Kevin, Patrice surnommé Patou et Francis. Nous partagerons pleins de super moments avec les trois et encore plus avec 'Patou et Francis avec qui nous voyagerons un petit temps. Une autre rencontre très importante pour nous fut celle d'Elodie et Lucas. Un petit couple du tonnerre avec qui nous accrochons très vite. Nous les rencontrons durant le "Free walking tour" de la ville, et nous sommes d'accord toutes les deux : ils sont géniaux ! Le feeling passe et nous décidons de nous retrouver dans le Canyon del Colca pour partager un apéro et nos petites aventures. Car oui, nous sommes partie en trek dans le second canyon le plus profond du monde, à quelques heures d'Arequipa ! Une expérience magique, unique et magnifique ! Nous partions sans guide mais nous nous sommes retrouvées avec nos amis québécois et un guide du tonnerre qui nous a proposé de les suivre. Une nuit dans ce canyon mémorable en compagnie de notre super couple avant de ce lever avant le soleil pour une ascension de deux heures et demi. Deux jours qui resteront à jamais gravés dans nos têtes ! De retour à Arequipa, des projets pleins la tête, dont celui de partir à l'aventure vers le canyon, cette fois, le plus profond du monde, avec nos deux amis québécois. Motivés, équipés, enjoués... Notre bonne humeur redescend bien vite puisqu'il n'y a pas de bus avant trois jours (tous pleins!). Mis à part un mais d'une compagnie plutôt douteuse et le Pérou, je ne vous l'apprend pas, ce n'est pas l'Europe ! Pas question donc de prendre cette compagnie car les 12h de bus sur une route, désolé de l'expression, de merde, ce n'est absolument pas recommandé niveau sécurité ! Changement de plan et direction Cuzco. C'est partie pour une autre nuit dans le bus! Cuzco fut marqué par plusieurs magnifiques rencontres, mais aussi par le mal d'altitude et quelques problèmes de santé, ainsi que par une autre expérience du tonnerre que fut celle du macchu picchu. Commençons par le moins important mais le plus dérangeant : le mal d'altitude! Nous arrivions motivées pour faire la fête mais sommes restées quatres jours épuisées avec mal de tête et mal de ventre... Et nous n'avions pas prévu d'être aussi affectées par la hauteur ! Pas un moral d'enfer donc pour les deux minettes mais l'avantage et que cette impression est plutôt éphémère ! Nous nous sentons néanmoins très bien dans notre auberge malgré un dortoir de 18 puisque les lits sont très confortables, l'ambiance est géniale et car nous rencontrons aussi de très belles personnes. À commencer par Pierre, parisien et avocat, qui baroude également et qui est adorable. S'ensuit les retrouvailles avec Sara, que nous avions rencontré rapidement dans la montée du canyon del colca et de qui nous nous sentons proches également... Une nana avec la pêche, un sourire accroché aux lèvres et pleine de bienveillance. Et enfin, la rencontre de Jaime avec qui nous voyagerons un peu en Bolivie et de deux argentins Mauro et Rolando, adorables. Nous continuons à découvrir aussi les deux personnalités de nos deux amis les québécois que nous adorons ! Et puis nous adorons Cuzco, une ville pleine de charme où nous nous créons de nouvelles habitudes (petits restos, marché, bracelet brésilien, lecture....). À cela s'ensuit l'expérience Macchu Picchu accompagnées de notre ami Francis. Le bus, la marche, l'ascension... Deux jours incroyables où nous nous en sommes mis pleins les yeux ! Nous avons vraiment eu l'impression d'être dans un rêve. Et oui, même si le chemin n'était pas simple, cela faisait partie intégrante de l'expérience... Le Pérou regorge de choses surprenantes, de paysages incroyables et divers... Tellement d'ailleurs que nous avons l'impression d'avoir parcouru plusieurs pays en trois semaines ! Le retour à Cuzco annonce également le départ vers la Bolivie et le fait de quitter nos amis québécois. L'envie de changer de pays pointe le bout de son nez mais c'est toujours dur de créer des liens avec des tas de personnes et de devoir les quitter. Aussi, de commencer à avoir des habitudes et de devoir les quitter... Mais l'expérience, l'envie de découvrir, et l'aventure nous attendent !
Le Mexique
Comme à notre habitude , il nous fait maintenant faire un petit résumé de notre voyage au Mexique. Heureuses de retrouver le chaud, heureuses de changer de paysages et heureuses de continuer notre route !
"ATTENTION !" "C'est dangereux!" "Soyez prudentes!" "Vous ne vous rendez pas compte!", et enfin " Vous êtes sûres de vouloir y aller?" sont les phrases que nous entendions continuellement avant notre arrivée. Et pourtant, nous nous sommes senties comme des poissons dans l'eau, comme à la maison, peut être même mieux....une véritable découverte d'une culture ! Cette étape, et c'est à noter, marque un véritable changement pour les deux sœurs. Oui, cette étape remet en question projets futurs, orientation, manière de vivre...et les deux sœurs tergiversent pas mal à ce sujet. Ce périple fut physique et fatiguant avec des nuits très courtes, beaucoup de transports et de marches. Nous n'avons pas arrêté! Une manière d'aller au bout des choses, de nous même; et l'envie, surtout, de rencontres, découvertes et immersion. Changement de ville presque quotidien, mettant à l'épreuve notre capacité d'adaptation, du à un programme constamment en changement et notre capacité de tolérance vis à vis de nos envies mutuelles.
Ce qui nous marqua d'abord fut les plages mexicaines: plage des Caraïbes, magiques, eau turquoise, sable blanc et palmiers. S'ensuivent les incroyables Cenotes, les ruines mayas, les petits villages typiques mexicains ( tous plus mignons les uns que les autres), la jungle... Autant de découvertes d'environnement que de découvertes culinaires. En voici dailleurs la liste :
les nombreux tacos/ topopos / enchiladas / tortas / quesadillas / fajitas / burritos / gringas ! À vous de venir au Mexique pour en comprendre les subtilités car la liste précédente regorge de différences. Nos préférés étant les salbutes et panuchos al pastor (galette de mais fourrée de been et garnie de porc grillé, légume et parfois ananas.....Miam Miam !)
de nombreux fruits: certains inconnus au bataillon (guayaba, jicama et Tamarindo) et d'autres dont on a retrouver les saveurs (coco, ananas,papaye, melon, banane et mangue)
des boissons surprenantes: horchata (à base de riz), Tamarindo et bien sûr, n'oublions pas la (ou les !!!!) fameuse bière dont notre adorée Corona
de nombreux desserts inoubliables : les bananes pancakes, la glace coco et la surprenante marquesita
Nous avons aussi découvert les ceviche du Mexique, différents de ceux du Pérou mais excellents. Et l'amarinto, graines locales superbonnes pour la santé et avec lesquelles ils font des gâteaux. Parlant "semillas" (graines), nous avons découvert les bienfaits de la graine de Chia.
Après le paysage et la nourriture, vient le plus merveilleux : les rencontres ! Et le Mexique en fut parsemé ! Des notre arrivée, nous faisons la connaissance de Nicolas Boulay, ami de notre tantinette. Un accueil formidable et un homme adorable avec qui c'est un plaisir d'échanger. S'ensuit la découverte de Stéphanie, notre petite amie suisse à la retraite. Rencontrée dans un Cenote, nous passons la journée avec elle qui regorge d'astuces et de conseils, toujours le sourire et avec qui on passe un moment très sympa. Puis s'ensuit, la rencontre avec Cyril, français rencontré à Chichen Itza, voyageant autour du monde! Arrivées à Merida, s'ensuit une de nos plus belles rencontres du Mexique : Dani, Pablo, Javier, autant de nationalités que de personnalités différentes. Les trois sont des amours, si bien que nous reviendront chez eux une dernière fois. Mais à Merida, nous rencontrons aussi Chasta, Anna Maria, Fito, Andréa, tous plus gentils et souriant les uns que les autres. Direction Campeche, rencontre avec Rosenda, courte mais très sympa de découvrir la joyeuse personnalité de cette femme. Direction Palenque et c'est le bonheur : un français, Flo et puis un adorable maltais Rodolfo. Surprenant chemin croisé avec Damian et Mattias, deux amours d'argentins. Sans oublier Luca, notre ami allemand, voyageant lui aussi autour du monde avec qui nous avons partagé une journée de repos sous la pluie. Attachant, surprenant et drôle ! N'oublions pas pour finir notre passage à Miami, le deuxième ou nous revoyons notre jolie Beck, une femme souriante, dynamique et adorable, que nous avons la chance de connaître.
Vous l'avez compris : deux semaines enrichissantes, deux semaines exceptionnelles, deux semaines où nous nous sentions comme chez nous. Petit pincement au cœur au moment de partir mais....on a besoin de repos! Et puis, l'Amérique latine nous tend ses bras....la vie est belle !
Comme à notre habitude , il nous fait maintenant faire un petit résumé de notre voyage au Mexique. Heureuses de retrouver le chaud, heureuses de changer de paysages et heureuses de continuer notre route !
"ATTENTION !" "C'est dangereux!" "Soyez prudentes!" "Vous ne vous rendez pas compte!", et enfin " Vous êtes sûres de vouloir y aller?" sont les phrases que nous entendions continuellement avant notre arrivée. Et pourtant, nous nous sommes senties comme des poissons dans l'eau, comme à la maison, peut être même mieux....une véritable découverte d'une culture ! Cette étape, et c'est à noter, marque un véritable changement pour les deux sœurs. Oui, cette étape remet en question projets futurs, orientation, manière de vivre...et les deux sœurs tergiversent pas mal à ce sujet. Ce périple fut physique et fatiguant avec des nuits très courtes, beaucoup de transports et de marches. Nous n'avons pas arrêté! Une manière d'aller au bout des choses, de nous même; et l'envie, surtout, de rencontres, découvertes et immersion. Changement de ville presque quotidien, mettant à l'épreuve notre capacité d'adaptation, du à un programme constamment en changement et notre capacité de tolérance vis à vis de nos envies mutuelles.
Ce qui nous marqua d'abord fut les plages mexicaines: plage des Caraïbes, magiques, eau turquoise, sable blanc et palmiers. S'ensuivent les incroyables Cenotes, les ruines mayas, les petits villages typiques mexicains ( tous plus mignons les uns que les autres), la jungle... Autant de découvertes d'environnement que de découvertes culinaires. En voici dailleurs la liste :
les nombreux tacos/ topopos / enchiladas / tortas / quesadillas / fajitas / burritos / gringas ! À vous de venir au Mexique pour en comprendre les subtilités car la liste précédente regorge de différences. Nos préférés étant les salbutes et panuchos al pastor (galette de mais fourrée de been et garnie de porc grillé, légume et parfois ananas.....Miam Miam !)
de nombreux fruits: certains inconnus au bataillon (guayaba, jicama et Tamarindo) et d'autres dont on a retrouver les saveurs (coco, ananas,papaye, melon, banane et mangue)
des boissons surprenantes: horchata (à base de riz), Tamarindo et bien sûr, n'oublions pas la (ou les !!!!) fameuse bière dont notre adorée Corona
de nombreux desserts inoubliables : les bananes pancakes, la glace coco et la surprenante marquesita
Nous avons aussi découvert les ceviche du Mexique, différents de ceux du Pérou mais excellents. Et l'amarinto, graines locales superbonnes pour la santé et avec lesquelles ils font des gâteaux. Parlant "semillas" (graines), nous avons découvert les bienfaits de la graine de Chia.
Après le paysage et la nourriture, vient le plus merveilleux : les rencontres ! Et le Mexique en fut parsemé ! Des notre arrivée, nous faisons la connaissance de Nicolas Boulay, ami de notre tantinette. Un accueil formidable et un homme adorable avec qui c'est un plaisir d'échanger. S'ensuit la découverte de Stéphanie, notre petite amie suisse à la retraite. Rencontrée dans un Cenote, nous passons la journée avec elle qui regorge d'astuces et de conseils, toujours le sourire et avec qui on passe un moment très sympa. Puis s'ensuit, la rencontre avec Cyril, français rencontré à Chichen Itza, voyageant autour du monde! Arrivées à Merida, s'ensuit une de nos plus belles rencontres du Mexique : Dani, Pablo, Javier, autant de nationalités que de personnalités différentes. Les trois sont des amours, si bien que nous reviendront chez eux une dernière fois. Mais à Merida, nous rencontrons aussi Chasta, Anna Maria, Fito, Andréa, tous plus gentils et souriant les uns que les autres. Direction Campeche, rencontre avec Rosenda, courte mais très sympa de découvrir la joyeuse personnalité de cette femme. Direction Palenque et c'est le bonheur : un français, Flo et puis un adorable maltais Rodolfo. Surprenant chemin croisé avec Damian et Mattias, deux amours d'argentins. Sans oublier Luca, notre ami allemand, voyageant lui aussi autour du monde avec qui nous avons partagé une journée de repos sous la pluie. Attachant, surprenant et drôle ! N'oublions pas pour finir notre passage à Miami, le deuxième ou nous revoyons notre jolie Beck, une femme souriante, dynamique et adorable, que nous avons la chance de connaître.
Vous l'avez compris : deux semaines enrichissantes, deux semaines exceptionnelles, deux semaines où nous nous sentions comme chez nous. Petit pincement au cœur au moment de partir mais....on a besoin de repos! Et puis, l'Amérique latine nous tend ses bras....la vie est belle !
L'Alaska
Par quoi commencer pour résumer ce séjour en Alaska? Tout d'abord, la volonté. Et, il en faut pour atteindre ce pays au bout du monde. Nous avons été confrontées aux joies de l'avion et des multiples escales, une sacrée expérience : entre nos camarades de vol (coquinou/cochonou, puant des pieds, plutôt enveloppés, ou quand même très sympas), nos déjeuners sur le pouce (toujours très équilibrés) et le sommeil plutôt inconstant. Bref, l'Alaska, il faut le vouloir et on l'a voulu !
Un accueil chaleureux nous a été réservé dans une famille dont nous avons suivi le quotidien pendant ces 10 jours, malgré une arrivée en plein milieu de la nuit. Sportifs, vivants, joyeux, actifs et détonnants, nous nous sommes laissées entraîner et ce fut riche en découverte, et en apprentissage. Non seulement accueillies comme des reines, la famille Renner nous avait concoctée un planning du tonnerre !
Un commencement en beauté autour d'un super dîner pour l'anniversaire de 'Konrad, un joyeux luron, suivi de la comédie musicale préférée de 'Fanny : West Side Story. Découverte d'une famille et de toutes ces générations,notamment une grand-mère : Mamama, un petit (ou grand) rayon de soleil, comme notre jolie Majo. Le début d'une série de rencontres s'annonçait. En effet, des le lendemain nous faisions la rencontre d'Oliver, 20 ans, étudiant en langues à Anchorage et ami de la famille Renner. Avec lui, nous avons passé pleins de superbes moments : une soirée avec ses amis où nous avons découvert ses talents de musicien, un diner avec sa famille, et le début d'un séjour à Girdwood. Son extrême gentillesse et son attention nous ont beaucoup touché !
Ce qui fait la singularité et la beauté de ce voyage demeure les imprévus. Et le notre en Alaska s'appela 'Lindsey. Venue juste pour boire un thé, elle nous a simplement proposé de faire notre guide pour deux matinées de randonnées. Une merveilleuse opportunité que nous ne pouvions espérer mais surtout une merveilleuse personnalité que nous avons découverte. Un sourire ravageur, une simplicité d'être et de vivre, une curiosité et une générosité que nous n'oublierons jamais. Un chemin qui est toujours ponctué de rencontres... Mais pas que !
Nous ne nous attendions sûrement pas, l'hiver étant la, à voir d'aussi beaux paysages. La douceur du temps, totalement inattendue (mais complètement bienvenue), nous a permit de profiter de ce cadre isolé. Montagnes, lacs, immenses arbres, levers et couchers de soleil, océan, neige...
Un paysage nordique mais bien différent que celui de l'Islande : et oui, on est proche de l'arctique ! Nous oublions un moment phare de nous séjour : les chiens de traîneau, une balade à sensations fortes à travers la forêt... Un moment de rêve hors du temps, pour deux petites filles qui avaient l'air d'avoir 5 ans.
En Alaska, tout paraissait donc plutôt simple, jusqu'à la fin de notre séjour et la chute de Chatoune. Plus de peur que de mal, mais au final on se le dit: un mal pour un bien. Celui de savoir que nous devons désormais nous parer à d'éventuels problèmes médicaux, ou autres. Le moment de faire un point sur les petits ajustements à faire pour être indestructibles !
Il donc l'heure de partir pour le Mexique, et notre sourire en dit long sur notre joie d'aller vers le soleil et le chaud !!!
Aribaaaaa !
Par quoi commencer pour résumer ce séjour en Alaska? Tout d'abord, la volonté. Et, il en faut pour atteindre ce pays au bout du monde. Nous avons été confrontées aux joies de l'avion et des multiples escales, une sacrée expérience : entre nos camarades de vol (coquinou/cochonou, puant des pieds, plutôt enveloppés, ou quand même très sympas), nos déjeuners sur le pouce (toujours très équilibrés) et le sommeil plutôt inconstant. Bref, l'Alaska, il faut le vouloir et on l'a voulu !
Un accueil chaleureux nous a été réservé dans une famille dont nous avons suivi le quotidien pendant ces 10 jours, malgré une arrivée en plein milieu de la nuit. Sportifs, vivants, joyeux, actifs et détonnants, nous nous sommes laissées entraîner et ce fut riche en découverte, et en apprentissage. Non seulement accueillies comme des reines, la famille Renner nous avait concoctée un planning du tonnerre !
Un commencement en beauté autour d'un super dîner pour l'anniversaire de 'Konrad, un joyeux luron, suivi de la comédie musicale préférée de 'Fanny : West Side Story. Découverte d'une famille et de toutes ces générations,notamment une grand-mère : Mamama, un petit (ou grand) rayon de soleil, comme notre jolie Majo. Le début d'une série de rencontres s'annonçait. En effet, des le lendemain nous faisions la rencontre d'Oliver, 20 ans, étudiant en langues à Anchorage et ami de la famille Renner. Avec lui, nous avons passé pleins de superbes moments : une soirée avec ses amis où nous avons découvert ses talents de musicien, un diner avec sa famille, et le début d'un séjour à Girdwood. Son extrême gentillesse et son attention nous ont beaucoup touché !
Ce qui fait la singularité et la beauté de ce voyage demeure les imprévus. Et le notre en Alaska s'appela 'Lindsey. Venue juste pour boire un thé, elle nous a simplement proposé de faire notre guide pour deux matinées de randonnées. Une merveilleuse opportunité que nous ne pouvions espérer mais surtout une merveilleuse personnalité que nous avons découverte. Un sourire ravageur, une simplicité d'être et de vivre, une curiosité et une générosité que nous n'oublierons jamais. Un chemin qui est toujours ponctué de rencontres... Mais pas que !
Nous ne nous attendions sûrement pas, l'hiver étant la, à voir d'aussi beaux paysages. La douceur du temps, totalement inattendue (mais complètement bienvenue), nous a permit de profiter de ce cadre isolé. Montagnes, lacs, immenses arbres, levers et couchers de soleil, océan, neige...
Un paysage nordique mais bien différent que celui de l'Islande : et oui, on est proche de l'arctique ! Nous oublions un moment phare de nous séjour : les chiens de traîneau, une balade à sensations fortes à travers la forêt... Un moment de rêve hors du temps, pour deux petites filles qui avaient l'air d'avoir 5 ans.
En Alaska, tout paraissait donc plutôt simple, jusqu'à la fin de notre séjour et la chute de Chatoune. Plus de peur que de mal, mais au final on se le dit: un mal pour un bien. Celui de savoir que nous devons désormais nous parer à d'éventuels problèmes médicaux, ou autres. Le moment de faire un point sur les petits ajustements à faire pour être indestructibles !
Il donc l'heure de partir pour le Mexique, et notre sourire en dit long sur notre joie d'aller vers le soleil et le chaud !!!
Aribaaaaa !
L'Islande
Notre arrivée à Reykjavik marquait déjà le début de nos aventures. Sacs sur le dos, les patounes frigorifiées, opération trouver la maison de notre hôte. Plusieurs détours plus tard, les mains boursouflées par le froid, nous ouvrons la porte de chez Ylfa pour la première fois avant même de nous imaginer ce que l'aventure nous réservait. Ne ne savions pas ce que nous allions faire dans la seconde qui suit, ni le lendemain, ou encore bien après. Nous étions loin de nous imaginer qu'après deux semaines de vie ici, nous allions créer autant de lien et faire de si belles rencontres. Tout d'abord, il y eu Ylfa et Fannar. Deux semaines de squat dans le salon - entrecoupées d'un petit séjour de deux jours, rien de plus - n'est pas toujours évident lorsque l'on travaille et que l'on ne connaît pas du tout les deux jeunes filles qui débarquent ; et pourtant nous furent accueillies comme des reines. Nous prîmes vite l'habitude de dire : "on rentre à la maison" mais aussi de discuter, simplement, de notre journée respective, de rire et échanger autour d'un bon dîner. Nous nous sommes véritablement attachées à eux et avons adoré partager leur quotidien.
Ensuite, il y eu la rencontre avec notre cher covoitureur, Edvard. Naturelle et spontanée, nous ne nous attendions pas à rire autant !
S'ensuit la rencontre phare de notre séjour ici, celle avec Arthur - ou John pour les intimes ;) - avec qui nous ne nous sommes jamais posées de questions. Il est devenu un véritable ami au fils des jours, mais peut on dire vraiment "devenu" puisque nous avons l'impression de nous connaître depuis des années ? En une semaine nous avons partagé bien plus qu'un simple dîner puisque que tous les moments passés ensemble étaient ponctués de discussions interminables, philosophiques ou légères, de moments de rire et d'échange, simplement.
Nous oublions cette soirée Erasmus où nous avons été accueillies royalement et avons également découvert de très belles personnes : Maud, Margaux, Giulia, Larissa, Sacha.
La qualité et l'authenticité de ce voyage résultent de ces partages grâce auxquels nous nous sommes aussi découvertes intérieurement et respectivement. Deux semaines à se confronter chaque jour un peu plus à nos différences, et à pouvoir en rire quotidiennement. Quelques anecdotes resteront en mémoire...
A commencer par les " Aventures de Julie " : arthrose, gueule de bois, chute libre à répétition dans la glace, cheveux électriques, fatigue musculaire, peau sèche, cailloux - ou pas! - dans la main, j'ai mal dormi. Un rythme de vie invraisemblable pour une Chatoune mais une constante auto dérision transformant ces petits malheurs en grand fou rire.
S'ensuit, pour Fanny, l'apprentissage de la langue qui ne fut pas une simple croisière mais plutôt l'escalade - en tongs - du Kilimandjaro. Autant vous dire que la partie n'était pas gagné. Entre les erreurs de langues, les quiproquos, les sourires niais, les efforts vains... Petit chat a tout de même fini par s'améliorer considérablement et à appris à écouter plus qu'à ne parler.
Et pour finir en beauté, voici quelques mots ou phrases en vracs qui inscrivent l'Islande dans nos mémoires :
Fruits secs, piscines, tout nu, saumon, volcans, glaciers, cascade, phallus, Boston, électro, cocktails, marche, Seljavegur, baleine, sans gluten, froid, gelé même, la Chatoune, John
Rivers, lait de riz, obscurité, bathroom, Petit Chat, salutation au soleil, yogi tea, riz au lait, takk takk,
hiiiiii how was your day ?,
sympatoche la brioche,
non il ne sert à rien mais en plus il ne fait même pas office de décoration parce qu'il est moche,
y vives aqui para los estudios ?,
gratin dau-phi-nois, c'est drôle comme mot,
Ça se dit non l' effet bœuf ? ,
il se touche la nouille ou bien ?,
j'aurais vraiment du prendre des chaussures de sport,
t'as bien dormi ? Non,
ça fait combien ça en euros ?,
ah non on va quand même pas marcher une heure,
Non non non non non stop la pluie,
Je vais skyper Alexis! Bon bah j'appelle Maman,
Eh beh mon cochon,
Faut juste pas que j'oublie de prendre mes dents! Euh mes gants!,
Mais à la soirée, on y va habillées comme ça ? Bah, tu veux qu'on y aille comment ?
Copyright les quatre pieds
Notre arrivée à Reykjavik marquait déjà le début de nos aventures. Sacs sur le dos, les patounes frigorifiées, opération trouver la maison de notre hôte. Plusieurs détours plus tard, les mains boursouflées par le froid, nous ouvrons la porte de chez Ylfa pour la première fois avant même de nous imaginer ce que l'aventure nous réservait. Ne ne savions pas ce que nous allions faire dans la seconde qui suit, ni le lendemain, ou encore bien après. Nous étions loin de nous imaginer qu'après deux semaines de vie ici, nous allions créer autant de lien et faire de si belles rencontres. Tout d'abord, il y eu Ylfa et Fannar. Deux semaines de squat dans le salon - entrecoupées d'un petit séjour de deux jours, rien de plus - n'est pas toujours évident lorsque l'on travaille et que l'on ne connaît pas du tout les deux jeunes filles qui débarquent ; et pourtant nous furent accueillies comme des reines. Nous prîmes vite l'habitude de dire : "on rentre à la maison" mais aussi de discuter, simplement, de notre journée respective, de rire et échanger autour d'un bon dîner. Nous nous sommes véritablement attachées à eux et avons adoré partager leur quotidien.
Ensuite, il y eu la rencontre avec notre cher covoitureur, Edvard. Naturelle et spontanée, nous ne nous attendions pas à rire autant !
S'ensuit la rencontre phare de notre séjour ici, celle avec Arthur - ou John pour les intimes ;) - avec qui nous ne nous sommes jamais posées de questions. Il est devenu un véritable ami au fils des jours, mais peut on dire vraiment "devenu" puisque nous avons l'impression de nous connaître depuis des années ? En une semaine nous avons partagé bien plus qu'un simple dîner puisque que tous les moments passés ensemble étaient ponctués de discussions interminables, philosophiques ou légères, de moments de rire et d'échange, simplement.
Nous oublions cette soirée Erasmus où nous avons été accueillies royalement et avons également découvert de très belles personnes : Maud, Margaux, Giulia, Larissa, Sacha.
La qualité et l'authenticité de ce voyage résultent de ces partages grâce auxquels nous nous sommes aussi découvertes intérieurement et respectivement. Deux semaines à se confronter chaque jour un peu plus à nos différences, et à pouvoir en rire quotidiennement. Quelques anecdotes resteront en mémoire...
A commencer par les " Aventures de Julie " : arthrose, gueule de bois, chute libre à répétition dans la glace, cheveux électriques, fatigue musculaire, peau sèche, cailloux - ou pas! - dans la main, j'ai mal dormi. Un rythme de vie invraisemblable pour une Chatoune mais une constante auto dérision transformant ces petits malheurs en grand fou rire.
S'ensuit, pour Fanny, l'apprentissage de la langue qui ne fut pas une simple croisière mais plutôt l'escalade - en tongs - du Kilimandjaro. Autant vous dire que la partie n'était pas gagné. Entre les erreurs de langues, les quiproquos, les sourires niais, les efforts vains... Petit chat a tout de même fini par s'améliorer considérablement et à appris à écouter plus qu'à ne parler.
Et pour finir en beauté, voici quelques mots ou phrases en vracs qui inscrivent l'Islande dans nos mémoires :
Fruits secs, piscines, tout nu, saumon, volcans, glaciers, cascade, phallus, Boston, électro, cocktails, marche, Seljavegur, baleine, sans gluten, froid, gelé même, la Chatoune, John
Rivers, lait de riz, obscurité, bathroom, Petit Chat, salutation au soleil, yogi tea, riz au lait, takk takk,
hiiiiii how was your day ?,
sympatoche la brioche,
non il ne sert à rien mais en plus il ne fait même pas office de décoration parce qu'il est moche,
y vives aqui para los estudios ?,
gratin dau-phi-nois, c'est drôle comme mot,
Ça se dit non l' effet bœuf ? ,
il se touche la nouille ou bien ?,
j'aurais vraiment du prendre des chaussures de sport,
t'as bien dormi ? Non,
ça fait combien ça en euros ?,
ah non on va quand même pas marcher une heure,
Non non non non non stop la pluie,
Je vais skyper Alexis! Bon bah j'appelle Maman,
Eh beh mon cochon,
Faut juste pas que j'oublie de prendre mes dents! Euh mes gants!,
Mais à la soirée, on y va habillées comme ça ? Bah, tu veux qu'on y aille comment ?
Copyright les quatre pieds