Chili maintenant les amis !!!!
Lundi 5 mai
Il est 9h30 quand le réveil sonne et encore une fois, Petit chat ne l'entend pas et Chatoune tente donc un réveil en douceur à base de bisous et petit câlins pour aider la petite à se réveiller. Cette nuit : on a bien dormi, la maison de notre hôte est un peu en dehors de la ville donc le calme du quartier et l'alcool d'hier aidant, on a vraiment bien dormi. Ni une, ni deux, il nous faut à nouveau refaire les sacs, un petit brossage de dents et les deux chats sont près! Notre pote Lucas est un peu moins matinal et peut être aussi moins efficace que notre duo de choc et nous l'attendons un peu avant de partir. Aujourd'hui, nous voulons visiter les vignes, cette fois c'est la bonne c'est lundi donc pas de soucis. Nous attendons donc le bus pour retourner à l'auberge y déposer nos sacs pour la journée et aller chercher Théo. Bon, alors le bus en argentine c'est un peu n'importe quoi, il faut le dire. On ne sait pas trop où se mettre pour l'attendre, ni vraiment quel bus prendre et enfin, comme beaucoup de routes sont à sens unique, on sait pas non plus où s'arrêter. Résultat : en étant parties un peu après 10h, on arrive à 11h15 dans le centre, et il nous faut encore marcher 15 minutes pour rejoindre l'auberge. On dépose les sacs et on se prépare un petit dej, servira de déjeuner vu l'heure tardive, à base d'oeufs, jambon, fromage et une bonne baguette ainsi qu'une petite douceur de pain au chocolat, trouvé dans une boulangerie bien sympa à côté de l'auberge. On prend notre temps et on part tous les 6, oui car nous avons aussi embarqué avec nous un allemand et une suisse allemande, que connaissait Lucas. Nous voilà donc sur la route vers les vignobles : 3 français (nous et Théo) et trois germanophones (Lucas, Léa et Éric). On passe chercher à l'office du tourisme la carte de la route du vin et on prend le bus direction la première bodega. Il nous faut payer 70 pesos l'entrée mais cette argent est réinvesti à la fin de la visite pour acheter du vin : au top. Nous avons donc droit à 45 minutes de visite où nous apprenons tous les secrets de la fabrication du vin dans ce vignoble (oui, on avoue qu'on commence enfin à comprendre comment on fait du vin, le comble pour des françaises que de l'apprendre en argentine!). Il est ensuite l'heure du moment le plus attendu : la dégustation, un cabernet sauvignon en vin rouge et un chardonnay en vin blanc. Il règne une ambiance plutôt sympa dans cette bodega et tout en dégustant, on fait la rencontre d'Eloisa et Hector, deux argentins d'environ 50 ans, super classes et trop mimi ( qui nous font d'ailleurs beaucoup penser à notre couple modèle mamounette et polo). On discute avec eux pendant 20 minutes et c'est une évidence pour nous 4 rapidement, nous voilà invitées chez eux quand on veut en argentine et eux en Normandie. Oui, c'est fou comme les liens peuvent se faire si rapidement et on décide avec notre crédit d'entrée d'acheter à quatre un carton de 6 bouteilles. Good deal puisque c'est pile le montant de nos tickets accumulés. La visite se termine et on se dit au revoir, avec quand même oui on peut le dire un pincement au cœur, un couple formidable qui nous offre en plus une bouteille de vin blanc pour qu'on puisse aussi le goûter. Oui, on vous le dit, des rencontres de 20 minutes peuvent suffire à créer du lien, et c'est ce qui nous nourrit le plus pendant ce voyage. Il est donc déjà 16h30 quand on quitte la bodega, pas le temps d'aller à une autre mais on repère qu'à côté se trouve una fabrique de produits artisanaux. Pour 35 pesos (2,50 euros), on a le droit à une dégustation d'huile d'olives et sauces salées (tapenades, tomates), des confitures, chocolat et liqueur. C'est parti, on se rue sur les différent produits et dans la bonne ambiance générale on profite de cette découverte culinaire. Confiture de vin rouge, liqueur de dulce de leche, tapenade au chardonnay, chocolat à la banane...notre palet est mis à l'épreuve. C'est le genre de découvertes que les petits chats adorent, surtout Chatoune qui ne peut s'empêcher de penser si fort à son papa. Et oui, il faut dire que la grande a appris à goûter depuis ses 5 ans le vin ( attention c'est tout un art) et le gout de la découverte culinaire coule dans son sang. Dégustation terminée, nous décidons donc de rentrer à l'auberge pour préparer un dîner tous ensemble avant de partir en bus de nuit pour le Chili. Julie a été nommée chef des opérations et s'occupe de réunir l'argent et de faire les courses pour tout le monde. Au menu : pain fromage, pâtes à la bolognaise, petits gâteaux et vin rouge acheté cette aprem. On profite donc d'un bon dîner tous ensemble avant de rejoindre la station de bus. L'argentine c'est fini les amis, il est maintenant l'heure de rejoindre le Chili : dernière étape en Amérique du Sud avant la nouvelle Zélande. The show must go on !!
Il est 9h30 quand le réveil sonne et encore une fois, Petit chat ne l'entend pas et Chatoune tente donc un réveil en douceur à base de bisous et petit câlins pour aider la petite à se réveiller. Cette nuit : on a bien dormi, la maison de notre hôte est un peu en dehors de la ville donc le calme du quartier et l'alcool d'hier aidant, on a vraiment bien dormi. Ni une, ni deux, il nous faut à nouveau refaire les sacs, un petit brossage de dents et les deux chats sont près! Notre pote Lucas est un peu moins matinal et peut être aussi moins efficace que notre duo de choc et nous l'attendons un peu avant de partir. Aujourd'hui, nous voulons visiter les vignes, cette fois c'est la bonne c'est lundi donc pas de soucis. Nous attendons donc le bus pour retourner à l'auberge y déposer nos sacs pour la journée et aller chercher Théo. Bon, alors le bus en argentine c'est un peu n'importe quoi, il faut le dire. On ne sait pas trop où se mettre pour l'attendre, ni vraiment quel bus prendre et enfin, comme beaucoup de routes sont à sens unique, on sait pas non plus où s'arrêter. Résultat : en étant parties un peu après 10h, on arrive à 11h15 dans le centre, et il nous faut encore marcher 15 minutes pour rejoindre l'auberge. On dépose les sacs et on se prépare un petit dej, servira de déjeuner vu l'heure tardive, à base d'oeufs, jambon, fromage et une bonne baguette ainsi qu'une petite douceur de pain au chocolat, trouvé dans une boulangerie bien sympa à côté de l'auberge. On prend notre temps et on part tous les 6, oui car nous avons aussi embarqué avec nous un allemand et une suisse allemande, que connaissait Lucas. Nous voilà donc sur la route vers les vignobles : 3 français (nous et Théo) et trois germanophones (Lucas, Léa et Éric). On passe chercher à l'office du tourisme la carte de la route du vin et on prend le bus direction la première bodega. Il nous faut payer 70 pesos l'entrée mais cette argent est réinvesti à la fin de la visite pour acheter du vin : au top. Nous avons donc droit à 45 minutes de visite où nous apprenons tous les secrets de la fabrication du vin dans ce vignoble (oui, on avoue qu'on commence enfin à comprendre comment on fait du vin, le comble pour des françaises que de l'apprendre en argentine!). Il est ensuite l'heure du moment le plus attendu : la dégustation, un cabernet sauvignon en vin rouge et un chardonnay en vin blanc. Il règne une ambiance plutôt sympa dans cette bodega et tout en dégustant, on fait la rencontre d'Eloisa et Hector, deux argentins d'environ 50 ans, super classes et trop mimi ( qui nous font d'ailleurs beaucoup penser à notre couple modèle mamounette et polo). On discute avec eux pendant 20 minutes et c'est une évidence pour nous 4 rapidement, nous voilà invitées chez eux quand on veut en argentine et eux en Normandie. Oui, c'est fou comme les liens peuvent se faire si rapidement et on décide avec notre crédit d'entrée d'acheter à quatre un carton de 6 bouteilles. Good deal puisque c'est pile le montant de nos tickets accumulés. La visite se termine et on se dit au revoir, avec quand même oui on peut le dire un pincement au cœur, un couple formidable qui nous offre en plus une bouteille de vin blanc pour qu'on puisse aussi le goûter. Oui, on vous le dit, des rencontres de 20 minutes peuvent suffire à créer du lien, et c'est ce qui nous nourrit le plus pendant ce voyage. Il est donc déjà 16h30 quand on quitte la bodega, pas le temps d'aller à une autre mais on repère qu'à côté se trouve una fabrique de produits artisanaux. Pour 35 pesos (2,50 euros), on a le droit à une dégustation d'huile d'olives et sauces salées (tapenades, tomates), des confitures, chocolat et liqueur. C'est parti, on se rue sur les différent produits et dans la bonne ambiance générale on profite de cette découverte culinaire. Confiture de vin rouge, liqueur de dulce de leche, tapenade au chardonnay, chocolat à la banane...notre palet est mis à l'épreuve. C'est le genre de découvertes que les petits chats adorent, surtout Chatoune qui ne peut s'empêcher de penser si fort à son papa. Et oui, il faut dire que la grande a appris à goûter depuis ses 5 ans le vin ( attention c'est tout un art) et le gout de la découverte culinaire coule dans son sang. Dégustation terminée, nous décidons donc de rentrer à l'auberge pour préparer un dîner tous ensemble avant de partir en bus de nuit pour le Chili. Julie a été nommée chef des opérations et s'occupe de réunir l'argent et de faire les courses pour tout le monde. Au menu : pain fromage, pâtes à la bolognaise, petits gâteaux et vin rouge acheté cette aprem. On profite donc d'un bon dîner tous ensemble avant de rejoindre la station de bus. L'argentine c'est fini les amis, il est maintenant l'heure de rejoindre le Chili : dernière étape en Amérique du Sud avant la nouvelle Zélande. The show must go on !!
Dimanche 4 mai
Ouille, ouille, ouille.... Le réveil à 9h est dur ! Encore une soirée très arrosée au vin rouge et vin blanc (comment visiter Mendoza sans picoler ?), à danser la macarena ou autre, entourées de nos amis argentins, d'Anita notre petite française, et à faire un limbo. Un limbo, pour Majo car je vois déjà un petit message arrivé pour me demander ce que ce mot signifie hihi, c'est mettre une barre -hier soir c'était un balais en l'occurrence- et essayer de passer en dessous sans toucher à la barre et se mettant vers l'arrière. Je me permet donc de vous raconter l'événement le plus étonnant de cette soirée, puisqu'il était minuit passé (depuis déjà quelques heures...) et que donc ce fut le début d'une nouvelle journée. Donc, après quelques verres, et quelques chansons françaises sur lesquelles nous avons dansé en compagnie d'Anita, nous nous lançons tous pour réussir le limbo. Après plusieurs passage où chaque fois la barre -enfin le ballais!!!- se baisse un peu plus, Fanny se lance périlleusement sous la barre qui est maintenant bien basse. Quand tout à coup.... Straaaaaaaaaatchhhhhh.... "Annnnhhhh...." S'écrit Fanny : elle est le cul à l'air ! Oui les enfants, du bas du ventre jusqu'en haut du cul (il faut le dire!) le pantalon de Fanny est complètement déchiré, au point qu'on pourrait presqu'en faire deux pantalons. Fou rire général, évidemment ! En même temps, un pantalon vieux (c'était un pantalon de moman!), pas strech, qu'on n'arrête pas de mettre depuis 4 mois, qu'on lave toutes les deux semaines et dans ce genre de situation où on a les jambes bien écartées, on ne peut pas dire que ce soit très étonnant. Bref, événement plutôt comique bien que maintenant il ne reste plus qu'un pantalon pour petit chat... Ce dernier étant également troué ! Cela n'empêche pas les deux minettes de dormir, malgré les aller retour des uns et des autres en plein milieu de la nuit, et le réveil matinal signifie également : rangement des sacs, Check out et tout le zinzin. Fanny réveille nos compatriotes argentins, debout les gars, la visite des vignes nous attend ! Légère gueule de bois pour les filles, grosse pour les garçons, mais bon : il fait beau, nous voulons profiter de la journée et nous avons envie de déguster du vin. Super programme ! Ah bah oui mes petits, ça peut, ça peut, ce programme est absolument formidable... Faire toutes les vignes, ensemble, le bonheur... Ça on en doute pas ! Seulement les petits, on est dimanche. Et le dimanche, c'est le jour du seigneur ! Tout est fermé, close, cerrado. Bref, pas de visite quoi. Bon, c'est pas la fin des cacahuètes (d’habitude on dit haricots, je sais les enfants!), c'est pas plus mal de se dire qu'on va pas recommencer à picoler à 11h du mat mais bon, je dois dire que tout le monde regarde Fanny en demandant : "bon du coup, on fait quoi ?" Car oui, les deux sœurettes ont pris l'habitude d'organiser des trucs et là il leur faut trouver une idée. "On peux peut être faire un pique nique tous ensemble au parc ce midi non ? En plus il y a un marché ! Et puis il fait beau et le parc est super beau !" Lance petit chat. Ok, c'est planifié, good. Il nous faut cependant acheter les billets pour partir au Chili car la frontière vient de réouvrir et les billets vont partir vitesse grand V. Il nous faut également s'organiser pour le CS car nous devons envoyer des sollicitudes pour être hébergées en arrivant à Valparaiso. Julie n'a aucune envie de marcher, Fanny n'a aucune envie de rester à l'auberge. Nickel : pendant que la grande s’occupe de l'organisation, la petite fille va chercher les tickets de bus à la station. Accompagnée de Lucas qui va traverser la frontière avec nous, Fanny réussit à négocier le prix du bus ce qui nous permet de gagner 30 pesos par tickets. La station de bus n'est pas tout prêt et le temps de faire l'aller retour, de prendre les billets, d'aller ensuite chercher à manger pour le pique nique dans le super marché le moins cher (et le plus loin!)... Il est déjà tard et tandis que Julie gère l'organisation, Fanny gère le reste tout en marchant dans toute la ville. Nous allons ensuite tous au parc : les quatre argentins, Théo notre ami frenchi que nous avons retrouvé, Lucas, Emmanuel, et nous deux, pour retrouver Anita et Carolina, autre argentine rencontrée dans l'hostel. Ok les enfants, si vous êtes un peu perdus, ça se comprend. Il fait un super soleil, nous sommes tous ensemble dans ce magnifique parc, près du lac, il y a énormément de monde et un "Green market" : Fanny est au anges et super contente de voir des panneaux "bio", "écologique", etc ; Julie est sur un nuage lorsqu'elle voit que la moitié des stands sont des stands de bouffe! Nous mangeons tous ensemble et partons ensuite à la découverte des stands où il y a des dégustations gratuites. Comme de bons français, nous deux et Théo arpentons absolument tous les stands pour manger ou boire faisant mine de nous intéresser. Hihi, trop drôle ! Emmanuel et Lucas nous regardant en souriant ! Il est, mine de rien, tard et il est l'heure de retourner à l'auberge pour récupérer nos affaires et filer chez Céleste qui nous accueillera ce soir. Fanny est déçue car, baskets aux pieds, elle voulait aller courir dans ce parc mais n'a pas le temps. Retour à l'auberge, gros bisous à nos 4 argentins que nous n'allons pas revoir, et let´s go to take the bus. Après 20 minutes de bus pendant lesquelles Fanny et Julie apprennent l'allemand et comment prononcer ce qui est juste extrêmement drôle, nous arrivons chez Céleste. Nous sommes littéralement morts de rire par ce cours d'allemand et arrivons tout souriants. Mais... Personne! Nous lançons des "holà" à travers la porte, en vain. Nous nous asseyons donc sur nos sacs à dos en attendant notre hôte... Qui finalement étant bien chez elle mais s'étant endormie ne nous avait pas entendu ! Lucas ne parle pas du tout espagnol donc nous parlons tous anglais, faisons connaissance, et sommes contents de faire cette expérience. Céleste est adorable et accueillante, elle nous raconte qu'elle était partie pour faire un footing et qu'elle s'est endormie pendant 3heures. Fanny a le sourire aux lèvres quand elle entend le mot footing (une semaine qu'elle n'a pas couru et les footing se font plus rares car c'est relativement difficile en voyageant!) et propose à son hôte d'y aller ensemble. Perfect ! Tandis que la grande jolie Julie est fatiguée et se propose gentiment de se mettre aux fourneaux avec Lucas, les deux nenettes partent vers le parc san Martin. Une demi heure de marche mais surtout d'échange, de conversation, de rire, de connaissance, Fanny et céleste arrivent au parc et s'enchaînent 50 minutes de musique et de courses avant de rentrer à la maison pour étirements, douche et dîner. Deux amis de notre hôte arrivent, et nous nous attablons tous ensemble autour du super dîner fait maison : riz au légumes, salade de tomates. Ce soir, les deux deux chats ont décidé de ne pas boire histoire de faire une pause. Hummm... Les amis en question ont apporté de quoi picoler et Lucas voulait un peu de bière en tant que bon allemand. Ça commence par un peu de bière...puis un peu de rouge... Et ils sortent la bouteille de champagne ! Oh, comment refuser ? Après un dîner multilingue, nous filons nous coucher, exténuées, et le sourire aux lèvres. Aujourd'hui les petits, nous sommes à la moitié de notre voyage, tout juste... Sentiment étrange, le temps passe vite, bien trop vite....
Ouille, ouille, ouille.... Le réveil à 9h est dur ! Encore une soirée très arrosée au vin rouge et vin blanc (comment visiter Mendoza sans picoler ?), à danser la macarena ou autre, entourées de nos amis argentins, d'Anita notre petite française, et à faire un limbo. Un limbo, pour Majo car je vois déjà un petit message arrivé pour me demander ce que ce mot signifie hihi, c'est mettre une barre -hier soir c'était un balais en l'occurrence- et essayer de passer en dessous sans toucher à la barre et se mettant vers l'arrière. Je me permet donc de vous raconter l'événement le plus étonnant de cette soirée, puisqu'il était minuit passé (depuis déjà quelques heures...) et que donc ce fut le début d'une nouvelle journée. Donc, après quelques verres, et quelques chansons françaises sur lesquelles nous avons dansé en compagnie d'Anita, nous nous lançons tous pour réussir le limbo. Après plusieurs passage où chaque fois la barre -enfin le ballais!!!- se baisse un peu plus, Fanny se lance périlleusement sous la barre qui est maintenant bien basse. Quand tout à coup.... Straaaaaaaaaatchhhhhh.... "Annnnhhhh...." S'écrit Fanny : elle est le cul à l'air ! Oui les enfants, du bas du ventre jusqu'en haut du cul (il faut le dire!) le pantalon de Fanny est complètement déchiré, au point qu'on pourrait presqu'en faire deux pantalons. Fou rire général, évidemment ! En même temps, un pantalon vieux (c'était un pantalon de moman!), pas strech, qu'on n'arrête pas de mettre depuis 4 mois, qu'on lave toutes les deux semaines et dans ce genre de situation où on a les jambes bien écartées, on ne peut pas dire que ce soit très étonnant. Bref, événement plutôt comique bien que maintenant il ne reste plus qu'un pantalon pour petit chat... Ce dernier étant également troué ! Cela n'empêche pas les deux minettes de dormir, malgré les aller retour des uns et des autres en plein milieu de la nuit, et le réveil matinal signifie également : rangement des sacs, Check out et tout le zinzin. Fanny réveille nos compatriotes argentins, debout les gars, la visite des vignes nous attend ! Légère gueule de bois pour les filles, grosse pour les garçons, mais bon : il fait beau, nous voulons profiter de la journée et nous avons envie de déguster du vin. Super programme ! Ah bah oui mes petits, ça peut, ça peut, ce programme est absolument formidable... Faire toutes les vignes, ensemble, le bonheur... Ça on en doute pas ! Seulement les petits, on est dimanche. Et le dimanche, c'est le jour du seigneur ! Tout est fermé, close, cerrado. Bref, pas de visite quoi. Bon, c'est pas la fin des cacahuètes (d’habitude on dit haricots, je sais les enfants!), c'est pas plus mal de se dire qu'on va pas recommencer à picoler à 11h du mat mais bon, je dois dire que tout le monde regarde Fanny en demandant : "bon du coup, on fait quoi ?" Car oui, les deux sœurettes ont pris l'habitude d'organiser des trucs et là il leur faut trouver une idée. "On peux peut être faire un pique nique tous ensemble au parc ce midi non ? En plus il y a un marché ! Et puis il fait beau et le parc est super beau !" Lance petit chat. Ok, c'est planifié, good. Il nous faut cependant acheter les billets pour partir au Chili car la frontière vient de réouvrir et les billets vont partir vitesse grand V. Il nous faut également s'organiser pour le CS car nous devons envoyer des sollicitudes pour être hébergées en arrivant à Valparaiso. Julie n'a aucune envie de marcher, Fanny n'a aucune envie de rester à l'auberge. Nickel : pendant que la grande s’occupe de l'organisation, la petite fille va chercher les tickets de bus à la station. Accompagnée de Lucas qui va traverser la frontière avec nous, Fanny réussit à négocier le prix du bus ce qui nous permet de gagner 30 pesos par tickets. La station de bus n'est pas tout prêt et le temps de faire l'aller retour, de prendre les billets, d'aller ensuite chercher à manger pour le pique nique dans le super marché le moins cher (et le plus loin!)... Il est déjà tard et tandis que Julie gère l'organisation, Fanny gère le reste tout en marchant dans toute la ville. Nous allons ensuite tous au parc : les quatre argentins, Théo notre ami frenchi que nous avons retrouvé, Lucas, Emmanuel, et nous deux, pour retrouver Anita et Carolina, autre argentine rencontrée dans l'hostel. Ok les enfants, si vous êtes un peu perdus, ça se comprend. Il fait un super soleil, nous sommes tous ensemble dans ce magnifique parc, près du lac, il y a énormément de monde et un "Green market" : Fanny est au anges et super contente de voir des panneaux "bio", "écologique", etc ; Julie est sur un nuage lorsqu'elle voit que la moitié des stands sont des stands de bouffe! Nous mangeons tous ensemble et partons ensuite à la découverte des stands où il y a des dégustations gratuites. Comme de bons français, nous deux et Théo arpentons absolument tous les stands pour manger ou boire faisant mine de nous intéresser. Hihi, trop drôle ! Emmanuel et Lucas nous regardant en souriant ! Il est, mine de rien, tard et il est l'heure de retourner à l'auberge pour récupérer nos affaires et filer chez Céleste qui nous accueillera ce soir. Fanny est déçue car, baskets aux pieds, elle voulait aller courir dans ce parc mais n'a pas le temps. Retour à l'auberge, gros bisous à nos 4 argentins que nous n'allons pas revoir, et let´s go to take the bus. Après 20 minutes de bus pendant lesquelles Fanny et Julie apprennent l'allemand et comment prononcer ce qui est juste extrêmement drôle, nous arrivons chez Céleste. Nous sommes littéralement morts de rire par ce cours d'allemand et arrivons tout souriants. Mais... Personne! Nous lançons des "holà" à travers la porte, en vain. Nous nous asseyons donc sur nos sacs à dos en attendant notre hôte... Qui finalement étant bien chez elle mais s'étant endormie ne nous avait pas entendu ! Lucas ne parle pas du tout espagnol donc nous parlons tous anglais, faisons connaissance, et sommes contents de faire cette expérience. Céleste est adorable et accueillante, elle nous raconte qu'elle était partie pour faire un footing et qu'elle s'est endormie pendant 3heures. Fanny a le sourire aux lèvres quand elle entend le mot footing (une semaine qu'elle n'a pas couru et les footing se font plus rares car c'est relativement difficile en voyageant!) et propose à son hôte d'y aller ensemble. Perfect ! Tandis que la grande jolie Julie est fatiguée et se propose gentiment de se mettre aux fourneaux avec Lucas, les deux nenettes partent vers le parc san Martin. Une demi heure de marche mais surtout d'échange, de conversation, de rire, de connaissance, Fanny et céleste arrivent au parc et s'enchaînent 50 minutes de musique et de courses avant de rentrer à la maison pour étirements, douche et dîner. Deux amis de notre hôte arrivent, et nous nous attablons tous ensemble autour du super dîner fait maison : riz au légumes, salade de tomates. Ce soir, les deux deux chats ont décidé de ne pas boire histoire de faire une pause. Hummm... Les amis en question ont apporté de quoi picoler et Lucas voulait un peu de bière en tant que bon allemand. Ça commence par un peu de bière...puis un peu de rouge... Et ils sortent la bouteille de champagne ! Oh, comment refuser ? Après un dîner multilingue, nous filons nous coucher, exténuées, et le sourire aux lèvres. Aujourd'hui les petits, nous sommes à la moitié de notre voyage, tout juste... Sentiment étrange, le temps passe vite, bien trop vite....
Samedi 3 mai
Le réveil ce matin, comment vous dire les amis que c'est pas une partie de plaisir. 4h de sommeil après une soirée, encore, pas mal arrosée donc forcément on peut pas dire qu'on soit super fraîches. Mais bon, c'est le jeu des auberges des jeunesses et c'est quand même plutôt sympa. Ce matin donc, on s'habille, on se brosse les dents rapides, oh mon dieu il fait encore nuit c'est pas humain quand même après une soirée pareil. On prend rapidement un petit dej pour avoir des forces : bananes, flocons d'avoine avec un peu de dulce de leche et l'incontournable maté. Notre super poto Emmanuel, un vrai amour, fait aussi l'excursion avec nous et à 8h pétantes, le bus passe nous chercher. Bon, ça s'annonce pas au top pour la découvertes des Andes, il pleut et en plus la route vers le Chili au niveau des montagnes est toujours bloquée et donc nous ne pourrons pas faire tous les arrêts prévus. C'est le jeu ma pauvre Lucette et on peut pas non plus maîtriser les aléas de la nature. Pour le moment donc on ne voit pas grand chose puisque les vitres sont pleines de buées, tant pis on écoute de la musique en essayant de se réveiller doucement, c'est pas gagné. Après une bonne heure de route, on commence à apercevoir la cordillère des Andes, la vue se dégage, le soleil se lève.. Ça envoie quand même sacrément du lourd. On s'arrête vers 10h à Uspallata, petit village tout calme avec vue sur la cordillère, les couleurs sont sublimes et le soleil rayonne : petite pause maté tous les trois, du bonheur. Il nous faut déjà remonter dans le bus et c'est parti en direction du puente del inca : formation rocheuse naturelle incroyable. On est éblouies par le paysage andin, nous qui pensions être difficilement surprises encore après la magique excusion à uyuni, nous voilà à nouveau comme des gamines de 5 ans. Des montagnes comme on en a encore jamais vu et voilà qu'on aperçoit la neige, en 20 minutes on passe donc d'un décor montagneux aux milles couleurs à des sommets enneigés où la luminosité de la la neige nous ébloui. Alors forcément quand on arrive devant cette merveille de la nature que ce pont, posé la, en pleine montagne, et à cette période enneigée, c'est magique. On gambade dans la neige et profite du soleil, ça nous rappelle nos séjours en famille au ski et petit chat se dit que ce serait sympa de se faire ça en rentrant. On remonte dans le bus et c'est l'heure de la première bonne nouvelle de la journée : comme le beau temps est de la partie, les routes viennent de réouvrir et on pourra faire lexcusion jusqu'au beau. Oui, il faut le dire et vous allez le voir : aujourd'hui on a vraiment, vraiment, vraiment beaucoup de bol. C'est peut être grâce à toutes les bonnes étoiles que vous êtes à nous suivre et nous envoyez plein de bonnes ondes d'ailleurs :). La route reprend donc et on s'arrête pour observer l'Aconcagua, le sommet le plus élevé d'Amérique latine, avant de s'arrêter dans le village de las Cuevas pour déjeuner. Petit pique nique - craquottes, jambon, fromage, carotte- dans la neige, le vent souffle fort et il fait froid mais on apprécie l'air de la montagne et le soleil est toujours parmi nous. On reprend la route, et la digestion fait son œuvre : on s'endort comme des masses, fatigue quand tu nous tient! On se réveille donc une heure plus tard, petite pause pipi dans le village d'Uspallata à nouveau avant de reprendre la route vers Mendoza. Musique dans les oreilles, on s'émerveille donc à nouveau d'être au milieu de la cordillère des Andes et on s'arrête une dernière fois au bord d'un lac magnifique avant d'arriver à Mendoza. Il est 18h et il nous faut changer de l'argent avant de rentrer à l'auberge, on file donc dans le centre rapidement. Le retour vers l'auberge annonce notre humeur ce soir : légère et joyeuse, nous voilà en train de changer à tue tête dans la rue notre répertoire de chansons françaises qui va de Voulzy à Edith Piaf. L'heure de la deuxième bonne nouvelle de la journée est arrivée : on a juste le temps de prendre une douche et qui voit on arriver? Lucas, notre Lucas, notre ami rencontré une journée au Mexique. Peut on appeler ami quelqu'un qu'on a vu une seule fois dans sa vie ? À en voir notre joie à tous, il n'y a pas de doute, on se saute dans les bras. La vie est parfois pleine de surprises et de mystère, et figurez vous que par le plus grand des hasards, nous sommes dans le même avion pour la nouvelle Zélande. Oui on vous le dit, c'est notre jour aujourd'hui. Nous allons donc encore voyager tous les trois 10 jours en Amérique latine avant de s'envoler ensemble en nouvelle Zélande. On est aux anges! D'autant plus que vous savez quoi ? Théo arrive demain ! Non ce n'est pas une blague, notre ami Théo rencontré en Bolivie et avec qui nous avons fait lexcusion dans le salar d'Uyuni, voyage dans un sens différent que nous mais nous allons nous croiser deux jours à Mendoza. Bref, comment vous dire à quel point on est contentes de les retrouver ces deux la, deux nouveaux frères avec qui on se sent si bien. Ce soir, du coup c'est la fête, d'autant plus que maintenant tout le dortoir se connaît. C'est parti, quelques bouteilles de vin, de quoi grignoter et nous voilà tous : les quatre argentins de buenos aires (tous plus drôles les uns que les autres), Lucas, Anita et Anne Claire (les deux françaises qu'on adore aussi), Emmanuel, Carolina (une nouvelle arrivante) et bien sur les deux petits chats. Et ça papote, ça papote, encore et toujours, bref c'est juste le bonheur total. Demain matin on doit se lever pour faire la route du vin à vélo mais on peut dire qu'on a un peu d'avance sur la dégustation. Inutile donc de vous dire que le proverbe jamais deux sans trois se confirme puisqu'il est encore 3h quand on file se coucher. Bon je pense que cette nuit nous n'aurons pas de mal à dormir...
Le réveil ce matin, comment vous dire les amis que c'est pas une partie de plaisir. 4h de sommeil après une soirée, encore, pas mal arrosée donc forcément on peut pas dire qu'on soit super fraîches. Mais bon, c'est le jeu des auberges des jeunesses et c'est quand même plutôt sympa. Ce matin donc, on s'habille, on se brosse les dents rapides, oh mon dieu il fait encore nuit c'est pas humain quand même après une soirée pareil. On prend rapidement un petit dej pour avoir des forces : bananes, flocons d'avoine avec un peu de dulce de leche et l'incontournable maté. Notre super poto Emmanuel, un vrai amour, fait aussi l'excursion avec nous et à 8h pétantes, le bus passe nous chercher. Bon, ça s'annonce pas au top pour la découvertes des Andes, il pleut et en plus la route vers le Chili au niveau des montagnes est toujours bloquée et donc nous ne pourrons pas faire tous les arrêts prévus. C'est le jeu ma pauvre Lucette et on peut pas non plus maîtriser les aléas de la nature. Pour le moment donc on ne voit pas grand chose puisque les vitres sont pleines de buées, tant pis on écoute de la musique en essayant de se réveiller doucement, c'est pas gagné. Après une bonne heure de route, on commence à apercevoir la cordillère des Andes, la vue se dégage, le soleil se lève.. Ça envoie quand même sacrément du lourd. On s'arrête vers 10h à Uspallata, petit village tout calme avec vue sur la cordillère, les couleurs sont sublimes et le soleil rayonne : petite pause maté tous les trois, du bonheur. Il nous faut déjà remonter dans le bus et c'est parti en direction du puente del inca : formation rocheuse naturelle incroyable. On est éblouies par le paysage andin, nous qui pensions être difficilement surprises encore après la magique excusion à uyuni, nous voilà à nouveau comme des gamines de 5 ans. Des montagnes comme on en a encore jamais vu et voilà qu'on aperçoit la neige, en 20 minutes on passe donc d'un décor montagneux aux milles couleurs à des sommets enneigés où la luminosité de la la neige nous ébloui. Alors forcément quand on arrive devant cette merveille de la nature que ce pont, posé la, en pleine montagne, et à cette période enneigée, c'est magique. On gambade dans la neige et profite du soleil, ça nous rappelle nos séjours en famille au ski et petit chat se dit que ce serait sympa de se faire ça en rentrant. On remonte dans le bus et c'est l'heure de la première bonne nouvelle de la journée : comme le beau temps est de la partie, les routes viennent de réouvrir et on pourra faire lexcusion jusqu'au beau. Oui, il faut le dire et vous allez le voir : aujourd'hui on a vraiment, vraiment, vraiment beaucoup de bol. C'est peut être grâce à toutes les bonnes étoiles que vous êtes à nous suivre et nous envoyez plein de bonnes ondes d'ailleurs :). La route reprend donc et on s'arrête pour observer l'Aconcagua, le sommet le plus élevé d'Amérique latine, avant de s'arrêter dans le village de las Cuevas pour déjeuner. Petit pique nique - craquottes, jambon, fromage, carotte- dans la neige, le vent souffle fort et il fait froid mais on apprécie l'air de la montagne et le soleil est toujours parmi nous. On reprend la route, et la digestion fait son œuvre : on s'endort comme des masses, fatigue quand tu nous tient! On se réveille donc une heure plus tard, petite pause pipi dans le village d'Uspallata à nouveau avant de reprendre la route vers Mendoza. Musique dans les oreilles, on s'émerveille donc à nouveau d'être au milieu de la cordillère des Andes et on s'arrête une dernière fois au bord d'un lac magnifique avant d'arriver à Mendoza. Il est 18h et il nous faut changer de l'argent avant de rentrer à l'auberge, on file donc dans le centre rapidement. Le retour vers l'auberge annonce notre humeur ce soir : légère et joyeuse, nous voilà en train de changer à tue tête dans la rue notre répertoire de chansons françaises qui va de Voulzy à Edith Piaf. L'heure de la deuxième bonne nouvelle de la journée est arrivée : on a juste le temps de prendre une douche et qui voit on arriver? Lucas, notre Lucas, notre ami rencontré une journée au Mexique. Peut on appeler ami quelqu'un qu'on a vu une seule fois dans sa vie ? À en voir notre joie à tous, il n'y a pas de doute, on se saute dans les bras. La vie est parfois pleine de surprises et de mystère, et figurez vous que par le plus grand des hasards, nous sommes dans le même avion pour la nouvelle Zélande. Oui on vous le dit, c'est notre jour aujourd'hui. Nous allons donc encore voyager tous les trois 10 jours en Amérique latine avant de s'envoler ensemble en nouvelle Zélande. On est aux anges! D'autant plus que vous savez quoi ? Théo arrive demain ! Non ce n'est pas une blague, notre ami Théo rencontré en Bolivie et avec qui nous avons fait lexcusion dans le salar d'Uyuni, voyage dans un sens différent que nous mais nous allons nous croiser deux jours à Mendoza. Bref, comment vous dire à quel point on est contentes de les retrouver ces deux la, deux nouveaux frères avec qui on se sent si bien. Ce soir, du coup c'est la fête, d'autant plus que maintenant tout le dortoir se connaît. C'est parti, quelques bouteilles de vin, de quoi grignoter et nous voilà tous : les quatre argentins de buenos aires (tous plus drôles les uns que les autres), Lucas, Anita et Anne Claire (les deux françaises qu'on adore aussi), Emmanuel, Carolina (une nouvelle arrivante) et bien sur les deux petits chats. Et ça papote, ça papote, encore et toujours, bref c'est juste le bonheur total. Demain matin on doit se lever pour faire la route du vin à vélo mais on peut dire qu'on a un peu d'avance sur la dégustation. Inutile donc de vous dire que le proverbe jamais deux sans trois se confirme puisqu'il est encore 3h quand on file se coucher. Bon je pense que cette nuit nous n'aurons pas de mal à dormir...
Vendredi 2 mai
Une jolie journée s'annonce de toute façon : notre belle Laura fête ses 23 ans ! Joyeux anniversaire petit Lo' comme l'appelle Julie. On pense à toi!
Ce matin, le réveil ne sonne pas. Le réveil ? Oui, car un petit déjeuner ne se loupe pas, même après une soirée jusqu'à pas d'heure. Les deux chats se sont couchés à 3h et étaient tout de même motivés pour mettre un réveil à 9h30 mais celui ci n'a pas sonné et nos petits yeux ne s'entrouvrent qu'à 11h30. Ça fait du bien de dormir ! Nous préparons donc, comme à chaque fois dans ce genre de situation, un gros et bon petit déjeuner. Nous papotons avec Anita, française rencontrée à l'auberge et avec Emmanuel, lui étant argentin. Nos potos argentins Lukas, Nicolas, German et Gabriel sont partis tôt ce matin en excursion tandis que Ben et Nick (qu'on appelle d'ailleurs "fuck"... Hihi. Oui c'est pas très fin ni très gentil, c'est vrai! Mais je dois avouer que c'est surtout venu du fait que nos deux amis australiens ont beaucoup rigolé lorsque petit chat leur affirma qu'elle s'appelait Fanny) s'apprêtent à visiter les vignes en vélo. Pour nous aujourd'hui c'est organisation du week end, car nous attendons Lukas pour faire les vignes, et balade dans la ville. Le petit déjeuner englouti, nous voilà donc en route pour arpenter la ville, retirer de l'argent, aller à l'office du tourisme, contacter une agence pour voir si nous pouvons faire une balade à cheval, etc. Nous sommes accompagnées de notre petit Emmanuel, un mec de Saint Raphael, un village au sud de Mendoza, de 29 ans, adorable. Les rues sont un peu plus animées qu'hier - impossible de faire plus calme - mais restent vides et silencieuses. Fanny trouve ça plutôt très chouette... Le calme règne et c'est parfait pour apprécier le décor de cette jolie ville. Nous essayons de changer de l'argent dans la rue car le blue dollar est toujours d'actualité mais comme tous les bureaux de change sont fermés, les petits magouilleurs dans la rue en profitent et nous font des taux au rabais. Nous ne craquons pas et décidons d'attendre demain pour changer. Nous filons ensuite à l'office du tourisme, car une question persiste : la route pour le Chili est-elle ouverte ? En effet, à cause de la neige et de la température, dues à la saison fraîche et à l'altitude, le passage pour se rendre à Santiago est bloqué. Nous espérons pouvoir repartir lundi soir, nous espérons que le passage soit ouvert ; car nous avons échangé les billets pour la Nouvelle-Zélande et au lieu du 17 mai, nous partirons le 13 mai, ce qui nous permettra d'avoir plus de temps dans le pays, surtout que nous allons voyager en stop. Bref, le passage est toujours fermé pour l'instant et nous repartons bredouille. Après avoir cherché une balade à cheval et pesant le pour et le contre, nous décidons de faire toute autre chose : une excursion dans la cordillère des Andes. Moins cher et plus impressionnant, nous actons cela. Heureusement, Ema' est la pour nous avancer de l'argent et se joint à nous pour la journée de demain : nous partirons à 7h30 et reviendrons à 17h. Grosse journée, en bus, dans un car rempli de touristes. Nous n'apprécions pas des masses ce mode de découverte mais il faut avouer que c'est la meilleure façon d'en voir le plus possible sans se galerer à prendre 10 000 bus - ce qui au final nous coûte la même chose. Bref, nous sommes contentes d'avoir booké ça car il paraît que le paysage est juste exceptionnel. Nous espérons seulement pouvoir faire toute l'excursion car ces derniers jours la route était bloquée et personne n'a pu allé jusqu'au bout. Nous papotons tous les trois, simplement, et c'est plutôt chouette. Nous filons ensuite jusqu'aux petites placettes plutôt très mignonnes puis nous marchons jusqu'au grand parc : le parc san Martin ! Énorme parc dans lequel se trouve un super lac. Fanny est aux anges de voir autant de verdure, ça manquait. Nous nous posons tous les trois au bord du lac tout en prenant un maté... Agréable moment de déconnection! Avant de rentrer à l'auberge, il nous faut avant tout passer au VA pour faire des courses, c'est le supermarché le moins cher. Ça n'est pas tout prés et nous avons marché toute la journée mais sommes motivés. Achat de légumes, de quoi faire un pique nique demain midi et de quoi dîner ce soir... Et retour à l'hostal ! Bon Fanny est un vrai diablotin et pique au caissier quelque kinders pour sa sœur.... "C'est vraiment pas bien, non franchement ça ne se fait pas... Je suis une voleuse et : qui vole un œuf vole un bœuf ! Mais franchement, je m'en fiche total, piquer ça à des putains de grandes entreprises comme ça qui vendent de la merde et s'en foutent plein les poches!" Ça, c'était pour le côté rebelle de la petite. Julie, quant à elle, a un grand sourire qu'elle accompagne d'un "j'adore!" Retour à l'auberge et séance yoga pour Fanny tandis que Julie est sur l'iPad. On est en dortoir de 12 mais petit chat à vraiment besoin de faire du yoga et merde quoi, ça ne gêne personne. Petites douches plus tard, nous nous réunissons autour d'un verre de vin que nous a gentiment proposé Anne-Claire, une gentille bretonne que nous venons de rencontrer. Anita s'est gentiment proposée de cuisiner car nous avions acheté de quoi dîner ensemble un petit riz aux légumes. Le programme de ce soir était : dodo tôt. La fatigue se ressent et demain c'est réveil à 6h45. Est il.utile de vous préciser que malgré tout, la soirée se terminera à 2h30 avec tout notre dortoir autour d’un verre de vin... Enfin, de plusieurs !
Une jolie journée s'annonce de toute façon : notre belle Laura fête ses 23 ans ! Joyeux anniversaire petit Lo' comme l'appelle Julie. On pense à toi!
Ce matin, le réveil ne sonne pas. Le réveil ? Oui, car un petit déjeuner ne se loupe pas, même après une soirée jusqu'à pas d'heure. Les deux chats se sont couchés à 3h et étaient tout de même motivés pour mettre un réveil à 9h30 mais celui ci n'a pas sonné et nos petits yeux ne s'entrouvrent qu'à 11h30. Ça fait du bien de dormir ! Nous préparons donc, comme à chaque fois dans ce genre de situation, un gros et bon petit déjeuner. Nous papotons avec Anita, française rencontrée à l'auberge et avec Emmanuel, lui étant argentin. Nos potos argentins Lukas, Nicolas, German et Gabriel sont partis tôt ce matin en excursion tandis que Ben et Nick (qu'on appelle d'ailleurs "fuck"... Hihi. Oui c'est pas très fin ni très gentil, c'est vrai! Mais je dois avouer que c'est surtout venu du fait que nos deux amis australiens ont beaucoup rigolé lorsque petit chat leur affirma qu'elle s'appelait Fanny) s'apprêtent à visiter les vignes en vélo. Pour nous aujourd'hui c'est organisation du week end, car nous attendons Lukas pour faire les vignes, et balade dans la ville. Le petit déjeuner englouti, nous voilà donc en route pour arpenter la ville, retirer de l'argent, aller à l'office du tourisme, contacter une agence pour voir si nous pouvons faire une balade à cheval, etc. Nous sommes accompagnées de notre petit Emmanuel, un mec de Saint Raphael, un village au sud de Mendoza, de 29 ans, adorable. Les rues sont un peu plus animées qu'hier - impossible de faire plus calme - mais restent vides et silencieuses. Fanny trouve ça plutôt très chouette... Le calme règne et c'est parfait pour apprécier le décor de cette jolie ville. Nous essayons de changer de l'argent dans la rue car le blue dollar est toujours d'actualité mais comme tous les bureaux de change sont fermés, les petits magouilleurs dans la rue en profitent et nous font des taux au rabais. Nous ne craquons pas et décidons d'attendre demain pour changer. Nous filons ensuite à l'office du tourisme, car une question persiste : la route pour le Chili est-elle ouverte ? En effet, à cause de la neige et de la température, dues à la saison fraîche et à l'altitude, le passage pour se rendre à Santiago est bloqué. Nous espérons pouvoir repartir lundi soir, nous espérons que le passage soit ouvert ; car nous avons échangé les billets pour la Nouvelle-Zélande et au lieu du 17 mai, nous partirons le 13 mai, ce qui nous permettra d'avoir plus de temps dans le pays, surtout que nous allons voyager en stop. Bref, le passage est toujours fermé pour l'instant et nous repartons bredouille. Après avoir cherché une balade à cheval et pesant le pour et le contre, nous décidons de faire toute autre chose : une excursion dans la cordillère des Andes. Moins cher et plus impressionnant, nous actons cela. Heureusement, Ema' est la pour nous avancer de l'argent et se joint à nous pour la journée de demain : nous partirons à 7h30 et reviendrons à 17h. Grosse journée, en bus, dans un car rempli de touristes. Nous n'apprécions pas des masses ce mode de découverte mais il faut avouer que c'est la meilleure façon d'en voir le plus possible sans se galerer à prendre 10 000 bus - ce qui au final nous coûte la même chose. Bref, nous sommes contentes d'avoir booké ça car il paraît que le paysage est juste exceptionnel. Nous espérons seulement pouvoir faire toute l'excursion car ces derniers jours la route était bloquée et personne n'a pu allé jusqu'au bout. Nous papotons tous les trois, simplement, et c'est plutôt chouette. Nous filons ensuite jusqu'aux petites placettes plutôt très mignonnes puis nous marchons jusqu'au grand parc : le parc san Martin ! Énorme parc dans lequel se trouve un super lac. Fanny est aux anges de voir autant de verdure, ça manquait. Nous nous posons tous les trois au bord du lac tout en prenant un maté... Agréable moment de déconnection! Avant de rentrer à l'auberge, il nous faut avant tout passer au VA pour faire des courses, c'est le supermarché le moins cher. Ça n'est pas tout prés et nous avons marché toute la journée mais sommes motivés. Achat de légumes, de quoi faire un pique nique demain midi et de quoi dîner ce soir... Et retour à l'hostal ! Bon Fanny est un vrai diablotin et pique au caissier quelque kinders pour sa sœur.... "C'est vraiment pas bien, non franchement ça ne se fait pas... Je suis une voleuse et : qui vole un œuf vole un bœuf ! Mais franchement, je m'en fiche total, piquer ça à des putains de grandes entreprises comme ça qui vendent de la merde et s'en foutent plein les poches!" Ça, c'était pour le côté rebelle de la petite. Julie, quant à elle, a un grand sourire qu'elle accompagne d'un "j'adore!" Retour à l'auberge et séance yoga pour Fanny tandis que Julie est sur l'iPad. On est en dortoir de 12 mais petit chat à vraiment besoin de faire du yoga et merde quoi, ça ne gêne personne. Petites douches plus tard, nous nous réunissons autour d'un verre de vin que nous a gentiment proposé Anne-Claire, une gentille bretonne que nous venons de rencontrer. Anita s'est gentiment proposée de cuisiner car nous avions acheté de quoi dîner ensemble un petit riz aux légumes. Le programme de ce soir était : dodo tôt. La fatigue se ressent et demain c'est réveil à 6h45. Est il.utile de vous préciser que malgré tout, la soirée se terminera à 2h30 avec tout notre dortoir autour d’un verre de vin... Enfin, de plusieurs !
Mercredi 1 mai
Les nuits dans le bus easy maintenant les amis ! Bon on peut pas dire qu'on en soit fan tout de même m'enfin on s'y fait mine de rien. On ne comprend toujours pas cet entêtement des compagnies de bus à mettre la clim alors qu'il fait froid et que tout le monde se pèle mais bon cette fois on a prévu le coup et avec son sac de cocuage petit chat est au chaud. Chatoune a toujours du mal avec ses grandes patounes (et oui c'est dans ces moments qu'on rêve d'être nain) mais on dort plutôt pas trop mal toutes les deux. Et puis bon c'était 10 petites heures de bus : une banalité désormais qu'on est des voyageuses hors pair! On arrive tout de même la tête dans le cul (pardon pour les vulgarités mais c'est l'expression qui convient le mieux) et il nous faut trouver une auberge. Car oui, pas de réponses de nos couch surfers et on a pas envie d'attendre toute la journée avec nos gros sacs a dos. Le truc qu'on a pas prévu et on réalise rapidement que ça peut nous compliquer la vie : c'est le premier mai les gas. Raison pour laquelle casi toutes les auberges sont pleines et surtout super chères. Il va donc falloir croiser les doigts, on y croit et on se rend vers une auberge conseillée par notre amie Leana. On marche, on marche et mine de rien même si ça paraît pas très loin sur le plan, on met 45 min à arriver à l'hostel. Ça a l'air d'être super sympa mais quand la réceptionniste nous demande si on a une résa, on commence à serrer des dents. Non on en a pas...grand sourire de la nana : il reste plus que deux lits ! Ah ça c'est ce qu'on appelle avoir le cul bordé de nouilles. On est trop contentes, l'idée de devoir marcher encore pour trouver où dormir ne nous enchantant point. Et puis en plus l'auberge est super sympa avec un jardin trop chou, des gros fauteuils et puis c'est juste un euro de plus que le prix normal en raison de ce jour férié. On est toutes contentes donc et on file acheter de quoi se faire un petit dej qui va aussi nous servir de déjeuner vu l'heure. Mission encore une fois puisque les argentins ne déconnent pas avec la fête du travail et que tout mais vraiment tout est fermé ! On trouve juste un peu de pain et heureusement il nous restait de quoi se faire un petit dej, pour le dîner vous verrez plus tard que c'est toute une mission. Nous voilà donc tranquille dehors sur l'herbe pour un petit dej tardif, après une longue nuit de bus, un brin de douceur et de soleil qui fait du bien. S'ensuit une session organisation pour nos quelques jours ici. Deux choses sont certaines : nous voulons voir les Andes et les beaux paysages autour de Mendoza mais aussi faire la visite des vignobles à vélo. Petit rappel sur le fait que Mendoza est the capitale du vin en Argentine avec pour spécialité le malbec mais aussi on retrouve pas mal de notre cabernet sauvignon. Filles du célèbre Jean-Marc Betsch, vous vous doutez bien qu'on est hyper motivées faire la route du vin. Donc on commence à regarder notre programme tout en se disant qu'on souhaite aussi attendre notre cher Lucas, notre poto allemand pour voir ce qu'il a envie de faire lui aussi. Bon c'est pas encore très clair mais on décide d'aller faire un tour dans la ville, il faut le dire totalement morte en ce jour férié ! C'est incroyable de voir à quel point les argentins sont au taquet niveau jour férié et il n'y a pas un chat dans les rues. Imaginez donc la probabilité de trouver un supermarché ouvert en ce jour: c'est de l'ordre de 0,01 pour-cent. Nous voilà donc en train de parcourir toute la ville à la recherche de l'impossible. Et oui car nos amis argentins nous font aller du nord au sud en passant par l'est et l'ouest car : " oui peut être que celui la bas au coin à 10 blocs il est ouvert"....mon œil oui ! Après casi deux heures de marche, on lâche l'affaire..et on rentre bredouille avec toujours pour le dîner à se mettre sous la dent. Bon au moins on connaît toute la ville comme ça et au final on a casi fait tous les lieux à voir de la ville. Heureusement, il y a un kiosque ouvert à côté de l'auberge, sûrement le seul de la ville et bêtement on s'était dit que si celui la était ouvert, il y en aurait sûrement d'autres. On se résout donc à faire nos courses pour le dîner et c'est vite vu : un paquet de pâtes et une sauce tomates. Et oui, il n'y a pas grand chose dans ce petit kiosco et tout coûte la peau du dos...tout....sauf un petit cubi d'un litre de vin. Olala c'est ballot ça et on se dit que c'est un appel à la consommation. Nous rentrons donc à l'auberge,toutes heureuses de notre dîner simple mais arrosé. Petit moment de détente, lecture et internet pour les deux petits chats avant de prendre une bonne douche. La soirée s'annonce calme puisqu'on est quand même pas mal fatiguées et pourtant...Car, à peine sorties de la douche on fait successivement la rencontre de quatre argentins puis une française et 2 autres argentins et deux australiens. On boit du vin ensemble, on dine, on parle (espagnol et anglais, pour le plus grand bonheur de jul) et on rigole beaucoup. L'heure passe et il est déjà 3h quand on file se coucher! Par hasard, nous sommes 8 à dormir dans la même chambre et le retour dans le dortoir est plutôt bruyant...oups pour ceux qui dormaient déjà. Mais bon en elle temps c'est un jour férié donc un jour de fête !
Les nuits dans le bus easy maintenant les amis ! Bon on peut pas dire qu'on en soit fan tout de même m'enfin on s'y fait mine de rien. On ne comprend toujours pas cet entêtement des compagnies de bus à mettre la clim alors qu'il fait froid et que tout le monde se pèle mais bon cette fois on a prévu le coup et avec son sac de cocuage petit chat est au chaud. Chatoune a toujours du mal avec ses grandes patounes (et oui c'est dans ces moments qu'on rêve d'être nain) mais on dort plutôt pas trop mal toutes les deux. Et puis bon c'était 10 petites heures de bus : une banalité désormais qu'on est des voyageuses hors pair! On arrive tout de même la tête dans le cul (pardon pour les vulgarités mais c'est l'expression qui convient le mieux) et il nous faut trouver une auberge. Car oui, pas de réponses de nos couch surfers et on a pas envie d'attendre toute la journée avec nos gros sacs a dos. Le truc qu'on a pas prévu et on réalise rapidement que ça peut nous compliquer la vie : c'est le premier mai les gas. Raison pour laquelle casi toutes les auberges sont pleines et surtout super chères. Il va donc falloir croiser les doigts, on y croit et on se rend vers une auberge conseillée par notre amie Leana. On marche, on marche et mine de rien même si ça paraît pas très loin sur le plan, on met 45 min à arriver à l'hostel. Ça a l'air d'être super sympa mais quand la réceptionniste nous demande si on a une résa, on commence à serrer des dents. Non on en a pas...grand sourire de la nana : il reste plus que deux lits ! Ah ça c'est ce qu'on appelle avoir le cul bordé de nouilles. On est trop contentes, l'idée de devoir marcher encore pour trouver où dormir ne nous enchantant point. Et puis en plus l'auberge est super sympa avec un jardin trop chou, des gros fauteuils et puis c'est juste un euro de plus que le prix normal en raison de ce jour férié. On est toutes contentes donc et on file acheter de quoi se faire un petit dej qui va aussi nous servir de déjeuner vu l'heure. Mission encore une fois puisque les argentins ne déconnent pas avec la fête du travail et que tout mais vraiment tout est fermé ! On trouve juste un peu de pain et heureusement il nous restait de quoi se faire un petit dej, pour le dîner vous verrez plus tard que c'est toute une mission. Nous voilà donc tranquille dehors sur l'herbe pour un petit dej tardif, après une longue nuit de bus, un brin de douceur et de soleil qui fait du bien. S'ensuit une session organisation pour nos quelques jours ici. Deux choses sont certaines : nous voulons voir les Andes et les beaux paysages autour de Mendoza mais aussi faire la visite des vignobles à vélo. Petit rappel sur le fait que Mendoza est the capitale du vin en Argentine avec pour spécialité le malbec mais aussi on retrouve pas mal de notre cabernet sauvignon. Filles du célèbre Jean-Marc Betsch, vous vous doutez bien qu'on est hyper motivées faire la route du vin. Donc on commence à regarder notre programme tout en se disant qu'on souhaite aussi attendre notre cher Lucas, notre poto allemand pour voir ce qu'il a envie de faire lui aussi. Bon c'est pas encore très clair mais on décide d'aller faire un tour dans la ville, il faut le dire totalement morte en ce jour férié ! C'est incroyable de voir à quel point les argentins sont au taquet niveau jour férié et il n'y a pas un chat dans les rues. Imaginez donc la probabilité de trouver un supermarché ouvert en ce jour: c'est de l'ordre de 0,01 pour-cent. Nous voilà donc en train de parcourir toute la ville à la recherche de l'impossible. Et oui car nos amis argentins nous font aller du nord au sud en passant par l'est et l'ouest car : " oui peut être que celui la bas au coin à 10 blocs il est ouvert"....mon œil oui ! Après casi deux heures de marche, on lâche l'affaire..et on rentre bredouille avec toujours pour le dîner à se mettre sous la dent. Bon au moins on connaît toute la ville comme ça et au final on a casi fait tous les lieux à voir de la ville. Heureusement, il y a un kiosque ouvert à côté de l'auberge, sûrement le seul de la ville et bêtement on s'était dit que si celui la était ouvert, il y en aurait sûrement d'autres. On se résout donc à faire nos courses pour le dîner et c'est vite vu : un paquet de pâtes et une sauce tomates. Et oui, il n'y a pas grand chose dans ce petit kiosco et tout coûte la peau du dos...tout....sauf un petit cubi d'un litre de vin. Olala c'est ballot ça et on se dit que c'est un appel à la consommation. Nous rentrons donc à l'auberge,toutes heureuses de notre dîner simple mais arrosé. Petit moment de détente, lecture et internet pour les deux petits chats avant de prendre une bonne douche. La soirée s'annonce calme puisqu'on est quand même pas mal fatiguées et pourtant...Car, à peine sorties de la douche on fait successivement la rencontre de quatre argentins puis une française et 2 autres argentins et deux australiens. On boit du vin ensemble, on dine, on parle (espagnol et anglais, pour le plus grand bonheur de jul) et on rigole beaucoup. L'heure passe et il est déjà 3h quand on file se coucher! Par hasard, nous sommes 8 à dormir dans la même chambre et le retour dans le dortoir est plutôt bruyant...oups pour ceux qui dormaient déjà. Mais bon en elle temps c'est un jour férié donc un jour de fête !
Mercredi 30 avril
Mes enfants, dernier jour d'avril. Incroyable non ? Le temps passe vitesse grand V. Le voyage continue, toujours aussi enrichissant, bouleversant, plein de rencontre et de surprises ; mais aussi, rempli de "réveils matinaux surprises" dont on se passerai bien. Car oui, si hier le "doux" bruit de la musique argentine provenant de la "discoteria" d'en bas de l'hostal nous réveilla, aujourd'hui il s'agit d'une toute autre histoire. Il doit être aux alentours de 8h, au plus tard, quand l'adoooooraaaable petite fille qui se trouve dans notre chambre commence à piailler des :
"Mamiiiiiiiii..... Mamaaaaaaa"
Pas une seul fois, non, ni deux... Mais des dizaines de fois ! Bon on est dans un demi sommeil toute les deux donc on a pas la force d'aller lui mettre un coup de massue sur sa jolie petite tête mais sinon, vu la tronche de Chatoune ce matin associé à son : "j'ai cru que j'allais commettre un meurtre!", c'est sur : il y aurait eu des dégâts. Bref, pour couronner le tout et garder les bonnes habitudes, 5 minutes après que cet "adorable petit bout de chou en sucre" sorte de la chambre, retentit la jolie musique de la discoteria en bas. Bonheur, ô grande joie ! Mais bon, on est en vacances, la vie est belle, alors autant se réveiller avec le sourire. S'ensuit le fameux chek out et il fat donc boucler les sacs. Nous allons ensuite acheter de quoi faire un petit déjeuner plus copieux car en ce moment on fait deux repas par jour... Un petit déjeuner-déjeuner et un dîner! Nous remontons à l'auberge et nous nous attablons tout en cherchant des CS pour Mendoza. Il nous faut ensuite aller chercher les billets de bus pour partir le soir. Julie est enchantée à l'idée de prendre un bus de nuit, ahah. Pour Petit Chat, elle a prévu de sortir le sac de couchage et ne s'inquiète pas du trajet. Faut croire qu'on prend l'habitude de dormir dans les bus ! Nous partons donc, manteaux et écharpes mise car on se pèle les patounes, vers la station de bus. Nous débattons du parcours de Santiago, le poète colombien, et de l'intérêt de sa marche politique. Nous sommes en plein débat, pleine conversation, lorsqu'un argentin nous dévore des yeux et nous enchaine d’un petit : "Que lindas que son.... las dos, guapissimas!" Après ces compliments, il s'empressent de nous demander si nous sommes sœurs, se présente et essaie de nous "taper la bise". Faut pas faire chier Petit Chat avec ce genre de "gros lourd" comme elle dit ; et, tandis que Julie accélère encore plus le pas, Fanny le rabâche gentiment. Nous continuons jusqu'au terminal avec un objectif : obtenir le tarif étudiant. Il faut avouer que nous nous convertissons en petits diables le long de ce voyage. Car oui, nous n'avons pas la carte étudiante ! Sauf qu'il y a presque 100 pesos argentins de différence entre le prix normal et le prix étudiant, soit 200 pesos pour les deux. Hors de question de payer plus cher que le prix étudiant ! Fanny, encourager par son bras droit, est devenue une professionnelle de la magouille. Elle n'en est pas très fière mais bon, comme elle dit : "on est jeunes y'a aucune raison qu'on est pas le tarif étudiant!" D'habitude, la petite invente toute sortes de choses pour avoir des réductions, des prix plus bas, etc....
1- "Je suis venue hier et on m'a dit qu'il y avait trois jours de promo !" Étant sa phrase favorite et l'une de celle qui marche le plus.
2- "Deux billets en étudiant s'il vous plait ! Comment ? Il faut la carte ? C'est marrant j'ai déjà voyager avec cette entreprise et l'on ne m'a jamais demander les papiers! Ah oui oui j'ai voyagé avec cette compagnie ! Vous ne me retrouvez pas dans le fichier ? (Tu m'étonnes....) c'est pas normal parce que j'ai quand même fait deux longs trajets avec cette compagnie !" Qui marche également bien que légèrement moins.
3- "Ça vaut 300 pesos avec la promo, c'est ça ?" Invention totale mais qui fonctionne
4- "Écoutez, on est vraiment confuse, on ne sait pas comment faire, on nous a volé nous papier au début de notre voyage, on a réussi à refaire notre passeport à BA mais le temps qu'on refasse notre carte d'étudiant ça prend du temps... Est il possible de faire une exception ? Non perce que vous comprenez c'est une grosse différence de prix....bla bla bla... Sourire enjôleur.... Bla bla bla... Mine triste... Bla bla..."
Après avoir tester dans toutes les compagnies différentes toutes ces techniques, après avoir expliquer à trois personnes différentes notre cas, après avoir presque finit - tant nous étions dans notre rôle - par croire que c'était injuste car on nous a vraiment volé nos papiers, et grâce à Julie qui à retrouver un de ses bulletins datant de l'âge de pierres sur son téléphone, nous avons réussi à avoir le tarif étudiant. Après cette lutte mouvementée, les deux petites punaises se dirige vers le centre de la ville car aujourd'hui c'est visite de Cordoba. Nous ne sommes pas trop emballées par la ville mais avons envie de découvrir plus... Nous passons devons un parc, Julie marche toujours à 200km/h au désespoir de Fanny qui aime se promener tranquillement et qui par conséquent marche 3 mètres derrière de la grande, cette dernière paraissant pressée à tout bout de champs : "déjà qu'on marche, on va pas non plus y passer la journée !" Nous passons ensuite dans un musée où il y a des exposition temporaires. Très intéressant sans être transcendant ! Nous passons ensuite devant le musée des beaux arts, magnifique de l'extérieur mais de l'intérieur aucune idée car nous n'avons aucune envie de se faire un musée maintenant, surtout après l'expo, et car nous avons envie de prendre l'air. Nous découvrons ensuite une magique église de style neo-gothique, impressionnant. Magnifique ! Nous continuons ensuite dans les petites rues pavées et jusqu'à ce qu'on appelle la "manzana jesuita". Un ensemble de bâtiments religieux. Fanny, qui est un peu fatiguée, fait sa cancre : "bon super, encore des églises ! Manzana jesuita, manzana jesuita ok m'enfin c'est pas bien beau quand même!" Dit elle en rigolant. Sa sœur est plutôt du même avis : Cordoba c'est pas une ville à inscrire au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Par contre, super important : il faut acheter un shampoing. Parce que si vous aviez des cheveux aussi fin que les poils de 'Chatoune, vous comprendriez que pour éviter les cheveux gras il fait alterner de shampoing et que celui la est juste "trop nul!". Bon, on y va et on rentre à l'auberge car Julie à un rendez vous Skype. Quand à Fanny elle a juste envie de retrouver son maté. Retour à l'auberge et le petit chat arrive à parler à son petit Papa par Skype tandis que Julie est à son rendez vous. Fanny Skype ensuite ses copines et tout en buvant son maté, reprend son livre. Arrive ensuite Leana, une de nos amis suisse rencontrée à Salta et qui fait un stage de quelques mois à Cordoba. Heureuses de se retrouver nous papotons toutes les trois. Elle prend un bus çe soir aussi pour BA donc ne reste pas très longtemps. Nous l'embrassons et s'ensuit Un peu d'Internet pour prendre des nouvelles de notre ami Lukas que nous allons retrouver à Mendoza. Car oui les petits, petite piqure de rappel, nous avons rencontré notre Lukas à Palenque, au Mexique, alors que nous devions aller à San Cristobal de las casas et que la route était bloquée par les zapatistas. Nous posant dans café nous avons fait sa connaissance et ce fut un véritable cou de foudre amical entre nous trois. Il nous rejoint à Mendoza et nous allons voyager avec lui jusqu'à la Nouvelle-Zélande compris. Quel bonheur ! Nous prenons également des nouvelles de notre ami Manu, le belge rencontré à Salta, que nous adorons vraiment et qui voyage en vélo. Il n'a malheureusement pas le moral du tout car une amie à lui qu'il devait retrouver à uyuni, en Bolivie, et qui voyageait en vélo avec son mari s'est fait renversée par une voiture et elle est morte sur le coup. Cette histoire nous chamboule et nous remémore l'accident de notre ami Levi sur les routes boliviennes. Choquées et émues, nous filons prendre notre douche avant de nous préparer un apéro dînatoire. Julie fait la connaissance de deux français pendant que la petite prend sa douche, dommage que nous partions déjà, et la petite convint sa sœur qu'une bonne bouteille de rouge ne sera pas de trop avant de prendre le bus. Fanny file acheter un bouteille, Julie finit de faire à manger et nous nous attablons accompagné de Patrice, belge de 38 ans rencontré ici dans l'auberge, à qui nous proposons de partager cet apéro. Nous en apprenons sur sa vie et sur lui et nous le trouvons super sympa. Il est 22h45 et il va falloir se bouger les fesses car notre bus est dans 45 minutes. Julie est une boule de stress tandis que Fanny est relax. Brossage de dent et à peine le temps de faire un bisous aux deux français et à notre ami belge, que nous sommes dans la rue à la recherche d'un taxi. Nous montons dans le taxi, ouf !
"Meeeeeerdeeeee, l'ipaaaaad !" S'écrit Julie qui a oublié l'engin à chargé. Imaginez à cet instant la tronche d'une Chatoune stressée, le poil tout ébouriffée ; tandis qu'à côté Petit chat est plutôt tranquille : on a le temps, no stress. Retour à l'auberge et c'est reparti pour la station de bus : cette fois, on a tout ! Petite papote dans le taxi qui est très gentil et nous montons dans le bus. Fanny à le sourire aux lèvres et n'arrête pas de repérer : "je suis trop heureuse, je te jure je vais trop bien dormir avec mon sac de couchage! C'est trop bien..." Il en faut peut pour être heureux mais l'idée pour Fanny qu'elle va pouvoir passer une nuit sans avoir froid dans un bus, c'est juste du luxe ! Le sourire aux lèvres et la musique dans les oreilles, les deux petits chats s'endorment.
Mes enfants, dernier jour d'avril. Incroyable non ? Le temps passe vitesse grand V. Le voyage continue, toujours aussi enrichissant, bouleversant, plein de rencontre et de surprises ; mais aussi, rempli de "réveils matinaux surprises" dont on se passerai bien. Car oui, si hier le "doux" bruit de la musique argentine provenant de la "discoteria" d'en bas de l'hostal nous réveilla, aujourd'hui il s'agit d'une toute autre histoire. Il doit être aux alentours de 8h, au plus tard, quand l'adoooooraaaable petite fille qui se trouve dans notre chambre commence à piailler des :
"Mamiiiiiiiii..... Mamaaaaaaa"
Pas une seul fois, non, ni deux... Mais des dizaines de fois ! Bon on est dans un demi sommeil toute les deux donc on a pas la force d'aller lui mettre un coup de massue sur sa jolie petite tête mais sinon, vu la tronche de Chatoune ce matin associé à son : "j'ai cru que j'allais commettre un meurtre!", c'est sur : il y aurait eu des dégâts. Bref, pour couronner le tout et garder les bonnes habitudes, 5 minutes après que cet "adorable petit bout de chou en sucre" sorte de la chambre, retentit la jolie musique de la discoteria en bas. Bonheur, ô grande joie ! Mais bon, on est en vacances, la vie est belle, alors autant se réveiller avec le sourire. S'ensuit le fameux chek out et il fat donc boucler les sacs. Nous allons ensuite acheter de quoi faire un petit déjeuner plus copieux car en ce moment on fait deux repas par jour... Un petit déjeuner-déjeuner et un dîner! Nous remontons à l'auberge et nous nous attablons tout en cherchant des CS pour Mendoza. Il nous faut ensuite aller chercher les billets de bus pour partir le soir. Julie est enchantée à l'idée de prendre un bus de nuit, ahah. Pour Petit Chat, elle a prévu de sortir le sac de couchage et ne s'inquiète pas du trajet. Faut croire qu'on prend l'habitude de dormir dans les bus ! Nous partons donc, manteaux et écharpes mise car on se pèle les patounes, vers la station de bus. Nous débattons du parcours de Santiago, le poète colombien, et de l'intérêt de sa marche politique. Nous sommes en plein débat, pleine conversation, lorsqu'un argentin nous dévore des yeux et nous enchaine d’un petit : "Que lindas que son.... las dos, guapissimas!" Après ces compliments, il s'empressent de nous demander si nous sommes sœurs, se présente et essaie de nous "taper la bise". Faut pas faire chier Petit Chat avec ce genre de "gros lourd" comme elle dit ; et, tandis que Julie accélère encore plus le pas, Fanny le rabâche gentiment. Nous continuons jusqu'au terminal avec un objectif : obtenir le tarif étudiant. Il faut avouer que nous nous convertissons en petits diables le long de ce voyage. Car oui, nous n'avons pas la carte étudiante ! Sauf qu'il y a presque 100 pesos argentins de différence entre le prix normal et le prix étudiant, soit 200 pesos pour les deux. Hors de question de payer plus cher que le prix étudiant ! Fanny, encourager par son bras droit, est devenue une professionnelle de la magouille. Elle n'en est pas très fière mais bon, comme elle dit : "on est jeunes y'a aucune raison qu'on est pas le tarif étudiant!" D'habitude, la petite invente toute sortes de choses pour avoir des réductions, des prix plus bas, etc....
1- "Je suis venue hier et on m'a dit qu'il y avait trois jours de promo !" Étant sa phrase favorite et l'une de celle qui marche le plus.
2- "Deux billets en étudiant s'il vous plait ! Comment ? Il faut la carte ? C'est marrant j'ai déjà voyager avec cette entreprise et l'on ne m'a jamais demander les papiers! Ah oui oui j'ai voyagé avec cette compagnie ! Vous ne me retrouvez pas dans le fichier ? (Tu m'étonnes....) c'est pas normal parce que j'ai quand même fait deux longs trajets avec cette compagnie !" Qui marche également bien que légèrement moins.
3- "Ça vaut 300 pesos avec la promo, c'est ça ?" Invention totale mais qui fonctionne
4- "Écoutez, on est vraiment confuse, on ne sait pas comment faire, on nous a volé nous papier au début de notre voyage, on a réussi à refaire notre passeport à BA mais le temps qu'on refasse notre carte d'étudiant ça prend du temps... Est il possible de faire une exception ? Non perce que vous comprenez c'est une grosse différence de prix....bla bla bla... Sourire enjôleur.... Bla bla bla... Mine triste... Bla bla..."
Après avoir tester dans toutes les compagnies différentes toutes ces techniques, après avoir expliquer à trois personnes différentes notre cas, après avoir presque finit - tant nous étions dans notre rôle - par croire que c'était injuste car on nous a vraiment volé nos papiers, et grâce à Julie qui à retrouver un de ses bulletins datant de l'âge de pierres sur son téléphone, nous avons réussi à avoir le tarif étudiant. Après cette lutte mouvementée, les deux petites punaises se dirige vers le centre de la ville car aujourd'hui c'est visite de Cordoba. Nous ne sommes pas trop emballées par la ville mais avons envie de découvrir plus... Nous passons devons un parc, Julie marche toujours à 200km/h au désespoir de Fanny qui aime se promener tranquillement et qui par conséquent marche 3 mètres derrière de la grande, cette dernière paraissant pressée à tout bout de champs : "déjà qu'on marche, on va pas non plus y passer la journée !" Nous passons ensuite dans un musée où il y a des exposition temporaires. Très intéressant sans être transcendant ! Nous passons ensuite devant le musée des beaux arts, magnifique de l'extérieur mais de l'intérieur aucune idée car nous n'avons aucune envie de se faire un musée maintenant, surtout après l'expo, et car nous avons envie de prendre l'air. Nous découvrons ensuite une magique église de style neo-gothique, impressionnant. Magnifique ! Nous continuons ensuite dans les petites rues pavées et jusqu'à ce qu'on appelle la "manzana jesuita". Un ensemble de bâtiments religieux. Fanny, qui est un peu fatiguée, fait sa cancre : "bon super, encore des églises ! Manzana jesuita, manzana jesuita ok m'enfin c'est pas bien beau quand même!" Dit elle en rigolant. Sa sœur est plutôt du même avis : Cordoba c'est pas une ville à inscrire au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Par contre, super important : il faut acheter un shampoing. Parce que si vous aviez des cheveux aussi fin que les poils de 'Chatoune, vous comprendriez que pour éviter les cheveux gras il fait alterner de shampoing et que celui la est juste "trop nul!". Bon, on y va et on rentre à l'auberge car Julie à un rendez vous Skype. Quand à Fanny elle a juste envie de retrouver son maté. Retour à l'auberge et le petit chat arrive à parler à son petit Papa par Skype tandis que Julie est à son rendez vous. Fanny Skype ensuite ses copines et tout en buvant son maté, reprend son livre. Arrive ensuite Leana, une de nos amis suisse rencontrée à Salta et qui fait un stage de quelques mois à Cordoba. Heureuses de se retrouver nous papotons toutes les trois. Elle prend un bus çe soir aussi pour BA donc ne reste pas très longtemps. Nous l'embrassons et s'ensuit Un peu d'Internet pour prendre des nouvelles de notre ami Lukas que nous allons retrouver à Mendoza. Car oui les petits, petite piqure de rappel, nous avons rencontré notre Lukas à Palenque, au Mexique, alors que nous devions aller à San Cristobal de las casas et que la route était bloquée par les zapatistas. Nous posant dans café nous avons fait sa connaissance et ce fut un véritable cou de foudre amical entre nous trois. Il nous rejoint à Mendoza et nous allons voyager avec lui jusqu'à la Nouvelle-Zélande compris. Quel bonheur ! Nous prenons également des nouvelles de notre ami Manu, le belge rencontré à Salta, que nous adorons vraiment et qui voyage en vélo. Il n'a malheureusement pas le moral du tout car une amie à lui qu'il devait retrouver à uyuni, en Bolivie, et qui voyageait en vélo avec son mari s'est fait renversée par une voiture et elle est morte sur le coup. Cette histoire nous chamboule et nous remémore l'accident de notre ami Levi sur les routes boliviennes. Choquées et émues, nous filons prendre notre douche avant de nous préparer un apéro dînatoire. Julie fait la connaissance de deux français pendant que la petite prend sa douche, dommage que nous partions déjà, et la petite convint sa sœur qu'une bonne bouteille de rouge ne sera pas de trop avant de prendre le bus. Fanny file acheter un bouteille, Julie finit de faire à manger et nous nous attablons accompagné de Patrice, belge de 38 ans rencontré ici dans l'auberge, à qui nous proposons de partager cet apéro. Nous en apprenons sur sa vie et sur lui et nous le trouvons super sympa. Il est 22h45 et il va falloir se bouger les fesses car notre bus est dans 45 minutes. Julie est une boule de stress tandis que Fanny est relax. Brossage de dent et à peine le temps de faire un bisous aux deux français et à notre ami belge, que nous sommes dans la rue à la recherche d'un taxi. Nous montons dans le taxi, ouf !
"Meeeeeerdeeeee, l'ipaaaaad !" S'écrit Julie qui a oublié l'engin à chargé. Imaginez à cet instant la tronche d'une Chatoune stressée, le poil tout ébouriffée ; tandis qu'à côté Petit chat est plutôt tranquille : on a le temps, no stress. Retour à l'auberge et c'est reparti pour la station de bus : cette fois, on a tout ! Petite papote dans le taxi qui est très gentil et nous montons dans le bus. Fanny à le sourire aux lèvres et n'arrête pas de repérer : "je suis trop heureuse, je te jure je vais trop bien dormir avec mon sac de couchage! C'est trop bien..." Il en faut peut pour être heureux mais l'idée pour Fanny qu'elle va pouvoir passer une nuit sans avoir froid dans un bus, c'est juste du luxe ! Le sourire aux lèvres et la musique dans les oreilles, les deux petits chats s'endorment.
Mardi 29 avril
Le bonheur d'un peu de confort d'un bon lit c'est quand même plutôt sympa, il faut l'avouer. Cependant, le réveil est tout de même moins fun puisque l'auberge se trouve au dessus d'un magasin de musique qui allume l'ampli à pleines balles des 8h du mat. On tente de dormir encore un peu malgré le bruit fort de la musique argentine (qui tape quand même relativement sur le système) mais le son l'emporte sur le sommeil et on file prendre notre petit dej. Petits criollos (pains tradis argentins) et dulce de leche et en prime il nous reste un peu de riz au lait de la veille. On retrouve aussi Santiago, colombien rencontré la veille et militant pour la paix en Colombie. Un personnage atypique, barbe bien longue d'un côté et rasé à la perfection de l'autre et qui mène ce combat sans arme politique à travers une marche à travers du monde. Surnommé le poète, puisque son combat pacifiste il le mène en déclamant des poèmes sur les places publiques, c'est un homme hors du commun. Peur de rien, même pas de mourir, puisque depuis le début de son voyage il a échappé deux fois à la mort, a fait plusieurs séjours en prison et n'a plus de papiers. Oui tout cela juste en déclamant des poèmes...le monde est parfois incompréhensible. Bref, on petit dej ensemble et on décide d'aller aujourd'hui à Alta Gracia, petite ville à une heure de Cordoba et il paraît que c'est très sympa. Nous voilà donc parties : les deux chats, le colombien et l'américaine rencontrée aussi hier ( et dont on rigole un peu de l'accent en espagnol même si c'est pas très gentil). Chatoune n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, ronchon, pas très causante surtout, il y a des jours comme ça. Il faut dire que la météo n'arrange pas la chose : froid, gris et pas de lumière, ça n'aide pas à avoir la positive attitude. On arrive donc à Alta Gracia où nous voulons d'abord voir le musée du Che mais à 8 euros l'entrée et vu la taille du musée, ça ne nous tente pas trop. Pas grave, on continue de se balader dans cette petite ville plutôt très calme en ce jour (pour ne pas dire vide) mais on comprend que l'été c'est une destination assez prisée et plutôt aisée ( les maisons se succèdent toutes plus grandes et luxueuses les unes que les autres). On traverse le parc, plutôt sympa, avant d'arriver vers les estancias jésuites: lieu reconnu au patrimoine officiel de l'UNESCO et qui fait la célébrité de la ville. L'église est jolie mais le musée des ruines jésuites est fermé jusqu'à 15h....merde, et en plus c'est payant. Bon, bah on attend et on continue en attendant de se balader vers la rivière qui traverse la ville. Arrivées au bord de la rivière, l'exclamation de Fanny vous permet de comprendre notre état d'esprit vis à vis de cette petite ville qu'on nous avait recommandée : " c'est ça la rivière ?!". On explose de rire car oui même si c'est mimi, qu'il y a des chevaux qui pataugent dans l'eau, on est pas non plus subjuguées. Il faut dire qu'après les merveilles qu'on a vu pendant le voyage, la tranquillité de ce village et le charme des estancias jésuites est agréable mais bon on est quand même un peu déçues. Jul trouve quand même que ça fait du bien d'être un peu en dehors de la grande ville de Cordoba. On a un peu la flemme dattendre l'ouverture du musée et puis ayant lu dans le guide qu'il n'y avait pas grand chose dedans à part quelques meubles d'époques, on décide de rentrer. À nouveau une heure de bus et les deux chats s'endorment comme des masses : peut être l'humeur de Chatoune est elle aussi liée à la fatigue. De retour, Santiago propose de préparer un déjeuner pour tout le monde (oui il est 17h et alors ?) et il se met en cuisine pendant que chacun vaque à ses occupations. À 18h donc, on se met à table pour le déjeuner et on profite de découvrir les petits plats du poète : soupe délicieuse en entrée, salade de pomme de terre oignons pomme, riz aux légumes et viande sauce vin et abricots. La viande a un goût bien trop fort pour les petits chats et on ne peut mangé plus qu'une bouchée mais l'ambiance est sympa et se régale quand même. Bon par contre.....le dessert? Et oui on a encore un petit creux et aussi envie de sucré. Hop hop hop, on file aller cherché un énorme cône chocolaté deux boules de glace chez le fameux Grido. Chaîne de glaces succulentes et à chaque coin de rue en argentine, c'est copieux, c'est délicieux et c'est pas cher. Nous voilà donc, deux petites filles de 5 ans avec leur énorme cône de glace devant la cathédrale avant de rentrer à l'auberge. Une petite douche, un petit thé, une petite élision débile et dodo : on est crevées!
Le bonheur d'un peu de confort d'un bon lit c'est quand même plutôt sympa, il faut l'avouer. Cependant, le réveil est tout de même moins fun puisque l'auberge se trouve au dessus d'un magasin de musique qui allume l'ampli à pleines balles des 8h du mat. On tente de dormir encore un peu malgré le bruit fort de la musique argentine (qui tape quand même relativement sur le système) mais le son l'emporte sur le sommeil et on file prendre notre petit dej. Petits criollos (pains tradis argentins) et dulce de leche et en prime il nous reste un peu de riz au lait de la veille. On retrouve aussi Santiago, colombien rencontré la veille et militant pour la paix en Colombie. Un personnage atypique, barbe bien longue d'un côté et rasé à la perfection de l'autre et qui mène ce combat sans arme politique à travers une marche à travers du monde. Surnommé le poète, puisque son combat pacifiste il le mène en déclamant des poèmes sur les places publiques, c'est un homme hors du commun. Peur de rien, même pas de mourir, puisque depuis le début de son voyage il a échappé deux fois à la mort, a fait plusieurs séjours en prison et n'a plus de papiers. Oui tout cela juste en déclamant des poèmes...le monde est parfois incompréhensible. Bref, on petit dej ensemble et on décide d'aller aujourd'hui à Alta Gracia, petite ville à une heure de Cordoba et il paraît que c'est très sympa. Nous voilà donc parties : les deux chats, le colombien et l'américaine rencontrée aussi hier ( et dont on rigole un peu de l'accent en espagnol même si c'est pas très gentil). Chatoune n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, ronchon, pas très causante surtout, il y a des jours comme ça. Il faut dire que la météo n'arrange pas la chose : froid, gris et pas de lumière, ça n'aide pas à avoir la positive attitude. On arrive donc à Alta Gracia où nous voulons d'abord voir le musée du Che mais à 8 euros l'entrée et vu la taille du musée, ça ne nous tente pas trop. Pas grave, on continue de se balader dans cette petite ville plutôt très calme en ce jour (pour ne pas dire vide) mais on comprend que l'été c'est une destination assez prisée et plutôt aisée ( les maisons se succèdent toutes plus grandes et luxueuses les unes que les autres). On traverse le parc, plutôt sympa, avant d'arriver vers les estancias jésuites: lieu reconnu au patrimoine officiel de l'UNESCO et qui fait la célébrité de la ville. L'église est jolie mais le musée des ruines jésuites est fermé jusqu'à 15h....merde, et en plus c'est payant. Bon, bah on attend et on continue en attendant de se balader vers la rivière qui traverse la ville. Arrivées au bord de la rivière, l'exclamation de Fanny vous permet de comprendre notre état d'esprit vis à vis de cette petite ville qu'on nous avait recommandée : " c'est ça la rivière ?!". On explose de rire car oui même si c'est mimi, qu'il y a des chevaux qui pataugent dans l'eau, on est pas non plus subjuguées. Il faut dire qu'après les merveilles qu'on a vu pendant le voyage, la tranquillité de ce village et le charme des estancias jésuites est agréable mais bon on est quand même un peu déçues. Jul trouve quand même que ça fait du bien d'être un peu en dehors de la grande ville de Cordoba. On a un peu la flemme dattendre l'ouverture du musée et puis ayant lu dans le guide qu'il n'y avait pas grand chose dedans à part quelques meubles d'époques, on décide de rentrer. À nouveau une heure de bus et les deux chats s'endorment comme des masses : peut être l'humeur de Chatoune est elle aussi liée à la fatigue. De retour, Santiago propose de préparer un déjeuner pour tout le monde (oui il est 17h et alors ?) et il se met en cuisine pendant que chacun vaque à ses occupations. À 18h donc, on se met à table pour le déjeuner et on profite de découvrir les petits plats du poète : soupe délicieuse en entrée, salade de pomme de terre oignons pomme, riz aux légumes et viande sauce vin et abricots. La viande a un goût bien trop fort pour les petits chats et on ne peut mangé plus qu'une bouchée mais l'ambiance est sympa et se régale quand même. Bon par contre.....le dessert? Et oui on a encore un petit creux et aussi envie de sucré. Hop hop hop, on file aller cherché un énorme cône chocolaté deux boules de glace chez le fameux Grido. Chaîne de glaces succulentes et à chaque coin de rue en argentine, c'est copieux, c'est délicieux et c'est pas cher. Nous voilà donc, deux petites filles de 5 ans avec leur énorme cône de glace devant la cathédrale avant de rentrer à l'auberge. Une petite douche, un petit thé, une petite élision débile et dodo : on est crevées!
Lundi 28 avril
Les yeux des deux chats sont encore bien fatigués lorsqu'elles se lèvent ce matin. Il n'est pas tard, pas tôt. Nous faisons les sacs avant d'aller prendre un petit déjeuner chez Juan et Marita, le maté toujours à la main. Nous papotons de tout et de rien et commençons à réaliser que ça va nous faire bizarre de quitter tout ce petit monde là. Juan nous propose de nous emmener dans sa camionnette jusqu'à Carlos Paz, un village à côté, pour prendre un bus d'ici. Oui aujourd'hui, c'est retour à Cordoba. Julie monte à l'avant, Fanny monte l'arrière, assise sur un pneu dans la petite camionnette. "Elle ne va pas faire long feu celle là" selon Julie ! Nous arrivons à Carlos Paz et le bus s'en va deux minutes après que l'on soit monté dedans : nickel. Tandis que Julie s'attelle à son travail d'écrivain, la petite s'endort (pour changer) morte de fatigue. Les yeux de Petit chat sont si lourds qu'ils ne se rouvrent pas avant l'arrivé tandis que 'Chatoune à l'estomac un peu retourné : Benh oui, à écrire dans le bus ! Nous arrivons dans Cordoba où il ne fait pas un temps de "fou", sacs sur le dos... Nous sommes des "mochileras" et on aime ça. Même si, en passant devant un hotel de luxe, on se dit que ça nous ferait pas de mal un bon bain avec pleins de bulles, hihi !!! Bref, on se pose sur la place pour avoir la wifi et savoir si un des CS à répondu. Pas de réponses... Juana, la péruvienne, nous a proposé de nous accueillir mais honnêtement on a très envie de se poser et de rencontrer des voyageurs, d'avoir notre rythme. On est crevées ! Du coup vu que l'on a envie d'un peu de liberté on préfère prendre une auberge plutôt que d'aller chez quelqu'un uniquement pour ne pas payer. Donc on arrive dans une auberge super sympa, ça fait du bien. Tandis que Julie se pose avec l'iPad, Fanny file faire le linge salle : on ne perd pas les bonnes habitudes. Nous partons ensuite au marché pour se faire un super déjeuner... Tardif ! Car oui, s'ensuit la préparation de pâtes aux petits légumes et nous finissons de manger à 16h. Nous faisons la connaissance d'une américaine, d'un français et d'un colombien, très sympas. Ça fait du bien ! S'ensuit une session "nouvelle" qui requinque. Même si nous voulions aller nous balader, il ne fait pas très beau et nous sommes fatiiiiiiiguées donc nous nous posons tranquillement. Nous partons ensuite, avant que tout ferme, acheter de quoi faire un apéro dînatoire du tonnerre et un riz au lait et nous nous posons un peu avec pour Fanny un bouquin de son cher dalaï lama et pour Julie un épisode des princes de l'amour. Préparation d'un maté qui permet à Fanny de faire la connaissance de trois argentins de buenos aires très gentils puis petite douche pour les deux minettes. Il est 23h quand nous débouchons la bouteille de rouge autour d'un apéro. Julie explique à sa sœur la fonctionnement de son émissions et Fanny propose de regarder un épisode pour voir ce que ça donne. Nous sommes au dessert en rigolant de l'imbécilité des gens de cette émission quand Franco, Lorenzo et Patricio arrivent et nous commençons une conversation tous ensemble. Julie file dans son lit et Fanny continue de papoter : ça passe au plan politique ! Chouette moment avant de filer retrouver sa sœur pour terminer l'épisode et faire un gros dodo car il est déjà .... 2h du matin. On vous fais des kiss sur les patounes !
Les yeux des deux chats sont encore bien fatigués lorsqu'elles se lèvent ce matin. Il n'est pas tard, pas tôt. Nous faisons les sacs avant d'aller prendre un petit déjeuner chez Juan et Marita, le maté toujours à la main. Nous papotons de tout et de rien et commençons à réaliser que ça va nous faire bizarre de quitter tout ce petit monde là. Juan nous propose de nous emmener dans sa camionnette jusqu'à Carlos Paz, un village à côté, pour prendre un bus d'ici. Oui aujourd'hui, c'est retour à Cordoba. Julie monte à l'avant, Fanny monte l'arrière, assise sur un pneu dans la petite camionnette. "Elle ne va pas faire long feu celle là" selon Julie ! Nous arrivons à Carlos Paz et le bus s'en va deux minutes après que l'on soit monté dedans : nickel. Tandis que Julie s'attelle à son travail d'écrivain, la petite s'endort (pour changer) morte de fatigue. Les yeux de Petit chat sont si lourds qu'ils ne se rouvrent pas avant l'arrivé tandis que 'Chatoune à l'estomac un peu retourné : Benh oui, à écrire dans le bus ! Nous arrivons dans Cordoba où il ne fait pas un temps de "fou", sacs sur le dos... Nous sommes des "mochileras" et on aime ça. Même si, en passant devant un hotel de luxe, on se dit que ça nous ferait pas de mal un bon bain avec pleins de bulles, hihi !!! Bref, on se pose sur la place pour avoir la wifi et savoir si un des CS à répondu. Pas de réponses... Juana, la péruvienne, nous a proposé de nous accueillir mais honnêtement on a très envie de se poser et de rencontrer des voyageurs, d'avoir notre rythme. On est crevées ! Du coup vu que l'on a envie d'un peu de liberté on préfère prendre une auberge plutôt que d'aller chez quelqu'un uniquement pour ne pas payer. Donc on arrive dans une auberge super sympa, ça fait du bien. Tandis que Julie se pose avec l'iPad, Fanny file faire le linge salle : on ne perd pas les bonnes habitudes. Nous partons ensuite au marché pour se faire un super déjeuner... Tardif ! Car oui, s'ensuit la préparation de pâtes aux petits légumes et nous finissons de manger à 16h. Nous faisons la connaissance d'une américaine, d'un français et d'un colombien, très sympas. Ça fait du bien ! S'ensuit une session "nouvelle" qui requinque. Même si nous voulions aller nous balader, il ne fait pas très beau et nous sommes fatiiiiiiiguées donc nous nous posons tranquillement. Nous partons ensuite, avant que tout ferme, acheter de quoi faire un apéro dînatoire du tonnerre et un riz au lait et nous nous posons un peu avec pour Fanny un bouquin de son cher dalaï lama et pour Julie un épisode des princes de l'amour. Préparation d'un maté qui permet à Fanny de faire la connaissance de trois argentins de buenos aires très gentils puis petite douche pour les deux minettes. Il est 23h quand nous débouchons la bouteille de rouge autour d'un apéro. Julie explique à sa sœur la fonctionnement de son émissions et Fanny propose de regarder un épisode pour voir ce que ça donne. Nous sommes au dessert en rigolant de l'imbécilité des gens de cette émission quand Franco, Lorenzo et Patricio arrivent et nous commençons une conversation tous ensemble. Julie file dans son lit et Fanny continue de papoter : ça passe au plan politique ! Chouette moment avant de filer retrouver sa sœur pour terminer l'épisode et faire un gros dodo car il est déjà .... 2h du matin. On vous fais des kiss sur les patounes !
Dimanche 27 avril
Après une journée forte en émotions, en découvertes et en partage, une bonne nuit nous fait du bien. Nous nous réveillons vers 11h (et oui couchées à 2h et après une nuit dans le bus peu réparatrice, on avait besoin de sommeil). Réveil donc dans cette petite maison rustique toute calme, et après l'effervescence de Buenos Aires, c'est un tout autre décor. On retrouve Marie et Juana, qui dormaient dans la chambre à côté, pour filer chez Juan et Marita prendre le petit dej. On a l'impression déjà de faire partie nous aussi de la collectivité ( qui compte au total 250 habitants de ce petit village et qui a pour but de préserver nature, eau, électricité pour permettre aux habitants de vivre simplement mais en accord avec leur environnement). On petit déjeune donc tous ensemble tout en suivant les discussions autour des projets mis en place par la coopérative. Solidarité, union, autosuffisance, simplicité et préservation de la nature, c'est le mot d'ordre. Ici, pas de consommation superficielle et c'est le moins qu'on puisse dire : les maisons sont constituées de 3 pièces (une salle de bain, une chambre, une cuisine), pas de chauffage, et sol bétonné, basta. Un côté rustique et dépourvu de décoration ou de confort mais c'est une ambiance si chaleureuse qu'on s'y sent bien. Les uns et les autres va et viennent comme dans une grande famille et chacun donne son avis sur les projets à mettre en place. Les projets prochains étant : la création d'un atelier textile (d'ailleurs ils ont besoin d'un styliste pour donner des idées sur des modèles simples adaptés à leur mode de vie, Jul ça te tente ?), la production de fruits et légumes et l'élevage de poulets. On a d'ailleurs été faire un coucou dès le réveil aux petits poussins qui ont quelques semaines, bon on avoue que sur ce coup la on s'en serait bien passées, les petits jaunes alors qu'on est à peine réveillées. Le temps passe encore à une vitesse folle et il est déjà 13h quand nous quittons la table du petit déjeuner. Marie, Juana et les deux petits chats se mettent ainsi en route vers l'exploration de la Cuesta Blanca, montagnes qui entoure ce petit village. Et oui, notre super Marie nous a préparé un programme d'enfer avec une grande marche à travers les montagnes. Petit Chat toute excitée, Chatoune un peu moins mais les deux heureuses que de continuer cette expérience locale, d'autant plus que ça s'annonce encore riche en découvertes. On part donc toutes les quatre vers le village d'Icho Cruz pour acheter quelques fruits avant de commencer à marcher vers la montagne. C'est un village très touristique l'été et pris d'assauts par les hippies et les argentins mais le reste de l'année, il n'y a pas un chat. On profite donc du calme de la nature, traversons une rivière et commençons à grimper un peu vers la sierra. En route, on rencontre quelques connaissances, et oui, ici tout le monde se connaît. Juana n'arrête pas de prendre des photos avec nous pour les envoyer à ces amies et on rigole de cette obsession à vouloir se montrer en photo avec nous. La balade continue et on arrive jusqu'à la maison de Marie ( peut on appeler une maison 3 murs de briques- oui le 4ème n'est pas- avec rien dedans ?), on comprend pourquoi elle hésitait à nous faire dormir la hier soir car sans matelas, ni mur pour fermer la maison et à même le sol à peine bétonné, c'est un peu compliqué. Juana a elle aussi une maison juste à côté mais elle la prête à une famille à qui on va rendre visite. C'est le dépaysement total car même si cette maison la a bien 4 murs, voilà qu'y vivent 4 enfants en bas âge et leur mère dans un dénuement tel qu'on se demande comment ils peuvent ne seraient ce que se faire à manger (pas d'eau, électrique, rien que quelques matelas). Accueillies encore comme des stars, on se sent bien et on commence vraiment à réaliser la chance de pouvoir découvrir cette vie la. La balade reprend peu après et on arrive vers une autre rivière qui forme une sorte de cascades, à celle la on s'y attendait pas non plus. C'est beau, c'est calme et on en profite pour faire une petite pause : il est 17h et les deux chats sont crevées. Mine de rien, on marche depuis 13h et on est encore épuisées de la journée de la veille. On commence à en avoir un peu marre de gambader (il faut dire que nos deux amis n'avancent pas très vite non plus) mais bon on le prend à la rigolade tout en reprenant la marche vers "la plage des hippies", un lieu pris d'assaut par les hippies en été. On observe la "plage" vue de haut car c'est trop long que d'y descendre et on profite du coup de la vue sur toutes les montagnes et la rivière (bien trop froid pour se baigner maintenant). Sur le chemin du retour, Jul tente de se cacher sur la route pour faire pipi et bien évidemment, au moment ou elle commence à baisser son pantalon, elle tombe sur les seules personnes qui ont eu l'idée de se poser tranquille à travers les bois et c'est le fou rire général. On continue donc à marcher et on commence tout de même à se dire qu'il va falloir faire tout le chemin dans l'autre sens maintenant et ça nous enchante pas trop. Avec chance, Juan et Marita nous rejoignent en camionnette. Yes ! On le retrouve donc avec une bonne partie de la troupe d'hier donc Noelia qui nous offre une petite pochette qui s'accroche au poignet pour mettre notre argent et pour qu'on se souvienne de notre passage ici: on en est plus que touchées. Comme tout ce qui se passe depuis 2 jours, on a aucune idée du programme, d'où l'on va, avec qui mais on se laisse portées. On se retrouve donc chez un couple habitant dans la montagne et avec qui on partage le maté tous ensemble. On est une bonne douzaine, bébés compris et ça parle, ça rit, ça mange des gâteaux. Pfiouuu quel dépaysement, quel partage, on se sent dans une vie nouvelle, faisant presque partie de la famille même si notre voyage souleve toujours plein de questions. Rosita, 60ans, que nous avions rencontré hier et qui semble être tombée amoureuses des deux sœurs, ne nous quitte plus. Elle nous offre deux magnifiques bracelets brésiliens sur lesquels nous avons flashé et que fabrique Alex (celui qui vit dans cette maison). On est gênées et très touchées mais elle y tient vraiment et cette gentillesse nous remplit de joie. Julie pouponne et ne quitte plus la petite Olivia, elle se voit même responsable du biberon. Encore un moment hors du temps et on mesure la chance d'avoir rencontré Marie, d'être au cœur de ce partage de culture. Il est déjà 21h quand on quitte ce petit monde et nous devions rentré à Cordoba ce soir avec Marie et Juana. Vu l'heure, Juan et Marita nous conseille de rester ce soir dormir puisqu'il y a quand même 2h de bus, nous sommes plutôt d'accord avec eux mais ce n'est pas à nous de décider car Marie doit travailler demain. Après 10 min de réflexion,c'est décidé, nous restons la ce soir ! Du coup, petit dîner à nouveau tous ensemble où chacun grignote comme il en a envie. On discute des coutumes de chacun pays avant de filer au lit, encore fatiguées mais nourries d'une journée pleine de surprises.
Après une journée forte en émotions, en découvertes et en partage, une bonne nuit nous fait du bien. Nous nous réveillons vers 11h (et oui couchées à 2h et après une nuit dans le bus peu réparatrice, on avait besoin de sommeil). Réveil donc dans cette petite maison rustique toute calme, et après l'effervescence de Buenos Aires, c'est un tout autre décor. On retrouve Marie et Juana, qui dormaient dans la chambre à côté, pour filer chez Juan et Marita prendre le petit dej. On a l'impression déjà de faire partie nous aussi de la collectivité ( qui compte au total 250 habitants de ce petit village et qui a pour but de préserver nature, eau, électricité pour permettre aux habitants de vivre simplement mais en accord avec leur environnement). On petit déjeune donc tous ensemble tout en suivant les discussions autour des projets mis en place par la coopérative. Solidarité, union, autosuffisance, simplicité et préservation de la nature, c'est le mot d'ordre. Ici, pas de consommation superficielle et c'est le moins qu'on puisse dire : les maisons sont constituées de 3 pièces (une salle de bain, une chambre, une cuisine), pas de chauffage, et sol bétonné, basta. Un côté rustique et dépourvu de décoration ou de confort mais c'est une ambiance si chaleureuse qu'on s'y sent bien. Les uns et les autres va et viennent comme dans une grande famille et chacun donne son avis sur les projets à mettre en place. Les projets prochains étant : la création d'un atelier textile (d'ailleurs ils ont besoin d'un styliste pour donner des idées sur des modèles simples adaptés à leur mode de vie, Jul ça te tente ?), la production de fruits et légumes et l'élevage de poulets. On a d'ailleurs été faire un coucou dès le réveil aux petits poussins qui ont quelques semaines, bon on avoue que sur ce coup la on s'en serait bien passées, les petits jaunes alors qu'on est à peine réveillées. Le temps passe encore à une vitesse folle et il est déjà 13h quand nous quittons la table du petit déjeuner. Marie, Juana et les deux petits chats se mettent ainsi en route vers l'exploration de la Cuesta Blanca, montagnes qui entoure ce petit village. Et oui, notre super Marie nous a préparé un programme d'enfer avec une grande marche à travers les montagnes. Petit Chat toute excitée, Chatoune un peu moins mais les deux heureuses que de continuer cette expérience locale, d'autant plus que ça s'annonce encore riche en découvertes. On part donc toutes les quatre vers le village d'Icho Cruz pour acheter quelques fruits avant de commencer à marcher vers la montagne. C'est un village très touristique l'été et pris d'assauts par les hippies et les argentins mais le reste de l'année, il n'y a pas un chat. On profite donc du calme de la nature, traversons une rivière et commençons à grimper un peu vers la sierra. En route, on rencontre quelques connaissances, et oui, ici tout le monde se connaît. Juana n'arrête pas de prendre des photos avec nous pour les envoyer à ces amies et on rigole de cette obsession à vouloir se montrer en photo avec nous. La balade continue et on arrive jusqu'à la maison de Marie ( peut on appeler une maison 3 murs de briques- oui le 4ème n'est pas- avec rien dedans ?), on comprend pourquoi elle hésitait à nous faire dormir la hier soir car sans matelas, ni mur pour fermer la maison et à même le sol à peine bétonné, c'est un peu compliqué. Juana a elle aussi une maison juste à côté mais elle la prête à une famille à qui on va rendre visite. C'est le dépaysement total car même si cette maison la a bien 4 murs, voilà qu'y vivent 4 enfants en bas âge et leur mère dans un dénuement tel qu'on se demande comment ils peuvent ne seraient ce que se faire à manger (pas d'eau, électrique, rien que quelques matelas). Accueillies encore comme des stars, on se sent bien et on commence vraiment à réaliser la chance de pouvoir découvrir cette vie la. La balade reprend peu après et on arrive vers une autre rivière qui forme une sorte de cascades, à celle la on s'y attendait pas non plus. C'est beau, c'est calme et on en profite pour faire une petite pause : il est 17h et les deux chats sont crevées. Mine de rien, on marche depuis 13h et on est encore épuisées de la journée de la veille. On commence à en avoir un peu marre de gambader (il faut dire que nos deux amis n'avancent pas très vite non plus) mais bon on le prend à la rigolade tout en reprenant la marche vers "la plage des hippies", un lieu pris d'assaut par les hippies en été. On observe la "plage" vue de haut car c'est trop long que d'y descendre et on profite du coup de la vue sur toutes les montagnes et la rivière (bien trop froid pour se baigner maintenant). Sur le chemin du retour, Jul tente de se cacher sur la route pour faire pipi et bien évidemment, au moment ou elle commence à baisser son pantalon, elle tombe sur les seules personnes qui ont eu l'idée de se poser tranquille à travers les bois et c'est le fou rire général. On continue donc à marcher et on commence tout de même à se dire qu'il va falloir faire tout le chemin dans l'autre sens maintenant et ça nous enchante pas trop. Avec chance, Juan et Marita nous rejoignent en camionnette. Yes ! On le retrouve donc avec une bonne partie de la troupe d'hier donc Noelia qui nous offre une petite pochette qui s'accroche au poignet pour mettre notre argent et pour qu'on se souvienne de notre passage ici: on en est plus que touchées. Comme tout ce qui se passe depuis 2 jours, on a aucune idée du programme, d'où l'on va, avec qui mais on se laisse portées. On se retrouve donc chez un couple habitant dans la montagne et avec qui on partage le maté tous ensemble. On est une bonne douzaine, bébés compris et ça parle, ça rit, ça mange des gâteaux. Pfiouuu quel dépaysement, quel partage, on se sent dans une vie nouvelle, faisant presque partie de la famille même si notre voyage souleve toujours plein de questions. Rosita, 60ans, que nous avions rencontré hier et qui semble être tombée amoureuses des deux sœurs, ne nous quitte plus. Elle nous offre deux magnifiques bracelets brésiliens sur lesquels nous avons flashé et que fabrique Alex (celui qui vit dans cette maison). On est gênées et très touchées mais elle y tient vraiment et cette gentillesse nous remplit de joie. Julie pouponne et ne quitte plus la petite Olivia, elle se voit même responsable du biberon. Encore un moment hors du temps et on mesure la chance d'avoir rencontré Marie, d'être au cœur de ce partage de culture. Il est déjà 21h quand on quitte ce petit monde et nous devions rentré à Cordoba ce soir avec Marie et Juana. Vu l'heure, Juan et Marita nous conseille de rester ce soir dormir puisqu'il y a quand même 2h de bus, nous sommes plutôt d'accord avec eux mais ce n'est pas à nous de décider car Marie doit travailler demain. Après 10 min de réflexion,c'est décidé, nous restons la ce soir ! Du coup, petit dîner à nouveau tous ensemble où chacun grignote comme il en a envie. On discute des coutumes de chacun pays avant de filer au lit, encore fatiguées mais nourries d'une journée pleine de surprises.
Samedi 26 avril
6h30 : les lumières du bus s'allument, ils servent le petit déjeuner! Petit chat ouvre les yeux en se demandant ce qu'il se passe tandis que Chatoune marmonne : "mal au cœur, je suis frigorifiée, la faut que je dorme, ça ne le fais pas du tout !" Tient, au moins ça annonce la couleur du jour. Nous n'avons pas beaucoup dormi et avons eu froid mais le trajet est passé plutôt vite grâce à toutes ces connaissances. Nous ne savons pas du tout ce qui nous attend en arrivant à Cordoba, c'est plutôt rigolo comme situation. Arrive Marie en nous sortant des quelques minutes de sommeil que nous venions de trouver : " les filles, pas besoin de chercher de logement pour la nuit, un ami à moi va vous accueillir! Quand a aujourd'hui, on se retrouve à midi à la station de bus pour aller à
Icho cruz. On ira donc à la coopérative pour retrouver toutes ces femmes et ensuite à la baby shower. Quand au soir, on va tous se réunir chez 'Juan - celui qui vous accueille - pour faire un asado." Euh... Ok !!! Incroyable programme, nous rayonnons et sommes aux anges d'avoir rencontré cette femme qui nous prend sous son aile! Ça change le programme qu'on avait imaginé mais c'est juste trop génial ! Nous partons dans le centre en papotant, toutes heureuses. Marie nous a indiqué un endroit pas trop cher pour prendre un petit déjeuner car dans le bus ils nous ont juste donné un gâteau qu'on a pas mangé. On papote, on papote, on rigole, on se dit qu'on est quand même hyper chanceuses jusqu'au moment où Petit Chat se demande où est Martin ? Mince ! Avec tout notre enthousiasme on a oublié Martin !!! Julie se retourne et le voit, dernière nous, qui nous suit. Nous riions tous de cette situation plutôt cocasse, dirait-on, et accompagnons Martin vers l'auberge où nous devions aller qui n'est pas cher et, paraît-il, super bien ! On adore ce nouveau pote qui nous fait beaucoup rire et nous passons par la place San Martin qui est magnifique. Pas de chance quand nous arrivons à l'hostel : il est plein ! Nous en trouvons donc un autre pour Martin tandis que nous trimballons nos sacs sur nos petit dos. Nous trouvons ensuite le lieu recommandé par Maria, il est 8h30, et nous attendons qu'il ouvre, à 9h. Nous nous asseyons ensuite dans ce café, prenons un maté, fameux compagnon de voyage de la petite, et commandons notre petit déjeuner. Nous en profitons pour regarder les guides sur Cordoba. Un chocolat chaud plus tard et quelques tartines de beurres après, nous décidons d'aller nous acheter une petite douceur à la boulangerie car le petit déjeuner était léger. Nous nous posons sur la place principale, il fait beau, et riions aux éclats tout en faisant des photos. Ça fait du bien de rire ! Nous appelons Marie à 11h, comme convenu et partons de nouveau vers la station de bus. Les sacs pèsent mais on s'habitue, et on continue dans la bonne humeur. Martin nous accompagne à la station. Nous nous posons sur un banc et il faut savoir qu'en argentine les horaires il ne faut pas trop s'y fier : Marie arrive donc à 13h30 tandis que nous étions la depuis midi. Aucun soucis, nous sommes en vacances et tant qu'elle est là ! Nous remontons dans un bus (et oui!) direction les sierras de Cordoba. Nous dormons toutes les deux dans le bus puisque le trajet dure un peu plus d'une heure et nous arrivons à destination. Fatiguées car la nuit a vraiment été très courte mais heureuses. Nous arrivons dans l'enceinte d’une maison en construction : ici, ils ont beaucoup de terrains et aident les gens à construire leur maison ; c'est la où se trouve le siège de la coopérative. Nous sommes dans un petit village tout calme, ça fait un bien fou ! On entend rien, le paysage est beau et pour le coup, nous sommes vraiment dépaysées. Nous arrivons au lieu et petit à petit arrivent toutes ces femmes qui se réunissent. Des embrassades, des questions, des sourires... C'est incroyable de pouvoir être là ! Difficile de faire plus "local" puisque toutes sont argentines, mise à part 'trois ou quatre péruviennes qui vivent ici depuis des années. Nous échangeons avec toutes ces femmes en parlant de notre expérience, de notre aventure, de notre vie aussi et les écoutons en leur posant des questions également. Quel bel échange ! Nous avons super faim car le petit déjeuner se fait loin mais ce midi, bien que nous rêvons d'un plat sain, ce sera... Gâteaux! Oui car la réunion commence, il y a des petits gâteaux tout ça... Et en voyage on ne peut pas manger ce que l'on veut au moment où l'on veut ! La réunion se termine, Juan nous emmène dans sa maison (il en a deux) qui est inoccupée et en travaux pour que l'on pose nos affaires. Les maisons ici sont très simples, rustiques, avec le minimum syndical mais c'est juste parfait. On pose nos affaires et repartons pour la baby shower. On en croit toujours pas nos oreilles ! Nous nous retrouvons à l'arrière de la camionnette de Juan avec toutes ces femmes et en route jeune troupe. "Plus locale comme expérience il n'y a pas hein" commente Julie. Nous arrivons à destination et nous attendent encore tout plein de femmes. La future maman à 20 ans et après avoir fait la connaissance d'une jeune fille de 17 ans et de son bébé de 8 mois et de sa sœur de 15 enceinte de trois mois, nous commençons à nous dire qu'ici c'est beaucoup plus tôt que chez nous ! Oui car ces jeunes femmes habitent ou vont habiter d'ici peu avec leur copain qui travaille pour maintenir la famille, quand il y a un copain, et laisse leurs études dans l'envie de les reprendre quand bébé sera plus grand. Nous découvrons tout plein de merveilleuses personnalités ! Je vous assure que je n'ai pas les mots pour exprimer cette ambiance, cette chaleur humaine, cette découverte, ce partage... Mais quelle chance !!!!! Nous mangeons encore, faisons des jeux dont celui de se mette un ballon de baudruche sous le t-shirt et de faire ses lacets sans l'éclater : Julie a vraiment l'air d'être enceinte, de dessiner un bébé les yeux bandés, etc... C'est super drôle et la journée passe à vitesse grand V. Il est presque 9h quand nous rentrons en camionnette (hihi) chez Juan, dans la maison dans laquelle il vit, pour préparer l'asado. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme une énorme grillade, typique ici, où l'on prépare plein plein de viande. C'est très convivial ce moment. Les filles sont un peu fatiguées et le dépaysement est grand mais sont heureuses d'être là ! Nous préparons tout ce qu'il faut pour accompagné l'asado car la viande est déjà lancée. Nous nous asseyons ensuite tous à table, chacun sa fourchette, les plats au milieu et tout le monde mangeant dans les plats ! C'est hyper convivial et bon et nous avons même le droit à un petit coup de rouge. Marie nous a vraiment pris sous son aile dès le départ et maintenant tout le monde prend soin de nous. Nous racontons nos anecdotes, partageons avec tout ce petit monde et il y a aussi des hommes maintenant. Ils sont étonnés de notre voyage, contents pour nous mais se disent tous qu'ils imaginent leurs enfants faire ça et que..... "Aie no por favor !" Nous affirmons que oui, nous avons énormément de chance d'avoir des parents qui pensent d'abord à nos besoins plutôt qu'à leurs peurs, car ça fait forcément peur de laisser ses enfants barouder dans le monde. Malgré le froid et la fatigue, nous passons un moment en or... Qui se prolonge au dessert avec des pots de glaces : même principe : chacun sa cuillère, tout le monde mange dans le pot. C'est tellement convivial et agréable d'être ici. Il se fait tard et nous sommes explosées de fatigue. Tout le monde rentre, nous prenons une bonne douche chaude pour nous réchauffer et regagnons notre lit. Demain c'est dodo et... Un super programme nous attend!
6h30 : les lumières du bus s'allument, ils servent le petit déjeuner! Petit chat ouvre les yeux en se demandant ce qu'il se passe tandis que Chatoune marmonne : "mal au cœur, je suis frigorifiée, la faut que je dorme, ça ne le fais pas du tout !" Tient, au moins ça annonce la couleur du jour. Nous n'avons pas beaucoup dormi et avons eu froid mais le trajet est passé plutôt vite grâce à toutes ces connaissances. Nous ne savons pas du tout ce qui nous attend en arrivant à Cordoba, c'est plutôt rigolo comme situation. Arrive Marie en nous sortant des quelques minutes de sommeil que nous venions de trouver : " les filles, pas besoin de chercher de logement pour la nuit, un ami à moi va vous accueillir! Quand a aujourd'hui, on se retrouve à midi à la station de bus pour aller à
Icho cruz. On ira donc à la coopérative pour retrouver toutes ces femmes et ensuite à la baby shower. Quand au soir, on va tous se réunir chez 'Juan - celui qui vous accueille - pour faire un asado." Euh... Ok !!! Incroyable programme, nous rayonnons et sommes aux anges d'avoir rencontré cette femme qui nous prend sous son aile! Ça change le programme qu'on avait imaginé mais c'est juste trop génial ! Nous partons dans le centre en papotant, toutes heureuses. Marie nous a indiqué un endroit pas trop cher pour prendre un petit déjeuner car dans le bus ils nous ont juste donné un gâteau qu'on a pas mangé. On papote, on papote, on rigole, on se dit qu'on est quand même hyper chanceuses jusqu'au moment où Petit Chat se demande où est Martin ? Mince ! Avec tout notre enthousiasme on a oublié Martin !!! Julie se retourne et le voit, dernière nous, qui nous suit. Nous riions tous de cette situation plutôt cocasse, dirait-on, et accompagnons Martin vers l'auberge où nous devions aller qui n'est pas cher et, paraît-il, super bien ! On adore ce nouveau pote qui nous fait beaucoup rire et nous passons par la place San Martin qui est magnifique. Pas de chance quand nous arrivons à l'hostel : il est plein ! Nous en trouvons donc un autre pour Martin tandis que nous trimballons nos sacs sur nos petit dos. Nous trouvons ensuite le lieu recommandé par Maria, il est 8h30, et nous attendons qu'il ouvre, à 9h. Nous nous asseyons ensuite dans ce café, prenons un maté, fameux compagnon de voyage de la petite, et commandons notre petit déjeuner. Nous en profitons pour regarder les guides sur Cordoba. Un chocolat chaud plus tard et quelques tartines de beurres après, nous décidons d'aller nous acheter une petite douceur à la boulangerie car le petit déjeuner était léger. Nous nous posons sur la place principale, il fait beau, et riions aux éclats tout en faisant des photos. Ça fait du bien de rire ! Nous appelons Marie à 11h, comme convenu et partons de nouveau vers la station de bus. Les sacs pèsent mais on s'habitue, et on continue dans la bonne humeur. Martin nous accompagne à la station. Nous nous posons sur un banc et il faut savoir qu'en argentine les horaires il ne faut pas trop s'y fier : Marie arrive donc à 13h30 tandis que nous étions la depuis midi. Aucun soucis, nous sommes en vacances et tant qu'elle est là ! Nous remontons dans un bus (et oui!) direction les sierras de Cordoba. Nous dormons toutes les deux dans le bus puisque le trajet dure un peu plus d'une heure et nous arrivons à destination. Fatiguées car la nuit a vraiment été très courte mais heureuses. Nous arrivons dans l'enceinte d’une maison en construction : ici, ils ont beaucoup de terrains et aident les gens à construire leur maison ; c'est la où se trouve le siège de la coopérative. Nous sommes dans un petit village tout calme, ça fait un bien fou ! On entend rien, le paysage est beau et pour le coup, nous sommes vraiment dépaysées. Nous arrivons au lieu et petit à petit arrivent toutes ces femmes qui se réunissent. Des embrassades, des questions, des sourires... C'est incroyable de pouvoir être là ! Difficile de faire plus "local" puisque toutes sont argentines, mise à part 'trois ou quatre péruviennes qui vivent ici depuis des années. Nous échangeons avec toutes ces femmes en parlant de notre expérience, de notre aventure, de notre vie aussi et les écoutons en leur posant des questions également. Quel bel échange ! Nous avons super faim car le petit déjeuner se fait loin mais ce midi, bien que nous rêvons d'un plat sain, ce sera... Gâteaux! Oui car la réunion commence, il y a des petits gâteaux tout ça... Et en voyage on ne peut pas manger ce que l'on veut au moment où l'on veut ! La réunion se termine, Juan nous emmène dans sa maison (il en a deux) qui est inoccupée et en travaux pour que l'on pose nos affaires. Les maisons ici sont très simples, rustiques, avec le minimum syndical mais c'est juste parfait. On pose nos affaires et repartons pour la baby shower. On en croit toujours pas nos oreilles ! Nous nous retrouvons à l'arrière de la camionnette de Juan avec toutes ces femmes et en route jeune troupe. "Plus locale comme expérience il n'y a pas hein" commente Julie. Nous arrivons à destination et nous attendent encore tout plein de femmes. La future maman à 20 ans et après avoir fait la connaissance d'une jeune fille de 17 ans et de son bébé de 8 mois et de sa sœur de 15 enceinte de trois mois, nous commençons à nous dire qu'ici c'est beaucoup plus tôt que chez nous ! Oui car ces jeunes femmes habitent ou vont habiter d'ici peu avec leur copain qui travaille pour maintenir la famille, quand il y a un copain, et laisse leurs études dans l'envie de les reprendre quand bébé sera plus grand. Nous découvrons tout plein de merveilleuses personnalités ! Je vous assure que je n'ai pas les mots pour exprimer cette ambiance, cette chaleur humaine, cette découverte, ce partage... Mais quelle chance !!!!! Nous mangeons encore, faisons des jeux dont celui de se mette un ballon de baudruche sous le t-shirt et de faire ses lacets sans l'éclater : Julie a vraiment l'air d'être enceinte, de dessiner un bébé les yeux bandés, etc... C'est super drôle et la journée passe à vitesse grand V. Il est presque 9h quand nous rentrons en camionnette (hihi) chez Juan, dans la maison dans laquelle il vit, pour préparer l'asado. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme une énorme grillade, typique ici, où l'on prépare plein plein de viande. C'est très convivial ce moment. Les filles sont un peu fatiguées et le dépaysement est grand mais sont heureuses d'être là ! Nous préparons tout ce qu'il faut pour accompagné l'asado car la viande est déjà lancée. Nous nous asseyons ensuite tous à table, chacun sa fourchette, les plats au milieu et tout le monde mangeant dans les plats ! C'est hyper convivial et bon et nous avons même le droit à un petit coup de rouge. Marie nous a vraiment pris sous son aile dès le départ et maintenant tout le monde prend soin de nous. Nous racontons nos anecdotes, partageons avec tout ce petit monde et il y a aussi des hommes maintenant. Ils sont étonnés de notre voyage, contents pour nous mais se disent tous qu'ils imaginent leurs enfants faire ça et que..... "Aie no por favor !" Nous affirmons que oui, nous avons énormément de chance d'avoir des parents qui pensent d'abord à nos besoins plutôt qu'à leurs peurs, car ça fait forcément peur de laisser ses enfants barouder dans le monde. Malgré le froid et la fatigue, nous passons un moment en or... Qui se prolonge au dessert avec des pots de glaces : même principe : chacun sa cuillère, tout le monde mange dans le pot. C'est tellement convivial et agréable d'être ici. Il se fait tard et nous sommes explosées de fatigue. Tout le monde rentre, nous prenons une bonne douche chaude pour nous réchauffer et regagnons notre lit. Demain c'est dodo et... Un super programme nous attend!
Vendredi 25 avril
Dernier réveil à buenos aires, et oui, cette fois c'est décidé, aujourd'hui on s'en va! Petit chat se réveille la première pendant que Chatoune roupille encore comme une masse. Bon il est 10h30 et peut être temps d'ouvrir les yeux quand même. Nous pensons aller pique niquer avec nos amis au bord du Tigre mais nous n'avons pas de nouvelles ce matin. Bon, tant pis, on attend donc tout en prenant un petit dej tranquillou. Il est midi déjà et le temps n'est pas au beau fixe donc nous laissons tomber l'idée du piquenique qui nécessite 2h de trajet aller retour, c'est pas énorme mais 11h de bus de nuit nous attendent déjà ce soir donc bon, assez de transport pour la journée. Mais bon, on a quand même envie de voir nos potos et on décide de se retrouver pour cuisiner et déjeuner ensemble. Petit chat file avant en vélo à la station de bus pour acheter nos billets pour ce soir pendant que Chatoune reste tranquille à la maison. Oui, il faut l'avouer, la grande n'est pas de super humeur aujourd'hui, pas envie de partir, en manque de ses amis (Skype avec sa Laura attendu avec impatience). Il y a des jours comme ça, jamais simple que les départs. On se retrouve donc plus tard pour faire quelques courses avant de retrouver nos potes. Mission : trouver une crème pour le visage naturelle, oui on est à fond dans le nature et le nodechet, et un petit parfum (oui ça fait du bien un peu de douceur au quotidien). Du coup, on a un peu traîné et on arrive chez Katarina à 14h30 au lieu de 13h (retard à la Jean-Marc Betsch). Au menu de ce midi : quiche épinards, jambon, oignons préparée par la chef Katty, et en dessert : tartelettes dulce de leche coco. Ça discute, ça blablate et ça rigole encore et toujours pendant qu'on prépare un super déjeuner. Le temps passe si vite qu'on se met à table à 16h passées et quand on sort de table il est plus de 17h30. Ça c'est ce qu'on appelle un déjeuner tardif mais bon on avait envie de profiter de Kate et Léo une dernière fois. On leur dit au revoir, un pincement au cœur tout de même avant de rentrer chez Carolina. Fanny se décide pour un petit footing pendant que Julie prépare les sacs. Il est temps de dire au revoir à Carolina, qui nous en offre une Thermos avant notre départ, un amour, aux petits soins, on ne pouvait pas rêver meilleur cadeau de voyage. Il nous faut partir et elle nous accompagne à la station de bus....on se serre fort dans les bras, émues toutes les trois de se quitter, une si belle rencontre. On espère se revoir bientôt et les invitations sont déjà lancées pour un Noël en France ensemble. Le cœur tout serré mais heureuses de cette jolie semaine avec Carolina, on file prendre le bus. La gare est immense et on ne trouve pas notre bus, en même temps difficile puisqu'il n'est pas arrivé, on poireaute un peu et on fait la connaissance de Martin. À son accent, on ne peut pas le louper, un autre québécois qui a l'air fort sympa et on se remémore de suite notre semaine en compagnie de nos potos Francis et Patrice. Ah c'est qu'ils nous manquent les deux zozos et leurs expressions fort typiques aussi. On rigole donc de suite avec Martin et on monte dans le bus ensemble. Pas de bus cama mais les sièges sont quand même confortables et on nous sert un petit dîner froid fort agréable. On continue de blablater avec Martin et on fait la connaissance de deux argentins, un jeune plutôt sympa qui entame la discussion avec Fanny, pendant que Julie découvre Maria. Pendant plus d'une heure, la grande et Maria discutent et apprennent à se connaître. Maria est péruvienne, travaille au ministère de la femme et elle nous propose rapidement de l'accompagner dans sa journée de samedi. Car demain c'est "un dia para vos", journée menée par une association pour les femmes qui leur permet de s'exprimer, de se confier, de se retrouver, simplement et en prenant le temps d'une journée que pour elles. Maria nous propose donc d'y participer avec elle, ensuite d'aller à une baby shower d'une des femmes du groupe avant de partager un asado(barbeuc) toutes ensemble. Une opportunité formidable d'autant plus que cette journée a lieu près des montagnes et que Maria nous a trouvé un logement chez le directeur de l'association qui nous loge gratuitement dans une maison qu'il a et qui est inoccupée. Une générosité et une attention qui nous surprend toujours autant et qui fait tellement chaud au cœur. Une personne en or avec une volonté de partager sa vie, son quotidien, avec simplicité. On s'endort donc, le sourire aux lèvres de cette nouvelle expérience qui nous attend. Une question cependant demeure : comment se déroulera cette énième nuit dans le bus ? Verdict : demain matin !
Dernier réveil à buenos aires, et oui, cette fois c'est décidé, aujourd'hui on s'en va! Petit chat se réveille la première pendant que Chatoune roupille encore comme une masse. Bon il est 10h30 et peut être temps d'ouvrir les yeux quand même. Nous pensons aller pique niquer avec nos amis au bord du Tigre mais nous n'avons pas de nouvelles ce matin. Bon, tant pis, on attend donc tout en prenant un petit dej tranquillou. Il est midi déjà et le temps n'est pas au beau fixe donc nous laissons tomber l'idée du piquenique qui nécessite 2h de trajet aller retour, c'est pas énorme mais 11h de bus de nuit nous attendent déjà ce soir donc bon, assez de transport pour la journée. Mais bon, on a quand même envie de voir nos potos et on décide de se retrouver pour cuisiner et déjeuner ensemble. Petit chat file avant en vélo à la station de bus pour acheter nos billets pour ce soir pendant que Chatoune reste tranquille à la maison. Oui, il faut l'avouer, la grande n'est pas de super humeur aujourd'hui, pas envie de partir, en manque de ses amis (Skype avec sa Laura attendu avec impatience). Il y a des jours comme ça, jamais simple que les départs. On se retrouve donc plus tard pour faire quelques courses avant de retrouver nos potes. Mission : trouver une crème pour le visage naturelle, oui on est à fond dans le nature et le nodechet, et un petit parfum (oui ça fait du bien un peu de douceur au quotidien). Du coup, on a un peu traîné et on arrive chez Katarina à 14h30 au lieu de 13h (retard à la Jean-Marc Betsch). Au menu de ce midi : quiche épinards, jambon, oignons préparée par la chef Katty, et en dessert : tartelettes dulce de leche coco. Ça discute, ça blablate et ça rigole encore et toujours pendant qu'on prépare un super déjeuner. Le temps passe si vite qu'on se met à table à 16h passées et quand on sort de table il est plus de 17h30. Ça c'est ce qu'on appelle un déjeuner tardif mais bon on avait envie de profiter de Kate et Léo une dernière fois. On leur dit au revoir, un pincement au cœur tout de même avant de rentrer chez Carolina. Fanny se décide pour un petit footing pendant que Julie prépare les sacs. Il est temps de dire au revoir à Carolina, qui nous en offre une Thermos avant notre départ, un amour, aux petits soins, on ne pouvait pas rêver meilleur cadeau de voyage. Il nous faut partir et elle nous accompagne à la station de bus....on se serre fort dans les bras, émues toutes les trois de se quitter, une si belle rencontre. On espère se revoir bientôt et les invitations sont déjà lancées pour un Noël en France ensemble. Le cœur tout serré mais heureuses de cette jolie semaine avec Carolina, on file prendre le bus. La gare est immense et on ne trouve pas notre bus, en même temps difficile puisqu'il n'est pas arrivé, on poireaute un peu et on fait la connaissance de Martin. À son accent, on ne peut pas le louper, un autre québécois qui a l'air fort sympa et on se remémore de suite notre semaine en compagnie de nos potos Francis et Patrice. Ah c'est qu'ils nous manquent les deux zozos et leurs expressions fort typiques aussi. On rigole donc de suite avec Martin et on monte dans le bus ensemble. Pas de bus cama mais les sièges sont quand même confortables et on nous sert un petit dîner froid fort agréable. On continue de blablater avec Martin et on fait la connaissance de deux argentins, un jeune plutôt sympa qui entame la discussion avec Fanny, pendant que Julie découvre Maria. Pendant plus d'une heure, la grande et Maria discutent et apprennent à se connaître. Maria est péruvienne, travaille au ministère de la femme et elle nous propose rapidement de l'accompagner dans sa journée de samedi. Car demain c'est "un dia para vos", journée menée par une association pour les femmes qui leur permet de s'exprimer, de se confier, de se retrouver, simplement et en prenant le temps d'une journée que pour elles. Maria nous propose donc d'y participer avec elle, ensuite d'aller à une baby shower d'une des femmes du groupe avant de partager un asado(barbeuc) toutes ensemble. Une opportunité formidable d'autant plus que cette journée a lieu près des montagnes et que Maria nous a trouvé un logement chez le directeur de l'association qui nous loge gratuitement dans une maison qu'il a et qui est inoccupée. Une générosité et une attention qui nous surprend toujours autant et qui fait tellement chaud au cœur. Une personne en or avec une volonté de partager sa vie, son quotidien, avec simplicité. On s'endort donc, le sourire aux lèvres de cette nouvelle expérience qui nous attend. Une question cependant demeure : comment se déroulera cette énième nuit dans le bus ? Verdict : demain matin !
Jeudi 24 avril
Bonjour les petits ! Enfin, bon midi plutôt ! Car oui, il est 12h15 quand les deux chats daignent se réveiller. Lendemain de soirée donc cela paraît plutôt logique. Nous partons faire des courses pour un bon déjeuner puisque bon, on va quand même pas petit déjeuner à cette heure là ! Il fait super beau, c'est très agréable. En rentrant c'est Fanny qui se met aux fourneaux, ce qui arrive maintenant très régulièrement, pendant que Julie écrit la journée : et oui, maintenant c'est un jour sur deux ! Maïs frais, riz complet, jambon blanc (mais attention qu'on est allé chercher à la charcuterie), fromage (également au top du top), courgettes et tomates cuites avec un peu de persil et figues fraîches. Quel bonheur de manger frai et bon ! Nous en profitons pour mettre un petit top chef, encore et toujours, en mangeant. C'est rigolo de nous voir toutes les deux comme des enfants devant cette émission... Mais bon, on profite d'avoir internet, d'apprendre des recettes et prenons goût à voir tous ces plats gastronomiques. Nous finissons l'émission tout en cousant, oui les petits, en cousant. Pour Julie : les drapeaux sur son sac ; pour 'Fanny : la confection d'un sac en tissu à partie d'un t-shirt à manches courtes pour éviter que l'on nous donne des tas de sacs plastiques partout. On est no-déchets !!! Il est déjà 16h et nous partons en vélo à Retiro, station de bus, pour réserver nos billets. Petit tour en vélo au top, cela nous prend bien 2h. Nous avons la pêche, il fait beau, nous nous sentons bien dans nos baskets. C'est si agréable ! Retour de côté de chez nous pour acheter de quoi faire à dîner à Carolina quand elle reviendra. S'ensuit un petit moment calme, Julie cuisine, Fanny part acheter une rose et une carte que les filles offrirons à leur hôte ce soir, Julie pars échanger des dollars contre des pesos avec Carolina, Fanny fait son yoga... Bref, la journée passe super vite - quand on se lève à midi en même temps ! - et Carolina rentre vers 21h30, un dîner l'attend. Encore un moment simple de douceur et de bonheur. Julie est un peu tristoune ce soir à l'idée de partir demain : "on est tellement bien ici, ça faisait du bien de se poser un peu, et puis Caro est tellement gentille..." Fanny essaie de la rassurer un peu, même si la grande est encore un peu fatiguée ce qui n'aide pas le moral. Et, tandis que Julie regarde Pekin express en replay avant de dormir, Fanny bouquine. À demain, si vous le voulez bien !
Bonjour les petits ! Enfin, bon midi plutôt ! Car oui, il est 12h15 quand les deux chats daignent se réveiller. Lendemain de soirée donc cela paraît plutôt logique. Nous partons faire des courses pour un bon déjeuner puisque bon, on va quand même pas petit déjeuner à cette heure là ! Il fait super beau, c'est très agréable. En rentrant c'est Fanny qui se met aux fourneaux, ce qui arrive maintenant très régulièrement, pendant que Julie écrit la journée : et oui, maintenant c'est un jour sur deux ! Maïs frais, riz complet, jambon blanc (mais attention qu'on est allé chercher à la charcuterie), fromage (également au top du top), courgettes et tomates cuites avec un peu de persil et figues fraîches. Quel bonheur de manger frai et bon ! Nous en profitons pour mettre un petit top chef, encore et toujours, en mangeant. C'est rigolo de nous voir toutes les deux comme des enfants devant cette émission... Mais bon, on profite d'avoir internet, d'apprendre des recettes et prenons goût à voir tous ces plats gastronomiques. Nous finissons l'émission tout en cousant, oui les petits, en cousant. Pour Julie : les drapeaux sur son sac ; pour 'Fanny : la confection d'un sac en tissu à partie d'un t-shirt à manches courtes pour éviter que l'on nous donne des tas de sacs plastiques partout. On est no-déchets !!! Il est déjà 16h et nous partons en vélo à Retiro, station de bus, pour réserver nos billets. Petit tour en vélo au top, cela nous prend bien 2h. Nous avons la pêche, il fait beau, nous nous sentons bien dans nos baskets. C'est si agréable ! Retour de côté de chez nous pour acheter de quoi faire à dîner à Carolina quand elle reviendra. S'ensuit un petit moment calme, Julie cuisine, Fanny part acheter une rose et une carte que les filles offrirons à leur hôte ce soir, Julie pars échanger des dollars contre des pesos avec Carolina, Fanny fait son yoga... Bref, la journée passe super vite - quand on se lève à midi en même temps ! - et Carolina rentre vers 21h30, un dîner l'attend. Encore un moment simple de douceur et de bonheur. Julie est un peu tristoune ce soir à l'idée de partir demain : "on est tellement bien ici, ça faisait du bien de se poser un peu, et puis Caro est tellement gentille..." Fanny essaie de la rassurer un peu, même si la grande est encore un peu fatiguée ce qui n'aide pas le moral. Et, tandis que Julie regarde Pekin express en replay avant de dormir, Fanny bouquine. À demain, si vous le voulez bien !
Mer credi 23 avril
Douuuuce nuit, saiiiiiinte nuit....Olala qu'on est bien ici et on a dormi comme deux grosses souches. Pas de moustique, pas de bruit.....pfiou que c'est bon. Les deux chats sont au top ce matin, le sourire et la forme. Un petit dej tranquille dans le salon et ce devant le chicon au gratin de top chef encore une fois, va ton arriver à le terminer cet épisode ? Pas sur, au bout de 20 minutes ça coupe encore mais ça tombe bien car on a fini de manger. Il faut donc se mettre en cuisine car on a prévu de rejoindre nos amis Kate et Léo pour un pique nique. Jul s'attelle donc à la préparation d'un cake salé : c'est simple, c'est bon, c'est sain à base de tomates, persil, thon oignons et poivrons. Fanny est elle aussi en cuisine mais une recette toute différente : de la cire. Oui des amis de la cire, on vous le rappelle, les filles ne naissent pas sans poil et écolos que nous devenons, nous voulons tenter la cire maison. Mission donc pour la petite que de réaliser un caramel adéquat à une utilisation dépilatoire (idée pour une prochain défi top chef si jamais les membres de M6 viennent à lire notre blog). Sur le papier ça paraît simple mais en réalité c'est une autre histoire et le caramel tourne au vinaigre. Expérience non concluante mais nous allons persévérer en retentant l'expérience les jours à venir. Julie continue en même temps de préparer le pique nique d'aujourd'hui jusqu'au moment où.......moment où......l'évier se bouche. Ah oui, ça paraît pas grand chose mais quand les deux sœurettes décident de s'improviser plombières c'est autre chose. Fanny démonte donc le dessus du conduit de lévier, sans prévoir que l'évier est rempli d'eau et que son petit bol ne va pas suffir. Résultat : en trente secondes chrono le placard et la cuisine sont inondés. Il est 12h30, nos amis nous rejoignent à 13h, on est pas habillées et on a une cuisine à sauver. Bon, c'est la forcément que les tensions apparaissent un peu car ni l'une ni l'autre est happy de devoir sécher tout ce que contient le placard et surtout d'évacuer l'eau qui commence même à atteindre le salon. Ahah oui, le lendemain ça paraît drôle mais sur le coup c'est une scène de film peu sympathique. On en vient cependant à bout assez rapidement (même si entre temps nos amis sont prévenus de notre léger imprévu). La cuisine rangée et finalement plus propre qu'avant, on rejoint donc Léo et Kate pour partir pique niquer. Aujourd'hui c'est la présentation de no déchet à Alençon : initiative et association lancée par notre ami Charles à Alençon pour rendre notre ville plus ecolo, et nous aussi on est no déchet à buenos aires. Par ce que oui on est parties pour 8 mois, mais on suit l'actualité de notre ville natale et on y prend part, à distance. Du coup, après l'épilation au caramel (ratée certes mais on y arrivera), c'est transport écolo : le vélo. Photocopie du passeport en main, on se crée un compte pour pouvoir utiliser les vélos gratuits de la ville. Même la jul qui n'est pas fan est ravie de faire du vélo aujourd'hui, en même temps, il fait beau et c'est tout de même plus sympa pour découvrir la ville. En plus, elle n'est pas la plus nulle car Léo vient d'apprendre à faire du vélo ( et oui, il n'y a pas d'âge pour commencer) et c'est seulement la quatrième fois qu'il en fait. 30 minutes donc de vélo tous les quatre avec plus ou moins d'arrêts pour notre ami Léo et on arrive au jardin botanique pour piqueniquer. Malheureusement, les moustiques sont de la partie et nous obligent à trouver un autre lieu de piquenique. Juste le temps de compter jusqu'à deux et on dégote une petite place sympa où on se pose pour déjeuner un bon cake, des petits légumes crus et sandwichs. Au soleil, tous les quatre, on est bien et on apprécie toujours autant ce couple adorable. Le déjeuner terminé, on décide de filer au malba, musée d'art contemporain latino américain où il y'a une expo de Mario Testino, photographe de mode hyper connu. Kate et Léo nous accompagnent gentiment avant de filer en cours. L'expo est du tonnerre de Brest et les deux petits chats sont fan. On en profite aussi pour faire un tour dans l'expo permanente qui est aussi super bien faite. Il est déjà 18h30 quand on sort du musée et on décide, encore et toujours, de rentrer en vélo. Arrivées à la maison, on retrouve Carolina, on arrive (enfin!) à finir notre épisode de top chef et on grignote un petit truc avant de sortir. Oui ce soir, nous retrouvons Mauro, argentin rencontré à Cuzco et 2 de ses amis. Soirée fort sympa et nous qui pensions ne rester que deux heures, nous voilà de retour à 3h du mat. Qu'à cela ne tienne, petite douche et on file au lit ! Bonne nuit :)
Douuuuce nuit, saiiiiiinte nuit....Olala qu'on est bien ici et on a dormi comme deux grosses souches. Pas de moustique, pas de bruit.....pfiou que c'est bon. Les deux chats sont au top ce matin, le sourire et la forme. Un petit dej tranquille dans le salon et ce devant le chicon au gratin de top chef encore une fois, va ton arriver à le terminer cet épisode ? Pas sur, au bout de 20 minutes ça coupe encore mais ça tombe bien car on a fini de manger. Il faut donc se mettre en cuisine car on a prévu de rejoindre nos amis Kate et Léo pour un pique nique. Jul s'attelle donc à la préparation d'un cake salé : c'est simple, c'est bon, c'est sain à base de tomates, persil, thon oignons et poivrons. Fanny est elle aussi en cuisine mais une recette toute différente : de la cire. Oui des amis de la cire, on vous le rappelle, les filles ne naissent pas sans poil et écolos que nous devenons, nous voulons tenter la cire maison. Mission donc pour la petite que de réaliser un caramel adéquat à une utilisation dépilatoire (idée pour une prochain défi top chef si jamais les membres de M6 viennent à lire notre blog). Sur le papier ça paraît simple mais en réalité c'est une autre histoire et le caramel tourne au vinaigre. Expérience non concluante mais nous allons persévérer en retentant l'expérience les jours à venir. Julie continue en même temps de préparer le pique nique d'aujourd'hui jusqu'au moment où.......moment où......l'évier se bouche. Ah oui, ça paraît pas grand chose mais quand les deux sœurettes décident de s'improviser plombières c'est autre chose. Fanny démonte donc le dessus du conduit de lévier, sans prévoir que l'évier est rempli d'eau et que son petit bol ne va pas suffir. Résultat : en trente secondes chrono le placard et la cuisine sont inondés. Il est 12h30, nos amis nous rejoignent à 13h, on est pas habillées et on a une cuisine à sauver. Bon, c'est la forcément que les tensions apparaissent un peu car ni l'une ni l'autre est happy de devoir sécher tout ce que contient le placard et surtout d'évacuer l'eau qui commence même à atteindre le salon. Ahah oui, le lendemain ça paraît drôle mais sur le coup c'est une scène de film peu sympathique. On en vient cependant à bout assez rapidement (même si entre temps nos amis sont prévenus de notre léger imprévu). La cuisine rangée et finalement plus propre qu'avant, on rejoint donc Léo et Kate pour partir pique niquer. Aujourd'hui c'est la présentation de no déchet à Alençon : initiative et association lancée par notre ami Charles à Alençon pour rendre notre ville plus ecolo, et nous aussi on est no déchet à buenos aires. Par ce que oui on est parties pour 8 mois, mais on suit l'actualité de notre ville natale et on y prend part, à distance. Du coup, après l'épilation au caramel (ratée certes mais on y arrivera), c'est transport écolo : le vélo. Photocopie du passeport en main, on se crée un compte pour pouvoir utiliser les vélos gratuits de la ville. Même la jul qui n'est pas fan est ravie de faire du vélo aujourd'hui, en même temps, il fait beau et c'est tout de même plus sympa pour découvrir la ville. En plus, elle n'est pas la plus nulle car Léo vient d'apprendre à faire du vélo ( et oui, il n'y a pas d'âge pour commencer) et c'est seulement la quatrième fois qu'il en fait. 30 minutes donc de vélo tous les quatre avec plus ou moins d'arrêts pour notre ami Léo et on arrive au jardin botanique pour piqueniquer. Malheureusement, les moustiques sont de la partie et nous obligent à trouver un autre lieu de piquenique. Juste le temps de compter jusqu'à deux et on dégote une petite place sympa où on se pose pour déjeuner un bon cake, des petits légumes crus et sandwichs. Au soleil, tous les quatre, on est bien et on apprécie toujours autant ce couple adorable. Le déjeuner terminé, on décide de filer au malba, musée d'art contemporain latino américain où il y'a une expo de Mario Testino, photographe de mode hyper connu. Kate et Léo nous accompagnent gentiment avant de filer en cours. L'expo est du tonnerre de Brest et les deux petits chats sont fan. On en profite aussi pour faire un tour dans l'expo permanente qui est aussi super bien faite. Il est déjà 18h30 quand on sort du musée et on décide, encore et toujours, de rentrer en vélo. Arrivées à la maison, on retrouve Carolina, on arrive (enfin!) à finir notre épisode de top chef et on grignote un petit truc avant de sortir. Oui ce soir, nous retrouvons Mauro, argentin rencontré à Cuzco et 2 de ses amis. Soirée fort sympa et nous qui pensions ne rester que deux heures, nous voilà de retour à 3h du mat. Qu'à cela ne tienne, petite douche et on file au lit ! Bonne nuit :)
Mardi 22 avril
Anne, on t'aime.....joyeux anniversaire.
Bon matin les enfants ! Quels loirs ces deux là... Il est 10h quand nous ouvrons nos yeux! Nous avons besoins de sommeil et nous dormons comme des bébés. Petit déjeuner qui ne se loupe pas, et organisation encore et toujours. Fanny enchaine sur des étirements matinaux tandis que Julie pianote sur l'ordinateur. Aujourd'hui, un belle journée s'annonce ! Le soleil est bien présent et c'est la période idéale pour se balader dans la ville puisqu'il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Un peu de rangement des sacs pour que ça ne fasse pas trop "bordel" (le côté ordonné de la petite ressort!) et tandis que Fanny décide d'aller à pied à Palermo, Julie ne part que plus tard car elle ira en métro. Nous avons rendez vous avec Katerina et Leo, un autre couple du tonnerre, que nous avons rencontré à Colonia, en Uruguay. Fanny à besoin de marcher et n'a aucune envie de s'enterrer dans le métro et Julie ne voit pas l'intérêt de marcher 1h le long d'une grande avenue. Pas de soucis, on se retrouve la bas ! Et la bas c'est.... Au B-blue ! Là où nous avions retrouvé Elisa, car c'est un endroit super sympa, pas cher et bon. Trop contents de nous retrouver nous papotons sans nous arrêter autour d'un bon repas. Il est 15h quand nous terminons de manger et décidons d'aller faire un tour. C'est super car, comme Carolina, nos deux amis souhaitent nous faire découvrir la ville et les endroits qu'ils aiment. Nous partons donc, vers les parcs de Palermo. Fanny et Julie sont aux anges, même si la grande est encore bien prise par son rhume. Nous papotons, papotons et repapotons... Ils sont géniaux ! Petite photo au bord du lac, rires, arrêt au planétarium où nous sommes comme des bébés en train de tester les "expériences" qu'ils proposent. Nous nous arrêtons dans un des petits jardins qui est magnifique. Nous sommes entourés d'oies et, pour le grand bonheur de Julie, de moustiques ! Hihi ! Nous nous regardons toutes les deux et le regard suffit pour que l'on se comprenne : aucune envie de partir !!! Lorsque nous rencontrons des personnes aussi géniales, avec qui on partage énormément, on a juste envie de rester pour les découvrir plus, et on a véritablement aucune envie de les quitter. La conviction de Kate qui nous affirme que Rosario n'est pas terrible, et l'entrain des deux à nous pousser à rester nous fait réfléchir quand à notre itinéraire. Hummm... En rentrant on s'occupe de regarder le prix direct des bus pour Cordoba, l'avis des globe trotteurs sur Rosario et on demande à Carolina ce qu'elle en pense. Tient d'ailleurs il est 5h passées et on va devoir se mettre sur le chemin du retour. Retour en métro avec Kate qui file à l'université et nous arrivons à la maison. Répartition des tâches : Julie prend les billets d'avion de la Nouvelle-Zélande, pour revenir de l'île du nord à l'île du sud tandis que Fanny regarde pour la suite du programme. Décision prise apres avoir prévenu le CS de Rosario que nous ne viendrons pas, Carolina que nous aimerions rester un peu plus, etc... Donc nous ne partirons que vendredi soir, dans un bus de nuit, pour Cordoba ! Et ne passerons pas par Rosario. Carolina est aux anges et nous aussi ! Pas le temps de s'attarder trop longtemps, il nous faut filer au théâtre ! Oui les enfants, ce soir nous allons voir un orchestre dans le plus beaux théâtre de Buenos aires, d'une architecture juste incroyable, grâce à notre hôte qui nous a eu des places pas chères du tout. Nous sommes en haut, debout, mais voyons quand même bien et réussissons à l'entracte à s'asseoir sur des fauteuils inoccupés. Génial ! La première partie est incroyable avec un dieu de la trompette qui nous fait même un petit solo. La deuxième partie nous plait un peu moins mais c'est incroyable quand même. Super moment ! Extra ! Nous rentrons ensuite à la maison, on ouvre une bouteille de rouge et préparons une petite salade rapide car nous n'avons pas très faim.... Nous papotons de tout et rien mais surtout de choses très personnelles et intéressantes avec Carolina... Cette femme est en or pur ! 20 minutes de top chef avant de s'endormir profondément : il fallait vraiment qu'on connaisse la fin de l'épreuve sur le chicon gratin !!!
Anne, on t'aime.....joyeux anniversaire.
Bon matin les enfants ! Quels loirs ces deux là... Il est 10h quand nous ouvrons nos yeux! Nous avons besoins de sommeil et nous dormons comme des bébés. Petit déjeuner qui ne se loupe pas, et organisation encore et toujours. Fanny enchaine sur des étirements matinaux tandis que Julie pianote sur l'ordinateur. Aujourd'hui, un belle journée s'annonce ! Le soleil est bien présent et c'est la période idéale pour se balader dans la ville puisqu'il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Un peu de rangement des sacs pour que ça ne fasse pas trop "bordel" (le côté ordonné de la petite ressort!) et tandis que Fanny décide d'aller à pied à Palermo, Julie ne part que plus tard car elle ira en métro. Nous avons rendez vous avec Katerina et Leo, un autre couple du tonnerre, que nous avons rencontré à Colonia, en Uruguay. Fanny à besoin de marcher et n'a aucune envie de s'enterrer dans le métro et Julie ne voit pas l'intérêt de marcher 1h le long d'une grande avenue. Pas de soucis, on se retrouve la bas ! Et la bas c'est.... Au B-blue ! Là où nous avions retrouvé Elisa, car c'est un endroit super sympa, pas cher et bon. Trop contents de nous retrouver nous papotons sans nous arrêter autour d'un bon repas. Il est 15h quand nous terminons de manger et décidons d'aller faire un tour. C'est super car, comme Carolina, nos deux amis souhaitent nous faire découvrir la ville et les endroits qu'ils aiment. Nous partons donc, vers les parcs de Palermo. Fanny et Julie sont aux anges, même si la grande est encore bien prise par son rhume. Nous papotons, papotons et repapotons... Ils sont géniaux ! Petite photo au bord du lac, rires, arrêt au planétarium où nous sommes comme des bébés en train de tester les "expériences" qu'ils proposent. Nous nous arrêtons dans un des petits jardins qui est magnifique. Nous sommes entourés d'oies et, pour le grand bonheur de Julie, de moustiques ! Hihi ! Nous nous regardons toutes les deux et le regard suffit pour que l'on se comprenne : aucune envie de partir !!! Lorsque nous rencontrons des personnes aussi géniales, avec qui on partage énormément, on a juste envie de rester pour les découvrir plus, et on a véritablement aucune envie de les quitter. La conviction de Kate qui nous affirme que Rosario n'est pas terrible, et l'entrain des deux à nous pousser à rester nous fait réfléchir quand à notre itinéraire. Hummm... En rentrant on s'occupe de regarder le prix direct des bus pour Cordoba, l'avis des globe trotteurs sur Rosario et on demande à Carolina ce qu'elle en pense. Tient d'ailleurs il est 5h passées et on va devoir se mettre sur le chemin du retour. Retour en métro avec Kate qui file à l'université et nous arrivons à la maison. Répartition des tâches : Julie prend les billets d'avion de la Nouvelle-Zélande, pour revenir de l'île du nord à l'île du sud tandis que Fanny regarde pour la suite du programme. Décision prise apres avoir prévenu le CS de Rosario que nous ne viendrons pas, Carolina que nous aimerions rester un peu plus, etc... Donc nous ne partirons que vendredi soir, dans un bus de nuit, pour Cordoba ! Et ne passerons pas par Rosario. Carolina est aux anges et nous aussi ! Pas le temps de s'attarder trop longtemps, il nous faut filer au théâtre ! Oui les enfants, ce soir nous allons voir un orchestre dans le plus beaux théâtre de Buenos aires, d'une architecture juste incroyable, grâce à notre hôte qui nous a eu des places pas chères du tout. Nous sommes en haut, debout, mais voyons quand même bien et réussissons à l'entracte à s'asseoir sur des fauteuils inoccupés. Génial ! La première partie est incroyable avec un dieu de la trompette qui nous fait même un petit solo. La deuxième partie nous plait un peu moins mais c'est incroyable quand même. Super moment ! Extra ! Nous rentrons ensuite à la maison, on ouvre une bouteille de rouge et préparons une petite salade rapide car nous n'avons pas très faim.... Nous papotons de tout et rien mais surtout de choses très personnelles et intéressantes avec Carolina... Cette femme est en or pur ! 20 minutes de top chef avant de s'endormir profondément : il fallait vraiment qu'on connaisse la fin de l'épreuve sur le chicon gratin !!!
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Lundi 21 avril
Encore un réveil calme ce matin dans ce petit appart tout tranquille et ça fait du bien. Du bien, surtout à Petit Chat qui dort comme un loir depuis plusieurs jours, mais pour ce qui est de Chatoune, c'est une autre affaire. Victime d'une deuxième attaque de moustique cette nuit, elle s'est débattue entre lantimoustique et les bourdonnements dans les oreilles. Malgré toute bonne volonté, la petite bête a vaincu la grande et Chatoune se réveille aux aurores pour cause de démangeaison sur le front. Ah le con ce moustique !! Bon, tant pis, impossible de se rendormir et la grande se réveille comme la veille en premier, enviant les soupirs profonds de sa petite sœur endormie. Ninouche se réveille peu après et les deux petits chats se préparent un petit dej en douceur avant de s'attaquer à une matinée organisation. Et oui, il nous faut prévoir un peu l'organisation des prochains jours car on va quand même pas rester à buenos tout le reste du voyage si? Faudrait un peu se bouger les fesses non? Bon, ça commence mal puisqu'on décide de rester la un jour de plus. Et oui, la gentillesse de Carolina et l'envie de mieux la connaître nous pousse à vouloir rester une petite journée de plus pour profiter de cette nana en or. On la prévient donc de notre changement de programme et elle est aux anges de nous voir rester un peu plus. On doit donc ensuite aviser nos futurs couch surfeurs qu'on arrivera un jour plus tard, et on continue d'en chercher d'autres pour la suite de notre périple. Chatoune en profite aussi pour envoyer des photos par internet à mamounette et lui passe un petit coup de fil par la même occasion. Moment de bonheur que de pouvoir parler à Anne aussi, et oui la maman et le polo rentrent dun week end breton en compagnie de nos amis Lanot. Ça rigole dans la voiture plutôt pas mal et c'est la qu'on se rend compte quand même que tout ce petit monde nous manque énormément. Olala les amis, les retrouvailles ça va être fort en émotion! Les deux petits chats continuent donc de s'organiser un peu pour la suite avant de partir déjeuner. Petit restau hyppie trop mimi recommandé par notre hôte, on y commande une bière et un hamburger. "Ah ici le hamburger vient sans pain ?", observe Fanny quand on nous sert un steak avec à côté la salade. On dirait que oui mais au final tant mieux puisque la viande est délicieuse, que c'est moins lourd pour notre petit estomac et que du coup on pourra prendre un dessert. Non non, on ne se laisse pas aller et on file au starbucks engloutir un gros muffin : myrtille pour Fanny et chocolat pour Julie. Ça c'est du réconfort les amis ! ( pas qu'on en avait besoin mais faut il une raison pour se faire plaisir ?). On déguste donc notre super muffin dans le bus qui nous emmène à la Boca, le seul quartier que nous n'avons pas encore visité à buenos. On arrive et on comprend rapidement que malgré le côté typique et sympa de toutes ces maisons hyper colorées, c'est une rue à touristes. Les restaurants et magasins de souvenirs se succèdent et rien de plus si ce n'est l'originalité de tous ces bâtiments hypra colorées. Des maisons multicolores avec des sculptures hyper fantaisistes, des arbres enrubannés de tricots colorés, c'est sympa et joli mais réflexion pertinente de ninouche : il n'y a pas un seul argentin. Un quartier à voir donc mais les deux chats en font rapidement le tour, en plus faut pas traîner car un rendez vous avec Flor attend la petite. On a juste le temps d'acheter de quoi préparer un super dîner à Carolina et on rentre. Julie se met en cuisine pendant que le sourire de Fanny devant la caméra exprime sa joie à retrouver son amie espagnole. Une bouffée d'air et de bonheur pour Petit Chat qui ne peut s'empêcher de lâcher une larme à la fin de la conversation. La soirée commence donc au retour de Carolina, très touchée de la petite table que nous avions préparée : vin rouge, radis, olives et un petit cadeau dans l'assiette. Et oui, il y a des rencontres si simples mais si belles et on profite avec joie de ce dîner toutes les trois. Au menu : petit cake salé et salade, spécialité du chef Jul qu'on est contentes de faire découvrir à Carolina. Et ça parle, et ça blablote, et ça parle encore, une amie de Carolina vient également nous rendre visite. Encore une soirée de partage et ce n'est sûrement pas la dernière, notre hôte se renseigne pour pouvoir nous rejoindre au Chili dans 2 semaines pendant sa semaine de vacances. On croise les doigts mais ce serait si top !!! Bon, c'est pas tout, certains bossent demain ( comme dirait mamounette) et on file au lit. Bonne nuit les petits.
Encore un réveil calme ce matin dans ce petit appart tout tranquille et ça fait du bien. Du bien, surtout à Petit Chat qui dort comme un loir depuis plusieurs jours, mais pour ce qui est de Chatoune, c'est une autre affaire. Victime d'une deuxième attaque de moustique cette nuit, elle s'est débattue entre lantimoustique et les bourdonnements dans les oreilles. Malgré toute bonne volonté, la petite bête a vaincu la grande et Chatoune se réveille aux aurores pour cause de démangeaison sur le front. Ah le con ce moustique !! Bon, tant pis, impossible de se rendormir et la grande se réveille comme la veille en premier, enviant les soupirs profonds de sa petite sœur endormie. Ninouche se réveille peu après et les deux petits chats se préparent un petit dej en douceur avant de s'attaquer à une matinée organisation. Et oui, il nous faut prévoir un peu l'organisation des prochains jours car on va quand même pas rester à buenos tout le reste du voyage si? Faudrait un peu se bouger les fesses non? Bon, ça commence mal puisqu'on décide de rester la un jour de plus. Et oui, la gentillesse de Carolina et l'envie de mieux la connaître nous pousse à vouloir rester une petite journée de plus pour profiter de cette nana en or. On la prévient donc de notre changement de programme et elle est aux anges de nous voir rester un peu plus. On doit donc ensuite aviser nos futurs couch surfeurs qu'on arrivera un jour plus tard, et on continue d'en chercher d'autres pour la suite de notre périple. Chatoune en profite aussi pour envoyer des photos par internet à mamounette et lui passe un petit coup de fil par la même occasion. Moment de bonheur que de pouvoir parler à Anne aussi, et oui la maman et le polo rentrent dun week end breton en compagnie de nos amis Lanot. Ça rigole dans la voiture plutôt pas mal et c'est la qu'on se rend compte quand même que tout ce petit monde nous manque énormément. Olala les amis, les retrouvailles ça va être fort en émotion! Les deux petits chats continuent donc de s'organiser un peu pour la suite avant de partir déjeuner. Petit restau hyppie trop mimi recommandé par notre hôte, on y commande une bière et un hamburger. "Ah ici le hamburger vient sans pain ?", observe Fanny quand on nous sert un steak avec à côté la salade. On dirait que oui mais au final tant mieux puisque la viande est délicieuse, que c'est moins lourd pour notre petit estomac et que du coup on pourra prendre un dessert. Non non, on ne se laisse pas aller et on file au starbucks engloutir un gros muffin : myrtille pour Fanny et chocolat pour Julie. Ça c'est du réconfort les amis ! ( pas qu'on en avait besoin mais faut il une raison pour se faire plaisir ?). On déguste donc notre super muffin dans le bus qui nous emmène à la Boca, le seul quartier que nous n'avons pas encore visité à buenos. On arrive et on comprend rapidement que malgré le côté typique et sympa de toutes ces maisons hyper colorées, c'est une rue à touristes. Les restaurants et magasins de souvenirs se succèdent et rien de plus si ce n'est l'originalité de tous ces bâtiments hypra colorées. Des maisons multicolores avec des sculptures hyper fantaisistes, des arbres enrubannés de tricots colorés, c'est sympa et joli mais réflexion pertinente de ninouche : il n'y a pas un seul argentin. Un quartier à voir donc mais les deux chats en font rapidement le tour, en plus faut pas traîner car un rendez vous avec Flor attend la petite. On a juste le temps d'acheter de quoi préparer un super dîner à Carolina et on rentre. Julie se met en cuisine pendant que le sourire de Fanny devant la caméra exprime sa joie à retrouver son amie espagnole. Une bouffée d'air et de bonheur pour Petit Chat qui ne peut s'empêcher de lâcher une larme à la fin de la conversation. La soirée commence donc au retour de Carolina, très touchée de la petite table que nous avions préparée : vin rouge, radis, olives et un petit cadeau dans l'assiette. Et oui, il y a des rencontres si simples mais si belles et on profite avec joie de ce dîner toutes les trois. Au menu : petit cake salé et salade, spécialité du chef Jul qu'on est contentes de faire découvrir à Carolina. Et ça parle, et ça blablote, et ça parle encore, une amie de Carolina vient également nous rendre visite. Encore une soirée de partage et ce n'est sûrement pas la dernière, notre hôte se renseigne pour pouvoir nous rejoindre au Chili dans 2 semaines pendant sa semaine de vacances. On croise les doigts mais ce serait si top !!! Bon, c'est pas tout, certains bossent demain ( comme dirait mamounette) et on file au lit. Bonne nuit les petits.
Dimanche 20 avril
Dimanche de Pâques, réveil dans une petite maison dans le centre de buenos aires, hors du temps et un peu de la réalité. Notre chère Chatoune n'a pas dormi comme un loir à cause du joli bruit des mosquitoes à coté de ses oreilles toute la nuit. Il est à noter quand même que le chat de la maison a complètement adopté Julie, ce qui reste un mystère, et a même dormi avec elle ! Bref, Julie est debout avant sa sœur et quand la petite daigne ouvrir ses yeux nous préparons un petit déjeuner. S'ensuit une session recherche de CS (couch surfing, pour ceux qui n'auraient pas compris) pour les prochaines villes et couture des drapeaux des pays, que nous avons visité, sur nos sacs. Pour Petit chat, le maté en main ! Pendant que nous discutons du prénom du futur chat de Fanny, nous écoutons un peu de musique et bataillons avec l'aiguille pour réussir à l'enfoncer dans l'épais tissu de notre sac. Car oui les enfants, après la déception de cette école à Buenos Aires, Fanny a acté le fait de rentrer à Paris et a confirmé à son école qu'elle fera bien partie de la prochaine promo mais aussi à la crêperie dans laquelle elle travaillait qu'ils pourraient compter sur elle pour le service du soir. La petite se réjouit finalement de rentrer dans cette jolie ville, près de famille et amis, après ce long voyage ! Carolina rentre à la maison aux alentours de midi et prend une petite douche pendant que nous allons acheté de quoi faire une salade. Car oui, ce midi, c'est repas de Pâques chez sa sœur dans une ville à une heure de chez elle : La Plata. Nous sommes super heureuses de découvrir une autre ville mais, au delà de ça, surtout de partager un moment en famille et avec notre adorable Carolina. Une nana en or, je vous assure ! On arrive chez sa sœur dans une maison absolument extraordinaire... Simple, colorée, et si bien décorée que nous prenons plein de photos. À peine arrivées, le sourire de Silvana et Gaston, la sœur et le beau frère de Caro, nous enchante et nous nous sentons chaleureusement accueillies, comme à la maison. Nous préparons la salade tout en papotant, et riant aux éclats avant de nous mettre à table dans une petite court magnifique. Repas de rois : vin rouge, pâtés de thon et de cœur de palmier, salade, pastel de papa (gratin avec des pomme de terres et de la viande hachée), milanesa de pollo (milanaise) et en dessert petit thé avec œufs de Pâques. Le bonheur de se retrouver tous ensemble, de partager, de rire, de juste se sentir bien avec des personnes au cœur "grand comme ça" que nous avons simplement aimé de tout notre cœur ! Nous nous sentons vraiment très très bien et touchées. Avant de repartir, petit tour de la ville en voiture, très rapide car nous n'avons pas beaucoup de temps : nous retrouvons Elisa à 19h dans un café de Palermo. Qui est Elisa ? Une psychanalyste parisienne que Maman a rencontré il y a quelques mois et qui vit pour l'instant à Buenos Aires. Nous embrassons et remercions ce merveilleux couple (encore un !!!) avec qui il est convenu de se retrouver très vite, sûrement en décembre, à Paris ! Retour vers la capitale par l'autoroute qui est blindée de monde puisque c'est le week end de Pâques et qu'on est dimanche soir. Le trajet met un peu plus de temps de prévu mais nous papotons tout le long de la route avec Caro. Mais quel amour cette nana ! Nous arrivons dans Palermo en voiture, déposées par Caro gentiment, et retrouvons Elisa. Drôle de situation que de rencontrer une personne dans un café sans avoir aucune idée de son physique et sans ne l'avoir jamais vu. Nous sommes dans un bar à jus du tonnerre et apprenons à connaître cette jolie femme d'une trentaine d'années au parcours étonnant. Le bar à jus ferme, il est 9h, mais nous n'avons aucune envie d'arrêter notre conversation. Nous allons donc nous réfugier dans un autre petit restaurant trop mignon pour prendre un thé puisqu'aucune de nous trois avons faim. La discussion est très philosophique et très enrichissante surtout... Tellement qu'il est 23h quand nous sortons de ce restau pour rentrer à la maison. Journée enrichissante, forte en rencontres et en émotions... Pourquoi faut il qu'on parte déjà mardi ? Nous sommes aux anges, notre cœur bien gonflé, même à bloc ! Demain, une organisation des couchsurfings, des billets de train ou de ferry à réserver pour la nouvelle Zélande nous attend... Nous fermons les yeux, heureuses...
Dimanche de Pâques, réveil dans une petite maison dans le centre de buenos aires, hors du temps et un peu de la réalité. Notre chère Chatoune n'a pas dormi comme un loir à cause du joli bruit des mosquitoes à coté de ses oreilles toute la nuit. Il est à noter quand même que le chat de la maison a complètement adopté Julie, ce qui reste un mystère, et a même dormi avec elle ! Bref, Julie est debout avant sa sœur et quand la petite daigne ouvrir ses yeux nous préparons un petit déjeuner. S'ensuit une session recherche de CS (couch surfing, pour ceux qui n'auraient pas compris) pour les prochaines villes et couture des drapeaux des pays, que nous avons visité, sur nos sacs. Pour Petit chat, le maté en main ! Pendant que nous discutons du prénom du futur chat de Fanny, nous écoutons un peu de musique et bataillons avec l'aiguille pour réussir à l'enfoncer dans l'épais tissu de notre sac. Car oui les enfants, après la déception de cette école à Buenos Aires, Fanny a acté le fait de rentrer à Paris et a confirmé à son école qu'elle fera bien partie de la prochaine promo mais aussi à la crêperie dans laquelle elle travaillait qu'ils pourraient compter sur elle pour le service du soir. La petite se réjouit finalement de rentrer dans cette jolie ville, près de famille et amis, après ce long voyage ! Carolina rentre à la maison aux alentours de midi et prend une petite douche pendant que nous allons acheté de quoi faire une salade. Car oui, ce midi, c'est repas de Pâques chez sa sœur dans une ville à une heure de chez elle : La Plata. Nous sommes super heureuses de découvrir une autre ville mais, au delà de ça, surtout de partager un moment en famille et avec notre adorable Carolina. Une nana en or, je vous assure ! On arrive chez sa sœur dans une maison absolument extraordinaire... Simple, colorée, et si bien décorée que nous prenons plein de photos. À peine arrivées, le sourire de Silvana et Gaston, la sœur et le beau frère de Caro, nous enchante et nous nous sentons chaleureusement accueillies, comme à la maison. Nous préparons la salade tout en papotant, et riant aux éclats avant de nous mettre à table dans une petite court magnifique. Repas de rois : vin rouge, pâtés de thon et de cœur de palmier, salade, pastel de papa (gratin avec des pomme de terres et de la viande hachée), milanesa de pollo (milanaise) et en dessert petit thé avec œufs de Pâques. Le bonheur de se retrouver tous ensemble, de partager, de rire, de juste se sentir bien avec des personnes au cœur "grand comme ça" que nous avons simplement aimé de tout notre cœur ! Nous nous sentons vraiment très très bien et touchées. Avant de repartir, petit tour de la ville en voiture, très rapide car nous n'avons pas beaucoup de temps : nous retrouvons Elisa à 19h dans un café de Palermo. Qui est Elisa ? Une psychanalyste parisienne que Maman a rencontré il y a quelques mois et qui vit pour l'instant à Buenos Aires. Nous embrassons et remercions ce merveilleux couple (encore un !!!) avec qui il est convenu de se retrouver très vite, sûrement en décembre, à Paris ! Retour vers la capitale par l'autoroute qui est blindée de monde puisque c'est le week end de Pâques et qu'on est dimanche soir. Le trajet met un peu plus de temps de prévu mais nous papotons tout le long de la route avec Caro. Mais quel amour cette nana ! Nous arrivons dans Palermo en voiture, déposées par Caro gentiment, et retrouvons Elisa. Drôle de situation que de rencontrer une personne dans un café sans avoir aucune idée de son physique et sans ne l'avoir jamais vu. Nous sommes dans un bar à jus du tonnerre et apprenons à connaître cette jolie femme d'une trentaine d'années au parcours étonnant. Le bar à jus ferme, il est 9h, mais nous n'avons aucune envie d'arrêter notre conversation. Nous allons donc nous réfugier dans un autre petit restaurant trop mignon pour prendre un thé puisqu'aucune de nous trois avons faim. La discussion est très philosophique et très enrichissante surtout... Tellement qu'il est 23h quand nous sortons de ce restau pour rentrer à la maison. Journée enrichissante, forte en rencontres et en émotions... Pourquoi faut il qu'on parte déjà mardi ? Nous sommes aux anges, notre cœur bien gonflé, même à bloc ! Demain, une organisation des couchsurfings, des billets de train ou de ferry à réserver pour la nouvelle Zélande nous attend... Nous fermons les yeux, heureuses...
Samedi 19 avril
Bon bah les petiots, aujourd'hui la grande a pas non plus une folle envie d'écrire mais va quand même essayer de mettre du cœur à l'ouvrage ( j'aime bien cette expression). Après une nuit plutôt tranquille pour petit chat qui retrouve la santé grâce aux antibios, c'est au tour de Chatoune de ne point dormir pour cause de nez bouché. La grande n'a casi pas dormi de la nuit malgré une fatigue profonde. Quand c'est pas l'une c'est l'autre vous nous direz, et c'est pas faux ! La journée démarre donc avec mouchoirs et antibios, et oui même régime pour les deux chats du coup. Un bon bol de céréales tout de même avec graines de chia et flocons d'avoine en supplément avant de partir prendre le bateau. Et oui les loulous, ce matin, nous rentrons à buenos et il est l'heure de quitter l'Uruguay. Une pause dans notre petit séjour argentin qui a fait plutôt du bien au moral des deux poulettes (oui les chats se transforment en poules parfois que voulez vous !). Enregistrement, immigration, embarquement et nous voilà dans le bateau. Petite lecture pour les deux même si Chatoune s'écroule de sommeil très rapidement. Nous arrivons une heure plus tard à buenos (tiens il a été mega vite dis donc le conducteur, remarque ninouche, puisqu'on avait mis une bonne heure et demi à l'aller). Nous décidons de prendre un taxi pour nous rendre chez Carolina, notre hôte qui nous est inconnue mais dont la gentillesse paraît immense. En effet, petit coucou à la famille mesnil-perret (Lou comme on sait que tu es un fan, tu feras passer le mot aux parents :)) puisque Carolina est une très bonne amie de Maria de la Paz, dont nous avions eu les coordonnés par Christine. Bref, oui c'est encore l'amie de l'amie de nos amis mais l'accueil n'en est pas moins chaleureux et en 5 minutes c'est comme si on se connaissait déjà. Le bonheur encore une fois que la bonne humeur et l'envie de partager, on ne demande rien de mieux. On fait donc toutes les trois connaissance autour de quelques empanadas et c'est plutôt super chouette. Carolina nous propose dans la foulée de nous emmener dans un coin en banlieue de la ville que nous ne connaissons pas encore. Allez hop, c'est parti, elle nous dépose le long d'un fleuve, endroit très tranquille et mignon où se retrouve tous les argentins pour faire du roller, du vélo ou simplement piqueniquer. Ambiance typique et cette berge le long du fleuve s'apparente un peu à une plage avec les argentins torse nu sur leur petite chaise, maté à la main. Du décontracté, du local, pas de voiture, bref tout ce qu'on aime. On se balade donc tranquille même si chatoune est un peu à l'ouest et garde le nez dans ses mouchoirs. Un bon bol d'air frais et de verdure avant de retrouver l'effervescence de la capitale argentine que nous rejoignons vers 18h. Et oui, nous avons rendez vous avec Noemie et Thierry, notre couple modèle (qu'ils sont beaux et gentils c'est incroyable!) que nous avions rencontré à copacabana, puis à nouveau par hasard au Chili et en argentine. Bon la, c'est trop, la vie nous lance des signes et il était temps qu'on aille boire un verre ensemble. On se retrouve donc autour d'un petit thé avec également la maman de Thierry tout aussi géniale Martine et leur adorable petit bout de chou de 4 ans. On est tous contents de se retrouver et ça papote ça papote. Moment de joie, de partage de voyage et de bonheur tout simplement. Même verdict pour les deux chats : ils sont géniaux et vraiment on les adore. La petite Lilou ne peut retenir ses larmes en nous quittant, et on avoue qu'on en était pas loin. On les quitte donc en espérant les revoir très vite à Paris ou à Genève, et on file faire des petites courses pour notre dîner. Un petit verre de rouge et de bonnes pâtes devant top chef qui fonctionne : youpiiiiiiiii. On est contentes de pouvoir se faire une petite soirée détente au calme, mais l'heure argentine nous tient : il est quand même 1h quand on file au lit. Good night !
Bon bah les petiots, aujourd'hui la grande a pas non plus une folle envie d'écrire mais va quand même essayer de mettre du cœur à l'ouvrage ( j'aime bien cette expression). Après une nuit plutôt tranquille pour petit chat qui retrouve la santé grâce aux antibios, c'est au tour de Chatoune de ne point dormir pour cause de nez bouché. La grande n'a casi pas dormi de la nuit malgré une fatigue profonde. Quand c'est pas l'une c'est l'autre vous nous direz, et c'est pas faux ! La journée démarre donc avec mouchoirs et antibios, et oui même régime pour les deux chats du coup. Un bon bol de céréales tout de même avec graines de chia et flocons d'avoine en supplément avant de partir prendre le bateau. Et oui les loulous, ce matin, nous rentrons à buenos et il est l'heure de quitter l'Uruguay. Une pause dans notre petit séjour argentin qui a fait plutôt du bien au moral des deux poulettes (oui les chats se transforment en poules parfois que voulez vous !). Enregistrement, immigration, embarquement et nous voilà dans le bateau. Petite lecture pour les deux même si Chatoune s'écroule de sommeil très rapidement. Nous arrivons une heure plus tard à buenos (tiens il a été mega vite dis donc le conducteur, remarque ninouche, puisqu'on avait mis une bonne heure et demi à l'aller). Nous décidons de prendre un taxi pour nous rendre chez Carolina, notre hôte qui nous est inconnue mais dont la gentillesse paraît immense. En effet, petit coucou à la famille mesnil-perret (Lou comme on sait que tu es un fan, tu feras passer le mot aux parents :)) puisque Carolina est une très bonne amie de Maria de la Paz, dont nous avions eu les coordonnés par Christine. Bref, oui c'est encore l'amie de l'amie de nos amis mais l'accueil n'en est pas moins chaleureux et en 5 minutes c'est comme si on se connaissait déjà. Le bonheur encore une fois que la bonne humeur et l'envie de partager, on ne demande rien de mieux. On fait donc toutes les trois connaissance autour de quelques empanadas et c'est plutôt super chouette. Carolina nous propose dans la foulée de nous emmener dans un coin en banlieue de la ville que nous ne connaissons pas encore. Allez hop, c'est parti, elle nous dépose le long d'un fleuve, endroit très tranquille et mignon où se retrouve tous les argentins pour faire du roller, du vélo ou simplement piqueniquer. Ambiance typique et cette berge le long du fleuve s'apparente un peu à une plage avec les argentins torse nu sur leur petite chaise, maté à la main. Du décontracté, du local, pas de voiture, bref tout ce qu'on aime. On se balade donc tranquille même si chatoune est un peu à l'ouest et garde le nez dans ses mouchoirs. Un bon bol d'air frais et de verdure avant de retrouver l'effervescence de la capitale argentine que nous rejoignons vers 18h. Et oui, nous avons rendez vous avec Noemie et Thierry, notre couple modèle (qu'ils sont beaux et gentils c'est incroyable!) que nous avions rencontré à copacabana, puis à nouveau par hasard au Chili et en argentine. Bon la, c'est trop, la vie nous lance des signes et il était temps qu'on aille boire un verre ensemble. On se retrouve donc autour d'un petit thé avec également la maman de Thierry tout aussi géniale Martine et leur adorable petit bout de chou de 4 ans. On est tous contents de se retrouver et ça papote ça papote. Moment de joie, de partage de voyage et de bonheur tout simplement. Même verdict pour les deux chats : ils sont géniaux et vraiment on les adore. La petite Lilou ne peut retenir ses larmes en nous quittant, et on avoue qu'on en était pas loin. On les quitte donc en espérant les revoir très vite à Paris ou à Genève, et on file faire des petites courses pour notre dîner. Un petit verre de rouge et de bonnes pâtes devant top chef qui fonctionne : youpiiiiiiiii. On est contentes de pouvoir se faire une petite soirée détente au calme, mais l'heure argentine nous tient : il est quand même 1h quand on file au lit. Good night !
Direction l'Uruguay !
Lundi 14 avril
Il est 10h30 quand nous ouvrons les yeux, avec environ 11h de sommeil dans le pif. En parlant de pif, Fanny ne s'en sort toujours pas avec son rhume et malgré sa réticence elle n'a pas trop le choix : il faut faire péter les antibio ! Vu l'heure tardive, Petit Chat propose un brunch maison avant d'aller se balader pendant que Chatoune se prépare et rédige la journée d'hier. La petite se met en train et prépare un festin : salade de fruit, maïs frais, oignons, riz au lait, fromage, toasts, courge à la vapeur, olive, thé à la vanille ; de quoi faire frétiller nos moustaches ! Nous prenons le temps de prendre ce petit déjeuner tout en cherchant des "couchsurfing" pour l'Uruguay. Rangement du brunch, on étend le ligne tout propre, et on est parties pour faire un tour. Nous devions aller à La Boca, un petit quartier aux maisons colorées mais nous changeons de plans. Plusieurs raisons à cela : la première est que ce n'est pas tout près et qu'il faut prendre deux métro + un bus pour y arriver car y aller à pied n'est pas recommandé ; la deuxième est qu'il est déjà tard, que Fanny est carpette avec ce p***** de rhume et que Julie n'a pas la pêche internationale. Du coup, direction Palermo que nous aimons beaucoup mais dans un coin que nous n'avons pas encore visité. Nous sortons du métro, guide à la main puisque c'est là où se trouvent les cartes pour pouvoir se repérer. Nous avons un peu de mal à trouver la direction et, gentiment, un argentin nous demande dans un anglais si parfait que l'on aurait pu le prendre pour un British : "je ne veux pas avoir l'air lourd mais vous avez l'air un peu perdues, est ce que je peux vous aider ?" Nous le remercions de sa demande et lui indiquons l'endroit où nous voulons aller. Il va dans le même sens que nous, il rentre sûrement chez lui puisqu'il semblait finir à l'instant son footing. Nous discutons le long du chemin avec ce fameux Juan, militaire, qui nous donne son nom pour que l'on puisse faire un truc chouette ce week end. Nous sommes régulièrement surprises par la gentillesse des argentins et leur facilité à entrer en contact avec les gens. Nous continuons notre balade, il fait beau, le ciel est tout bleu ! Nous traînons nos lourdes patounes à travers le quartier en rêvant d'être chez nos grands parents, chez notre papa, au coin de la cheminée à Alençon, près de la plage dans un hôtel de talasso thérapie à se faire masser et cocooner. Vous l'aurez compris aujourd'hui c'est la journée "j'en ai marre de barouder". Fanny rigole en disant à sa sœur : "c'est dans ces moments la que je me dis qu'il reste encore 4 mois... Ça passe tellement vite et en même temps dans une journée comme celle là j'aimerai juste arrêter de visiter tout le temps ! C'est sacrément chiant d'avoir le guide à la main et l'appareil photo à la fin !" Tandis que Julie rêve "d'une bonne purée de carottes-steak haché chez Papou! On se prendrait un peu de champagne en apéro et du melon... Oh oui, du melon ! Et puis il nous dirait "chaton plutôt saignant ou à point le steak?" Et en dessert une super tarte tatin ! Ou sinon, j'aimerai trop être à Alençon, manger dehors, être dans le jardin, faire un tour en ville... Ou aller chez Mayé et Roland !" Nous arpentons les rues de l'incroyable capitales avec tous ces moments en tête. Pour Petit Chat ce genre de sensation s'amplifie lorsqu'elle est malade et ne rêve que d'une soupe au coin du feu tandis que la grande est confrontée à pas mal de fatigue. Bref, nous finissons par nous poser dans un café super sympa avec comme programme : lecture. Nous commandons une "pomelade" une eau detox et fraîche à base de pamplemousse, menthe, et autres merveilles. Le temps passe vite et nous rentrons à la maison dans une ambiance spéciale. Oui, nous prenons conscience suite à un message de Cony que cette ambiance qui règne chez elle nous pèse et nous sommes contentes de partir demain en Uruguay. Nous n'avons sûrement pas la même manière d'accueillir et de recevoir. Bref, la soirée s'ensuit tranquillement, nous essayons de faire en sorte que tout se passe pour le mieux malgré notre déception suite à son comportement. Nous ne nous couchons pas après 23h car demain matin nous devons partir en même temps que Cony pour lui remettre les clés (avant 7h) car nous partons en Uruguay. Bonne nuit les souris !
Il est 10h30 quand nous ouvrons les yeux, avec environ 11h de sommeil dans le pif. En parlant de pif, Fanny ne s'en sort toujours pas avec son rhume et malgré sa réticence elle n'a pas trop le choix : il faut faire péter les antibio ! Vu l'heure tardive, Petit Chat propose un brunch maison avant d'aller se balader pendant que Chatoune se prépare et rédige la journée d'hier. La petite se met en train et prépare un festin : salade de fruit, maïs frais, oignons, riz au lait, fromage, toasts, courge à la vapeur, olive, thé à la vanille ; de quoi faire frétiller nos moustaches ! Nous prenons le temps de prendre ce petit déjeuner tout en cherchant des "couchsurfing" pour l'Uruguay. Rangement du brunch, on étend le ligne tout propre, et on est parties pour faire un tour. Nous devions aller à La Boca, un petit quartier aux maisons colorées mais nous changeons de plans. Plusieurs raisons à cela : la première est que ce n'est pas tout près et qu'il faut prendre deux métro + un bus pour y arriver car y aller à pied n'est pas recommandé ; la deuxième est qu'il est déjà tard, que Fanny est carpette avec ce p***** de rhume et que Julie n'a pas la pêche internationale. Du coup, direction Palermo que nous aimons beaucoup mais dans un coin que nous n'avons pas encore visité. Nous sortons du métro, guide à la main puisque c'est là où se trouvent les cartes pour pouvoir se repérer. Nous avons un peu de mal à trouver la direction et, gentiment, un argentin nous demande dans un anglais si parfait que l'on aurait pu le prendre pour un British : "je ne veux pas avoir l'air lourd mais vous avez l'air un peu perdues, est ce que je peux vous aider ?" Nous le remercions de sa demande et lui indiquons l'endroit où nous voulons aller. Il va dans le même sens que nous, il rentre sûrement chez lui puisqu'il semblait finir à l'instant son footing. Nous discutons le long du chemin avec ce fameux Juan, militaire, qui nous donne son nom pour que l'on puisse faire un truc chouette ce week end. Nous sommes régulièrement surprises par la gentillesse des argentins et leur facilité à entrer en contact avec les gens. Nous continuons notre balade, il fait beau, le ciel est tout bleu ! Nous traînons nos lourdes patounes à travers le quartier en rêvant d'être chez nos grands parents, chez notre papa, au coin de la cheminée à Alençon, près de la plage dans un hôtel de talasso thérapie à se faire masser et cocooner. Vous l'aurez compris aujourd'hui c'est la journée "j'en ai marre de barouder". Fanny rigole en disant à sa sœur : "c'est dans ces moments la que je me dis qu'il reste encore 4 mois... Ça passe tellement vite et en même temps dans une journée comme celle là j'aimerai juste arrêter de visiter tout le temps ! C'est sacrément chiant d'avoir le guide à la main et l'appareil photo à la fin !" Tandis que Julie rêve "d'une bonne purée de carottes-steak haché chez Papou! On se prendrait un peu de champagne en apéro et du melon... Oh oui, du melon ! Et puis il nous dirait "chaton plutôt saignant ou à point le steak?" Et en dessert une super tarte tatin ! Ou sinon, j'aimerai trop être à Alençon, manger dehors, être dans le jardin, faire un tour en ville... Ou aller chez Mayé et Roland !" Nous arpentons les rues de l'incroyable capitales avec tous ces moments en tête. Pour Petit Chat ce genre de sensation s'amplifie lorsqu'elle est malade et ne rêve que d'une soupe au coin du feu tandis que la grande est confrontée à pas mal de fatigue. Bref, nous finissons par nous poser dans un café super sympa avec comme programme : lecture. Nous commandons une "pomelade" une eau detox et fraîche à base de pamplemousse, menthe, et autres merveilles. Le temps passe vite et nous rentrons à la maison dans une ambiance spéciale. Oui, nous prenons conscience suite à un message de Cony que cette ambiance qui règne chez elle nous pèse et nous sommes contentes de partir demain en Uruguay. Nous n'avons sûrement pas la même manière d'accueillir et de recevoir. Bref, la soirée s'ensuit tranquillement, nous essayons de faire en sorte que tout se passe pour le mieux malgré notre déception suite à son comportement. Nous ne nous couchons pas après 23h car demain matin nous devons partir en même temps que Cony pour lui remettre les clés (avant 7h) car nous partons en Uruguay. Bonne nuit les souris !
Dimanche 13 avril
Après une soirée plutôt tardive, les petits chats se réveillent à 11h dans une ambiance plutôt froide. Entre nous deux, tout va très bien mais c'est plutôt pour notre couple d'hôtes que l'ambiance n'est pas au beau fixe. À moitié endormies, les engueulades nous parvenaient déjà et ça semblait plutôt violent, raison pour laquelle sûrement on prend le temps d'émerger doucement. En effet, ce matin, il n'y a plus d'eau chaude. Malheureusement, c'est dimanche et pour le couple qui doit se rendre à plusieurs anniversaires, c'est la casa. Surtout pour Cony qui se met dans tous ses états et on sent que l'atmosphère est très pesante. On commence donc dans notre coin le petit dej en essayant de se faire toutes petites. La concierge vient tout de même nous sauver la mise et mettre un point final au problème de la matinée en faisant fonctionner à nouveau l'eau. Ouf! Les deux amoureux prennent leur douche avant de partir pour leur journée marathon d'anniversaires. Avant de partir, Cony nous annonce malheureusement qu'elle ne pourrait nous accueillir quand nous revenons d'Uruguay car elle part chez ses parents pour le week end de pacques. Et merde, il va falloir se mettre à nouveau à la recherche d'un logement pour la fin de semaine. Petit message à la mamounette qui avait des contacts pour nous qui permet aussi de redonner un peu de force à la Juliette. La grande, avec un manque de sommeil non négligeable, n'a pas du tout la pêche ce matin. Un mélange de plein de choses mais il est vrai qu'on arrive aussi à la moitié bientôt de ce voyage, un tournant certain et on se rend aussi petit à petit compte de l'impact d'une telle expérience. On bouge, on change, à deux certes mais chacune de son côté aussi, une mise à l'épreuve et c'est parfois très déstabilisant et déroutant. Du coup, la journée s'annonce difficile pour Julie qui aimerait une journée calme et réconfortante, une envie d'être à la maison. Dans ce cas, il y a deux choix : rester une journée à ne rien faire ( ce qui n'est jamais encore arrivé depuis 3 mois) ou se botter les fesses et sortir malgré le temps pas tiptop? Fanny est la pour trouver la solution et aide sa sœur à appréhender la journée. C'est dans ces moments que le soutien de l'autre est immense, et nous voilà parties toutes les deux direction Santelmo. C'est un quartier hyper mignon et surtout très animé le dimanche dans les rues par des ferias. Je le rappelle la feria c'est comme un grand marché où les artisans vendent plein de babioles mais on y trouve aussi des stands de nourritures ou de dégustations culinaires. Dans le coin, c'est aussi le lieu des antiquaires et on flâne donc dans cette ambiance qu'on aime tant. Encore une fois, la faim se fait sentir et il nous faut trouver quelque chose à se mettre sous la dent. On opte d'abord pour un pan relleno, pain fourré de légumes et faisant l'affaire pour l'entrée. Ensuite, c'est petite salade, oui on ne nous changera pas et on a besoin de légumes. Et enfin, c'est la que les deux petits chats se différencient : un petit sandwich artisanal avec du pain à base de mais pour Fanny, et pour jul ce sera une bonne crêpe au sucre. Et oui, figurez vous que quand la grande repère un français préparant des crêpes sur son petit poste, la tentation est trop grande. On blablate avec ce français business man de la crêpe en argentine et on continue notre balade. On file ensuite vers le quartier de Puerto Madero. Changement de décor, beaucoup plus moderne, on suit l'esplanade le long du canal. C'est joli et le soleil se lève mais on sent de suite que c'est beaucoup plus huppé et nous qui voulions nous prendre une petite bière décidons que l'ambiance des bars est un peu trop guindée. Direction donc Palermo, que nous avions beaucoup aimé la veille. C'est aussi plutôt branché mais les bars plus hyppies avec leur déco chiadée nous attire plus. La nuit tombe et on se prend une petite bière dans un bar tout choupinet avant de rentrer. On est épuisées et on décide que ce sera soirée au calme toutes les deux. Préparation d'un petit riz au lait : notre réconfort préfèré, qu'est ce que ça fait du bien ! On se pose donc toutes les deux avec un bon repas avant de s'écrouler de sommeil. Une très belle journée finalement pour les deux petits chats mais la fatigue est toujours bien la!
Après une soirée plutôt tardive, les petits chats se réveillent à 11h dans une ambiance plutôt froide. Entre nous deux, tout va très bien mais c'est plutôt pour notre couple d'hôtes que l'ambiance n'est pas au beau fixe. À moitié endormies, les engueulades nous parvenaient déjà et ça semblait plutôt violent, raison pour laquelle sûrement on prend le temps d'émerger doucement. En effet, ce matin, il n'y a plus d'eau chaude. Malheureusement, c'est dimanche et pour le couple qui doit se rendre à plusieurs anniversaires, c'est la casa. Surtout pour Cony qui se met dans tous ses états et on sent que l'atmosphère est très pesante. On commence donc dans notre coin le petit dej en essayant de se faire toutes petites. La concierge vient tout de même nous sauver la mise et mettre un point final au problème de la matinée en faisant fonctionner à nouveau l'eau. Ouf! Les deux amoureux prennent leur douche avant de partir pour leur journée marathon d'anniversaires. Avant de partir, Cony nous annonce malheureusement qu'elle ne pourrait nous accueillir quand nous revenons d'Uruguay car elle part chez ses parents pour le week end de pacques. Et merde, il va falloir se mettre à nouveau à la recherche d'un logement pour la fin de semaine. Petit message à la mamounette qui avait des contacts pour nous qui permet aussi de redonner un peu de force à la Juliette. La grande, avec un manque de sommeil non négligeable, n'a pas du tout la pêche ce matin. Un mélange de plein de choses mais il est vrai qu'on arrive aussi à la moitié bientôt de ce voyage, un tournant certain et on se rend aussi petit à petit compte de l'impact d'une telle expérience. On bouge, on change, à deux certes mais chacune de son côté aussi, une mise à l'épreuve et c'est parfois très déstabilisant et déroutant. Du coup, la journée s'annonce difficile pour Julie qui aimerait une journée calme et réconfortante, une envie d'être à la maison. Dans ce cas, il y a deux choix : rester une journée à ne rien faire ( ce qui n'est jamais encore arrivé depuis 3 mois) ou se botter les fesses et sortir malgré le temps pas tiptop? Fanny est la pour trouver la solution et aide sa sœur à appréhender la journée. C'est dans ces moments que le soutien de l'autre est immense, et nous voilà parties toutes les deux direction Santelmo. C'est un quartier hyper mignon et surtout très animé le dimanche dans les rues par des ferias. Je le rappelle la feria c'est comme un grand marché où les artisans vendent plein de babioles mais on y trouve aussi des stands de nourritures ou de dégustations culinaires. Dans le coin, c'est aussi le lieu des antiquaires et on flâne donc dans cette ambiance qu'on aime tant. Encore une fois, la faim se fait sentir et il nous faut trouver quelque chose à se mettre sous la dent. On opte d'abord pour un pan relleno, pain fourré de légumes et faisant l'affaire pour l'entrée. Ensuite, c'est petite salade, oui on ne nous changera pas et on a besoin de légumes. Et enfin, c'est la que les deux petits chats se différencient : un petit sandwich artisanal avec du pain à base de mais pour Fanny, et pour jul ce sera une bonne crêpe au sucre. Et oui, figurez vous que quand la grande repère un français préparant des crêpes sur son petit poste, la tentation est trop grande. On blablate avec ce français business man de la crêpe en argentine et on continue notre balade. On file ensuite vers le quartier de Puerto Madero. Changement de décor, beaucoup plus moderne, on suit l'esplanade le long du canal. C'est joli et le soleil se lève mais on sent de suite que c'est beaucoup plus huppé et nous qui voulions nous prendre une petite bière décidons que l'ambiance des bars est un peu trop guindée. Direction donc Palermo, que nous avions beaucoup aimé la veille. C'est aussi plutôt branché mais les bars plus hyppies avec leur déco chiadée nous attire plus. La nuit tombe et on se prend une petite bière dans un bar tout choupinet avant de rentrer. On est épuisées et on décide que ce sera soirée au calme toutes les deux. Préparation d'un petit riz au lait : notre réconfort préfèré, qu'est ce que ça fait du bien ! On se pose donc toutes les deux avec un bon repas avant de s'écrouler de sommeil. Une très belle journée finalement pour les deux petits chats mais la fatigue est toujours bien la!
Samedi 12 avril
Un samedi matin, réveil de week end tous les quatre : Cony, Santiago et les deux petits chats autour d'un petit dej dans le salon. Cette nuit, c'est la grande qui était sur le canapé et a mal dormi alors que la petite a dormi comme un petit chat. Et oui, c'est chacune son tour qu'on expérimente les joies du canapé, mais bon on se rend compte qu'au final ça nous dérange vraiment pas beaucoup. Petites tartines grillées avec dulce de leche et un petit thé pour démarrer la journée. On sent que le torchon brûle entre les amoureux qui s'engueulent pas mal depuis ce matin. Installés dans leur appartement depuis seulement un petit mois, c'est l'heure de l'achat de meubles et cela est créateur de pas mal de tension. On fait comme si de rien n'était et entre deux disputes, on partage nos plans de la journée avec eux. Aujourd'hui c'est balade dans Recoleta et Palermo, deux quartiers plutôt huppés de Buenos Aires. En partant faire leurs petites courses, Cony et Santiago nous déposent en voiture gentiment pour qu'on débute notre exploration de la journée. On commence par se balader sur la place Francia, et oui quand on vous dit que Buenos c'est l'Europe, c'est vraiment ça. Une place bien verte aux allures parisiennes mais avec une touche latine: la feria, marché artisanal hyppie typiquement argentin, qui a lieu sur de nombreuses places dans toute la ville mais uniquement le week end. Petit chat est toujours aussi fan de ces vendeurs ambulants et s'arrête à chaque stand avec joie, pour Chatoune c'est les stands de bouffe qui sont tous plus attirants les uns que les autres et elle succombe rapidement à l'achat de churros. Sur la place, se dresse une magnifique église et on y fait rapidement un tour (vous n'imaginez même pas le nombre d'églises visitées en une semaine en argentine !). S'ensuit ensuite la découverte de ce qui fait le charme de ce quartier : le cimetière. Non ce nest pas une blague, c'est une merveille. Un peu comme les maisons funéraires corses mais encore plus magiques, ici se dressent les tombeaux de riches familles et généraux argentins. Des allées aux allures de riches avenues, des maisons funéraires gigantesques, précieuses, ornées de milles statues, certaines avec un petit jardin. Une exposition d'architecture, d'ornements et de majestueux, un lieu incroyable. Julie tombe amoureuse de ce cimetière au point de déclarer : "ça te donne presque envie de mourir dis donc!". Fanny regarde sa sœur avec interrogation mais comprend le sens de son émerveillement. On imaginerait presque les morts vivre dans leur jolie maison. Il paraît en plus, que dans ce cimetière se trouve la tombe d'Eva Péron. Eva qui ? Oui, les connaissances de l'histoire sont meilleures pour la petite que pour la grande qui ignorait tout sur cette personnalité charismatique pour le pays. On essaie donc de chercher sa tombe, en vain et comme dis Petit chat : une tombe c'est une tombe et on va pas y passer toute la journée si ?! Le tour dans ce magnifique cimetière se termine et nous partons vers d'autres horizons ! Direction... Le musée des beaux arts ! À côté de cette jolie place se trouve en effet un enoooorme bâtiment rouge brique, de style plutôt européens, le fameux musée. Nous décidons d'y entrer et Petit Chat est très enthousiaste. Chatoune serait bien aller déjeuner plutôt que de faire toute la visite et s'assoit avec son ami le routard sur les bancs des salles pendant que sa sœur s'extasie de voir des tableaux de grands peintres français et des sculptures du fameux Rodin. Julie apprécie finalement la visite et exprime ses connaissances artistiques :
" - C'est marrant de voir les différences entre les peintres de nationalités hyper différentes mais aux mêmes époques, dit Fanny
- Oui m'enfin au final même si c'est des styles différents, la technique reste la même : c'est l'impressionnisme !
Off ça j'en sais rien je n'y connaît rien !"
Fanny continue la visite de l'autre côté du musée tandis que Julie l'attend sur un banc à la sortie et nous partons vers le centre de Recoleta. On a faim !! Oui, en général, les heures passent sans que l'on s'en rende vraiment compte mais la on a beau avoir grignoté un churros chacune (ok, un c'est rien... Mais pour les chats qui mangent toujours équilibré quand même, hihi!) il est 14h passées et il faut que nous mangions. Vous connaissez le mélange à ne pas faire : manque de sommeil et faim ! Fatal pour la cohabitation ! Nous marchons, marchons et marchons - oui les petits, c'est une grande ville - à la recherche d'une empanadas à engloutir. Petite clémentine sur la route et nous continuons notre chemin tout en découvrant le centre de ce quartier plutôt chic. Empanadas trouvées, nous les commandons à emporter. Nous en profitons pour trouver du wifi et contacter Maxime : maman nous a préparé un petit sac à dos pleins d'affaires que nous avons vraiment hâte de récupérer. Nous avons tellement faim qu'à peine avoir récupéré les empanadas et poussé la porte de sortie nous nous empressons de les manger, debouts, dans la rue. Et nous filons en chercher une autre, ailleurs. On a tellement faim ! Petit dessert à la boulangerie pour terminer ce déjeuner tardif car il est 16h et nous filons chez Maxime. Ce coin est vraiment animé et sympa ! Nous découvrons l'énorme coloc de notre ami en mode "auberge espagnole" dans un magnifique immeuble. Nous récupérons notre sac et nous empressons de l'ouvrir, telles des petites filles devant un arbre de Noël. Nos yeux brillent : "du chocolat noir ! Mes lunettes !" S'écrit Fanny tandis que Julie déballe les affaires : "mon jean préfère !!!" Nous papotons avec maxime et repartons à la découverte de la ville vers un autre quartier : Palermo. Et quel quartier ! Animé, rempli de petits salons de thés, de restos et bars super stylés, plein de monde, de boutiques.... Génial ! Nous avons même le droit à une manucure express pour Julie et un petit massage pour Fanny car il y a la promotion d'un produit et trois nanas offrent ce genre de prestation. Le "produit" en question étant un parfum d'ambiance, on nous l'offre et nous décidons de le donner à Cony pour son nouvel appartement. Et puis, comme dit petit chat : "un parfum d'ambiance c'est bien mais encore faut il avoir "une ambiance" ahah, je ne vais pas pchiter ça dans mon sac à dos !!" Nous rentrons après ce super tour dans 'Palermo, nous achetons de quoi dîner et à peine arrivées nous décidons de faire une sieste... Il faut tenir le choc si nous voulons sortir ce soir ! Réveil quelques minutes plus tard et l'opération jetrimonsacetjettecequejeneveuxplus commence. Nous sortons les affaires que Maman nous a mis avec émotion... Fanny enfoui son visage dans un t-shirt et l'odeur lui rappelle la maison, et en passant le manque de ceux qu'on aime ! Julie fait de même et en a les larmes aux yeux ! Les odeurs sont très en accord avec les souvenirs je crois ! Le tri est fait, Cony et Santi rentrent mais ressortent pour manger tandis que nous décidons de nous faire un petit dîner à l'appart, avec un peu de vin rouge, toujours ! Fanny est encore hyper enrhumée mais refusé de se soumettre aux antibiotiques - son côté bio, yoga, nature, bouddhisme revient en flèche ahah - et le mélange entre dolipranne et vin rouge fait son effet ! Nous prenons ensuite un taxi direction la coloc de Maxime pour une soirée qui dure jusqu'à 3h du mat... Super soirée, très sympa, au cours de laquelle nous évoquons souvent nos différences et notre parcours !
Un samedi matin, réveil de week end tous les quatre : Cony, Santiago et les deux petits chats autour d'un petit dej dans le salon. Cette nuit, c'est la grande qui était sur le canapé et a mal dormi alors que la petite a dormi comme un petit chat. Et oui, c'est chacune son tour qu'on expérimente les joies du canapé, mais bon on se rend compte qu'au final ça nous dérange vraiment pas beaucoup. Petites tartines grillées avec dulce de leche et un petit thé pour démarrer la journée. On sent que le torchon brûle entre les amoureux qui s'engueulent pas mal depuis ce matin. Installés dans leur appartement depuis seulement un petit mois, c'est l'heure de l'achat de meubles et cela est créateur de pas mal de tension. On fait comme si de rien n'était et entre deux disputes, on partage nos plans de la journée avec eux. Aujourd'hui c'est balade dans Recoleta et Palermo, deux quartiers plutôt huppés de Buenos Aires. En partant faire leurs petites courses, Cony et Santiago nous déposent en voiture gentiment pour qu'on débute notre exploration de la journée. On commence par se balader sur la place Francia, et oui quand on vous dit que Buenos c'est l'Europe, c'est vraiment ça. Une place bien verte aux allures parisiennes mais avec une touche latine: la feria, marché artisanal hyppie typiquement argentin, qui a lieu sur de nombreuses places dans toute la ville mais uniquement le week end. Petit chat est toujours aussi fan de ces vendeurs ambulants et s'arrête à chaque stand avec joie, pour Chatoune c'est les stands de bouffe qui sont tous plus attirants les uns que les autres et elle succombe rapidement à l'achat de churros. Sur la place, se dresse une magnifique église et on y fait rapidement un tour (vous n'imaginez même pas le nombre d'églises visitées en une semaine en argentine !). S'ensuit ensuite la découverte de ce qui fait le charme de ce quartier : le cimetière. Non ce nest pas une blague, c'est une merveille. Un peu comme les maisons funéraires corses mais encore plus magiques, ici se dressent les tombeaux de riches familles et généraux argentins. Des allées aux allures de riches avenues, des maisons funéraires gigantesques, précieuses, ornées de milles statues, certaines avec un petit jardin. Une exposition d'architecture, d'ornements et de majestueux, un lieu incroyable. Julie tombe amoureuse de ce cimetière au point de déclarer : "ça te donne presque envie de mourir dis donc!". Fanny regarde sa sœur avec interrogation mais comprend le sens de son émerveillement. On imaginerait presque les morts vivre dans leur jolie maison. Il paraît en plus, que dans ce cimetière se trouve la tombe d'Eva Péron. Eva qui ? Oui, les connaissances de l'histoire sont meilleures pour la petite que pour la grande qui ignorait tout sur cette personnalité charismatique pour le pays. On essaie donc de chercher sa tombe, en vain et comme dis Petit chat : une tombe c'est une tombe et on va pas y passer toute la journée si ?! Le tour dans ce magnifique cimetière se termine et nous partons vers d'autres horizons ! Direction... Le musée des beaux arts ! À côté de cette jolie place se trouve en effet un enoooorme bâtiment rouge brique, de style plutôt européens, le fameux musée. Nous décidons d'y entrer et Petit Chat est très enthousiaste. Chatoune serait bien aller déjeuner plutôt que de faire toute la visite et s'assoit avec son ami le routard sur les bancs des salles pendant que sa sœur s'extasie de voir des tableaux de grands peintres français et des sculptures du fameux Rodin. Julie apprécie finalement la visite et exprime ses connaissances artistiques :
" - C'est marrant de voir les différences entre les peintres de nationalités hyper différentes mais aux mêmes époques, dit Fanny
- Oui m'enfin au final même si c'est des styles différents, la technique reste la même : c'est l'impressionnisme !
Off ça j'en sais rien je n'y connaît rien !"
Fanny continue la visite de l'autre côté du musée tandis que Julie l'attend sur un banc à la sortie et nous partons vers le centre de Recoleta. On a faim !! Oui, en général, les heures passent sans que l'on s'en rende vraiment compte mais la on a beau avoir grignoté un churros chacune (ok, un c'est rien... Mais pour les chats qui mangent toujours équilibré quand même, hihi!) il est 14h passées et il faut que nous mangions. Vous connaissez le mélange à ne pas faire : manque de sommeil et faim ! Fatal pour la cohabitation ! Nous marchons, marchons et marchons - oui les petits, c'est une grande ville - à la recherche d'une empanadas à engloutir. Petite clémentine sur la route et nous continuons notre chemin tout en découvrant le centre de ce quartier plutôt chic. Empanadas trouvées, nous les commandons à emporter. Nous en profitons pour trouver du wifi et contacter Maxime : maman nous a préparé un petit sac à dos pleins d'affaires que nous avons vraiment hâte de récupérer. Nous avons tellement faim qu'à peine avoir récupéré les empanadas et poussé la porte de sortie nous nous empressons de les manger, debouts, dans la rue. Et nous filons en chercher une autre, ailleurs. On a tellement faim ! Petit dessert à la boulangerie pour terminer ce déjeuner tardif car il est 16h et nous filons chez Maxime. Ce coin est vraiment animé et sympa ! Nous découvrons l'énorme coloc de notre ami en mode "auberge espagnole" dans un magnifique immeuble. Nous récupérons notre sac et nous empressons de l'ouvrir, telles des petites filles devant un arbre de Noël. Nos yeux brillent : "du chocolat noir ! Mes lunettes !" S'écrit Fanny tandis que Julie déballe les affaires : "mon jean préfère !!!" Nous papotons avec maxime et repartons à la découverte de la ville vers un autre quartier : Palermo. Et quel quartier ! Animé, rempli de petits salons de thés, de restos et bars super stylés, plein de monde, de boutiques.... Génial ! Nous avons même le droit à une manucure express pour Julie et un petit massage pour Fanny car il y a la promotion d'un produit et trois nanas offrent ce genre de prestation. Le "produit" en question étant un parfum d'ambiance, on nous l'offre et nous décidons de le donner à Cony pour son nouvel appartement. Et puis, comme dit petit chat : "un parfum d'ambiance c'est bien mais encore faut il avoir "une ambiance" ahah, je ne vais pas pchiter ça dans mon sac à dos !!" Nous rentrons après ce super tour dans 'Palermo, nous achetons de quoi dîner et à peine arrivées nous décidons de faire une sieste... Il faut tenir le choc si nous voulons sortir ce soir ! Réveil quelques minutes plus tard et l'opération jetrimonsacetjettecequejeneveuxplus commence. Nous sortons les affaires que Maman nous a mis avec émotion... Fanny enfoui son visage dans un t-shirt et l'odeur lui rappelle la maison, et en passant le manque de ceux qu'on aime ! Julie fait de même et en a les larmes aux yeux ! Les odeurs sont très en accord avec les souvenirs je crois ! Le tri est fait, Cony et Santi rentrent mais ressortent pour manger tandis que nous décidons de nous faire un petit dîner à l'appart, avec un peu de vin rouge, toujours ! Fanny est encore hyper enrhumée mais refusé de se soumettre aux antibiotiques - son côté bio, yoga, nature, bouddhisme revient en flèche ahah - et le mélange entre dolipranne et vin rouge fait son effet ! Nous prenons ensuite un taxi direction la coloc de Maxime pour une soirée qui dure jusqu'à 3h du mat... Super soirée, très sympa, au cours de laquelle nous évoquons souvent nos différences et notre parcours !
Vendredi 11 avril
Premier réveil dans la capitale, Petit chat est sur le pied de guerre ! La nuit n'a pas été des plus reposantes pour la plus petite qui a dormi sur le canapé mais surtout qui se tape une allergie depuis quelques jours tandis que la grande aurait bien dormi plus. Petite douche, petit déjeuner, en musique ! Et c'est parti pour aller arpenter les rues de Buenos Aires, l'immense ville ! Aujourd'hui, sera le quartier du "microcentro" dans lequel se trouve quelques beaux monuments tels que le parlement (el congreso nacional), la maison du gouvernement (la casa rosada), une magnifique cathédrale, et l'avenue la plus large du monde! Nous nous rendons compte de la grandeur de la ville, unique en son genre. On nous avait dit que nous passerions inaperçues mais Julie s'est déjà fait photographiée et on nous lance des petits : "ay que lindas que sos...." Avec l'accent bien argentin ! Nous voulons visiter le parlement mais nous rendons compte très vite que cette visite sera difficile, ou plutôt impossible, aujourd'hui! Oui, hier soir est décédé un acteur très connu d'argentine (j'ai oublié le nom...) et, comme une coutume pour les célébrités, une cérémonie se fait dans "le congreso nacional" et nous ne pouvons donc pas entrer. Nous attendons comme tous les journalistes de voir sortir le cercueil et faisons la connaissance de deux petites mamies qui attendent et nous expliquent la situation. C'est drôle de voir combien les argentins s'inquiètent pour nous, notre sécurité et nous disent de faire attention. Nous ? Aucune inquiétude ! Nous sommes prudentes, suivons ce que nous disent les locaux et marchons tranquillement, le sourire aux lèvres. Après pas mal de marche dans le quartier (déjà beaucoup pour Julie, pas assez pour Fanny) nous avons la dalle Chantal ! Petite pause déjeuner... Sur le trottoir ! Oui, petite salade à emporter et empanadas (le moins cher sans en oublier l'équilibre alimentaire !) excellentes. Nous continuons ensuite notre petite balade, nous avons l'idée d'aller dans un autre coin de la capitale. Mais avant, nous voulons aller prendre des informations pour l'école de mime que Fanny veut faire et qui est tout près. Nous étions passées juste avant devant l'immeuble mais le directeur n'était pas la et on nous avait dit de repasser à 14h. Malgré l'absence de montre et l'agréable sensation de ne pas être limitées par le temps, nous arrivons à l'heure en bas de l'immeuble. Le directeur n'est toujours pas arrivé, nous décidons donc d'attendre. Nous nous asseyons par terre, Fanny continuant d'éternuer toutes les 5 minutes (Marie Françoise chapelle, sortez de ce corps!) tandis que Julie prend sa patience en main). Heureusement nous avons de la lecture avec le guide et un journal argentin qu'on a donné à Fanny dans la rue, pour sa plus grande joie. M'enfin on a quand même mal aux fesses, pas de montre et on a juste pas envie de passer la journée ici... Mais bon, c'est important! Fanny finit par demander l'heure au gardien qui lui dit que cela fait déjà 1h30 qu'elles attendent. La petite perd patience et à envie d'y aller tandis que la grande persévère : "on a quand même pas attendu tout ça pour rien!". Ok... Petit chat finit par demander la brochure que le gardien lui avait préalablement proposé à son arrivée, sur l'école de mime. Fanny se met alors à la lire attentivement. Petit à petit son visage plein d'entrain se refroidit, mais elle ne dit rien. Julie se met également à lire la brochure et n'est pas très enchantée non plus, mais se tait. Nous continuons d'attendre jusqu'à ce que Petit chat demande à sa sœur : "tu penses quoi de l'école déjà, en lisant ça ?" ; ce à quoi sa sœur répond qu'elle ne peut rien dire pour l'instant sans avoir plus d'infos. Cela dit, si Julie prend des pincettes quand à sa réaction, sachant que sa sœur est plus qu'enjouée à l'idée d'étudier à Buenos Aires, Fanny ne cache pas sa déception :
"Regarde, il n'y a même pas 15h de cours par semaine... et puis, aucune sélection... Enfin, franchement ça a pas l'air mal mais rien à voir avec celle d'Yvan !" (Yvan étant son prof de mime à 'Paris, qui fut l'assistant de celui qui a importé le mime en France, Etienne decroux)
Julie est plutôt d'accord avec ça et s'était fait la même réflexion. La petite n'a pas du tout envie de revenir en France, et ce depuis quelques mois déjà. Elle réalise à l'instant cela dit que ce qu'elle veut faire de sa vie est difficile à faire ailleurs qu'à Paris, au même niveau... Dur dur de faire des choix ! Moment difficile pour Petit chat et sa sœur l'emmène prendre un petit thé pour parler de tout ça. Le retour à la maison est lancé car les deux chats sont fatigués d'avoir attendu et veulent être la quand Cony rentrera. Direction le métro, retour à la maison ! Petite pause transfert de photos, écriture, douche, etc. Cony et Santiago rentrent et s'ensuit la préparation du dîner (cotes de porc et salade) par Cony qui ne veut surtout pas d'aide et cuisine comme un chef ! Nous finissons la bouteille de rouge ouverte hier, toutes les deux puisqu'ils n'aiment pas ça, mangeons en papotant, il est déjà tard ! Julie n'a pas trop la pêche ce soir et Fanny doit encore digérer ses choix, ses renoncements et envisager un retour... Est ce que top chef fonctionnera ce soir ? Ce serait top !
Premier réveil dans la capitale, Petit chat est sur le pied de guerre ! La nuit n'a pas été des plus reposantes pour la plus petite qui a dormi sur le canapé mais surtout qui se tape une allergie depuis quelques jours tandis que la grande aurait bien dormi plus. Petite douche, petit déjeuner, en musique ! Et c'est parti pour aller arpenter les rues de Buenos Aires, l'immense ville ! Aujourd'hui, sera le quartier du "microcentro" dans lequel se trouve quelques beaux monuments tels que le parlement (el congreso nacional), la maison du gouvernement (la casa rosada), une magnifique cathédrale, et l'avenue la plus large du monde! Nous nous rendons compte de la grandeur de la ville, unique en son genre. On nous avait dit que nous passerions inaperçues mais Julie s'est déjà fait photographiée et on nous lance des petits : "ay que lindas que sos...." Avec l'accent bien argentin ! Nous voulons visiter le parlement mais nous rendons compte très vite que cette visite sera difficile, ou plutôt impossible, aujourd'hui! Oui, hier soir est décédé un acteur très connu d'argentine (j'ai oublié le nom...) et, comme une coutume pour les célébrités, une cérémonie se fait dans "le congreso nacional" et nous ne pouvons donc pas entrer. Nous attendons comme tous les journalistes de voir sortir le cercueil et faisons la connaissance de deux petites mamies qui attendent et nous expliquent la situation. C'est drôle de voir combien les argentins s'inquiètent pour nous, notre sécurité et nous disent de faire attention. Nous ? Aucune inquiétude ! Nous sommes prudentes, suivons ce que nous disent les locaux et marchons tranquillement, le sourire aux lèvres. Après pas mal de marche dans le quartier (déjà beaucoup pour Julie, pas assez pour Fanny) nous avons la dalle Chantal ! Petite pause déjeuner... Sur le trottoir ! Oui, petite salade à emporter et empanadas (le moins cher sans en oublier l'équilibre alimentaire !) excellentes. Nous continuons ensuite notre petite balade, nous avons l'idée d'aller dans un autre coin de la capitale. Mais avant, nous voulons aller prendre des informations pour l'école de mime que Fanny veut faire et qui est tout près. Nous étions passées juste avant devant l'immeuble mais le directeur n'était pas la et on nous avait dit de repasser à 14h. Malgré l'absence de montre et l'agréable sensation de ne pas être limitées par le temps, nous arrivons à l'heure en bas de l'immeuble. Le directeur n'est toujours pas arrivé, nous décidons donc d'attendre. Nous nous asseyons par terre, Fanny continuant d'éternuer toutes les 5 minutes (Marie Françoise chapelle, sortez de ce corps!) tandis que Julie prend sa patience en main). Heureusement nous avons de la lecture avec le guide et un journal argentin qu'on a donné à Fanny dans la rue, pour sa plus grande joie. M'enfin on a quand même mal aux fesses, pas de montre et on a juste pas envie de passer la journée ici... Mais bon, c'est important! Fanny finit par demander l'heure au gardien qui lui dit que cela fait déjà 1h30 qu'elles attendent. La petite perd patience et à envie d'y aller tandis que la grande persévère : "on a quand même pas attendu tout ça pour rien!". Ok... Petit chat finit par demander la brochure que le gardien lui avait préalablement proposé à son arrivée, sur l'école de mime. Fanny se met alors à la lire attentivement. Petit à petit son visage plein d'entrain se refroidit, mais elle ne dit rien. Julie se met également à lire la brochure et n'est pas très enchantée non plus, mais se tait. Nous continuons d'attendre jusqu'à ce que Petit chat demande à sa sœur : "tu penses quoi de l'école déjà, en lisant ça ?" ; ce à quoi sa sœur répond qu'elle ne peut rien dire pour l'instant sans avoir plus d'infos. Cela dit, si Julie prend des pincettes quand à sa réaction, sachant que sa sœur est plus qu'enjouée à l'idée d'étudier à Buenos Aires, Fanny ne cache pas sa déception :
"Regarde, il n'y a même pas 15h de cours par semaine... et puis, aucune sélection... Enfin, franchement ça a pas l'air mal mais rien à voir avec celle d'Yvan !" (Yvan étant son prof de mime à 'Paris, qui fut l'assistant de celui qui a importé le mime en France, Etienne decroux)
Julie est plutôt d'accord avec ça et s'était fait la même réflexion. La petite n'a pas du tout envie de revenir en France, et ce depuis quelques mois déjà. Elle réalise à l'instant cela dit que ce qu'elle veut faire de sa vie est difficile à faire ailleurs qu'à Paris, au même niveau... Dur dur de faire des choix ! Moment difficile pour Petit chat et sa sœur l'emmène prendre un petit thé pour parler de tout ça. Le retour à la maison est lancé car les deux chats sont fatigués d'avoir attendu et veulent être la quand Cony rentrera. Direction le métro, retour à la maison ! Petite pause transfert de photos, écriture, douche, etc. Cony et Santiago rentrent et s'ensuit la préparation du dîner (cotes de porc et salade) par Cony qui ne veut surtout pas d'aide et cuisine comme un chef ! Nous finissons la bouteille de rouge ouverte hier, toutes les deux puisqu'ils n'aiment pas ça, mangeons en papotant, il est déjà tard ! Julie n'a pas trop la pêche ce soir et Fanny doit encore digérer ses choix, ses renoncements et envisager un retour... Est ce que top chef fonctionnera ce soir ? Ce serait top !
Jeudi 10 avril
Bon, bah les cocos nous voilà dans le bus pour Buenos. Imprévu mais au final nous sommes plutôt contentes de rejoindre la capitale, excitées toutes les deux de pourvoir la découvrir. Après une telle journée et avec le bonheur d'un siège super inclinable, vous vous doutez bien que la nuit des petits chats a été bonne. Malgré de nombreux réveils dans la nuit, et oui on est quand même dans un bus, nous avons dormi comme des bébés. Ainsi le trajet de 19h est passé plutôt super vite et sans difficulté majeure. La seule préoccupation de la journée est cette foutue grève. Va-t-on réussir à arriver jusqu'à buenos ? Car oui les argentins ne font pas ça à moitié, et au vu du nombre de manifestations dans les villes, de nombreuses routes sont coupées. Certains en vont même jusqu'à jeter des pierres sur les bus nous indique notre chauffeur. Après notre petit déjeuner dans le bus, on guette donc les abords de la ville en attente de savoir si nous allons ou pas être chanceux. Julie était optimiste et pariait sur notre bonne étoile, avec chance, elle a raison. En effet, nous nous retrouvons face à deux routes coupées mais nous arrivons tout de même à passer. Résultat : nous arrivons à la station de bus à l'heure prévue. Il est quasiment 11h et il nous faut joindre Cony, amie de Julie rencontrée à Londres et chez qui nous allons loger pendant notre séjour à Buenos Aires. Direction donc un café où nous pouvons trouver un réseau wifi. Le temps de prendre un petit thé et on part chercher un taxi, l'adresse de Cony en main sur un papier. Et bien nous y voilà : Buenos Aires. Fanny affiche un sourire immense : "c'est ma ville!", pendant que Julie ne dit pas grand chose mais n'en pense pas moins, un seul : "ça ressemble à Londres..." signifiant tout. Nous débarquons chez Cony et l'accueil est à la mesure de notre envie de découvrir la ville, immense. On se serre dans les bras et on se sent tout de suite chez nous. Appart adorable, gentillesse extrême de Cony et bonheur de voir que le soleil est parmi nous. Cony est surprise que Julie lui parle espagnol puisqu'à Londres la grande n'en parlait pas un mot et s'était l'anglais qui régnait. Du coup les retrouvailles se font en espagnol et on s'assoit toutes les trois dans le canapé. Les deux chats filent assez rapidement à la douche qui fait toujours un bien immense après une journée de stop et de nuit dans le bus. Cony nous prépare gentiment un bon plat de pâtes, on est si heureuses de partager des moments ensemble. Déjeuner terminé, nous avons la visite de Maxime, et oui ça aussi c'est le bonheur : retrouver un ami en voyage. Ça fait tout drôle de voir une tête connue de Normandie et on réalise pas trop qu'on est en Argentine. Petite blablate tous ensemble plutôt rapide, on se verra plus tard, et nous voilà parties toutes les trois faire une balade dans le quartier de Cony. Un amour, elle nous enmene nous repérer un peu et profiter de cette journée calme de grève. On profite d'être ensemble, de parler de tout de rien, et on file aussi chercher un matelas pour nous deux. Et oui, nous sommes donc arrivées un jour plus tôt que prévu et la pauvre Cony a été prise au dépourvue. À nos petits soins, refusant qu'on dorme à deux sur le canapé, on va donc chez une de ses amies en quête d'un matelas. Matelas sur la tête, on rentre en marchant jusqu'à chez Cony. La nuit vient de tomber et les petits chats se sentent quand même fatigués. On se pose un peu avec le guide pour voir où nous allons nous balader demain en attendant l'arrivée de Santiago, le copain de Cony, qui refuse qu'on l'aide à préparer le dîner. À l'heure argentine, 22h, on se met à table tous les quatre autour d'un plat succulent cuisiné avec amour. On est plus que touchées par cet accueil, Santiago a de plus acheté du champagne et du vin rouge pour notre semaine tous ensemble. Généreux, tellement, qu'eux deux n'aime pas du tout le vin rouge mais l'ont acheté spécialement pour nous. C'est le meilleur qu'on ait gouté jusqu'à ce jour en argentine en plus... En résume, c'est un bonheur que d'être avec eux, de sentir dans une petite maison, un appartement chaleureux avec des gens si attentionnés. On discute de tout et on file au lit, tous fatigués et puis certains travaillent demain pendant que deux petits chats partiront à la découverte de cette ville immense.
Bon, bah les cocos nous voilà dans le bus pour Buenos. Imprévu mais au final nous sommes plutôt contentes de rejoindre la capitale, excitées toutes les deux de pourvoir la découvrir. Après une telle journée et avec le bonheur d'un siège super inclinable, vous vous doutez bien que la nuit des petits chats a été bonne. Malgré de nombreux réveils dans la nuit, et oui on est quand même dans un bus, nous avons dormi comme des bébés. Ainsi le trajet de 19h est passé plutôt super vite et sans difficulté majeure. La seule préoccupation de la journée est cette foutue grève. Va-t-on réussir à arriver jusqu'à buenos ? Car oui les argentins ne font pas ça à moitié, et au vu du nombre de manifestations dans les villes, de nombreuses routes sont coupées. Certains en vont même jusqu'à jeter des pierres sur les bus nous indique notre chauffeur. Après notre petit déjeuner dans le bus, on guette donc les abords de la ville en attente de savoir si nous allons ou pas être chanceux. Julie était optimiste et pariait sur notre bonne étoile, avec chance, elle a raison. En effet, nous nous retrouvons face à deux routes coupées mais nous arrivons tout de même à passer. Résultat : nous arrivons à la station de bus à l'heure prévue. Il est quasiment 11h et il nous faut joindre Cony, amie de Julie rencontrée à Londres et chez qui nous allons loger pendant notre séjour à Buenos Aires. Direction donc un café où nous pouvons trouver un réseau wifi. Le temps de prendre un petit thé et on part chercher un taxi, l'adresse de Cony en main sur un papier. Et bien nous y voilà : Buenos Aires. Fanny affiche un sourire immense : "c'est ma ville!", pendant que Julie ne dit pas grand chose mais n'en pense pas moins, un seul : "ça ressemble à Londres..." signifiant tout. Nous débarquons chez Cony et l'accueil est à la mesure de notre envie de découvrir la ville, immense. On se serre dans les bras et on se sent tout de suite chez nous. Appart adorable, gentillesse extrême de Cony et bonheur de voir que le soleil est parmi nous. Cony est surprise que Julie lui parle espagnol puisqu'à Londres la grande n'en parlait pas un mot et s'était l'anglais qui régnait. Du coup les retrouvailles se font en espagnol et on s'assoit toutes les trois dans le canapé. Les deux chats filent assez rapidement à la douche qui fait toujours un bien immense après une journée de stop et de nuit dans le bus. Cony nous prépare gentiment un bon plat de pâtes, on est si heureuses de partager des moments ensemble. Déjeuner terminé, nous avons la visite de Maxime, et oui ça aussi c'est le bonheur : retrouver un ami en voyage. Ça fait tout drôle de voir une tête connue de Normandie et on réalise pas trop qu'on est en Argentine. Petite blablate tous ensemble plutôt rapide, on se verra plus tard, et nous voilà parties toutes les trois faire une balade dans le quartier de Cony. Un amour, elle nous enmene nous repérer un peu et profiter de cette journée calme de grève. On profite d'être ensemble, de parler de tout de rien, et on file aussi chercher un matelas pour nous deux. Et oui, nous sommes donc arrivées un jour plus tôt que prévu et la pauvre Cony a été prise au dépourvue. À nos petits soins, refusant qu'on dorme à deux sur le canapé, on va donc chez une de ses amies en quête d'un matelas. Matelas sur la tête, on rentre en marchant jusqu'à chez Cony. La nuit vient de tomber et les petits chats se sentent quand même fatigués. On se pose un peu avec le guide pour voir où nous allons nous balader demain en attendant l'arrivée de Santiago, le copain de Cony, qui refuse qu'on l'aide à préparer le dîner. À l'heure argentine, 22h, on se met à table tous les quatre autour d'un plat succulent cuisiné avec amour. On est plus que touchées par cet accueil, Santiago a de plus acheté du champagne et du vin rouge pour notre semaine tous ensemble. Généreux, tellement, qu'eux deux n'aime pas du tout le vin rouge mais l'ont acheté spécialement pour nous. C'est le meilleur qu'on ait gouté jusqu'à ce jour en argentine en plus... En résume, c'est un bonheur que d'être avec eux, de sentir dans une petite maison, un appartement chaleureux avec des gens si attentionnés. On discute de tout et on file au lit, tous fatigués et puis certains travaillent demain pendant que deux petits chats partiront à la découverte de cette ville immense.
Mercredi 9 avril
Nouvelle journée ! Réveil en douceur avec Asgeir, chanteur islandais que je vous conseille vivement, pour, encore une fois, ne pas louper le petit déjeuner. Et quel petit déjeuner ! Du luxe ! Du pain, des céréales, de la dulce de leche, de la confiture de tomate (bon Fanny n'a pas goûté et Julie n'a pas trouvé ça terrible !), etc... Bref c'était parfait ! On ne change pas les bonnes et seules habitudes que nous et partons faire nos sacs. S'ensuit une session Skype pour Fanny avec sa belle copine Caro qu'elle n'avait pas "vu" depuis longtemps tandis que Julie s'attable, encore et toujours, pour démêler sa pelote de laine. On récupère le linge encore mouillé, on vérifie deux trois trucs et... Let´s go. Il est 12h40 lorsque nous commençons à faire du stop. Cela fait plusieurs jours que nous voyageons en stop et nous commençons à connaître les règles, les techniques et à nous habituer à ce mode de voyage. Plutôt fatiguant, il faut savoir une règle importante : si des autostoppeurs sont déjà présent, il faut toujours aller plus loin qu'eux sur la route, de sorte à ne pas leur piquer leur place. Vous verrez cela dit plus tard que cela ne veux pas dire qu'ils auront plus de chance! L'autre réflexe, surtout en Argentine, est de se mettre à l'ombre ; oui car quand il fait 32 degré, il faut prévoir le coup. "Oh mais il y a beaucoup de trafic dit donc!" Lance ironiquement Julie au bout de quelques minutes avant de demander à sa sœur : "Tu as bien pris la gourde chat ?" Sachant qu'avec la petite, tout peut avoir des pattes, même les objets les plus incongrus. "T'inquiète bébé je l'ai, je l'ai même lavé et remplie avec de l'eau bien fraîche, elle est dans mon sac!" À peine le temps de dire ouf -si on considère qu'un ouf dure 10 bonnes minutes- que s'arrête une voiture. Ce gentil monsieur ne va pas jusqu'à Tafi del Valle, là où nous voulons aller mais au village juste avant. Ok, on prend, on trouvera quelqu'un d'autre sur la route ! Génial ! Nous papotons le long du chemin avec ce professeur d'histoire de la province de Tucuman, sur sud de les province de Salta et c'est super intéressant. Fanny n'arrête pas de répéter qu'elle adore le stop pour ça : pour la diversité des personnes que les deux sœurs rencontrent, de tous âges, tous niveaux sociaux, et surtout des locaux! Expérience formidable! N'empêche qu'il fait chaud dans la voiture et qu'il faut maintenant se désaltérer. Pas de problème, la petite bouteille d'eau fraîche va tomber à pic ! Enfin... Si elle avait été dans le sac ça aurait été mieux ! Car oui, petit chat avait beau être persuadée, aucune bouteille à l'horizon! Et c'est le moment pour petit chat de prévenir Chatoune (moment difficile puisque régulier) qu'elle a oublié la bouteille d'eau et qu'elle ne sait pas comment elle a fait car elle était persuadée que... Patati patata... Enfin si, en fait, elle l'a oublié dans le congélateur! Oui, elle voulait qu'elle soit bien fraîche! Bref, petit épisode terminé, Fanny se dit qu'elle ne se plaindra pas de soif de la journée. Nous arrivons à Amaicha del Valle, le village juste avant Tafi del Valle. Le paysage est magique et dans ces régions il y a 4 micro climats. Super drôle de savoir que si ici il ne pleut que 4 jours par ans, de l'autre côté de la montagne il pleut tout le temps ! Deux autostoppeurs sont déjà là, nous n'avons plus qu'à nous mettre plus loin ! Mais avant tout, vient le petit moment de douceur de cette journée. Tandis que nous sommes près d'une station service, nous voyons un petit stand artisanal qui vend pleins de produits dont des confitures, du fromage, de la dulce de leche, etc. Fanny étant fana de dulce de leche demande au petit mec du stand le prix d'un pot : 25 pesos. Pas grand chose mais bon pas indispensable et puis on va pas se trimballer avec ça tout le chemin. Maté en main, les filles repartent sur la route quand le vendeur interpelle Fanny :
"Niña ! Toma, guardatelo para el camino" (tient, garde le pour la route!) lui dit il en lui tendant un énorme pot de dulce de leche.
"De verdad ? Ay pero muchas gracias...." (Pour de vrai ? Anh, merci beaucoup) s'empresse de répondre Fanny avec un grand sourire.
Petit chat n'en revient pas ! Toute chose par tant de gentillesse... Sa sœur lui dit "qu'il t'a kiffé bébé" tandis qu'elle continue, la petite, de se répéter que "c'est trop gentil, que non mais tu trouves pas que c'est fou ?"
Nous nous mettons à l'ombre, mangeons un fruit par ce qu'il est déjà plus de 14h et sortons le pouce lorsque l'on entend une voiture. Nous sommes plus loin que les deux autostoppeurs mais par chance ce sont deux mecs ! Conclusion, nous aurons forcément plus de chance ! Oui, car s'il est plus facile pour un mec de voyager partout, tout seul, en stop, à deux, c'est plus difficile. Nous attendons... Et l'effet d'attente cause parfois des dégâts mentaux ! Ahah, non je rigole mais c'est vrai qu'avec la fatigue il est possible de délirer assez facilement. Julie joue à Candy Crush (pour changer) tandis que Fanny a la parlotte : "bon les gars vous êtes bien mignons mais nous on s'en fou un peu des bécanes, nous on veux une voiture!" ; "oh bah mon chat, t'en a une jolie bécane mais elle est un peu pourrie quand même"... Julie rigole en entendant sa sœur parler des motos dans son coin et parfois, aussi, chanter à tu tête "j'ai perdu la têteuh, depuis que j'ai vu suzeteuh" ou bien "je ferai le tooour du mondeuh.... Tilali lali lala..." En pensant à la jolie Mam, la maman de Paul. Bref, finalement une camionnette de la poste finit par s'arrêter gentiment (on a en effet eu plus de chance que les deux mecs) et qui nous emmène jusqu'à Tafi del Valle. La route est encore une fois plus qu'exceptionnelle, vraiment ! Nous apprenons en chemin qu'il va y avoir une grève de bus demain dans le coin et que les routes seront bloquées. Merde, nous avions prévu de rester une nuit à Tafi avant de repartir à Tucuman demain pour prendre le bus direction Buenos Aires. Bon, il va falloir changer les plans et partir direct à 'Tucuman. Alors.. Nous arrivons au village et la première chose à faire est de chercher à manger puisqu'il est presque 16h et nous avons faim. Achat de quelques petites tomates, carottes et raisins, trois petites empanadas chacunes (maman je te vois déjà sourire en te moquant de moi qui dit le mot "petit" deux fois par ligne!) et nous nous remettons à marcher tout en mangeant... Et à tendre le pouce quand chaque voiture passe ! Nous apprécions en même temps la beauté du paysage. Il fait en effet beaucoup plus frais ici et la végétation est très différente ! Magnifique ! Une voiture s'arrête... Elle ne va pas jusqu'à Tucuman mais peu nous laisser quelques kilomètres plus loin, sur la route, près d'une station service. Ok, c'est parti ! Troisième stop de la journée, il est plus de 16h. Nous arrivons à la station service et en face se trouve une école. Nous observons donc la sortie des classes avec les enfants qui rentrent chez eux, habillés de leur uniforme. La même action se répète pour la 4ème fois de la journée et nous attendons en espérant trouver quelqu'un... Et en s'émerveillant de la beauté du paysage qui diffère, encore et toujours, de tous les autres. Une voiture, relativement virile, s'arrête. Relativement virile puisqu'il y avait deux mecs dedans. Nous ne voulions pas, par principe, monter dans une voiture de deux hommes... On ne sait jamais ! Cela dit nous nous sommes senties en confiance et ce n'était pas le genre à nous klaxonner et nous faire des appels de phares sinon plutôt à avoir une petite famille. Bref, au moment de s'installer nous nous rendons compte qu'il y en a un troisième, plus jeune assis à l'arrière. Au bout de deux minutes de voyage, la bonne intuition de 'Fanny se révèle être la bonne malgré la légère inquiétude de Julie qui pense aux conseils de sa maman. Mauro et Gustavo s'avèrent être curieux, attentifs, généreux, bienveillants et tellement gentils... Nous discutons de tout et de rien et adorons leur manière de voir les choses. Ils sont adorables, vraiment. C'est à ce moment qu'il nous font par de la grève générale qu'il y a dans toute l'argentine et pas seulement dans la région de Tucuman. De la pointe de l'argentine jusqu'à la capitale, aucun bus ne circulera. "Quoi ???" Dit Julie les yeux grand ouverts. Notre Julie qui n'aime pas les imprévus est comblée. L'idée est donc d'aller à la station direct en arrivant pour pouvoir partir ce soir, et échanger nos billets ! Nos amis nous propose de nous déposer à la station pour s'assurer de notre sécurité et savoir que nous sommes en chemin. Nous réussissons à échanger nos billets 10 minutes avant le départ du bus ! Facebook donné à nos deux super conducteurs qui nous ont traité comme si nous étions leurs filles, un bonheur. Nous voilà donc dans le bus, parées, prêtés à découvrir la capitale. Un petit repas nous attend très équilibré donc nous sommes aux anges, il y a couvertures, coussins et un siège qui s'allonge carrément. Reste à savoir si nous allons arrivé demain à l'heure prévue ou beaucoup plus tard à Buenos puisque cette grève nationale bloque l'entrée dans la ville...
Nouvelle journée ! Réveil en douceur avec Asgeir, chanteur islandais que je vous conseille vivement, pour, encore une fois, ne pas louper le petit déjeuner. Et quel petit déjeuner ! Du luxe ! Du pain, des céréales, de la dulce de leche, de la confiture de tomate (bon Fanny n'a pas goûté et Julie n'a pas trouvé ça terrible !), etc... Bref c'était parfait ! On ne change pas les bonnes et seules habitudes que nous et partons faire nos sacs. S'ensuit une session Skype pour Fanny avec sa belle copine Caro qu'elle n'avait pas "vu" depuis longtemps tandis que Julie s'attable, encore et toujours, pour démêler sa pelote de laine. On récupère le linge encore mouillé, on vérifie deux trois trucs et... Let´s go. Il est 12h40 lorsque nous commençons à faire du stop. Cela fait plusieurs jours que nous voyageons en stop et nous commençons à connaître les règles, les techniques et à nous habituer à ce mode de voyage. Plutôt fatiguant, il faut savoir une règle importante : si des autostoppeurs sont déjà présent, il faut toujours aller plus loin qu'eux sur la route, de sorte à ne pas leur piquer leur place. Vous verrez cela dit plus tard que cela ne veux pas dire qu'ils auront plus de chance! L'autre réflexe, surtout en Argentine, est de se mettre à l'ombre ; oui car quand il fait 32 degré, il faut prévoir le coup. "Oh mais il y a beaucoup de trafic dit donc!" Lance ironiquement Julie au bout de quelques minutes avant de demander à sa sœur : "Tu as bien pris la gourde chat ?" Sachant qu'avec la petite, tout peut avoir des pattes, même les objets les plus incongrus. "T'inquiète bébé je l'ai, je l'ai même lavé et remplie avec de l'eau bien fraîche, elle est dans mon sac!" À peine le temps de dire ouf -si on considère qu'un ouf dure 10 bonnes minutes- que s'arrête une voiture. Ce gentil monsieur ne va pas jusqu'à Tafi del Valle, là où nous voulons aller mais au village juste avant. Ok, on prend, on trouvera quelqu'un d'autre sur la route ! Génial ! Nous papotons le long du chemin avec ce professeur d'histoire de la province de Tucuman, sur sud de les province de Salta et c'est super intéressant. Fanny n'arrête pas de répéter qu'elle adore le stop pour ça : pour la diversité des personnes que les deux sœurs rencontrent, de tous âges, tous niveaux sociaux, et surtout des locaux! Expérience formidable! N'empêche qu'il fait chaud dans la voiture et qu'il faut maintenant se désaltérer. Pas de problème, la petite bouteille d'eau fraîche va tomber à pic ! Enfin... Si elle avait été dans le sac ça aurait été mieux ! Car oui, petit chat avait beau être persuadée, aucune bouteille à l'horizon! Et c'est le moment pour petit chat de prévenir Chatoune (moment difficile puisque régulier) qu'elle a oublié la bouteille d'eau et qu'elle ne sait pas comment elle a fait car elle était persuadée que... Patati patata... Enfin si, en fait, elle l'a oublié dans le congélateur! Oui, elle voulait qu'elle soit bien fraîche! Bref, petit épisode terminé, Fanny se dit qu'elle ne se plaindra pas de soif de la journée. Nous arrivons à Amaicha del Valle, le village juste avant Tafi del Valle. Le paysage est magique et dans ces régions il y a 4 micro climats. Super drôle de savoir que si ici il ne pleut que 4 jours par ans, de l'autre côté de la montagne il pleut tout le temps ! Deux autostoppeurs sont déjà là, nous n'avons plus qu'à nous mettre plus loin ! Mais avant tout, vient le petit moment de douceur de cette journée. Tandis que nous sommes près d'une station service, nous voyons un petit stand artisanal qui vend pleins de produits dont des confitures, du fromage, de la dulce de leche, etc. Fanny étant fana de dulce de leche demande au petit mec du stand le prix d'un pot : 25 pesos. Pas grand chose mais bon pas indispensable et puis on va pas se trimballer avec ça tout le chemin. Maté en main, les filles repartent sur la route quand le vendeur interpelle Fanny :
"Niña ! Toma, guardatelo para el camino" (tient, garde le pour la route!) lui dit il en lui tendant un énorme pot de dulce de leche.
"De verdad ? Ay pero muchas gracias...." (Pour de vrai ? Anh, merci beaucoup) s'empresse de répondre Fanny avec un grand sourire.
Petit chat n'en revient pas ! Toute chose par tant de gentillesse... Sa sœur lui dit "qu'il t'a kiffé bébé" tandis qu'elle continue, la petite, de se répéter que "c'est trop gentil, que non mais tu trouves pas que c'est fou ?"
Nous nous mettons à l'ombre, mangeons un fruit par ce qu'il est déjà plus de 14h et sortons le pouce lorsque l'on entend une voiture. Nous sommes plus loin que les deux autostoppeurs mais par chance ce sont deux mecs ! Conclusion, nous aurons forcément plus de chance ! Oui, car s'il est plus facile pour un mec de voyager partout, tout seul, en stop, à deux, c'est plus difficile. Nous attendons... Et l'effet d'attente cause parfois des dégâts mentaux ! Ahah, non je rigole mais c'est vrai qu'avec la fatigue il est possible de délirer assez facilement. Julie joue à Candy Crush (pour changer) tandis que Fanny a la parlotte : "bon les gars vous êtes bien mignons mais nous on s'en fou un peu des bécanes, nous on veux une voiture!" ; "oh bah mon chat, t'en a une jolie bécane mais elle est un peu pourrie quand même"... Julie rigole en entendant sa sœur parler des motos dans son coin et parfois, aussi, chanter à tu tête "j'ai perdu la têteuh, depuis que j'ai vu suzeteuh" ou bien "je ferai le tooour du mondeuh.... Tilali lali lala..." En pensant à la jolie Mam, la maman de Paul. Bref, finalement une camionnette de la poste finit par s'arrêter gentiment (on a en effet eu plus de chance que les deux mecs) et qui nous emmène jusqu'à Tafi del Valle. La route est encore une fois plus qu'exceptionnelle, vraiment ! Nous apprenons en chemin qu'il va y avoir une grève de bus demain dans le coin et que les routes seront bloquées. Merde, nous avions prévu de rester une nuit à Tafi avant de repartir à Tucuman demain pour prendre le bus direction Buenos Aires. Bon, il va falloir changer les plans et partir direct à 'Tucuman. Alors.. Nous arrivons au village et la première chose à faire est de chercher à manger puisqu'il est presque 16h et nous avons faim. Achat de quelques petites tomates, carottes et raisins, trois petites empanadas chacunes (maman je te vois déjà sourire en te moquant de moi qui dit le mot "petit" deux fois par ligne!) et nous nous remettons à marcher tout en mangeant... Et à tendre le pouce quand chaque voiture passe ! Nous apprécions en même temps la beauté du paysage. Il fait en effet beaucoup plus frais ici et la végétation est très différente ! Magnifique ! Une voiture s'arrête... Elle ne va pas jusqu'à Tucuman mais peu nous laisser quelques kilomètres plus loin, sur la route, près d'une station service. Ok, c'est parti ! Troisième stop de la journée, il est plus de 16h. Nous arrivons à la station service et en face se trouve une école. Nous observons donc la sortie des classes avec les enfants qui rentrent chez eux, habillés de leur uniforme. La même action se répète pour la 4ème fois de la journée et nous attendons en espérant trouver quelqu'un... Et en s'émerveillant de la beauté du paysage qui diffère, encore et toujours, de tous les autres. Une voiture, relativement virile, s'arrête. Relativement virile puisqu'il y avait deux mecs dedans. Nous ne voulions pas, par principe, monter dans une voiture de deux hommes... On ne sait jamais ! Cela dit nous nous sommes senties en confiance et ce n'était pas le genre à nous klaxonner et nous faire des appels de phares sinon plutôt à avoir une petite famille. Bref, au moment de s'installer nous nous rendons compte qu'il y en a un troisième, plus jeune assis à l'arrière. Au bout de deux minutes de voyage, la bonne intuition de 'Fanny se révèle être la bonne malgré la légère inquiétude de Julie qui pense aux conseils de sa maman. Mauro et Gustavo s'avèrent être curieux, attentifs, généreux, bienveillants et tellement gentils... Nous discutons de tout et de rien et adorons leur manière de voir les choses. Ils sont adorables, vraiment. C'est à ce moment qu'il nous font par de la grève générale qu'il y a dans toute l'argentine et pas seulement dans la région de Tucuman. De la pointe de l'argentine jusqu'à la capitale, aucun bus ne circulera. "Quoi ???" Dit Julie les yeux grand ouverts. Notre Julie qui n'aime pas les imprévus est comblée. L'idée est donc d'aller à la station direct en arrivant pour pouvoir partir ce soir, et échanger nos billets ! Nos amis nous propose de nous déposer à la station pour s'assurer de notre sécurité et savoir que nous sommes en chemin. Nous réussissons à échanger nos billets 10 minutes avant le départ du bus ! Facebook donné à nos deux super conducteurs qui nous ont traité comme si nous étions leurs filles, un bonheur. Nous voilà donc dans le bus, parées, prêtés à découvrir la capitale. Un petit repas nous attend très équilibré donc nous sommes aux anges, il y a couvertures, coussins et un siège qui s'allonge carrément. Reste à savoir si nous allons arrivé demain à l'heure prévue ou beaucoup plus tard à Buenos puisque cette grève nationale bloque l'entrée dans la ville...
Mardi 8 avril
Nous ouvrons les yeux dans notre jolie lit matrimonial, ahah, grâce au réveil encore une fois. Fanny n'a pas très bien dormi à cause d'une allergie tandis que Julie a dormi comme un bébé. Encore une fois il faut refaire les sacs (opération qui se renouvelle absolument tous les jours), faire le Check out et aller prendre le petit déjeuner. Achat de fruit et d'un peu de yaourt pour accompagner le pain, et bien sur le maté est toujours d'actualité. Le petit déjeuner englouti, il est l'heure d'aller mettre le pouce en avant. Oui, nous sommes reparties pour une journée de stop. Le trafic se fait rare et la grande décide de sortir son tricot tandis que la petite guette la route. Nous attendons 10 minutes avant de trouver une voiture... Nous avons énormément de chance car en général les voitures s'arrêtent plutôt facilement. Et nous voilà parties, avec Ruben et Nelly, un couple argentin d’une soixantaine d'année, qui voyagent dans le nord de l'argentine depuis Buenos Aires. Autant dire que c'est un super stop puisque nous sommes dans un 4x4 hyper confortable - ce qui est très agréable vu les routes qui tournicotent et le chemin en terre - avec un couple qui découvre la région et donc qui s'arrêtent aux villages que nous voulions voir et aux miradors, le bonheur. Nous sommes aussi super contentes que ce couple ne nous obligent pas à répéter la même chose que nous répétons à chaque stop. Car oui, les mêmes question fusent toujours lorsque nous montons dans une voiture ce qui nous obligent régulièrement à parler de notre parcours, de notre motivation à partir, de ce qu'en pensent nos parents, etc. Dans la voiture ça papote de tout et de rien, c'est très agréable. À chaque village nous descendons pour faire un petit tour et prendre une petite photo ; aux miradors Fanny grimpe voir la vue avec Ruben tandis que Nelly et Julie restent dans la voiture : il fait 32 degrés pour tout vous dire. La vue est incroyable encore, tout le long du chemin. Nous ne pensions pas pouvoir être encore aussi surprise après avec avoir traverser le sud-lipez en Bolivie ; nous avions peur d'être blazées. Finalement, nous restons bouche bée devant tant de couleurs, de diversité, de paysages impressionnant. Quel plaisir ! Nous arrivons à destination vers 15h, et nous dirigeons vers une auberge très sympa : cuisine, machine à laver, eau chaude.... C'est parfait ! On enfile une paire de tongs et on va manger car nous avons faim et le petit déjeuner est loin. On se pose sur la place, en terrasse et commandons des spécialités locales : ici c'est empanadas et humitas. Un peu léger comme déjeuner pour nous qui avons faim donc on enchaine avec.... Un cornet de boules à la dulce de luche, hummm... On se balade dans les marchés artisanaux, en se disant que ce soir on s'achète une bonne bouteille de vin. Oui, la région de cafayate est remplie de vignes ! Bonheur ! On rentre à l'auberge car il est déjà tard et on se pose dans le patio... Fanny regarde les universités de la capitale tandis que 'Julie démêle sa pelote de laine. Nous rencontrons une adorable uruguayenne, Marianna, qui aide Julie. Puis se joint à la conversation un gentil breton, Cédric. C'est bientôt l'heure de la douche qui fait toujours autant de bien et de faire une machine. Vous savez le plaisir que c'est de ne pas laver ses affaire à la main, d'avoir du linge essoré et surtout qui sent bon la vrai lessive ? Fanny est aux anges ! La soirée continue et nous partons acheter de quoi dîner. La soirée commence : on prépare le dîner, on met de la musique, et on boit un verre. Ce soir se sera petit riz, thon, carottes, oignons et graines de lin... Excellent! Tout cela en compagnie de notre poto 'Cédric avec qui on rigole bien. Nos "petits suisses" nous rejoignent à l'hostal pour boire un verre et nous partons sur la place principale en papotant. Dernière fois que nous voyons Lino qui rentre en suisse dans une semaine ; quand aux trois autres nous les retrouverons à 'Córdoba. Il est plutôt tard et le peu de sommeil se fait sentir... Retour à l'auberge, bonne nuit les petits !
Nous ouvrons les yeux dans notre jolie lit matrimonial, ahah, grâce au réveil encore une fois. Fanny n'a pas très bien dormi à cause d'une allergie tandis que Julie a dormi comme un bébé. Encore une fois il faut refaire les sacs (opération qui se renouvelle absolument tous les jours), faire le Check out et aller prendre le petit déjeuner. Achat de fruit et d'un peu de yaourt pour accompagner le pain, et bien sur le maté est toujours d'actualité. Le petit déjeuner englouti, il est l'heure d'aller mettre le pouce en avant. Oui, nous sommes reparties pour une journée de stop. Le trafic se fait rare et la grande décide de sortir son tricot tandis que la petite guette la route. Nous attendons 10 minutes avant de trouver une voiture... Nous avons énormément de chance car en général les voitures s'arrêtent plutôt facilement. Et nous voilà parties, avec Ruben et Nelly, un couple argentin d’une soixantaine d'année, qui voyagent dans le nord de l'argentine depuis Buenos Aires. Autant dire que c'est un super stop puisque nous sommes dans un 4x4 hyper confortable - ce qui est très agréable vu les routes qui tournicotent et le chemin en terre - avec un couple qui découvre la région et donc qui s'arrêtent aux villages que nous voulions voir et aux miradors, le bonheur. Nous sommes aussi super contentes que ce couple ne nous obligent pas à répéter la même chose que nous répétons à chaque stop. Car oui, les mêmes question fusent toujours lorsque nous montons dans une voiture ce qui nous obligent régulièrement à parler de notre parcours, de notre motivation à partir, de ce qu'en pensent nos parents, etc. Dans la voiture ça papote de tout et de rien, c'est très agréable. À chaque village nous descendons pour faire un petit tour et prendre une petite photo ; aux miradors Fanny grimpe voir la vue avec Ruben tandis que Nelly et Julie restent dans la voiture : il fait 32 degrés pour tout vous dire. La vue est incroyable encore, tout le long du chemin. Nous ne pensions pas pouvoir être encore aussi surprise après avec avoir traverser le sud-lipez en Bolivie ; nous avions peur d'être blazées. Finalement, nous restons bouche bée devant tant de couleurs, de diversité, de paysages impressionnant. Quel plaisir ! Nous arrivons à destination vers 15h, et nous dirigeons vers une auberge très sympa : cuisine, machine à laver, eau chaude.... C'est parfait ! On enfile une paire de tongs et on va manger car nous avons faim et le petit déjeuner est loin. On se pose sur la place, en terrasse et commandons des spécialités locales : ici c'est empanadas et humitas. Un peu léger comme déjeuner pour nous qui avons faim donc on enchaine avec.... Un cornet de boules à la dulce de luche, hummm... On se balade dans les marchés artisanaux, en se disant que ce soir on s'achète une bonne bouteille de vin. Oui, la région de cafayate est remplie de vignes ! Bonheur ! On rentre à l'auberge car il est déjà tard et on se pose dans le patio... Fanny regarde les universités de la capitale tandis que 'Julie démêle sa pelote de laine. Nous rencontrons une adorable uruguayenne, Marianna, qui aide Julie. Puis se joint à la conversation un gentil breton, Cédric. C'est bientôt l'heure de la douche qui fait toujours autant de bien et de faire une machine. Vous savez le plaisir que c'est de ne pas laver ses affaire à la main, d'avoir du linge essoré et surtout qui sent bon la vrai lessive ? Fanny est aux anges ! La soirée continue et nous partons acheter de quoi dîner. La soirée commence : on prépare le dîner, on met de la musique, et on boit un verre. Ce soir se sera petit riz, thon, carottes, oignons et graines de lin... Excellent! Tout cela en compagnie de notre poto 'Cédric avec qui on rigole bien. Nos "petits suisses" nous rejoignent à l'hostal pour boire un verre et nous partons sur la place principale en papotant. Dernière fois que nous voyons Lino qui rentre en suisse dans une semaine ; quand aux trois autres nous les retrouverons à 'Córdoba. Il est plutôt tard et le peu de sommeil se fait sentir... Retour à l'auberge, bonne nuit les petits !
Lundi 7 avril
Tututut tututut tututut....que se passe t'il ? C'est quoi ça ? Et merde, il est 8h du mat et c'est déjà le réveil. Pas le choix, ce matin on doit partir mais c'est pas pour autant que c'est simple puisqu'on a plus l'habitude de se faire réveiller ainsi. Chatoune ouvre l'œil et hésité à se rendormir mais la, il faut vraiment se lever. Un bisou à petit chat et on se tire du lit. Une petite douche et on prépare le petit dej alors que tout le monde dort encore. Des bons œufs brouillés, du raisin et des petites pâtisseries, de quoi prendre des forces pour la journée à venir. La bonne nouvelle du matin : notre colis de Bolivie est déjà à Alençon city. Pour tout dire, on y croyait pas, la fiabilité de la poste étant toute relative et puis ayant mis des feuilles de coca dans notre paquet, on craignait aussi un peu la douane. Bref, c'est pourtant chose faite et ce en un temps records de deux semaines !!! Youpi, on a donc le droit à un petit coup de fil de mamounette qui est toute excitée du contenu de ce petit (enfin pas mal gros quand même) paquet. On est trop contentes qu'ils puissent avoir eux aussi un petit bout de nous. Bon par contre, le paquet d'Alaska et les cartes postales du Mexique sont toujours dans la nature..affaire à suivre.
Nous voilà donc parties, sac à dos sur le dos, un bisou à nos suisses qui font le même chemin que nous mais en voiture et surtout à Manu qu'on ne reverra pas. Rendez vous moules frites pris à Bruxelles ! On se dirige vers la place pour changer des dollars avant d'aller acheter nos billets de bus pour buenos aires. Une bonne marche tout de même, nos sacs pèsent et le soleil cogne, résultat : on est en nage dès le matin. Une fois les billets retirés : c'est parti pour le stop. On veut rejoindre la ville de Cachi (3 à 4 heures de Salta) et il nous faut d'abord sortir de la ville pour avoir une chance de trouver une voiture qui s'y rend. On se poste donc à une station service et un taxi nous emmène gratuitement et gentiment à la sortie de la ville. Bon c'est pas tout, mais c'est par où? On mène l'enquête et on se poste à la sortie du rond point sur la route de Cachi. Le soucis, c'est que on est entre l'entrée de l'autoroute et juste après un rond point et que pour que les voitures s'arrêtent c'est pas gagné. On commence vite à se demander si on va pouvoir y arriver car on doit de la possibilité de pouvoir s'arrêter à un endroit pareil. Mais bon, maintenant qu'on est la, on est la et on a plus trop le choix que de tendre le pouce et d'attendre. À chaque fois cela nous paraît durer des heures, avec la chaleur et le bras qui fatigue, mais au final on trouve un gentil conducteur Mattias qui ne va pas à Cachi mais peut nous avancer jusqu'à l'embranchement vers la ville. Agréable et simple, on fait une bonne demi heure de trajet avec lui, parlant de tout de rien et il nous dépose la où nous devrions trouver le plus de voitures, sur la route de Cachi. Le temps de manger une petite banane et boire un petit maté et on trouve un autre chauffeur. Carlos est policier à Cachi et, après avoir passé le week end à Salta, il rentre chez lui. Au top, en plus il avait pas envie de faire la route seul nous dit il, et il a l'habitude de prendre des autostoppeurs. Nous voilà donc parti pour 2h30 de route aux paysages les plus envoûtants les uns que les autres. Oui la route est une des raisons majeures de notre périple autour de Salta puisque c'est à travers une ville aux milles couleurs, un parc national bourré de cactus,qu'on roule. Fanny, tout en discutant avec Carlos (Julie se sentant un peu malade avec tous ces tournants de route), est en mission reporter photographe. C'est très beau et Carlos est vraiment gentil, il nous propose même de nous emmener à un mirador où on peut avoir une jolie vue sur la ville avant de nous déposer dans le centre. On le remercie pour sa gentillesse et si on a le moindre soucis, direction le commissariat, notre ami policier est la. Il nous faut maintenant donc trouver une auberge et après avoir attendu 45 minutes la réceptionniste, on découvre une petite chambre double pas chère et avec petit déjeuner : jackpot on prend ! Une petite douche et nous voilà déjà réparties à l'assaut de la ville, super mignonne et paisible, on s'y sent bien. On grimpe vers le cimetière pour admirer la nuit tomber et une jolie vue à nouveau sur la ville. En se baladant autour de la place, voilà qu'on tombe par hasard sur nos amis suisses qui viennent d'arriver en voiture. Au top, on se donne rendez vous pour un dîner tous ensemble. Juste le temps de repérer un resto pas cher et nous voilà tous les six à rire autour d'une grande table avant de se faire un petit jeu de cartes. Soirée simple mais tous ensemble, ça fait du bien ! Merde, il est déjà minuit, nous qui voulions nous coucher tôt, on file donc à l'auberge sous la couette pour essayer un peu de récupérer tout de même !
Tututut tututut tututut....que se passe t'il ? C'est quoi ça ? Et merde, il est 8h du mat et c'est déjà le réveil. Pas le choix, ce matin on doit partir mais c'est pas pour autant que c'est simple puisqu'on a plus l'habitude de se faire réveiller ainsi. Chatoune ouvre l'œil et hésité à se rendormir mais la, il faut vraiment se lever. Un bisou à petit chat et on se tire du lit. Une petite douche et on prépare le petit dej alors que tout le monde dort encore. Des bons œufs brouillés, du raisin et des petites pâtisseries, de quoi prendre des forces pour la journée à venir. La bonne nouvelle du matin : notre colis de Bolivie est déjà à Alençon city. Pour tout dire, on y croyait pas, la fiabilité de la poste étant toute relative et puis ayant mis des feuilles de coca dans notre paquet, on craignait aussi un peu la douane. Bref, c'est pourtant chose faite et ce en un temps records de deux semaines !!! Youpi, on a donc le droit à un petit coup de fil de mamounette qui est toute excitée du contenu de ce petit (enfin pas mal gros quand même) paquet. On est trop contentes qu'ils puissent avoir eux aussi un petit bout de nous. Bon par contre, le paquet d'Alaska et les cartes postales du Mexique sont toujours dans la nature..affaire à suivre.
Nous voilà donc parties, sac à dos sur le dos, un bisou à nos suisses qui font le même chemin que nous mais en voiture et surtout à Manu qu'on ne reverra pas. Rendez vous moules frites pris à Bruxelles ! On se dirige vers la place pour changer des dollars avant d'aller acheter nos billets de bus pour buenos aires. Une bonne marche tout de même, nos sacs pèsent et le soleil cogne, résultat : on est en nage dès le matin. Une fois les billets retirés : c'est parti pour le stop. On veut rejoindre la ville de Cachi (3 à 4 heures de Salta) et il nous faut d'abord sortir de la ville pour avoir une chance de trouver une voiture qui s'y rend. On se poste donc à une station service et un taxi nous emmène gratuitement et gentiment à la sortie de la ville. Bon c'est pas tout, mais c'est par où? On mène l'enquête et on se poste à la sortie du rond point sur la route de Cachi. Le soucis, c'est que on est entre l'entrée de l'autoroute et juste après un rond point et que pour que les voitures s'arrêtent c'est pas gagné. On commence vite à se demander si on va pouvoir y arriver car on doit de la possibilité de pouvoir s'arrêter à un endroit pareil. Mais bon, maintenant qu'on est la, on est la et on a plus trop le choix que de tendre le pouce et d'attendre. À chaque fois cela nous paraît durer des heures, avec la chaleur et le bras qui fatigue, mais au final on trouve un gentil conducteur Mattias qui ne va pas à Cachi mais peut nous avancer jusqu'à l'embranchement vers la ville. Agréable et simple, on fait une bonne demi heure de trajet avec lui, parlant de tout de rien et il nous dépose la où nous devrions trouver le plus de voitures, sur la route de Cachi. Le temps de manger une petite banane et boire un petit maté et on trouve un autre chauffeur. Carlos est policier à Cachi et, après avoir passé le week end à Salta, il rentre chez lui. Au top, en plus il avait pas envie de faire la route seul nous dit il, et il a l'habitude de prendre des autostoppeurs. Nous voilà donc parti pour 2h30 de route aux paysages les plus envoûtants les uns que les autres. Oui la route est une des raisons majeures de notre périple autour de Salta puisque c'est à travers une ville aux milles couleurs, un parc national bourré de cactus,qu'on roule. Fanny, tout en discutant avec Carlos (Julie se sentant un peu malade avec tous ces tournants de route), est en mission reporter photographe. C'est très beau et Carlos est vraiment gentil, il nous propose même de nous emmener à un mirador où on peut avoir une jolie vue sur la ville avant de nous déposer dans le centre. On le remercie pour sa gentillesse et si on a le moindre soucis, direction le commissariat, notre ami policier est la. Il nous faut maintenant donc trouver une auberge et après avoir attendu 45 minutes la réceptionniste, on découvre une petite chambre double pas chère et avec petit déjeuner : jackpot on prend ! Une petite douche et nous voilà déjà réparties à l'assaut de la ville, super mignonne et paisible, on s'y sent bien. On grimpe vers le cimetière pour admirer la nuit tomber et une jolie vue à nouveau sur la ville. En se baladant autour de la place, voilà qu'on tombe par hasard sur nos amis suisses qui viennent d'arriver en voiture. Au top, on se donne rendez vous pour un dîner tous ensemble. Juste le temps de repérer un resto pas cher et nous voilà tous les six à rire autour d'une grande table avant de se faire un petit jeu de cartes. Soirée simple mais tous ensemble, ça fait du bien ! Merde, il est déjà minuit, nous qui voulions nous coucher tôt, on file donc à l'auberge sous la couette pour essayer un peu de récupérer tout de même !
Dimanche 6 avril
Petit chat reprend l'écriture du jour vu que les deux sœurs ont décidé qu'il était préférable de faire un jour sur deux ! Cela dit, la nuit à été courte et ce n'est pas avec un grand entrain qu'elle se met à écrire. Le réveil est un peu difficile mais nous ne nous décourageons pas : direction le supermarché pour un déjeuner! Pas de petit dej ce matin, nous achetons des fruits, des légumes, du riz et des œufs : un repas sain, il n'y a que ça de vrai. Fanny nettoie les fruits tandis que Julie se lance dans la confection d’un riz au lait. Nous nous posons ensuite en terrasse, en compagnie de notre trentenaire belge, Manu, qu'on adore ! Il nous fait rire et c'est quelqu'un de très simple ! Julie s'en va prendre une douche (il était temps ! Rires!) pendant que Fanny papote avec nos amis suisses. Petit moment simple et sympa! Tandis que la grande se lance alors dans la machine à la main (bonheur), la petite se demande quand est ce qu'elle va avoir la force de bouger ses petites fesses de la chaise. Une petite douche plus tard c'est au tour de petit chat d'étendre la machine et nous nous lançons dans la confection d'un citron chaud. Pour tout vous dire la journée passe très vite et nous ne faisons rien de spécial ! Et ce dimanche tranquille donne envie aux deux bébés de dire bonjour à leur petits parents. Session Skype avec Maman et Paul, qui n'hésitent pas une seconde à interrompre leur film - il paraît que de toute façon il était trop long ! - , super sympa et plutôt drôle. Puis avec le petit Papa, c'est toujours aussi génial de partager autant. Bref, honnêtement c'est le bonheur ! Nous sommes déjà en fin de journée et nous nous mettons à préparer nos sacs puisque demain nous partons de salta. Oui, nous ne pensions rester que deux jours maximum et finalement nous sommes restés beaucoup plus. Cette ambiance familiale et simple nous a poussée à profiter de nos soirées, de nos amis, et finalement de ne pas nous reposer ! Bref, il est quand même l'heure de faire un petit tour non ? Nous embarquons Manu avec nous et faisons des petites courses pour ce soir : encore très sain ce repas !!! Petite balade dans la ville illuminée et achat des billets de bus pour Buenos Aires, le seul bus que nous comptons prendre pendant ce mois. Retour à la maison - euh, à l'auberge - à la fraîche et préparation du dîner. "Ce soir, on se couche tôt !" S'étaient dit les petits chats au levé puisqu'une journée de stop nous attendais ! Que neni, il est déjà 22h30 et nous avons à peine commencé à préparer le dîner. Notre super salade faite, le maté de petit chat en main, nous apprécions un agréable dîner tous les trois. Nous papotons ensuite tous ensemble et la soirée passe vite... Il est autour de 1h lorsque nous filons au lit, nos petits yeux se fermant tous seuls.
Petit chat reprend l'écriture du jour vu que les deux sœurs ont décidé qu'il était préférable de faire un jour sur deux ! Cela dit, la nuit à été courte et ce n'est pas avec un grand entrain qu'elle se met à écrire. Le réveil est un peu difficile mais nous ne nous décourageons pas : direction le supermarché pour un déjeuner! Pas de petit dej ce matin, nous achetons des fruits, des légumes, du riz et des œufs : un repas sain, il n'y a que ça de vrai. Fanny nettoie les fruits tandis que Julie se lance dans la confection d’un riz au lait. Nous nous posons ensuite en terrasse, en compagnie de notre trentenaire belge, Manu, qu'on adore ! Il nous fait rire et c'est quelqu'un de très simple ! Julie s'en va prendre une douche (il était temps ! Rires!) pendant que Fanny papote avec nos amis suisses. Petit moment simple et sympa! Tandis que la grande se lance alors dans la machine à la main (bonheur), la petite se demande quand est ce qu'elle va avoir la force de bouger ses petites fesses de la chaise. Une petite douche plus tard c'est au tour de petit chat d'étendre la machine et nous nous lançons dans la confection d'un citron chaud. Pour tout vous dire la journée passe très vite et nous ne faisons rien de spécial ! Et ce dimanche tranquille donne envie aux deux bébés de dire bonjour à leur petits parents. Session Skype avec Maman et Paul, qui n'hésitent pas une seconde à interrompre leur film - il paraît que de toute façon il était trop long ! - , super sympa et plutôt drôle. Puis avec le petit Papa, c'est toujours aussi génial de partager autant. Bref, honnêtement c'est le bonheur ! Nous sommes déjà en fin de journée et nous nous mettons à préparer nos sacs puisque demain nous partons de salta. Oui, nous ne pensions rester que deux jours maximum et finalement nous sommes restés beaucoup plus. Cette ambiance familiale et simple nous a poussée à profiter de nos soirées, de nos amis, et finalement de ne pas nous reposer ! Bref, il est quand même l'heure de faire un petit tour non ? Nous embarquons Manu avec nous et faisons des petites courses pour ce soir : encore très sain ce repas !!! Petite balade dans la ville illuminée et achat des billets de bus pour Buenos Aires, le seul bus que nous comptons prendre pendant ce mois. Retour à la maison - euh, à l'auberge - à la fraîche et préparation du dîner. "Ce soir, on se couche tôt !" S'étaient dit les petits chats au levé puisqu'une journée de stop nous attendais ! Que neni, il est déjà 22h30 et nous avons à peine commencé à préparer le dîner. Notre super salade faite, le maté de petit chat en main, nous apprécions un agréable dîner tous les trois. Nous papotons ensuite tous ensemble et la soirée passe vite... Il est autour de 1h lorsque nous filons au lit, nos petits yeux se fermant tous seuls.
Samedi 5 avril
Ce matin, réveil plutôt calme et en douceur vers 10h. On se rend tout de même compte qu'on a sacrément changé de rythme avec l'argentine puisque se coucher tôt signifie désormais se coucher vers 2h. Sans s'en rendre compte on a adopté le rythme tardif et fêtard des argentins mais bon ça nous va plutôt bien. Oui bon, on est pas toutes fraîches ce matin malgré une soirée plus calme tout de même. On prend un petit déjeuner tranquille avec quelques pâtisseries de la petite boulange d'à côté, notamment des petites douceurs à base de dulce de leche. Fanny ne quitte plus son maté et est devenue une vraie argentine accro à cette boisson locale. On discute et on essaie d'organiser le planning de la journée, c'est l'anniversaire de Claire et donc on veut surtout qu'elle fasse ce qui lui plait. Tout le petit monde trainasse un peu ce matin, c'est aussi ça d'être un groupe de 7, difficile de réunir tout le monde pour savoir ce qu'on va faire de cette journée. Le temps passe vite déjà et nous décidons de tous partir pour une petite promenade. Le premier arrêt est le musée d'art moderne où il y a une expo temporaire très sympa. Julie est aux anges et ça lui donne envie de sortir pastels et de se mettre à dessiner, peut être que oui finalement elle aime quand même pas mal ça de dessiner. On décide ensuite de partir faire les courses pour l'anniversaire de claire. Supermarché, marchés pour trouver de quoi lui préparer un bon dîner d'anniversaire et de quoi se désaltérer de manière alcoolisée. Et....il est l'heure de l'anecdote de la journée. En effet, Fanny se voit être la cible d'un sdf mal en point qui lui vomit dessus. Non ce n'est pas une blague, arrivant en courant vers nous, fort agressif et beaucoup à l'ouest, ce spécimen décide de nous asperger d'un crachât, mais vu la couleur nous réalisons que c'est plutôt du vomi. Les trois filles échappent à l'attaque sauf le malheureux Petit Chat qui reçoit tout en pleine face et dans les cheveux. Berk beurk berk !!! On explose de rire même si ninouche souhaite vite rentrer prendre une petite douche. L'après midi est passée à vitesse grand v et quand nous rentrons il est déjà 17h. Une petite heure de repos pour tout le monde et on prépare un super apéro pour les 20 ans de Claire. Carottes, olives, chips, nachos, guacamole, Champagne, un apéro de roi qu'on file prendre dans le parc. Moments de rire, de détente et de discussions entre filles ou entre garçons, une chouette soirée s'annonce! La suite du programme est la suivante : un concert gratuit dans le théâtre de Salta. Un orchestre constitué de jeunes défavorisés à qui la ville a offert des instruments en échange d'une pratique régulière de ceux ci. Moment super sympa et ça fait du bien de pouvoir profiter d'un événement un peu culturel, même si après l'apéro les deux petits chats ont un peu tendance à être indisciplinés. Le concert terminé, c'est l'heure du dîner : pizzas maisons, préparés par les gens de l'auberge. Hop, à nouveau, on se retrouve tous ensemble dans le patio autour d'une immense table, nous sept et les employés de l'auberge réunis. La soirée commencé vraiment, toujours à l'heure argentine car on se met à dîner vers minuit. Malgré un début prometteur en rires et en simplicité, la soirée prend un autre tournant autour d'une discussion dans la cuisine entre filles. Les deux petits chats se disputent très violemment, et la force de leur différend, proportionnelle à celle de leur amour, est très puissante. Larmes, reproches, mots forts et discussion sensible, c'est plutôt très fort. Moment douloureux et difficile du voyage où la difficulté d'être deux et chacune en mouvement permanent se fait sentir. À ce jour, c'est sûrement la plus grosse dispute du voyage, les "va t'on continuer le voyage chacun de notre côté" étant réellement évoqués. Évoqués oui car au fond on sait que la force de ce différend est lié à notre amour si fort, et qu'au final jamais on pourrait se séparer au cours de ce voyage. Une mise au point, une explosion nécessaire aussi pour se dire à quel point on s'aime, qu'on ne rêverai de faire ce voyage avec personne d'autre et que l'une est finalement pour l'autre le meilleur soutien possible. Se dire à quel point c'est dur d'être ensemble parfois pour au final réaliser qu'on ne se dit juste pas simplement assez qu'on est la meilleure équipe possible. Bon, bah après ça, il faut se remettre dans la fête et on retrouve les autres pour danser dehors. La soirée a du coup bien avancé sans nous, et on essaie de se mettre vite dans l'ambiance même si on a les yeux tous gonflés. Du coup, il est 5h30 quand Julie va se coucher pendant que Fanny traine jusqu'à 7h30 en blablatant avec les argentins de l'auberge. Bon, il va falloir l'accepter : en argentine se reposer va être compliqué avec ce rythme de folie !
Ce matin, réveil plutôt calme et en douceur vers 10h. On se rend tout de même compte qu'on a sacrément changé de rythme avec l'argentine puisque se coucher tôt signifie désormais se coucher vers 2h. Sans s'en rendre compte on a adopté le rythme tardif et fêtard des argentins mais bon ça nous va plutôt bien. Oui bon, on est pas toutes fraîches ce matin malgré une soirée plus calme tout de même. On prend un petit déjeuner tranquille avec quelques pâtisseries de la petite boulange d'à côté, notamment des petites douceurs à base de dulce de leche. Fanny ne quitte plus son maté et est devenue une vraie argentine accro à cette boisson locale. On discute et on essaie d'organiser le planning de la journée, c'est l'anniversaire de Claire et donc on veut surtout qu'elle fasse ce qui lui plait. Tout le petit monde trainasse un peu ce matin, c'est aussi ça d'être un groupe de 7, difficile de réunir tout le monde pour savoir ce qu'on va faire de cette journée. Le temps passe vite déjà et nous décidons de tous partir pour une petite promenade. Le premier arrêt est le musée d'art moderne où il y a une expo temporaire très sympa. Julie est aux anges et ça lui donne envie de sortir pastels et de se mettre à dessiner, peut être que oui finalement elle aime quand même pas mal ça de dessiner. On décide ensuite de partir faire les courses pour l'anniversaire de claire. Supermarché, marchés pour trouver de quoi lui préparer un bon dîner d'anniversaire et de quoi se désaltérer de manière alcoolisée. Et....il est l'heure de l'anecdote de la journée. En effet, Fanny se voit être la cible d'un sdf mal en point qui lui vomit dessus. Non ce n'est pas une blague, arrivant en courant vers nous, fort agressif et beaucoup à l'ouest, ce spécimen décide de nous asperger d'un crachât, mais vu la couleur nous réalisons que c'est plutôt du vomi. Les trois filles échappent à l'attaque sauf le malheureux Petit Chat qui reçoit tout en pleine face et dans les cheveux. Berk beurk berk !!! On explose de rire même si ninouche souhaite vite rentrer prendre une petite douche. L'après midi est passée à vitesse grand v et quand nous rentrons il est déjà 17h. Une petite heure de repos pour tout le monde et on prépare un super apéro pour les 20 ans de Claire. Carottes, olives, chips, nachos, guacamole, Champagne, un apéro de roi qu'on file prendre dans le parc. Moments de rire, de détente et de discussions entre filles ou entre garçons, une chouette soirée s'annonce! La suite du programme est la suivante : un concert gratuit dans le théâtre de Salta. Un orchestre constitué de jeunes défavorisés à qui la ville a offert des instruments en échange d'une pratique régulière de ceux ci. Moment super sympa et ça fait du bien de pouvoir profiter d'un événement un peu culturel, même si après l'apéro les deux petits chats ont un peu tendance à être indisciplinés. Le concert terminé, c'est l'heure du dîner : pizzas maisons, préparés par les gens de l'auberge. Hop, à nouveau, on se retrouve tous ensemble dans le patio autour d'une immense table, nous sept et les employés de l'auberge réunis. La soirée commencé vraiment, toujours à l'heure argentine car on se met à dîner vers minuit. Malgré un début prometteur en rires et en simplicité, la soirée prend un autre tournant autour d'une discussion dans la cuisine entre filles. Les deux petits chats se disputent très violemment, et la force de leur différend, proportionnelle à celle de leur amour, est très puissante. Larmes, reproches, mots forts et discussion sensible, c'est plutôt très fort. Moment douloureux et difficile du voyage où la difficulté d'être deux et chacune en mouvement permanent se fait sentir. À ce jour, c'est sûrement la plus grosse dispute du voyage, les "va t'on continuer le voyage chacun de notre côté" étant réellement évoqués. Évoqués oui car au fond on sait que la force de ce différend est lié à notre amour si fort, et qu'au final jamais on pourrait se séparer au cours de ce voyage. Une mise au point, une explosion nécessaire aussi pour se dire à quel point on s'aime, qu'on ne rêverai de faire ce voyage avec personne d'autre et que l'une est finalement pour l'autre le meilleur soutien possible. Se dire à quel point c'est dur d'être ensemble parfois pour au final réaliser qu'on ne se dit juste pas simplement assez qu'on est la meilleure équipe possible. Bon, bah après ça, il faut se remettre dans la fête et on retrouve les autres pour danser dehors. La soirée a du coup bien avancé sans nous, et on essaie de se mettre vite dans l'ambiance même si on a les yeux tous gonflés. Du coup, il est 5h30 quand Julie va se coucher pendant que Fanny traine jusqu'à 7h30 en blablatant avec les argentins de l'auberge. Bon, il va falloir l'accepter : en argentine se reposer va être compliqué avec ce rythme de folie !
Vendredi 4 avril
Photos publiées !!!
La journée commence tout doucement, la nuit à été courte. Rien de bien nouveau pour aujourd'hui ; la matinée passe relativement vite entre bracelets brésiliens, lecture, papote, tricot et petit coup de fil à Maman! Oui, notre ami Maxime qui étudie à Buenos Aires est rentré en France et nous en avons profiter pour lui demander de nous ramener quelques affaires. Quel bonheur ! Bonjour, à nouveau, aux lunettes de vue, par exemple ;) et puis à de nouvelles affaires ce qui est plutôt agréable quant depuis 3 mois on s'habille pareil (on peux appeler cela un costume de voyage) et qu'à force de les laver elles sont toute détendues. Bref, nous décidons ensuite d'aller échanger nos dollars (le taux à baisser.... C'est pas bon !) puis d'aller manger au marché. Nous sommes en compagnie de notre fidèle Manu. Deux empanadas de fromage, une petite salade de légumes à deux et une pomme plus tard, il nous reste un petit creux. C'est le pays de la glace ici non ? Yes ! Aller c'est partie pour une super glace à manger sur un banc , en face de la cathédrale... Et ça papote et ça papote ! On attend ensuite nos amis Suisses avec qui ont avait rendez vous pour aller au musée d'art contemporain mais le musée est fermé. Nous avons un peu bu hier et sommes fatiguées donc notre activité d'aujourd'hui est très limitée. Retour à l'auberge, on tri les photos, on se relax avec toute sortes d'occupations... Tranquillou ! Ensuite s'ensuit un point organisation! Compliqué d'organiser : l'argentine coûte cher, et c'est très grand ! De plus, la partie nord est n'est pas du tout recommandée à faire en stop. Les distances sont très loin, le bus coûte très cher et nous avons également envie de faire le sud de salta puisque c'est, apparemment, un des plus beaux coins d'argentine. Bref... Toujours envie de faire pleins de choses, de ne rien louper mais toujours d'être prise par le temps, l'argent... Enfin bon, il faut choisir et nous avons choisi : nous n'iront pas ni à misiones, nos aux chutes d'iguazu. Ce coin est en effet super touristique et très cher, et comme je le vous disais le stop ce n'est pas possible. Nous décidons donc de continuer à faire du stop dans les coins où nous pouvons, de faire une boucle de trois jours au sud de Salta avec nos amis Suisses et après de filer a 'Buenos Aires. Voilà pour le moment notre programme. La soirée passe super vite et il est déjà minuit : joyeuuuuuuuuuuuuuux anniiiiiiiiiveeeeeersaiiiiire Claire !
Autour d'un verre de vin, tout notre petit groupe de francophones est réuni ; Claire à 20 ans et la fête peut commencer. Tout le monde à décidé de sortir, enfin les 4 Suisses plutôt mais Manu et nous deux sommes très fatigués ! Deux soirs de suites à enchaîner les soirée, les journées, les footings pour petit chat... Et c'est surtout que c'est demain soir qu'il va y avoir une fête d'enfer pour l'anniversaire de notre amie. Nous décidons donc tous les trois de rester à papoter autour d'un dîner plutôt healthy ! S'ensuit une discussion autour d'un thé entre Fanny et Manu jusqu'à deux heures du mat.
Photos publiées !!!
La journée commence tout doucement, la nuit à été courte. Rien de bien nouveau pour aujourd'hui ; la matinée passe relativement vite entre bracelets brésiliens, lecture, papote, tricot et petit coup de fil à Maman! Oui, notre ami Maxime qui étudie à Buenos Aires est rentré en France et nous en avons profiter pour lui demander de nous ramener quelques affaires. Quel bonheur ! Bonjour, à nouveau, aux lunettes de vue, par exemple ;) et puis à de nouvelles affaires ce qui est plutôt agréable quant depuis 3 mois on s'habille pareil (on peux appeler cela un costume de voyage) et qu'à force de les laver elles sont toute détendues. Bref, nous décidons ensuite d'aller échanger nos dollars (le taux à baisser.... C'est pas bon !) puis d'aller manger au marché. Nous sommes en compagnie de notre fidèle Manu. Deux empanadas de fromage, une petite salade de légumes à deux et une pomme plus tard, il nous reste un petit creux. C'est le pays de la glace ici non ? Yes ! Aller c'est partie pour une super glace à manger sur un banc , en face de la cathédrale... Et ça papote et ça papote ! On attend ensuite nos amis Suisses avec qui ont avait rendez vous pour aller au musée d'art contemporain mais le musée est fermé. Nous avons un peu bu hier et sommes fatiguées donc notre activité d'aujourd'hui est très limitée. Retour à l'auberge, on tri les photos, on se relax avec toute sortes d'occupations... Tranquillou ! Ensuite s'ensuit un point organisation! Compliqué d'organiser : l'argentine coûte cher, et c'est très grand ! De plus, la partie nord est n'est pas du tout recommandée à faire en stop. Les distances sont très loin, le bus coûte très cher et nous avons également envie de faire le sud de salta puisque c'est, apparemment, un des plus beaux coins d'argentine. Bref... Toujours envie de faire pleins de choses, de ne rien louper mais toujours d'être prise par le temps, l'argent... Enfin bon, il faut choisir et nous avons choisi : nous n'iront pas ni à misiones, nos aux chutes d'iguazu. Ce coin est en effet super touristique et très cher, et comme je le vous disais le stop ce n'est pas possible. Nous décidons donc de continuer à faire du stop dans les coins où nous pouvons, de faire une boucle de trois jours au sud de Salta avec nos amis Suisses et après de filer a 'Buenos Aires. Voilà pour le moment notre programme. La soirée passe super vite et il est déjà minuit : joyeuuuuuuuuuuuuuux anniiiiiiiiiveeeeeersaiiiiire Claire !
Autour d'un verre de vin, tout notre petit groupe de francophones est réuni ; Claire à 20 ans et la fête peut commencer. Tout le monde à décidé de sortir, enfin les 4 Suisses plutôt mais Manu et nous deux sommes très fatigués ! Deux soirs de suites à enchaîner les soirée, les journées, les footings pour petit chat... Et c'est surtout que c'est demain soir qu'il va y avoir une fête d'enfer pour l'anniversaire de notre amie. Nous décidons donc tous les trois de rester à papoter autour d'un dîner plutôt healthy ! S'ensuit une discussion autour d'un thé entre Fanny et Manu jusqu'à deux heures du mat.
Jeudi 3 avril
Réveil vers 9h ce matin malgré un coucher plutôt tardif, mais bon il est vrai que dans un dortoir c'est tout de suite plus compliqué de faire la grasse mat. D'autant plus qu'on entend parler français, tiens tiens des nouveaux arrivants ? La grande se lève et file à la douche pendant que la petite reste un peu au lit. On se retrouve tous les trois, avec Manu pour un petit déjeuner ensemble. Moment également de faire la connaissances avec 4 joyeux lurons qu'on entendait parler ce matin, ils sont suisses et voyagent aussi autour de l'argentine. Nouvelle rencontre matinale et on se retrouve à 7 autour de la table du petit dej. Une même langue mais trois pays : France, Belgique et Suisse et ça rigole pas mal. On propose rapidement de préparer un programme commun : déjeuner ensemble ce midi, repos et balade puis dîner aussi ensemble avant de sortir dans une peña. Tout le monde est partant ! Bon du coup, nous qui devions faire du couch surfing ce soir, ce n'est peut être pas une super idée car le couchsurfing c'est pas être à l'hôtel et c'est pas très sympa pour notre couch surfeur que de prévoir soirée dehors. On décide donc de le prévenir qu'on va rester à l'auberge tout en l'invitant à venir passer la soirée avec nous. Ainsi donc nos plans changent encore mais ce au fil des rencontres donc c'est plutôt chouette. On se prépare donc toutes les deux tranquillement tout en papotant avec nos nouveaux amis, puisque du coup pas besoin de faire le Check out. L'heure passe vite et nous décidons d'aller faire les courses pour tout le monde pour se préparer un déjeuner du tonnerre tous ensemble. Ni une ni deux et on file au marché, ça tombe bien on a pas encore fait celui de Salta et comme vous savez, nous et les marchés, c'est une grande histoire d'amour. Salta est vraiment une ville sympa et jolie et nous déambulons dans les rues jusqu'au marché pour nos achats de légumes. Ce midi ce sera : pâtes aux légumes et petite sauce piquante avec en entrée du raisin. Et le dessert? Et oui Chatoune n'oublie pas la petite douceur et appuie l'idée judicieuse de notre ami Manu que d'acheter un litre de glace chez un glacier. Oui les amis, ici il faut savoir, qu'à cause de la forte influence italienne en argentine, les pizzerias et glaciers fleurissent à tous les coins de rues. Cela étant on retrouve des parfums typiques comme la dulce de leche par exemple. On achète donc un litre de cette petite merveille et on part retrouver nos 4 compères suisses à l'auberge. Mission donc cuisine tous ensemble et ce autour d'une discussion assez sérieuse au sujet des études. Nos petits légumes mijotent tout comme nos 7 têtes bouillonnent de questionnement et d'envies futures. Nous voilà donc installés autour d'une grande table dehors dans un petit patio fort agréable. Un bon déjeuner bien copieux, ça fait plaisir ! Du coup, l'heure file encore sans rendre compte et il est déjà 17h lorsqu'on sort de table. Tout le petit monde arrivé ce matin est bien fatigué et file faire une petite sieste pendant que les deux petits chats partent en vadrouille. Mission : trouver un maté pour Fanny. Question : quest ce qu'un maté? Je pourrais vous laisser aller checker tout ça sur wikipedia (hihi ça rime) mais bon je vais quand même vous éclairer à ce sujet. Un maté est un objet mais surtout une boisson phare ici en argentine. Dans un objet en bois creux (appelé maté), on met une sorte d'herbe qui ressemble à du thé (le maté) sur laquelle on verse de l'eau chaude pour en extraire le jus. Dès qu'eau sirotée il n'y a plus, on renouvelle l'opération jusqu'à ce que l'herbe de maté ne soit plus utilisable. Les argentins en raffolent, notamment car cette plante à des propriétés coupe faim et donne beaucoup d'énergie. C'est la raison pour laquelle ils en ingurgitent à longueur de journée et cela suffit souvent à leur petit déjeuner. On part donc vers le parc pour en trouver un qui plait à ninouche. Rapidement, Fanny flache sur "son compagnon de voyage" comme elle l'appelle désormais, une jolie bambilla (espèce de paille en métal pour boire le maté). Cela nous fait prendre l'air dans cette jolie ville et en rentrant on fait un tour dans la magnifique cathédrale. C'est la fin de journée et pour Petit Chat c'est l'heure du footing pendant que Chatoune commence son écharpe. On se rend compte qu'on s'est vites habituées au rythme tardif argentin puisque tout le monde se retrouve pour un barbeuc vers 22h. On prépare un bon dîner tous ensemble avec le personnel de l'auberge et on installe une grande table dehors dans le patio. Ambiance d'été avec grillades de bonne viande argentine, mais, salades et surtout discussions à gogo. L'heure avance encore sans qu'on la voit passer et vers 1h30, on décide de partir en direction d'une pena (bar traditionnel): la casa del molino. Lieu incroyable puisqu'on part à la rencontre du folklore argentin : tous chantent et jouent de la guitare sur des chants traditionnels très forts et c'est aussi toute une approche de danse. On est fascinées par la force et l'expressivité de ces traditions, moment de partage et rencontre d'une culture. Julie se voit même tenter de comprendre les bases de ces danses, mais avec quand même pas mal de difficulté. Il est 3h15 quand le groupe décide de se rendre dans un autre lieu et on atterrit dans...une boîte. Choc des ambiances car on y retrouve une atmosphère beaucoup moins tradi et plus moderne mais avec quand même une touche argentine. Les argentins remarquent vite nos cheveux blonds, nous alpaguent et c'est assez drôle mais on reste avec notre petite troupe. On danse, on rigole et on continue de profiter de cette ambiance joyeuse avant de se décider à rentrer. Résultat : on va au lit vers 5h, heure normale de fin de soirée ici et on aime plutôt bien ce rythme. Encore une longue journée pour les deux petits chats qui prennent décidément goût à ce nouveau pays.
Réveil vers 9h ce matin malgré un coucher plutôt tardif, mais bon il est vrai que dans un dortoir c'est tout de suite plus compliqué de faire la grasse mat. D'autant plus qu'on entend parler français, tiens tiens des nouveaux arrivants ? La grande se lève et file à la douche pendant que la petite reste un peu au lit. On se retrouve tous les trois, avec Manu pour un petit déjeuner ensemble. Moment également de faire la connaissances avec 4 joyeux lurons qu'on entendait parler ce matin, ils sont suisses et voyagent aussi autour de l'argentine. Nouvelle rencontre matinale et on se retrouve à 7 autour de la table du petit dej. Une même langue mais trois pays : France, Belgique et Suisse et ça rigole pas mal. On propose rapidement de préparer un programme commun : déjeuner ensemble ce midi, repos et balade puis dîner aussi ensemble avant de sortir dans une peña. Tout le monde est partant ! Bon du coup, nous qui devions faire du couch surfing ce soir, ce n'est peut être pas une super idée car le couchsurfing c'est pas être à l'hôtel et c'est pas très sympa pour notre couch surfeur que de prévoir soirée dehors. On décide donc de le prévenir qu'on va rester à l'auberge tout en l'invitant à venir passer la soirée avec nous. Ainsi donc nos plans changent encore mais ce au fil des rencontres donc c'est plutôt chouette. On se prépare donc toutes les deux tranquillement tout en papotant avec nos nouveaux amis, puisque du coup pas besoin de faire le Check out. L'heure passe vite et nous décidons d'aller faire les courses pour tout le monde pour se préparer un déjeuner du tonnerre tous ensemble. Ni une ni deux et on file au marché, ça tombe bien on a pas encore fait celui de Salta et comme vous savez, nous et les marchés, c'est une grande histoire d'amour. Salta est vraiment une ville sympa et jolie et nous déambulons dans les rues jusqu'au marché pour nos achats de légumes. Ce midi ce sera : pâtes aux légumes et petite sauce piquante avec en entrée du raisin. Et le dessert? Et oui Chatoune n'oublie pas la petite douceur et appuie l'idée judicieuse de notre ami Manu que d'acheter un litre de glace chez un glacier. Oui les amis, ici il faut savoir, qu'à cause de la forte influence italienne en argentine, les pizzerias et glaciers fleurissent à tous les coins de rues. Cela étant on retrouve des parfums typiques comme la dulce de leche par exemple. On achète donc un litre de cette petite merveille et on part retrouver nos 4 compères suisses à l'auberge. Mission donc cuisine tous ensemble et ce autour d'une discussion assez sérieuse au sujet des études. Nos petits légumes mijotent tout comme nos 7 têtes bouillonnent de questionnement et d'envies futures. Nous voilà donc installés autour d'une grande table dehors dans un petit patio fort agréable. Un bon déjeuner bien copieux, ça fait plaisir ! Du coup, l'heure file encore sans rendre compte et il est déjà 17h lorsqu'on sort de table. Tout le petit monde arrivé ce matin est bien fatigué et file faire une petite sieste pendant que les deux petits chats partent en vadrouille. Mission : trouver un maté pour Fanny. Question : quest ce qu'un maté? Je pourrais vous laisser aller checker tout ça sur wikipedia (hihi ça rime) mais bon je vais quand même vous éclairer à ce sujet. Un maté est un objet mais surtout une boisson phare ici en argentine. Dans un objet en bois creux (appelé maté), on met une sorte d'herbe qui ressemble à du thé (le maté) sur laquelle on verse de l'eau chaude pour en extraire le jus. Dès qu'eau sirotée il n'y a plus, on renouvelle l'opération jusqu'à ce que l'herbe de maté ne soit plus utilisable. Les argentins en raffolent, notamment car cette plante à des propriétés coupe faim et donne beaucoup d'énergie. C'est la raison pour laquelle ils en ingurgitent à longueur de journée et cela suffit souvent à leur petit déjeuner. On part donc vers le parc pour en trouver un qui plait à ninouche. Rapidement, Fanny flache sur "son compagnon de voyage" comme elle l'appelle désormais, une jolie bambilla (espèce de paille en métal pour boire le maté). Cela nous fait prendre l'air dans cette jolie ville et en rentrant on fait un tour dans la magnifique cathédrale. C'est la fin de journée et pour Petit Chat c'est l'heure du footing pendant que Chatoune commence son écharpe. On se rend compte qu'on s'est vites habituées au rythme tardif argentin puisque tout le monde se retrouve pour un barbeuc vers 22h. On prépare un bon dîner tous ensemble avec le personnel de l'auberge et on installe une grande table dehors dans le patio. Ambiance d'été avec grillades de bonne viande argentine, mais, salades et surtout discussions à gogo. L'heure avance encore sans qu'on la voit passer et vers 1h30, on décide de partir en direction d'une pena (bar traditionnel): la casa del molino. Lieu incroyable puisqu'on part à la rencontre du folklore argentin : tous chantent et jouent de la guitare sur des chants traditionnels très forts et c'est aussi toute une approche de danse. On est fascinées par la force et l'expressivité de ces traditions, moment de partage et rencontre d'une culture. Julie se voit même tenter de comprendre les bases de ces danses, mais avec quand même pas mal de difficulté. Il est 3h15 quand le groupe décide de se rendre dans un autre lieu et on atterrit dans...une boîte. Choc des ambiances car on y retrouve une atmosphère beaucoup moins tradi et plus moderne mais avec quand même une touche argentine. Les argentins remarquent vite nos cheveux blonds, nous alpaguent et c'est assez drôle mais on reste avec notre petite troupe. On danse, on rigole et on continue de profiter de cette ambiance joyeuse avant de se décider à rentrer. Résultat : on va au lit vers 5h, heure normale de fin de soirée ici et on aime plutôt bien ce rythme. Encore une longue journée pour les deux petits chats qui prennent décidément goût à ce nouveau pays.
Mercredi 2 avril
Bilan sur la 'Bolivie : posté !
Réveil à Jujuy après une nuit de 11h. Il est 9h du matin quand la grande sœur réveil Petit chat : "le petit déjeuner nous attend mon cœur" ! Petit chat à l'impression qu'il est 6h du matin mais finalement se lève tranquillement. Super petit déjeuner composé de dulce de leche, le pêché mignon de Fanny, de mate -la encore imaginez le sourire de la petite - et de pain. Petite lecture au soleil avant de prendre une douche et de faire le Check out. Au programme aujourd'hui : petite balade dans Jujuy pour voir la cathédrale, peut être faire un musée et se balader dans la rue. C'est étrange de voir que tout est fermé ! Bien qu’ici, ils ont les horaires espagnoles et ferme de 13h à 17h, il est encore tôt et en plus c'est mercredi... Petit chat s'arrête donc dans la rue pour demander si c'est jour férié : oui, en hommage aux argentins décédé durant la guerre dans les îles Malouines. Bon, pas de cathédrales, ni de musée à pouvoir visiter... Nous nous dirigeons seulement vers le supermarché pour pouvoir acheter quelques fruits pour manger ce midi. Retour à l'auberge, lavage des fruits, récupération des sacs et on est parties pour... Salta ! Toujours dans le nord est de l'argentine, au sud de Jujuy, Salta est une grande ville (environ 8 fois Alençon, notre jolie ville normande). Comme nous vous l'avions dit, nous voyageons majoritairement en stop (bien que nous avons décidé, pour nous rendre à Misiones - dans le nord ouest de l'argentine, en dessous du Paraguay et pas loin des chutes d'iguazu - de prendre un bus car il y a 25heures de routes donc nous mettrions trois jours!), et nous sortons donc de l'hostal pour "poner el dedo". Plusieurs voitures passent sans s'arrêter avant qu'un taxi ne se gare juste devant nous. Nous lui expliquons que nous n'avons amas d'argent et que nous voulons sortir de la ville pour aller sur la route qui nous mènera à Salta. Car oui, pour arriver à destination, il nous faut en général plusieurs stop puisqu’il faut sortir ou rentrer dans la ville ! Le taxi, adorable, nous propose de nous emmener à une station service sur la route de Salta, sans nous faire payer. Génial ! Nous quittons donc Jujuy, notre première ville d'Argentine. Nous nous sentons bien dans ce pays, Fanny est excitée comme une puce, ouvre grand ses yeux, et s'imagine déjà imprégnée de cette culture ; Julie est également aux anges. Nous nous rendons compte que ce pays à en effet un côté très européen bien que cela reste très différent, et c'est le bonheur de retrouver le confort des choses simples : "je peux manger la tomate avec la peau !" S'exclame Petit chat. Bref, nous voilà à la station-service, en plein soleil, et nous commençons à tendre le bras, pouce en avant. Des tas de voitures nous klaxonnent, nous font des appels de phares : "les argentins sont chauds comme des lapins" selon Chatoune remarquant que depuis hier à notre arrivée nous ne passons pas inaperçues dans les rues. Aucune voiture ne s'arrête ! D'un côté nous avons également quelque principes (Chatoune étant plus stressée, beaucoup plus, que Petit chat!) : ne pas monter dans une voiture de plusieurs mecs et surtout si l'une des deux ne le sens pas, on ne monte pas. Nous changeons de point stratégique et nous nous mettons à la sortie de la station. Personne ne s'arrête et le soleil cogne un peu ! Nous repartons pour nous mettre près de la route et à l'ombre et c'est repartie : bras en l'air, pouce en avant. On a un peu mal au bras ! Nous finissons par aborder une autre technique : celle d'accoster les voitures directement. Nous sommes la depuis maintenant une heure et finissons par se dire que ça ne va pas être très simple. Un bus s'arrête et nous propose de monter mais en nous demandant de l'argent... Fanny reste catégorique : nous, on fait du stop, pas de sous, c'est comme ça ! Le bus nous dit ok, il revient dans 20 mins et va juste chercher de l'essence. Nous nous asseyons, mangeons une pomme, Fanny bouquine pendant que Julie joue à Candy Crush sur son portable et pour le plus grand désespoir de sa sœur. Nous attendons et au bout des 20 minutes, nous retournons faire du stop. Pourquoi ? Parce que nous pensons que ce cher conducteur nous a "foutu une grosse quenelle" comme on dit ! Fanny passe à la vitesse supérieur et va voir toutes les voitures une par une. Ça marche! Bingo! Un homme d'une quarantaine d'années, vivant à Tucuman, est ok pour nous emmener et nous laisser à 15 km de l'entrée de la ville : on aura juste à trouver un dernier stop. Nous mangeons nos petits légumes et le peu de fromage qu'il nous reste avec le pain tout en papotant. Fanny papote avec le conducteur toute la route... Il s'avère que c'est un chouette trajet! Les argentins sont adorables! Et le stop est une super manière de rencontrer de belles personnes. Ils nous donne ses coordonnées car nous passerons sûrement à Tucuman et nous avons une maison si besoin. C'est génial ! Il fait finalement un détour de plusieurs kilomètres pour nous laisser juste devant l'entrée de la ville. Nous arrivons vers Salta, marchons plusieurs mètre et un taxi s'arrête également près de nous. À croire que les argentins n'ont jamais vu deux blondes en sacs à dos ! Il nous propose de nous déposer un peu plus haut pour nous avancer et sans payer non plus. Nous nous rendons compte en sortant de la voiture qu'il n'aurait pas fait de mal à une mouche mais qu'il n'était pas forcément très bien attentionné. Mais bon, ça passe. Nous marchons ensuite pendant près de une heure pour trouver une auberge. Nous arrivons à bon port dans une auberge sympa... Yes ! Le bonheur que d'arriver à Salta et se baladant dans la rue Fanny s'extasie de voir des parcs, de la verdure et de ne pas être en altitude ; elle n'a qu'une pensée dans la tête : pouvoir aller courir ! A peine arriver, nous faisons la connaissance d'un adorable belge : 'Manu ! Petite papote, lui voyage en vélo dans l'Amérique latine depuis trois mois (pensées pour notre cousin Mateo!). Adorable nous prévoyons de dîner ensemble ce soir. Fanny enfile ses chaussures de footing directement et c'est partie pour une petite séance de décrassage, reprise en douceur! Retour à l'auberge, petite douche et lecture. Il est à noté que, encore une fois, 'Fanny a perdue quelque chose.. Enfin cette fois plutôt oublié ! Oui, dans la précipitation de cette sortir de camion, elle a oubliée ses lunettes....de vue ! Et ça fait drôlement chier comme on dit ! Elle relavées cependant maintenant énormément quand a ce genre de situation... Bref, nous nous organisons pour notre programme : nous allons retrouver Théo, notre ami français qu'on kiff trop, à son auberge. Nous partons avec Manu acheter ce qu'il faut pour dîner et arrivons à l'auberge de Théo où il prépare à manger avec Dieke, une hollandaise qu'il a rencontré en faisant du stop. Nous sommes tous ensemble et avons prévu quelques bouteilles de vin ! L'ambiance est au top, vraiment ! La soirée passe vitesse grand V et 'Théo nous a même acheter du chocolat noir : il commence à connaître nos goûts ! Trop mignon ! Prochain voyage avec lui prévu, prochaine bière sur Lille également ou à Bruxelles, et petit vin rouge en Normandie. Oui, Théo part demain pour retrouver son papa à Santiago! Nous rentrons vers 2h30 tous les trois et Fanny prend un petit thé avec Manu pendant que Julie fille se coucher. Ça parle de tout, de rien... Le temps file vite et il est déjà 4h. L'argentine c'est fou, ça promet, et on adore !!!
Bilan sur la 'Bolivie : posté !
Réveil à Jujuy après une nuit de 11h. Il est 9h du matin quand la grande sœur réveil Petit chat : "le petit déjeuner nous attend mon cœur" ! Petit chat à l'impression qu'il est 6h du matin mais finalement se lève tranquillement. Super petit déjeuner composé de dulce de leche, le pêché mignon de Fanny, de mate -la encore imaginez le sourire de la petite - et de pain. Petite lecture au soleil avant de prendre une douche et de faire le Check out. Au programme aujourd'hui : petite balade dans Jujuy pour voir la cathédrale, peut être faire un musée et se balader dans la rue. C'est étrange de voir que tout est fermé ! Bien qu’ici, ils ont les horaires espagnoles et ferme de 13h à 17h, il est encore tôt et en plus c'est mercredi... Petit chat s'arrête donc dans la rue pour demander si c'est jour férié : oui, en hommage aux argentins décédé durant la guerre dans les îles Malouines. Bon, pas de cathédrales, ni de musée à pouvoir visiter... Nous nous dirigeons seulement vers le supermarché pour pouvoir acheter quelques fruits pour manger ce midi. Retour à l'auberge, lavage des fruits, récupération des sacs et on est parties pour... Salta ! Toujours dans le nord est de l'argentine, au sud de Jujuy, Salta est une grande ville (environ 8 fois Alençon, notre jolie ville normande). Comme nous vous l'avions dit, nous voyageons majoritairement en stop (bien que nous avons décidé, pour nous rendre à Misiones - dans le nord ouest de l'argentine, en dessous du Paraguay et pas loin des chutes d'iguazu - de prendre un bus car il y a 25heures de routes donc nous mettrions trois jours!), et nous sortons donc de l'hostal pour "poner el dedo". Plusieurs voitures passent sans s'arrêter avant qu'un taxi ne se gare juste devant nous. Nous lui expliquons que nous n'avons amas d'argent et que nous voulons sortir de la ville pour aller sur la route qui nous mènera à Salta. Car oui, pour arriver à destination, il nous faut en général plusieurs stop puisqu’il faut sortir ou rentrer dans la ville ! Le taxi, adorable, nous propose de nous emmener à une station service sur la route de Salta, sans nous faire payer. Génial ! Nous quittons donc Jujuy, notre première ville d'Argentine. Nous nous sentons bien dans ce pays, Fanny est excitée comme une puce, ouvre grand ses yeux, et s'imagine déjà imprégnée de cette culture ; Julie est également aux anges. Nous nous rendons compte que ce pays à en effet un côté très européen bien que cela reste très différent, et c'est le bonheur de retrouver le confort des choses simples : "je peux manger la tomate avec la peau !" S'exclame Petit chat. Bref, nous voilà à la station-service, en plein soleil, et nous commençons à tendre le bras, pouce en avant. Des tas de voitures nous klaxonnent, nous font des appels de phares : "les argentins sont chauds comme des lapins" selon Chatoune remarquant que depuis hier à notre arrivée nous ne passons pas inaperçues dans les rues. Aucune voiture ne s'arrête ! D'un côté nous avons également quelque principes (Chatoune étant plus stressée, beaucoup plus, que Petit chat!) : ne pas monter dans une voiture de plusieurs mecs et surtout si l'une des deux ne le sens pas, on ne monte pas. Nous changeons de point stratégique et nous nous mettons à la sortie de la station. Personne ne s'arrête et le soleil cogne un peu ! Nous repartons pour nous mettre près de la route et à l'ombre et c'est repartie : bras en l'air, pouce en avant. On a un peu mal au bras ! Nous finissons par aborder une autre technique : celle d'accoster les voitures directement. Nous sommes la depuis maintenant une heure et finissons par se dire que ça ne va pas être très simple. Un bus s'arrête et nous propose de monter mais en nous demandant de l'argent... Fanny reste catégorique : nous, on fait du stop, pas de sous, c'est comme ça ! Le bus nous dit ok, il revient dans 20 mins et va juste chercher de l'essence. Nous nous asseyons, mangeons une pomme, Fanny bouquine pendant que Julie joue à Candy Crush sur son portable et pour le plus grand désespoir de sa sœur. Nous attendons et au bout des 20 minutes, nous retournons faire du stop. Pourquoi ? Parce que nous pensons que ce cher conducteur nous a "foutu une grosse quenelle" comme on dit ! Fanny passe à la vitesse supérieur et va voir toutes les voitures une par une. Ça marche! Bingo! Un homme d'une quarantaine d'années, vivant à Tucuman, est ok pour nous emmener et nous laisser à 15 km de l'entrée de la ville : on aura juste à trouver un dernier stop. Nous mangeons nos petits légumes et le peu de fromage qu'il nous reste avec le pain tout en papotant. Fanny papote avec le conducteur toute la route... Il s'avère que c'est un chouette trajet! Les argentins sont adorables! Et le stop est une super manière de rencontrer de belles personnes. Ils nous donne ses coordonnées car nous passerons sûrement à Tucuman et nous avons une maison si besoin. C'est génial ! Il fait finalement un détour de plusieurs kilomètres pour nous laisser juste devant l'entrée de la ville. Nous arrivons vers Salta, marchons plusieurs mètre et un taxi s'arrête également près de nous. À croire que les argentins n'ont jamais vu deux blondes en sacs à dos ! Il nous propose de nous déposer un peu plus haut pour nous avancer et sans payer non plus. Nous nous rendons compte en sortant de la voiture qu'il n'aurait pas fait de mal à une mouche mais qu'il n'était pas forcément très bien attentionné. Mais bon, ça passe. Nous marchons ensuite pendant près de une heure pour trouver une auberge. Nous arrivons à bon port dans une auberge sympa... Yes ! Le bonheur que d'arriver à Salta et se baladant dans la rue Fanny s'extasie de voir des parcs, de la verdure et de ne pas être en altitude ; elle n'a qu'une pensée dans la tête : pouvoir aller courir ! A peine arriver, nous faisons la connaissance d'un adorable belge : 'Manu ! Petite papote, lui voyage en vélo dans l'Amérique latine depuis trois mois (pensées pour notre cousin Mateo!). Adorable nous prévoyons de dîner ensemble ce soir. Fanny enfile ses chaussures de footing directement et c'est partie pour une petite séance de décrassage, reprise en douceur! Retour à l'auberge, petite douche et lecture. Il est à noté que, encore une fois, 'Fanny a perdue quelque chose.. Enfin cette fois plutôt oublié ! Oui, dans la précipitation de cette sortir de camion, elle a oubliée ses lunettes....de vue ! Et ça fait drôlement chier comme on dit ! Elle relavées cependant maintenant énormément quand a ce genre de situation... Bref, nous nous organisons pour notre programme : nous allons retrouver Théo, notre ami français qu'on kiff trop, à son auberge. Nous partons avec Manu acheter ce qu'il faut pour dîner et arrivons à l'auberge de Théo où il prépare à manger avec Dieke, une hollandaise qu'il a rencontré en faisant du stop. Nous sommes tous ensemble et avons prévu quelques bouteilles de vin ! L'ambiance est au top, vraiment ! La soirée passe vitesse grand V et 'Théo nous a même acheter du chocolat noir : il commence à connaître nos goûts ! Trop mignon ! Prochain voyage avec lui prévu, prochaine bière sur Lille également ou à Bruxelles, et petit vin rouge en Normandie. Oui, Théo part demain pour retrouver son papa à Santiago! Nous rentrons vers 2h30 tous les trois et Fanny prend un petit thé avec Manu pendant que Julie fille se coucher. Ça parle de tout, de rien... Le temps file vite et il est déjà 4h. L'argentine c'est fou, ça promet, et on adore !!!
Mardi 1 avril
Reprenons donc le récit la où il a été laissé. Il est donc minuit et si vous nous imaginez dans les bras de Morphée dans notre joli camion dans la montagne, vous vous fourez le doigt dans l'œil. Et oui car, à peine terminé le récit de la journée, voilà que Petit Chat se glisse à côté de notre cher camionneur. Bon, tant pis pour Chatoune qui reste assise côté conducteur pendant que sa sœurette se blottit contre notre ami Frederico. En même temps, il est plutôt adorable et puis au moins, il n'y en a qu'une qui a froid...ahah bande de bananes, poisson d'avril ! Et oui, bon petite blague pour commencer la journée mais je vous préviens, ce qui est à suivre est bien réel. Reprenons donc, il est minuit et les petits chats dans leur camion commencent vite à comprendre que la nuit va être longue. Longue mais surtout froide, très froide, car oui les amis, on est à 4000m d'altitude et dans un camion arrêté à cette hauteur au détour d'un virage, c'est loin d'être le sauna. Nous voilà donc pendant 8 heures durant essayant de trouver position sur nos sièges (lune côté passager et l'autre conducteur) pour éviter l'hypothermie mais aussi l'hypertrophie des jambes et du dos. J'en rajoute mais pas tant que ça puisque chaque heure, on fait un petit compte rendu de notre état, l'insomnie du froid faisant effet. La situation est donc plutôt critique et d'autant plus lorsque l'envie de pipi se fait sentir. Déjà congelées, comment s'imaginer descendre du camion ? La nuit va donc se passer entre souffles, lamentations, tremblements et pensées surtout que la, ça le fait pas du tout. Les deux sœurs sont gelées et se demande quand le jour va enfin pouvoir se lever. On reste donc à observer la nuit noire et les heures qui défilent, se demandant non seulement si les minutes ne pourraient pas passer plus vite, mais surtout comment on va bien pouvoir se sortir de cette panne. Le jour se lève enfin, non pas à 5h comme l'avait pronostiqué ninouche mais à 7h. Néanmoins et malgré nos rires nerveux au réveil (peut on appeler un réveil réveil lorsqu'il n'y a pas eu de nuit ?!), notre cher chauffeur ne daigne se réveiller. On comprend qu'il ne soit pas bien pressé de mettre les mains dans le moteur, surtout que deux jours de route l'attendent, mais les glaçons que nous sommes ne peuvent plus attendre. Chatoune ose sortir dehors pour enfin faire pipi pendant que Petit Chat ne peut s'imaginer la encore quelques heures de plus. La petite se rendort à moitié pendant que pour la grande c'est décidé, remarquant la circulation d'une voiture toutes les 15 minutes, la prochaine sera la bonne. Après en avoir laissé passer deux, à cause de signes des bras paraissant plus à des bonjours qu'à des SOS, Chatoune se lance plus vigoureusement et une voiture s'arrête. Dans son meilleur espagnol, elle explique au conducteur la situation et lui demande avec un sourire si il peut les déposer à la ville que les deux petits chats devaient rejoindre hier. Avec sa mine déconfite, son poncho et son écharpe, le conducteur accepte et nous disons donc au revoir à Frederico, encore à moitié endormi. Un peu lâchement, nous ne voyons pas rester toute la matinée dans son camion, sachant que lui même ne pensait pas pouvoir réparé la panne, au moment du départ, il comprend donc notre choix. Ouf ! Nous voilà reparties et à bord d'une voiture donc d'une vitesse normale et nous prévenons à rejoindre en une heure et demi Jujuy, notre ville de départ en Argentine. Aux alentours de 10h, notre deuxième conducteur, nous dépose donc à l'entrée de la ville sur la nationale. Bon, c'est pas tout mais c'est une ville de plus de 200 000 habitants et donc c'est où le centre ville ? Nous n'avons toujours pas de sous donc adios taxis, bus ou autre transport public pouvant nous mener vers le centre. On va donc devoir se remettre en mode stop et on repère un supermarché, point tactique pour accoster un hypothétique nouveau conducteur. Ni une ni deux, un adorable argentin nous propose de l'attendre le temps de ses courses et accepte de nous mener vers le centre ville. Oh joie, oh bonheur ! Il est finalement 11h quand il nous dépose devant une auberge. On se rend alors compte que rien ne nous importe si ce n'est la possibilité d'avoir un lit pour ce soir et une bonne douche. Rien de meilleur que le réconfort après l'effort et on explose de joie. Le stop c'est une chose mais le passage de frontière en stop, s'en est une autre. Heureuses d'être arrivées à bon port on explose de joie que de pouvoir prendre une douche et enfin se poser. Un premier contraste ici est déjà saisissant : l'eau, à nous la machine à la main sans restriction et l'eau potable. Oui ce n'est plus le Pérou ou la Bolivie, l'argentine demeure beaucoup plus riche et l'eau n'est plus un soucis. On apprécie donc un peu de confort avant de partir vite (après un petit coup de fil pour rassurer mamounette quand même) pour déjeuner. Pas de dîner hier soir, ni de petit dej ce matin, nos estomacs gargouillent. Il nous faut d'abord échanger nos dollars dans la rue pour obtenir le taux officieux (11 pesos pour un dollar vs 7 dans une banque). Opération finalement assez simple et qui change beaucoup de choses quant à notre budget en argentine. On file ensuite au marché, oui on ne nous changera pas et on fuit les restaux touristiques pour du plus typique. On commence par y grignoter quelques empanadas avant de faire un tour dans les différents comedors. On observe vite qu'avec nos têtes de blondes, on ne passe pas inaperçues et toutes les bandes d'hommes nous alpaguent nous invitant à déjeuner à leur table. On quitte donc le marché en riant à la recherche d'autre chose à manger. Ce sera donc pomme et churros pour la suite (il y a des petits postes à chaque coin de rue et on ne peut résister). On décide ensuite de faire des petites courses pour le dîner et on ne résiste pas à une petite bouteille de vin, argentin cette fois ! Ce soir, on veut rester tranquilles et on veut surtout se faire du bien après cette longue nuit d'hier. On rentre à l'auberge se faire quelques recherches couchsurfing avec une petite bière. Oui aujourd'hui, on a envie de picoler mais on a bien le droit à un peu de douceur après nos mésaventures non ? Petit coup de fil à maman et on repart barouder à travers la ville qui a repris vie après 16h, oui les argentins comme les espagnols hibernent de 13 à 16h. On part donc de quoi compléter notre petit apéro dînatoire de ce soir et puis, petite douceur de la grande : de la laine et des aiguilles de quoi commencer une petite écharpe. Retour donc à l'auberge avec en tête un super dîner et un dodo pas trop tard. On prépare un vrai festin : vin rouge, fromage, raisin, pain, olives, sauce tomate basilic, carotte, concombre et poivrons, tout en passant un petit coup de fil au papou aussi. Ça blablate et ça profite d'une soirée au calme (après la tempête), un petit thé avec quelques argentins de l'auberge et on file au lit. Ohhhhhhh un lit, oui :)
Reprenons donc le récit la où il a été laissé. Il est donc minuit et si vous nous imaginez dans les bras de Morphée dans notre joli camion dans la montagne, vous vous fourez le doigt dans l'œil. Et oui car, à peine terminé le récit de la journée, voilà que Petit Chat se glisse à côté de notre cher camionneur. Bon, tant pis pour Chatoune qui reste assise côté conducteur pendant que sa sœurette se blottit contre notre ami Frederico. En même temps, il est plutôt adorable et puis au moins, il n'y en a qu'une qui a froid...ahah bande de bananes, poisson d'avril ! Et oui, bon petite blague pour commencer la journée mais je vous préviens, ce qui est à suivre est bien réel. Reprenons donc, il est minuit et les petits chats dans leur camion commencent vite à comprendre que la nuit va être longue. Longue mais surtout froide, très froide, car oui les amis, on est à 4000m d'altitude et dans un camion arrêté à cette hauteur au détour d'un virage, c'est loin d'être le sauna. Nous voilà donc pendant 8 heures durant essayant de trouver position sur nos sièges (lune côté passager et l'autre conducteur) pour éviter l'hypothermie mais aussi l'hypertrophie des jambes et du dos. J'en rajoute mais pas tant que ça puisque chaque heure, on fait un petit compte rendu de notre état, l'insomnie du froid faisant effet. La situation est donc plutôt critique et d'autant plus lorsque l'envie de pipi se fait sentir. Déjà congelées, comment s'imaginer descendre du camion ? La nuit va donc se passer entre souffles, lamentations, tremblements et pensées surtout que la, ça le fait pas du tout. Les deux sœurs sont gelées et se demande quand le jour va enfin pouvoir se lever. On reste donc à observer la nuit noire et les heures qui défilent, se demandant non seulement si les minutes ne pourraient pas passer plus vite, mais surtout comment on va bien pouvoir se sortir de cette panne. Le jour se lève enfin, non pas à 5h comme l'avait pronostiqué ninouche mais à 7h. Néanmoins et malgré nos rires nerveux au réveil (peut on appeler un réveil réveil lorsqu'il n'y a pas eu de nuit ?!), notre cher chauffeur ne daigne se réveiller. On comprend qu'il ne soit pas bien pressé de mettre les mains dans le moteur, surtout que deux jours de route l'attendent, mais les glaçons que nous sommes ne peuvent plus attendre. Chatoune ose sortir dehors pour enfin faire pipi pendant que Petit Chat ne peut s'imaginer la encore quelques heures de plus. La petite se rendort à moitié pendant que pour la grande c'est décidé, remarquant la circulation d'une voiture toutes les 15 minutes, la prochaine sera la bonne. Après en avoir laissé passer deux, à cause de signes des bras paraissant plus à des bonjours qu'à des SOS, Chatoune se lance plus vigoureusement et une voiture s'arrête. Dans son meilleur espagnol, elle explique au conducteur la situation et lui demande avec un sourire si il peut les déposer à la ville que les deux petits chats devaient rejoindre hier. Avec sa mine déconfite, son poncho et son écharpe, le conducteur accepte et nous disons donc au revoir à Frederico, encore à moitié endormi. Un peu lâchement, nous ne voyons pas rester toute la matinée dans son camion, sachant que lui même ne pensait pas pouvoir réparé la panne, au moment du départ, il comprend donc notre choix. Ouf ! Nous voilà reparties et à bord d'une voiture donc d'une vitesse normale et nous prévenons à rejoindre en une heure et demi Jujuy, notre ville de départ en Argentine. Aux alentours de 10h, notre deuxième conducteur, nous dépose donc à l'entrée de la ville sur la nationale. Bon, c'est pas tout mais c'est une ville de plus de 200 000 habitants et donc c'est où le centre ville ? Nous n'avons toujours pas de sous donc adios taxis, bus ou autre transport public pouvant nous mener vers le centre. On va donc devoir se remettre en mode stop et on repère un supermarché, point tactique pour accoster un hypothétique nouveau conducteur. Ni une ni deux, un adorable argentin nous propose de l'attendre le temps de ses courses et accepte de nous mener vers le centre ville. Oh joie, oh bonheur ! Il est finalement 11h quand il nous dépose devant une auberge. On se rend alors compte que rien ne nous importe si ce n'est la possibilité d'avoir un lit pour ce soir et une bonne douche. Rien de meilleur que le réconfort après l'effort et on explose de joie. Le stop c'est une chose mais le passage de frontière en stop, s'en est une autre. Heureuses d'être arrivées à bon port on explose de joie que de pouvoir prendre une douche et enfin se poser. Un premier contraste ici est déjà saisissant : l'eau, à nous la machine à la main sans restriction et l'eau potable. Oui ce n'est plus le Pérou ou la Bolivie, l'argentine demeure beaucoup plus riche et l'eau n'est plus un soucis. On apprécie donc un peu de confort avant de partir vite (après un petit coup de fil pour rassurer mamounette quand même) pour déjeuner. Pas de dîner hier soir, ni de petit dej ce matin, nos estomacs gargouillent. Il nous faut d'abord échanger nos dollars dans la rue pour obtenir le taux officieux (11 pesos pour un dollar vs 7 dans une banque). Opération finalement assez simple et qui change beaucoup de choses quant à notre budget en argentine. On file ensuite au marché, oui on ne nous changera pas et on fuit les restaux touristiques pour du plus typique. On commence par y grignoter quelques empanadas avant de faire un tour dans les différents comedors. On observe vite qu'avec nos têtes de blondes, on ne passe pas inaperçues et toutes les bandes d'hommes nous alpaguent nous invitant à déjeuner à leur table. On quitte donc le marché en riant à la recherche d'autre chose à manger. Ce sera donc pomme et churros pour la suite (il y a des petits postes à chaque coin de rue et on ne peut résister). On décide ensuite de faire des petites courses pour le dîner et on ne résiste pas à une petite bouteille de vin, argentin cette fois ! Ce soir, on veut rester tranquilles et on veut surtout se faire du bien après cette longue nuit d'hier. On rentre à l'auberge se faire quelques recherches couchsurfing avec une petite bière. Oui aujourd'hui, on a envie de picoler mais on a bien le droit à un peu de douceur après nos mésaventures non ? Petit coup de fil à maman et on repart barouder à travers la ville qui a repris vie après 16h, oui les argentins comme les espagnols hibernent de 13 à 16h. On part donc de quoi compléter notre petit apéro dînatoire de ce soir et puis, petite douceur de la grande : de la laine et des aiguilles de quoi commencer une petite écharpe. Retour donc à l'auberge avec en tête un super dîner et un dodo pas trop tard. On prépare un vrai festin : vin rouge, fromage, raisin, pain, olives, sauce tomate basilic, carotte, concombre et poivrons, tout en passant un petit coup de fil au papou aussi. Ça blablate et ça profite d'une soirée au calme (après la tempête), un petit thé avec quelques argentins de l'auberge et on file au lit. Ohhhhhhh un lit, oui :)