28 et 29 août
Après l'escale douceur et repos à Pondicherry, ultime étape : Dubai. Oui, bon, on peut pas dire que ça soit indispensable mais c'est ainsi, nous avons à peine 2 jours dans la ville du "trop" avant de rentrer sur Paris. Autant vous dire d'office que la perspective d'une ville aussi superficielle après l'authenticité de l'Inde ne nous réjouit guère. Et en effet, tardivement débarquées dans le superbe appartement de la famille Mallon, partie en voyage mais qui nous a très gentiment prêté les clés de leur petit cocon, nous n'aurons finalement rien vu de Dubai. Pas l'envie, pas l'argent et surtout besoin de se poser avant le grand retour. Il faut dire aussi qu'en sortant juste pour faire quelques courses au supermarché, la chaleur étouffante avec plus de 40 degrés au compteur et pas un pet de vent a achevé de nous décourager à l'idée de découvrir la ville. Impossible de se déplacer sans taxi, impossible de marcher plus de 5 min dehors (d'ailleurs personne ne s'y résout) et un paquet d'immeubles tous plus grands et superficiels les uns que les autres. Demeure tout de même, une petite plage devant l'immeuble des Mallon mais la encore, aucune envie de lézarder au vue de la chaleur d'autant plus que la plage 100% artificielle, c'est pas notre tasse de thé. Bref, vous l'avez compris, pas de grande envie quand à s'armer de courage et tenter de connaitre plus cette grande ville où l'argent est roi. Peut être aussi que dans nos têtes le retour est la, et qu'il faut mine de rien se préparer à cette idée, un besoin d'être tranquille, toutes les deux avant d'atterrir pour la dernière fois et retrouver notre petit monde. Pas grand chose à dire donc sur Dubai si ce n'est qu'on a juste pu humé à quel point cette ville est celle de la démesure, du luxe à outrance et de l'argent comme image. Des immeubles à n'en plus finir, des routes à 8 voies immenses, des restaurants et hôtels de luxe, des centres commerciaux les plus grands du monde, et surtout, une expansion à n'en plus finir que nous rappelle les grues omniprésentes et les bâtiments en construction. Un paradis artificiel pour les rois du pétrole mais un territoire sans authenticité pour quatre petit pieds à la découverte du monde et son humanité.